Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

24 septembre 2015

Pirelli

Publicité
24 septembre 2015

Calendrier Pirelli

24 septembre 2015

Galileo commence à bien se positionner

Dix satellites sur trente sont désormais sur orbite. Le futur système européen de navigation pourrait fournir ses premiers services l’an prochain. Il vise à concurrencer le GPS américain.

Pile poil sur leur orbite

Jeudi soir, une fusée Soyouz a décollé de Sinnamary (Guyane française). Le lanceur russe transportait deux satellites construits par le groupe allemand OHB et équipés par le Britannique Surrey satellite technology. Trois heures et quarante-huit minutes après la mise à feu, les satellites ont été largués sur leur orbite circulaire, à 23 500 km d’altitude.« La mission a été parfaitement réussie », s’est réjoui Stéphane Israël, le PDG d’Arianespace.

Les 9e et 10e satellites

Grâce à ces deux engins, la constellation Galileo se constitue pièce à pièce. Elle compte désormais dix satellites. Au final, elle réunira trente satellites, dont vingt-six opérationnels et les autres de réserve. Prochains rendez-vous : en décembre, les 11 et 12e satellites mis en orbite par une Soyouz ; puis à l’automne 2016, les quatre suivants, lancés par une Ariane 5.e

Concurrencer le GPS américain

Avec son système de navigation Galileo, l’Europe veut réduire sa dépendance à l’égard du GPS, Global positioning system américain et le concurrencer en offrant aux usagers« une précision et une fiabilité bien supérieure », assure Jean-Yves Le Gall, patron du Cnes, l’Agence spatiale française. Chaque satellite de 700 kg emporte quatre horloges atomiques, les plus précieuses jamais envoyées dans l’espace. Elles doivent permettre un positionnement inégalé de moins d’un mètre. Au sol, dans le monde entier, des stations surveillent et recalent ces horloges. La Russie possède son propre système, Glonass ; la Chine aussi, avec Beidou. La transmission de données par satellite s’applique déjà à la téléphonie, à la télévision, à l’aviation, au transport maritime. Galileo vise à améliorer les sauvetages en mer et en montagne, les recherches de la police, la gestion des terres agricoles, la surveillance du développement urbain et le guidage des personnes.

Si tout va bien…

Les premiers services – géolocalisation dans les voitures et sur les smartphones, par exemple – seront proposés à la mi-2016. La Commission européenne veut que Galileo fonctionne totalement en 2020. Pour l’usager de base, Galileo sera accessible gratuitement, et compatible avec le GPS.

Des ratés, des retards

Le projet a vu le jour en 2001 à Bruxelles. Galileo devait entrer en service en 2008… Les deux premiers satellites n’ont été lancés qu’en octobre 2011. En août 2014, les engins 5 et 6 ont été expédiés à 6 000 km en dessous de l’orbite prévue, puis heureusement bien repositionnés.

Gros sous

Le budget explose. Au total, l’Union européenne aura engagé 13 milliards d’euros. Article de Colette DAVID.

galileo

 

24 septembre 2015

Bretagne - La plage (commune d'Erdeven)

DSC_3840

DSC_3841

DSC_3845

Photos prises le week-end dernier

 

24 septembre 2015

La pub porno-chic qui tombe à groin nommé

Alors que le monde entier découvre, ébahi, les supposées pratiques sexuelles de jeunesse de David Cameron - impliquant un cochon mort, donc -, on tombe sur ce communiqué de presse relatant les séances-photos de Terry Richardson (grande figure de la photographie de mode et du «porno chic», toujours prisé dans les rédactions malgré les nombreuses accusations de harcèlement sexuel), dans le cadre d'une campagne pour la marque de prêt-à-porter Naf Naf (qui compte aussi une photo de mannequin à moitié nue avec un cochon dans une baignoire). Petit cochon, Terry Richardson, David Cameron... Tout cela est très troublant.

810148-nafnaf

Publicité
24 septembre 2015

Benjamin Biolay

24 septembre 2015

FIAC : save the date

fiac

24 septembre 2015

Huit questions que vous vous posez sur l’affaire du « dieselgate »

vw

Questions-réponses

Quelles sont les voitures concernées ?

