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Jours tranquilles à Paris

23 octobre 2020

Débat Trump-Biden

trump tv cette nuit

«Quelqu'un qui est responsable d'autant de morts ne devrait pas pouvoir rester président des Etats-Unis d'Amérique». Lors de leur ultime débat avant la présidentielle, Joe Biden a étrillé Donald Trump sur sa gestion du Covid, qui a fait plus de 220 000 morts aux Etats-Unis. Dans un échange plus policé que le précédent, le démocrate s’est défendu d’avoir jamais «pris un centime d'une source étrangère» quand Trump l’a attaqué sur les soupçons de corruption qui pèsent sur les activités de son fils.

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23 octobre 2020

Election présidentielle américaine : Joe Biden résiste à un Donald Trump combatif lors du dernier débat

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Le président sortant avait besoin d’une victoire éclatante pour modifier la dynamique actuelle de l’élection. Cela n’a pas été le cas.

Par Gilles Paris - Le Monde

Le dernier débat présidentiel entre Joe Biden et Donald Trump n’a pas consacré un mais une vainqueure, la modératrice Kristen Welker. Un peu moins d’un mois après le chaos provoqué lors du premier face-à-face par les interruptions incessantes du président sortant, que Chris Wallace, malgré toute son expérience, avait été incapable de juguler, la journaliste de NBC s’est imposée comme un métronome efficace. La décision de la commission des débats présidentiels de couper le micro des candidats lorsqu’ils n’étaient pas invités à prendre la parole au début de chaque dossier a certainement joué.

Le bénéfice de l’habileté de Kristen Welker et de cette arme de dissuasion est allé aux citoyens américains. Ils ont pu entendre cette fois-ci deux candidats que presque tout oppose exposer leurs idées, leur vision des Etats-Unis, mais aussi leurs critiques de leur adversaire, de manière ordonnée et intelligible.

Donald Trump regrettera sans doute, rétrospectivement, de n’avoir pas adopté la même tactique le 29 septembre. Energique malgré sa contamination par le coronavirus, il y a trois semaines, le président sortant a livré sans doute l’une des meilleures performances de sa brève carrière politique. Ses traits les plus efficaces ont été portés lorsqu’il a régulièrement fait mine de s’étonner que l’ancien vice-président n’avait pas eu l’idée de développer les programmes qu’il exposait lorsqu’il était au pouvoir.

« Que des paroles, et pas d’action ! », a-t-il moqué en renouant avec la posture qui lui avait si bien réussi il y a quatre ans lorsqu’il était un outsider face à des professionnels de la politique. Cette posture, pourtant, est plus difficile à occuper après quatre années à la Maison Blanche. Donald Trump s’est montré à son avantage pour vanter ses succès avec l’hyperbole qui toujours l’accompagne, mais il s’est montré plus soucieux d’attaquer les projets de Joe Biden que de présenter les siens pour un nouveau mandat.

L’impatience d’en finir

Distancé dans les intentions de vote, Donald Trump était arrivé à Nashville (Tennessee), où se déroulait le débat avec la volonté de relancer la course. Il a consacré une partie de son temps de parole à revenir sur les controverses qui impliquent le fils de son adversaire, Hunter Biden, accusé d’avoir utilisé son nom pour faire des affaires. « Vous devez une explication aux Américains », « n’essayez pas de vous présenter en bébé innocent ! », a martelé le président à propos d’accusation qu’il ne cesse opportunément de mettre en scène à quelques jours du scrutin mais qui restent dépourvues pour l’instant d’éléments factuels convaincants.

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Donald Trump a défendu son bilan, tout en attaquant Joe Biden sur son honnêteté et les politiques menées sous Obama, lorsqu’il était vice-président. JIM BOURG / AFP

Ce dossier agite considérablement l’écosystème médiatique républicain. Les téléspectateurs non avertis ont pu rester sceptiques en contemplant un président jugé sévèrement sur les critères d’honnêteté, de crédibilité et qui évite depuis cinq ans de publier ses déclarations de revenus, instruire le procès en corruption de son adversaire.

