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Jours tranquilles à Paris

23 octobre 2020

Sainte-Anne-d'Auray - La Ville sanctuaire célèbre la 25e heure samedi

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Sainte-Anne d'Auray et sa basilique sont devenus un point de passage central du tourisme cultuel depuis plus de 20 ans.

Une même date, un horaire unique pour un événement qui se déroule en simultané dans les 17 Villes sanctuaires : Sainte-Anne d’Auray célébrera la troisième et dernière édition de la 25e heure des Villes sanctuaires, le samedi 24 octobre.

Le changement d’heure aura lieu dans la nuit du 24 au 25 octobre. Chaque année depuis 1975, le passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver fait gagner une heure. Une heure supplémentaire pour découvrir les villes sanctuaires dans ce qu’elles ont d’insolite et de rare.

Il y a plus de 20 ans, six sanctuaires, dont celui de Sainte-Anne-d’Auray, ont fait émerger la nécessité de travailler en collaboration avec les offices de tourisme. Afin de mener des actions communes de promotion, d’accueil et d’animation, ces représentants ont alors constitué l’association « Villes Sanctuaires en France ». Aujourd’hui l’association des Villes sanctuaires en France, rassemble 19 sanctuaires et 19 offices de tourisme, alliés par la même volonté de promouvoir le tourisme autour de la spiritualité, et ainsi favoriser la localisation des lieux de pèlerinages, de culture, et de loisirs qui accueillent les visiteurs nationaux et internationaux.

Une découverte placée sous le signe de la musique

La 25e Heure est un événement proposé par les « Villes sanctuaires en France » pour faire découvrir des joyaux cachés du patrimoine sacré. Il est proposé à chacun de se glisser dans la peau du pèlerin d’autrefois, de marcher sur ses traces, de retrouver son émotion, d’aller à la rencontre d’un patrimoine.

Le samedi 24 octobre, à 20 h 15 : rendez-vous à la basilique pour une déambulation. Les cloches sonneront et retentiront en simultané dans les 19 Villes sanctuaires de France. À 20 h 25 : concert de musique baroque par Jérôme Desprez (ténor) et Françoise Pasco (orgues), professeurs de musique à l’Académie de musique et d’arts sacrés de Sainte-Anne d’Auray, dans la basilique et le cloître. À 21 h 30 : office chanté des complies, présidé par le père Gwenaël Maurey, recteur du sanctuaire de Sainte Anne d’Auray, avec Jérôme Desprez (chantre) et Françoise Pasco (orgues), dans la chapelle de l’Immaculée.

Pratique

25e heure, samedi 24 octobre à 20 h.

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23 octobre 2020

Oleg Herzel - Willo Marchais - Normal Magazine from Normal Magazine on Vimeo.

23 octobre 2020

Vies et morts de la James Bond Girl

Par Jakuta Alikavazovic

Margaret Nolan est morte. J’ai failli passer à côté de l’information, puis j’ai failli passer à côté des émotions que cette information suscitait chez moi. Des émotions en demi-teinte, de celles qui passent si facilement inaperçues à notre époque, plutôt portée sur l’emphase et l’effet de sidération - reconnaissez tout de même que l’impression de recevoir, encore et encore, des coups de poing dans le ventre n’est qu’un piètre ersatz de vie affective. Margaret Nolan, donc, est morte ; je l’ai appris à la fin d’une journée déjà riche en émotions, un fâcheux ayant fait courir le bruit du décès de Don DeLillo, l’un des rares auteurs américains que j’aime assez pour prendre l’initiative de proposer des textes de bandeau à ses éditeurs français - pour le roman Point Oméga, j’avais suggéré «Parfait comme un os séché au soleil en plein désert» ; curieusement les intéressés ont décliné, avec toutefois l’élégance de faire comme si je plaisantais.

Margaret Nolan (1943-2020) fut l’une de celles que l’on appelle les James Bond girls. Elle apparaît dans Goldfinger (1964), qui n’est peut-être pas le meilleur opus de la franchise mais qui reste mon préféré, pour la simple raison que je l’ai vu et revu avec mon père. Comme dans beaucoup de foyers, au XXe siècle, la diffusion d’un James Bond nous réunissait devant la télévision. J’étais enfant, j’étais rêveuse et un peu cruelle comme peuvent l’être les enfants, un peu vénale, aussi, vite contaminée par la fièvre de l’or qui consume le personnage que l’on pourrait dire principal (no offense, Bond) - ce fameux Goldfinger qui ne rêve que du précieux métal. Dans ce film, je voulais être tout le monde : je voulais être James Bond, je voulais être Goldfinger, je voulais être l’époustouflante beauté qui apparaît au générique. Un générique incroyable : une femme superbe, toute dorée, sur le corps de laquelle glissent des images. Une femme sur laquelle projeter son désir du film qui commence et, sans doute, son désir en général. Une femme-écran. Une femme qui, pour nombre d’entre nous, est restée sans nom jusqu’à son décès. Margaret Nolan.