Volkswagen avoue avoir triché sur le diesel 4 cylindres 2.0 TDI. C’est le moteur diesel le plus construit du groupe, et vendu surtout en Europe. Il équipe une majorité de modèles chez Volkswagen, Audi, Seat et Skoda. Il s’agit du 2.0 TDI aux normes Euro 5 (produit de 2009 à août 2015) dans ses différentes versions de puissance : 110, 115, 136, 140, 170, 177 et 184 chevaux. La nouvelle norme Euro 6 est obligatoire depuis le 1er septembre et les nouveaux moteurs diesels de VW ne sont pas concernés par cette tricherie.

Comment le groupe a-t-il agi ?

Très simple : dans le logiciel qui pilote l’injection de tous les moteurs, il suffit d’entrer un programme qui détecte les tests de consommation et de pollution – qui se font de façon rigoureusement similaire sur toutes les voitures. Et, à partir de là, de modifier les réglages du moteur, pour que la consommation diminue fortement (et, avec elle, les rejets de gaz carbonique) ou, sur les diesels, pour que les rejets d’oxydes d’azote (nocifs pour l’appareil respiratoire) soient diminués. Et ils peuvent être divisés par… trente-cinq ! Lorsque vous conduisez, vous ne ressentez rien : votre voiture a des performances normales. Vous ignorez qu’elle est capable de détecter spontanément les tests de consommation ou de pollution de l’homologation. Pour l’instant, il n’a pas été démontré que d’autres constructeurs avaient équipé leurs modèles de logiciels chargés de tricher.

Les chiffres des autres constructeurs sont-ils fiables à 100 % ?

Non, parce qu’il est également possible d’embellir la réalité tout en respectant les règles. Toutes les marques ont joué avec le laxisme des homologations, particulièrement en Europe. Les constructeurs peuvent fournir autant de voitures qu’ils veulent pour les diverses mesures, celles destinées à l’évaluation des performances sont affûtées dans ce sens (mais elles consomment et polluent nettement plus). Et celles qui réalisent les tests de pollution, sont optimisées à l’inverse. Au final, les chiffres annoncés ne correspondent pas à la réalité, mais validés. Il en va de même pour les consommations. Les voitures sont préparées pour les tests : huiles de moteur et de boîte de vitesse spécialement fluides, alternateur parfois débranché, pneus à la limite du surgonflage… Autant de petits « trucs » pour gagner des décilitres de carburant ( lire également dans notre rubrique Auto, en fin de journal ).

Les moteurs à essence sont-ils épargnés par les tricheries ?

Pas du tout ! Aucun type de moteur n’échappe à ces tours de passepasse. Et tous peuvent être dotés d’un logiciel capable de détecter un test de consommation ou de pollution.

Si j’ai acheté une voiture qui pollue plus que prévu, me suis-je fait avoir ?

Oui. De même que si vous avez acheté une voiture qui consomme plus que ce qui est marqué dans les documents du constructeur. Cette fraude relève de la publicité mensongère : vous avez été trompé sur un critère d’achat important.

Puis-je faire modifier ma voiture pour qu’elle corresponde aux chiffres annoncés ?

Totalement utopique. S’il faut replacer la voiture dans les conditions du test, avec une gestion moteur dédiée à la moindre consommation, ou à la moindre pollution, elle « n’avancera plus » ! Concernant les oxydes d’azote, le seul moyen serait de doter la voiture d’un système permettant de traiter ce polluant à la sortie du moteur. Mais cela coûterait 2 500 à 4 500 €.

Puis-je contraindre le constructeur à effectuer des modifications sur ma voiture ?

Il est techniquement impossible de faire correspondre les chiffres de performances avec ceux de consommation annoncés. Sur les diesels de la précédente norme Euro 5, il est impossible de combiner, en plus, la basse consommation revendiquée et les faibles rejets d’oxydes d’azote.

Que se passe-t-il si je viens d’acheter une Volkswagen ?