« Jamais dans ma vie je n’ai pris un centime d’une source étrangère », a assuré le démocrate en renvoyant les électeurs à ses déclarations de revenus, en accès libre pour les dernières années fiscales sur son site de campagne. Joe Biden a tenté de pivoter en s’adressant directement à la caméra pour assurer aux téléspectateurs que le véritable sujet n’était pas « ma famille, ou sa famille, mais votre famille ». Donald Trump a dénoncé un subterfuge de « politicien ». « Vous pouvez beaucoup mieux que ça », a-t-il raillé.

Donald Trump a essayé également de dépeindre son adversaire comme un fourrier du « socialisme », sur la santé ou bien sur l’environnement, devenu un véritable dossier de débat présidentiel. Le démocrate attendait son adversaire avec une formule toute prête. « Il s’égare, il croit qu’il affronte quelqu’un d’autre. il affronte Joe Biden ! », a rétorqué l’ancien vice-président, identifié de longue date au courant centriste de son parti. Il a rappelé qu’il avait triomphé lors des primaires de son parti des figures les plus populaires de l’aile gauche démocrate.

Le démocrate s’est efforcé de parer les attaques sans briller par son allant, ni par son verbe. Il est apparu moins tranchant au fil des minutes et un coup d’œil jeté à sa montre, dans la deuxième partie du débat a trahi l’impatience d’en finir. Il avait placé ses coups les plus efficaces au tout début des échanges, sur un dossier où Donald Trump est en position de faiblesse : sa gestion de l’épidémie de Covid-19.

Des Etats-Unis minés par les divisions

Le président sortant a persisté dans sa présentation d’une situation sous contrôle et d’un pays qui aurait passé un cap décisif, alors que le nombre des contaminations repart à la hausse. « Il s’en va », a-t-il assuré à propos du virus, avant de promettre à nouveau un vaccin « très prochainement », alors qu’il avait déjà assuré qu’il serait disponible dès à présent. Joe Biden, s’est montré cinglant. « Quelqu’un qui est responsable d’autant de morts ne devrait pas pouvoir rester président des Etats-Unis d’Amérique », a-t-il assuré avant d’assurer qu’« un sombre hiver » s’annonçait du fait de l’inaction du président.

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Le candidat démocrate à la présidentielle, Joe Biden, lors du dernier débat face à Donald Trump, à Nashville (Tennessee), le 22 octobre. JIM WATSON / AFP

Lorsque Donald Trump a justifié son opposition à un plan de soutien à l’économie américaine en assurant qu’il permettrait d’éponger les dettes de villes et d’Etats démocrates, l’ancien vice-président s’est engouffré dans la brèche pour assurer que le pays tout entier souffrait et qu’il serait le président de tous les Américains. Il a répété cette promesse dans sa dernière intervention, jouant sur l’atout que lui accordent les enquêtes d’opinion. Invariablement, il y est jugé en effet plus capable que le président sortant de rassembler des Etats-Unis minés par les divisions.

En 2016, Hillary Clinton avait remporté les trois débats présidentiels sans que ses performances ne modifient le regard dubitatif qui était porté sur elle et qui allait expliquer sa défaite. Quatre ans plus tard, un seul débat a permis de juger les deux principaux candidats, du fait du pandémonium du premier et du refus de Donald Trump de participer à un deuxième, le 15 octobre, prévu à distance du fait de l’épidémie.

Le président sortant avait besoin jeudi soir d’une victoire éclatante pour modifier les données d’une élection qui continue de lui échapper. Joe Biden la lui a refusée.

23 octobre 2020

Couvre-feu

dessin couvre feu

23 octobre 2020

Tariq Ramadan

Tariq Ramadan. Déjà poursuivi pour viols sur quatre femmes, Tariq Ramadan a été mis en examen jeudi, cette fois pour des viols remontant à 2013-2014 dénoncés par l'une de ses premières accusatrices, Mounia Rabbouj, qui avait contraint l'islamologue à avouer des relations extraconjugales avant d'envisager un temps de retirer sa plainte.

