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Jours tranquilles à Paris

28 janvier 2015

EN NOVEMBRE 1977 PARAÎT LE PREMIER NUMÉRO DU JOURNAL EGOÏSTE SOUS L'IMPULSION DE NICOLE WISNIAK.

Les photographes et les écrivains les plus marquants de leur époque (Helmut Newton, Richard Avedon, Guy Bourdin) auront nourri les 16 numéros parus à ce jour avec une périodicité capricieuse. Egoïste est le dictionnaire subjectif d'une époque. Connu pour la magie de sa maquette, ses images mythiques comme le nu de Yannick Noah par Avedon ou le portrait d'Ava Gardner par Helmut Newton et ses publicités sur mesure conçues et réalisées spécialement par Nicole Wisniak, Egoïste a offert un espace de créativité aux grands écrivains tels que Françoise Sagan, Jean d'Ormesson, Bernard Frank. La sortie d'Egoïste constitue toujours un événement salué par la presse internationale. Chaque numéro est collectionné avec passion par de nombreux amateurs.

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27 janvier 2015

Exposition en ligne sur la Shoah

27 janvier 2015

IN MEMOREM : Auschwitz: un cri de désespoir et un avertissement

Auschwitz: un cri de désespoir et un avertissement

Texte de Alain Vincenot

Dans l'après-midi du 27 janvier 1945, une unité d'avant-garde de l'Armée Rouge pénètre en enfer: Auschwitz, que les SS, pressés par la progression, à l'est, des armées soviétiques, ont, depuis peu, évacué, poussant vers l'ouest, dans le froid et la neige, des milliers de déportés ayant encore la force de tenir debout et qu'ils n'ont pas eu le temps d'exterminer. Les "marches de la mort" parsèment les paysages traversés de taches sombres : des malheureux achevés par ce dernier effort; des traînards abattus par leur escorte.

A Auschwitz, des centaines et des centaines de cadavres jonchent les allées séparant les alignements de baraquements qui s'étendent à perte de vue. Tels des fantômes d'un royaume de l'inhumanité, des silhouettes d'une maigreur extrême, regardent, prostrées, leurs libérateurs ou, lentement, s'approchent d'eux. Un spectacle dantesque que n'oubliera pas le général Vassili Petrenko, commandant de la 11e division d'artillerie. Plus tard, il confiera: « Des détenus émaciés, en vêtements rayés, s'approchaient de nous et nous parlaient dans différentes langues. Même si j'avais vu bien des fois des hommes mourir au front, j'ai été frappé par ces prisonniers, transformés par la cruauté jamais vue des nazis en véritable squelettes vivants. J'avais lu bien des tracts sur le traitement des Juifs par les nazis, mais on n'y disait rien de l'extermination des enfants, des femmes et des vieillards. Ce n'est qu'à Auschwitz que j'ai appris le destin des Juifs d'Europe... » Egalement marqué à jamais, le sergent Ivan Sorokopound, du 507ème régiment de fusiliers: « A travers les trous de leurs haillons, transparaissaient leurs membres et leurs corps décharnés. Dans leur cas, l'expression "n'avoir que la peau sur les os" n'était pas une image, mais l'exacte réalité. Une odeur putride se dégageait de ces morts-vivants. Ils étaient sales au-delà de toute description. Leurs yeux semblaient énormes et mangeaient tout le visage. Les pupilles étaient anormalement dilatées. Il en émanait un regard inhumain, animal, indifférent à ce qui les entourait... »

Dans ce lieu maudit, devenu symbole de la Shoah, furent assassinés, derrière les portes blindées des chambres à gaz, sous les coups, par la faim, la soif, le froid, la canicule, les travaux d'esclaves, la maladie, les tortures et les expériences médicales, plus de 1,3 millions de déportés, parmi lesquels 1,1 million de Juifs, dont 200.000 enfants. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, le crime n'avait atteint une telle dimension industrielle. Ce conglomérat de mise à mort, qui comprenait Auschwitz 1, Birkenau-Auschwitz 2 et Monowitz-Auschwitz 3, ainsi qu'une quarantaine de camps secondaires, a englouti la quasi-totalité des 77 trains partis de France qui y acheminèrent plus de 75.000 Juifs. En 1945, ils n'étaient plus que 2500 survivants, marqués d'un tatouage, comme du bétail.

Depuis 70 ans, beaucoup ont disparu. D'où l'impérieuse nécessité de recueillir les témoignages des derniers rescapés. Eux seuls peuvent restituer le quotidien de « la plus grande catastrophe jamais perpétrée par l'homme contre l'homme », selon Samuel Pisar.