Margaret Nolan, la danseuse dorée du générique, n’a qu’un minuscule rôle de masseuse dans le film lui-même ; on l’a cependant souvent confondue avec Shirley Eaton, l’actrice qui y joue Jill Masterton, cette James Bond Girl dont la mort à l’écran est inoubliable : 007 la retrouve jetée en travers du lit, dorée à l’or fin. Quelle cruauté - qu’il a fallu expliquer à l’enfant que j’étais : c’est l’or qui l’a tuée, l’or qui l’a asphyxiée.

Pour l’anecdote, on raconte qu’il a fallu laisser sur le ventre de Shirley Eaton un pan de peau vierge, afin de ne pas lui infliger le même sort qu’à son personnage. Une femme en or, donc. Une femme inanimée. Changée en statue. Comme si la musique s’était soudain arrêtée pour l’actrice du générique. Comme si, une fois que le film avait commencé, que les images avaient pris leur autonomie, on n’avait plus besoin d’elle. On comprend que l’on ait confondu ces deux actrices : dans ce film, elles ont été conçues pour être interchangeables.

Que voyons-nous quand nous voyons ces femmes ? En dehors de leur qualité de sex-symbol 24 carats, ces deux personnes ont un point commun insoupçonné. Toutes deux sont artistes. Margaret Nolan créait des photomontages à partir de son propre book de mannequin, multipliant et fragmentant de façon parfois poétique, parfois inquiétante, ce visage qui fut le sien ; un visage jugé, l’espace de quelques années seulement, parfait, avec lequel c’est à la perfection qu’elle a continué à jouer, suivant ses propres visions et ses propres désirs.

Quant à Shirley Eaton, qu’une rumeur persistante a donnée pour morte sur le tournage du James Bond, son dernier rôle à l’écran fut en réalité celui de Sumuru, la cité sans hommes. Où elle dirige une organisation secrète, The Order of Our Lady, «l’ordre de Notre-Dame», visant à établir (âmes sensibles s’abstenir) un matriarcat mondial. Après quoi, l’actrice a pris volontairement sa retraite cinématographique en 1969. La femme changée en statue en 1964 dans Goldfinger est à présent… sculptrice. Et je dois avouer que cela me réchauffe le cœur.

Cette chronique est assurée en alternance par Jakuta Alikavazovic, Thomas Clerc, Tania de Montaigne et Sylvain Prudhomme.

23 octobre 2020

Serge Gainsbourg

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23 octobre 2020

Palais de Tokyo

Palais de Tokyo - A l'occasion du vernissage de l'exposition Anticorps, le vendredi 23 octobre 2020, l'entrée du Palais de Tokyo sera libre et gratuite de 12h à 21h.

Le Palais de Tokyo s'inspire de la crise sanitaire pour proposer aux visiteurs une toute nouvelle exposition, Anticorps, du 23 octobre 2020 au 3 janvier 2021. Une rétrospective qui vous invite à plonger au coeur de votre corps, dans tous les sens artistiques du terme !

Une véritable réaction épidermique à la crise sanitaire liée au coronavirus... Le Palais de Tokyo invite les amateurs d'art contemporain à plonger au coeur de notre propre conception du corps à travers sa nouvelle exposition, Anticorps, du 23 octobre 2020 au 3 janvier 2021. Une rétrospective qui propose tout particulièrement aux visiteurs de "reconsidérer l’hermétisme de nos corps" après cette longue période de confinement et de distanciation sociale. Et le bon plan, c'est qu'à l'occasion du vernissage de l'exposition Anticorps, le vendredi 23 octobre 2020, l'entrée du Palais de Tokyo sera libre et gratuite de 12h à 21h.

Anticorps, c'est une exposition qui invite plus particulièrement les curieux à revoir leur rapport au virus et aux agressions extérieures, pour mieux mettre en évidence la vulnérabilité de leur enveloppe charnelle et l'accroissement des "inégalités déjà présentes, en termes de privilèges de classe et d’exposition aux risques". Un moment artistique qui incite aussi à "redéfinir nos liens comme nos proximités".

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23 octobre 2020

Coucher de soleil à Saint Cado

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Photo : Noémie

23 octobre 2020

Chantage à la décapitation : plusieurs écoles visées, dont une à Vannes

Un courriel menaçant de décapitation des professeurs a été envoyé à plusieurs écoles de France.

INFO LE TÉLÉGRAMME. Plusieurs écoles en France ont reçu ces derniers jours un courriel menaçant de décapitation des professeurs si une rançon en bitcoins n’était pas versée. En Bretagne, une école à Vannes a été visée.