23 octobre 2020

ELLE

elle8

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23 octobre 2020

Eglise A Lyon, un ultraconservateur pour succéder à Barbarin

Le pape François envoie un «para» pour succéder, à Lyon, au cardinal Philippe Barbarin, contraint à la démission en mars à cause de ses démêlés judiciaires. Le Vatican a annoncé jeudi la nomination d’Olivier de Germay, l’actuel évêque de Corse, à la tête du diocèse de Lyon. En poste à Ajaccio depuis 2012, Olivier de Germay, âgé de 60 ans et formé à Saint-Cyr, ce prélat conservateur ayant ces dernières années tenus des propos homophobes a d’abord été officier parachutiste. «C’est une douche glacée», dit à Libération, sous couvert d’anonymat, un haut responsable catholique. En France, les milieux cathos d’ouverture espéraient une nomination plus en phase avec le pontificat de François, marqué surtout par les préoccupations sociales et écologiques. C’est raté.

cardinal new

23 octobre 2020

Liban Retour à la case Saad Hariri

hariri

Un an après, retour à la case départ. Alors que les Libanais ont célébré la semaine dernière le premier anniversaire de leur soulèvement pacifique contre les élites dirigeantes, le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri prendra à nouveau la tête du prochain gouvernement. Désigné de justesse jeudi par 65 députés sur 118, ce milliardaire de 50 ans endosse pour la quatrième fois le rôle de Premier ministre. Malgré son image d’homme de compromis, il incarne aux yeux des Libanais une classe dirigeante incompétente et corrompue qui a mis le pays à genoux et contre laquelle ils se sont révoltés il y a un an. Après dix jours de concertations, cette nomination témoigne donc de l’impasse politique qui paralyse le Liban, sans gouvernement depuis la démission de Hassan Diab. Saad Hariri a déclaré jeudi vouloir «former un cabinet d’experts indépendants avec pour mission de présenter des réformes économiques, financières et administratives, contenues dans la feuille de route à l’initiative de la France», et ce «rapidement».

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Au Liban, Saad Hariri de retour dans le rôle improbable du sauveur

Par Benjamin Barthe, Beyrouth, correspondant Le Monde

Le chef de file de la communauté sunnite, renversé par la rue il y a un an, va tenter de former le gouvernement de sauvetage financier réclamé par Emmanuel Macron.

Lorsque Saad Hariri avait démissionné de son poste de premier ministre du Liban, le 29 octobre 2019, après treize jours de manifestations antisystème, il avait présenté sa décision comme une « réponse à la volonté des nombreux Libanais descendus dans la rue ». Jeudi 22 octobre, quasiment un an jour pour jour après ce retrait forcé, le même Saad Hariri a accepté, à l’invitation du président Michel Aoun, de former un nouveau gouvernement, en remplacement de Hassan Diab, démissionnaire depuis l’explosion du port de Beyrouth, début août. Le peuple libanais aurait-il changé d’avis en douze mois ?

Le chef de file des sunnites – la communauté à qui revient le poste de chef du gouvernement en vertu du système confessionnel libanais – se présente comme « l’unique et dernière chance » de sauver le pays du Cèdre du gouffre économique et social dans lequel il s’enfonce. Le jeune quinquagénaire, premier ministre à déjà trois reprises depuis 2009, serait converti à l’urgence des réformes exigées par le président français Emmanuel Macron lors de son double déplacement estival au Liban. Des mesures sans lesquelles les bailleurs de fonds du pays ne sortiront pas leur chéquier.

Le réprouvé de 2019 serait-il donc devenu l’homme providentiel ? Non, ce qui a changé en un an, c’est que « la rue » devant laquelle Saad Hariri avait prétendu s’incliner s’est vidée. Usés par les bastonnades et les gaz lacrymogènes des forces de sécurité, pris à la gorge par l’effondrement de la monnaie nationale, qui a anéanti leur pouvoir d’achat, démoralisés aussi par leurs propres carences, les indignés de l’automne 2019 ont baissé les bras. Samedi 17 octobre, seulement deux ou trois mille manifestants se sont retrouvés sur la place des Martyrs, dans le centre de Beyrouth, pour célébrer les un an du soulèvement.

La peur grandissante d’un scénario à la Vénézuelienne

Mercredi soir, des partisans du Courant du futur, le mouvement de Saad Hariri, se sont même permis d’incendier le « poing de la thawra » (révolution), la construction érigée sur cette esplanade, en hommage aux centaines de milliers de personnes qui ont rêvé d’un nouveau Liban. Le symbole a certes été reconstruit dans les heures qui ont suivi, mais dans les rangs des révolutionnaires, l’amertume est grande. « Hariri n’est pas aimé tandis que nos revendications bénéficient d’un large soutien populaire, mais nous n’y pouvons rien, le régime est trop fort, confie Karim Safieddine, membre de Mada, un collectif étudiant, qui milite pour un système plus égalitaire, libéré du carcan communautaire. C’est un moment de désenchantement terrible ».