Simon Gutman (tatouage 27815): « Mourir ou ne pas mourir n'était plus une préoccupation. Nous nous situions au-delà du découragement. La folie nous engloutissait. Nous abdiquions devant la perspective de la mort qui abrègerait nos souffrances. Le jour, la nuit, nous vivions dans la mort. »

Samuel-Milo Adoner (tatouage B10602): « Nous nous savions condamnés. La mort nous talonnait. Les fours ronflaient à tout-va. Néanmoins, nous tenions. La volonté de vivre. »

Ginette Cherkasky-Kolinka (Tatouage 78599): « En rentrant des chantiers, nous portions les cadavres. Nous ne plaignions pas les mortes. Nous les blâmions d'être mortes dans notre kommando. Malgré leur maigreur, elles pesaient. Or, nous étions épuisées. »

Sarah Lichtsztejn-Montard, tatouage A7142: « A trois ou quatre, nous avons pelleté de la chaux vive sur une fosse débordant de cadavres. »

Jacques-Adolphe Altman, tatouage 173708: « J'ai vu des SS jeter des bébés et de jeunes enfants, vivants, dans les flammes. L'horreur de l'horreur ! »

Addy-Adolphe Fuchs, tatouage 177063: « Mon moral a abdiqué. J'ai voulu en finir sur les barbelés électrifiés. Les copains m'ont assommé pour me calmer.»

Charles Baron, tatouage A17594: « Birkenau. Une odeur de mort, de chair grillée, de crasse et de poussière. »

Yvette Dreyfuss-Levy, tatouage A16696: « Négligemment, un SS désignait celles qui allaient rejoindre le Himmel Kommando et quitter Birkenau par la cheminée. »

Raphaël Feigelson, tatouage B3747: « SS et kapos avaient toute licence d'assassiner. Ils ne s'en privaient pas. »

Dans Si c'est un homme Primo Levi (tatouage 174517) écrira: « L'avenir se dressait devant nous, gris et sans contours, comme une invincible barrière. Pour nous, l'histoire s'était arrêtée. »

Depuis 1967, à l'extrémité de la Judenrampe de Birkenau, où les convois de la mort déversaient leurs chargements humains, se dresse un monument, monticule de pierres sombres, au pied duquel, sur vingt-et-une plaques, a été gravée, dans toutes les langues européennes, dont le yiddish, cette phrase: « Que ce lieu où les nazis ont assassiné un million et demi d'hommes, de femmes et d'enfants, en majorité des Juifs, soit à jamais un cri de désespoir et un avertissement. Birkenau 1940-1945. »

Aujourd'hui, le « cri de désespoir » semble se perdre dans l'oubli et l'« avertissement » n'être plus entendu. En Europe, et notamment en France, paroles et actes antisémites se propagent tels un virus. « Mort aux Juifs » hurlés dans des manifestations, tags antisémites sur des magasins juifs, coups de feu contre des synagogues, tombes juives profanées... Dans certains quartiers, les hommes n'osent plus porter une kippa, de crainte d'être insultés, molestés. Dans certains établissements scolaires, les professeurs d'histoire éludent la Shoah, de crainte de provoquer un chahut.

En ce mois de janvier 2015, à Paris, Porte de Vincennes, deux jours après la tuerie de Charlie Hebdo, ce sont quatre clients d'un Hyper Casher, qui sont abattus par Amedy Coulibaly. Le mois précédent, à Créteil, c'est un homme qui est tabassé chez lui et sa femme violée. En mars 2012, dans une école de Toulouse, ce sont trois gosses, que Mohammed Merah assassine. En janvier 2006, en région parisienne, c'est un jeune homme, Ilan Halimi, qui est torturé à mort par Youssouf Fofana et son « gang des barbares ». Tous visés parce qu'ils étaient Juifs. En 1919, Adolf Hitler, dans une lettre à un de ses amis, Adolf Gemlich insistait sur son objectif: « Le retrait irrévocable des Juifs en général ». 14 ans plus tard, il était au pouvoir en Allemagne. 26 ans plus tard, une avant-garde de l'Armée Rouge découvrait Auschwitz et l'Europe s'apprêtait à célébrer dans l'allégresse la capitulation de l'Allemagne nazie.