Légalement, la tromperie sur une caractéristique importante du bien acheté autorise tout client à annuler sa commande ou sa vente, en récupérant les sommes versées. À ce stade, la tricherie du groupe Volkswagen est reconnue uniquement sur les modèles dotés du moteur 2.0 TDI sans filtre à oxyde d’azote, donc sur des autos vendues avant le 1er septembre 2015 (sauf écoulement des stocks). Là, votre préjudice est réel : outre le fait de consommer plus, et de polluer plus, vous allez aussi voir la cote de votre voiture sans doute baisser, en raison de ce scandale qui va ternir l’image du constructeur. Article de Jean-Rémy MACCHIA.

24 septembre 2015

Les deux Mistral revendus à l'Egypte...

Mistral : la paire pour Le Caire, pour 950 millions

Construits pour la Russie mais jamais livrés pour cause de sanctions européennes, les deux bâtiments de projection et de commandement iront finalement en Égypte. Pourquoi ? Paris a deux BPC sur les bras La décision élyséenne d’annuler la livraison sur les deux navires Mistral commandés par la Russie et construits à Saint-Nazaire pour le compte de DCNS a provoqué un imbroglio diplomatico-financier qui s’est conclu par un accord le 5 août. La France s’engageait à reverser aux Russes 949,7 millions d ’ euros et la Russie donnait son feu vert à une revente des deux BPC. La revente rapportera 950 millions à la France, selon deux sources gouvernementales. « Il n’y aura aucune perte financière » , assure François Hollande. La livraison, après formation des équipages, devrait intervenir en mars 2016. L’Égypte s’arme Le Caire multiplie les achats d’équipement. Et les équipementiers français en profitent : Dassault a vendu 24 Rafale , DCNS quatre corvettes Gowind (un milliard d ’ euros) et une frégate multi-missions (900 millions d’ euros). Mais ils ne sont pas les seuls : Washington a donné son feu vert en mars pour la vente de douze chasseurs F-16 , vingt missiles antinavires Harpoon et 125 kits pour rénover les chars A1 Abrams (1,3 milliard de dollars). Londres et Moscou ne sont pas en reste, ce dernier ayant vendu des hélicoptères susceptibles d’opérer à partir des BPC. L’Égypte est menacée Le Caire souhaite baser un BPC en Méditerranée et l ’ autre en mer Rouge, aux deux débouchés du canal de Suez. Le Caire n’envisage pas seulement des missions de surveillance côtière, mais surtout des projections amphibies ou héliportées dans le cadre d’actions antiterroristes dans le Sinaï, voire dans le cadre d’interventions au Yémen. Dans le Sinaï, la pression djihadiste s’intensifie et les pertes militaires égyptiennes témoignent de la capacité de nuisances des extrémistes alliés à Daech et des carences des unités déployées. Une opération d’envergure lancée le 7 septembre aurait permis d’éliminer des « centaines de terroristes » (ainsi que des civils et des touristes). Mais les raids et attentats islamistes ne perdent pas en intensité, provoquant de lourdes pertes parmi les militaires. L’Arabie Saoudite paie Alors que la « situation économique est critique en Égypte » de l’aveu même d’analystes locaux (11 % d’inflation, taux de croissance en baisse à 3 %), le pays s’offre une panoplie ultra-moderne et ultra-coûteuse. Qui paie ? L’Arabie saoudite, qui a déjà financé le plan de réarmement libanais par la France (contrat DONAS) et qui va régler en partie la facture des achats du Caire. Ryad préfère, par ailleurs, voir le président Sissi traiter avec François Hollande plutôt qu’avec Vladimir Poutine. L’Arabie Saoudite a besoin de supplétifs L’Arabie Saoudite, qui milite pour la création d’une robuste « force arabe de défense commune », a pris la tête d’une coalition d’une dizaine de pays (Qatar, EAU, Koweït … et même Sénégal) pour neutraliser les rebelles Houtis au Yémen. Mais ces rebelles infligent de lourdes pertes aux Saoudiens et à leurs supplétifs. Hélicoptères Apache abattus, blindés détruits : le prix consenti pour rétablir le président Hadi est de plus en plus lourd. D’où le souhait du sponsor saoudien d’une implication égyptienne plus robuste. Article de Philippe CHAPLEAU.

6645081

24 septembre 2015

Ne touchez pas aux arrondissements de Paris !

IMG_0445

Publicité
Publicité