Il aura fallu à peine moins de 48 heures pour que les escrocs du web se manifestent et utilisent l’actualité à des fins criminelles. Après la décapitation du professeur Samuel Paty dans les Yvelines, vendredi dernier, la cheffe d’établissement d’une école de la région de Vannes (56) recevait, il y a quelques jours, un courriel lui intimant de verser une rançon de 100 bitcoins (environ 1,1 million d’euros). Le message adressé faisait explicitement référence à l’attentat de vendredi, menaçant, si la rançon n’était pas versée, de couper la tête à certains enseignants et de s’en prendre aussi aux enfants. Le courriel évoquait également une surveillance de « ceux qui offensent le tout-puissant ».

Des pistes qui mènent à l’étranger

Le chef d’établissement a bien évidemment prévenu les autorités. Le parquet de Vannes confirme la demande de rançon et l’ouverture d’une enquête. Selon nos informations, une dizaine d’autres écoles sur l’ensemble du territoire français auraient été destinataires d’une demande de rançon plus ou moins identique.

Dans un autre département, le message a été reçu dimanche dernier. Celui-ci exigeait le même montant de 100 bitcoins, mais avec certaines variations dans le récit. Les affaires sont traitées localement par les parquets et des antennes de la PJ. Toujours selon nos informations, au moins plusieurs des messages proviennent du même serveur de courriels anonymes. Les premières investigations mèneraient à l’étranger.

Mauvaise blague, apprentis escrocs, déstabilisation ?

Le mode opératoire laisse, en revanche, sceptique. Aucun protocole pour verser l’argent ne semble mentionné. Par ailleurs, quel crédit apporter à une demande de rançon aussi élevée visant, dans certains cas, des écoles primaires ? Plaisanterie déplacée, apprentis escrocs ou tentative de déstabilisation ? Dans le climat actuel, toutes les menaces sont traitées. Avec des conséquences très concrètes pour certains établissements visés, qui ont purement et simplement annulé les cours de soutien scolaire programmés pendant les vacances.

23 octobre 2020

Domaine de Kerguéhennec

kerguehennec

23 octobre 2020

«La campagne, ce n’est pas que la France des maisons secondaires» - Libération

Sur les réseaux sociaux pendant le confinement du printemps, la campagne avait des airs d’eldorado. Nombreux sont les urbains qui se sont surpris à fantasmer de plier bagage pour une maison avec jardin dans un département rural et lointain. Mais derrière ces images se cachait une tout autre réalité. L’essayiste Salomé Berlioux a entrepris de recueillir le témoignage d’habitants de la France périphérique dans l’ouvrage Nos campagnes suspendues, publié le 7 octobre aux éditions de l’Observatoire.

Pourquoi est-il important de mettre en lumière ces «campagnes suspendues» ?

Dès les premières semaines du confinement, l’attention médiatique s’est focalisée sur les centres urbains. Certes, ils étaient les plus touchés par le virus. Mais quand on détournait le regard des villes, c’était la plupart du temps pour regarder les endroits où étaient allés se confiner leurs habitants. J’étais inquiète : la vision qu’on avait de la crise était lacunaire. Les habitants des milieux ruraux, des petites et moyennes villes étaient eux aussi en proie aux doutes et aux angoisses. Le confinement a également eu des conséquences sur leur quotidien. Pour moi, il était crucial de faire entendre leurs voix.

En quoi le récit d’un «confinement heureux à la campagne» diffère-t-il de la réalité ?

Penser que le confinement dans ces territoires était idyllique reviendrait à résumer la France périphérique à des maisons avec jardin, si possible au soleil. Mais ça, c’est la France des maisons secondaires, de La Baule à Noirmoutier. Dans les zones rurales comme dans les petites et moyennes villes, il y a des immeubles, des appartements, des logements sociaux, des maisons sans jardin. Alors certes, à la campagne comme dans les petites et moyennes villes, les habitants avaient sûrement moins peur de tomber malades. Mais ils se sont retrouvés eux aussi confinés, avec des problématiques propres à leur lieu de vie, des professions moins compatibles avec le télétravail et des enfants à gérer.

En quoi l’idée d’une «revanche des campagnes» vous semble-t-elle dangereuse ?

Quand j’entends les fantasmes de certains habitants de grandes métropoles qui auraient, pendant le confinement, et par la grâce du télétravail, réalisé leur erreur et rêveraient désormais de s’installer dans la Creuse ou le Morvan, les bras m’en tombent. Ces territoires ont des atouts, il ne faut pas non plus tomber dans le misérabilisme. Malgré tout, ils sont structurellement confinés parce qu’éloignés des centres de décision, confrontés à des enjeux de transport, de déserts médicaux, de recul des services publics… Des écoles ou des bureaux de poste ferment. Ont-ils conscience de la manière dont cela influence le quotidien ?

23 octobre 2020

Viki Fehner

viki f45

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