Alors, la dernière phrase d'Albert Camus dans La Peste résonne comme une mise en garde : « Car il savait que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse. »

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Voir mes précédents billets sur les Camps de Concentration : 04/11/2014, 23/01/2014, 17/11/2013, 27/01/2013, 29/10/2012, 14/06/2012, 29/04/2012, 31/03/2012, 21/01/2012, 20/01/2012, 02/01/2012, 03/06/2011, 24/04/2011, 27/01/2011, 26/01/2011, 23/11/2010, 26/08/2010, 23/07/2010, 14/05/2010,25/04/2010 (2 billets), 21/04/2010, 15/04/2010, 10/04/2010, 03/04/2010, 19/03/2010, 11/03/2010, 09/03/2010, 04/03/2010, 19/04/2010, 19/04/2009, 30/05/2007.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

26 janvier 2015

Demis Roussos est décédé

26 janvier 2015

Humour

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26 janvier 2015

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26 janvier 2015

Qui a profité des largesses de Liliane Bettencourt ?

Dix personnes, dont le photographe François-Marie Banier et l’ex-ministre Éric Woerth, sont jugées à partir de ce matin, à Bordeaux. Elles sont poursuivies pour abus de faiblesse ou recel.

Dix prévenus, une cinquantaine de journalistes accrédités, quelques ténors du barreau, cinq semaines de procès… Après moult rebondissements judiciaires, politiques et médiatiques, l’affaire Bettencourt démarre, ce matin, au tribunal correctionnel de Bordeaux. Du moins dans son volet abus de faiblesse, car trois autres dossiers seront jugés ultérieurement : trafic d’influence, violation du secret professionnel et atteinte à la vie privée. Une vieille dame très riche, 30 milliards d’euros selon le magazine américain Forbes, un homme d’affaires, un artiste, un avocat, un ancien ministre et des sommes colossales en jeu… Voilà les bases d’une série à succès. La première saison a débuté en 2007. Françoise Bettencourt-Meyers, fille de Liliane et en conflit avec elle, dépose plainte à l’encontre de l’artiste François-Marie Banier, 67 ans. Ce dernier et son compagnon, Martin Le Barrois d’Orgeval, 41 ans, sont poursuivis pour abus de faiblesse.

Bataille d’avocats

Ils sont soupçonnés d’avoir profité des largesses de la milliardaire sous forme de dons d’argent et d’œuvres d’art se chiffrant en centaines de millions d’euros. Selon une expertise psychiatrique, dont les résultats seront débattus à l’audience, Liliane Bettencourt souffrait, dès 2006, de sénilité. Elle est actuellement placée sous la tutelle de son petit-fils. À l’appui de la plainte de Françoise Bettencourt-Meyers, des conversations, enregistrées à l’insu de sa mère, par son majordome. Ces écoutes pirates, largement diffusées dans la presse, révélèrent d’autres faits… Après six ans de procédure démarrée à Nanterre puis dépaysée à Bordeaux, douze personnes ont été mises en examen, deux ont bénéficié d’un non-lieu, dont l’ancien président Nicolas Sarkozy. En revanche, son ancien ministre du Budget et du Travail et ex-trésorier de sa campagne présidentielle de 2007, Éric Woerth, est poursuivi pour recel. Patrice de Maistre, l’ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, qui comparaît pour abus de faiblesse, lui aurait remis 50 000 €. Sont également appelés à la barre pour le même motif, l’avocat Pascal Wilhem, le successeur de Patrice de Maistre, et l’un de ses clients, l’entrepreneur audiovisuel Stéphane Courbit. Ils auraient poussé la milliardaire à investir 143 millions d’euros dans l’entreprise de ce dernier. Deux notaires, Jean-Michel Normand et Patrice Bonduelle, sont renvoyés pour complicité d’abus de faiblesse. Son dernier infirmier, Alain Thurin (abus de faiblesse), et l’homme qui gérait son ancienne île aux Seychelles, Carlos Cassina Vejarano (abus de faiblesse et abus de confiance), seront également à la barre. Dernier coup de théâtre en date dans cette sinueuse affaire, la mise en examen, fin 2014, pour faux témoignage de Claire Thibout. Une partie de la procédure est pourtant liée aux révélations de cette ancienne comptable de Liliane Bettencourt. Ce matin, plusieurs avocats de la défense vont donc demander le renvoi du procès. La bataille s’annonce rugueuse. Article de Philippe LEMOINE.