L’homme d’affaires, héritier de l’empire politico-financier de son père, l’ancien premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, a habilement manœuvré pour récupérer son poste. Après avoir échoué à se succéder à lui-même en décembre 2019, ses ex-partenaires de gouvernement refusant de le laisser diriger un exécutif de technocrates où ils ne seraient pas représentés, il a su discrètement savonner la planche de Mustafa Adib, le diplomate à qui la tâche de remplacer Hassan Diab avait initialement échu. Celui-ci a jeté l’éponge fin septembre, victime des sempiternelles querelles de portefeuilles entre le pôle sunnite (le Futur) et le camp chiite (le Hezbollah pro-iranien et le parti Amal).

La peur grandissante d’un scénario à la Vénézuelienne, alimentée par une inflation à plus de 100 % sur un an et un taux de pauvreté autour de 50 %, a servi les ambitions de Saad Hariri, de même que le durcissement de la conjoncture diplomatique. Les Etats-Unis ont étendu leurs sanctions anti-Hezbollah à des personnalités alliées à ce mouvement, fragilisant Gebran Bassil, le chef du Courant patriotique libre (CPL, droite chrétienne), partenaire de la formation chiite et principal opposant au retour du cacique sunnite.

« Aussitôt après le renoncement d’Adib, Hariri a surgi et offert ses services pour sauver le Liban. La vérité, c’est qu’il ne voulait laisser personne d’autre que lui devenir premier ministre », soutient Hilal Khashan, professeur de sciences politiques à l’université américaine de Beyrouth. « L’incapacité du mouvement révolutionnaire à s’accorder sur un programme unifié et un leadership alternatif pour le pays aide la classe politique traditionnelle à se maintenir au pouvoir », estime Ali Hamadé, éditorialiste au quotidien de centre droit An-Nahar.

Soutien a minima

Les blocs parlementaires ont soutenu la candidature de Saad Hariri par une courte majorité de 65 députés sur 118. La chambre libanaise compte 128 sièges, mais deux élus ont boycotté les consultations organisées par le président Michel Aoun et huit ont démissionné après la déflagration du 4 août.

Le revenant a fait quasiment le plein des voix sunnites, obtenu le soutien du parti Amal du président du Parlement Nabih Berri et du bloc druze de Walid Joumblatt. En revanche, les grandes formations chrétiennes – CPL et Forces libanaises – et le Hezbollah n’ont pas voté pour lui, en s’abstenant toutefois de désigner un candidat alternatif.

Ce soutien a minima augure de tractations compliquées dans la phase à venir, celle de l’attribution des ministères souvent sujette à d’interminables marchandages. Conformément à la feuille de route d’Emmanuel Macron, que tous les partis libanais jurent, la main sur le cœur, vouloir appliquer, le premier ministre désigné entend former une équipe d’experts, sans attache partisane. Mais à l’instar de Gebran Bassil, plusieurs responsables politiques font valoir qu’un gouvernement dirigé par le chef du Courant du futur peut difficilement se prétendre indépendant.

Le leader du CPL est d’autant plus susceptible de vouloir placer ses hommes dans le futur cabinet, qu’il espère succéder dans deux ans à Michel Aoun, son beau-père, à la présidence de la République. Or à ce poste, réservé à un maronite, Hariri préférerait voir l’un des rivaux communautaires de Bassil, Sleiman Frangié. « Le confessionnalisme a pénétré le système politique libanais jusqu’à la moelle, impossible d’y échapper, prévient Hilal Khashan. Pour assembler son gouvernement, Hariri va devoir faire des concessions, qui risquent de ruiner par avance toute tentative de réforme. »

23 octobre 2020

Ellen von UNwerth

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23 octobre 2020

Auray, ce soir...

Concert de Crazy Melodies. Le vendredi 23 octobre à 18 h • Chapelle du Saint-Esprit - Place de Four-Mollet. Dans le cadre de l’exposition « Expressions VII », un concert Crazy Melodies, chorale déjantée, est proposé. Entrée libre, masque obligatoire. Rémunération au chapeau.

23 octobre 2020

Fanny Müller

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