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26 janvier 2015

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26 janvier 2015

La Grèce confie son sort à la gauche radicale

Syriza, le parti d’Alexis Tsipras, distance très largement la droite conservatrice sortante. Assuré de gouverner, il pourrait être contraint de chercher un allié pour appliquer son programme. C’est un message qui résonne dans toute l Europe et apporte un soulagement

Explosion de joie, hier à 19 h pétantes (heure locale), dans la tente montée par le parti Syriza, place Klavthmonos, dans le centre d’Athènes. Une femme laisse couler une larme tandis que des militants agitent frénétiquement des drapeaux en chantant. Sur un écran géant, les résultats provisoires des élections législatives viennent de s’afficher. Le parti de la gauche radicale obtiendrait entre 35 % et 40 % des voix. Largement devant Nouvelle démocratie, d’Antonis Samaras, le Premier ministre sortant. Avec 23 % à 27 % des suffrages, il est très loin du score annoncé par les sondages. La claque est énorme.

« Donner de l’espoir »

À l’extérieur, Stefanos Proyas, militant de Syriza, promène sur la liesse environnante un regard exténué.« Cela fait deux jours que je n’ai pas dormi, confie cet enseignant de 52 ans.Évidemment, je suis heureux, nous avons gagné. Mais ce n’est que le début de la fin du néolibéralisme, en Grèce et en Europe. On espère que la victoire de Syriza va apporter le changement. Et, surtout, donner de l’espoir aux gens. » Des délégations de toute l’Europe sont venues participer à l’événement. Des Italiens, comme Asunta, qui a fait le voyage de Trieste :« C’est un jour important, l’Europe peut changer » .Des Portugais, des Espagnols, des Allemands, des Irlandais, des Néerlandais. Et un groupe de Français, dont de jeunes militants socialistes qui se présentent sous la casquette d’un collectif, car le PS ne leur a pas donné mandat pour le représenter.« C’est un message qui n ’affecte pas seulement les Grecs mais qui résonne dans toute l ’Europe et apporte un soulagement », confirme Panos Skourletis, porte-parole de Syriza. Pour forger leur succès, les « anti-austérité » d’Alexis Tsipras ont largement débordé leur socle électoral. Adonis, 61 ans, a toujours donné sa voix à la droite. Mais aujourd’hui, il a voté Syriza.« Nouvelle démocratie ment, le Pasok ment. Syriza ? Je ne sais pas. Ils sont différents, on va les essayer. »

« Des mesures d’urgence »

Le succès de la gauche radicale était annoncé. Mais obtiendra-t-elle la majorité absolue lui permettant de gouverner seule ? Hier soir, les résultats non définitifs lui donnaient entre 146 et 158 sièges, alors que la barre est à 151. En outre, un parti ayant besoin de 3 % des voix pour entrer au Parlement grec, c’est des résultats engrangés par les petites formations que pourrait dépendre une victoire complète de Syriza. Le parti de Centre gauche Potami, tout nouvellement créé, réussit sa percée, avec entre 6 et 7 sièges. Les néo-nazis d’Aube dorée semblent reculer, avec le même nombre d’élus, alors qu’ils en comptaient 18. Le Parti communiste se maintient avec 5 à 6 députés. Et le vieux Pasok continue de s’enfoncer : seulement 4 à 5 sièges. Pour Syriza, la majorité absolue permettrait au futur Premier ministre Alexis Tsipras de gouverner sans alliance. Il aurait les mains libres pour appliquer son programme : renégociation de la dette publique et mesures d’urgence afin de faire face à la« crise humanitaire » après six ans de récession. Le programme prévoit de porter le salaire minimum de 580 à 751 €, et d’assurer l’accès gratuit aux soins.« Le peuple grec a écrit l’Histoire » et« laisse l’austérité derrière lui » , a déclaré Alexis Tsipras devant des milliers de personnes rassemblées à Athènes. Article de Marc MAHUZIER.

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Premières réactions, en France

Jean-Luc Mélenchon parle de« C’est un grand soir démocratique » et Jean-Marie Le Pen d’un «désaveu de l’Union européenne ». Pour Nicolas Dupont-Aignan,« la victoire de Syriza signe un coup d’arrêt aux politiques d’austérité inefficaces imposées aux peuples européens ». Quant au socialiste Benoît Hamon, il estime que« la Grèce éclaire l’Europe ».

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26 janvier 2015

Cara Delevingne s’allonge pour John Hardy

Cara Delevingne, la top-model passée par Burberry et Victoria’s Secret, pose dans son lit sous l’objectif de Sebastian Faena pour la nouvelle campagne du bijoutier John Hardy. Et la bombe britannique s’y révèle dans toute sa splendeur.

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