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Jours tranquilles à Paris

13 mai 2020

Vu sur internet

jaime36

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13 mai 2020

Réflexion

en marche arret

13 mai 2020

2CV camionette aménagée !

2 cvcamionette

13 mai 2020

Jair Bolsonaro

La popularité de Bolsonaro en nette baisse. Selon un sondage de la confédération nationale des transports en partenariat avec le MDA Institute publié mardi, 55% des Brésiliens désapprouvent la politique menée par leur dirigeant contre 47% en janvier. “A pas de géant et au milieu de la pandémie de coronavirus, le gouvernement du président Jair Bolsonaro a perdu le soutien d’une partie de la population, atteignant les pires évaluations depuis le début de son administration en janvier 2019”, explique Parana Portal. 67% des personnes interrogées approuvent par ailleurs le confinement. Ces mauvais chiffres pour le leader d’extrême-droite sortent au moment où il fait face à une crise politique potentiellement dévastatrice. Il est accusé par Sergio Moro, son ex-ministre de la justice, d’avoir cherché à empêcher la police fédérale d’enquêter sur sa famille et ses proches à Rio. Le PSOL, le parti socialisme et liberté, a demandé à la justice de rendre publique la vidéo d’une réunion ministérielle au cours de laquelle le sujet a été abordé.

13 mai 2020

Plastic Food, une série photographique de Irwin Wong sur les plats factices en plastique

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Un séjour au Japon débute probablement par un repas dans un restaurant et s’achève sûrement de la même façon, autour d’un bol fumant de ramen par exemple. L’une des découvertes les plus frappantes pour un visiteur étranger est sans nul doute la gastronomie japonaise. Chaque sortie en extérieur est une invitation irréfutable à nourrir son corps mais également ses yeux, happés par des sampuru bluffants de réalisme. Dérivé du mot anglais sample signifiant échantillon, les sampuru désignent les plats en résine exposés en vitrine des restaurants. Fasciné par le réalisme de ces assiettes factices et leur savoir-faire remarquable, le photographe Irwin Wong a pénétré dans l’atelier Maizuru au Nord-Est de Tokyo et nous dévoile les secrets de fabrication de sa série Plastic Food

Quel a été votre déclic pour réaliser la série Plastic Food ?

L’art du sampuru est l’un des multiples aspects qui impressionnent les visiteurs au Japon. J’ai moi-même toujours été intéressé par le processus de fabrication des sampuru que j’admire au quotidien dans les vitrines des restaurants. Le magazine australien The Smith Journal m’a chargé de capturer l’ambiance de l’atelier de fabrication Maizuru, pour mon plus grand plaisir de photographe.

Justement, pourriez-vous raconter l’atmosphère de cet atelier ?

C’était très calme, il faut dire que les travailleurs sont extrêmement concentrés mais qu’ils ont quand même trouvé le temps de m’expliquer, avec fierté, toutes les étapes d’élaboration d’un sampuru.

Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné pendant la réalisation de ce reportage photographique ?

Tout est fabriqué à la main dans l’atelier Maizuru, même le moindre grain de riz est façonné à partir d’un moule unique basé sur un grain de riz réel. J’ai observé, captivé, cet artisan dont le travail consiste à trier inlassablement les grains de riz corrects des mauvais grains, les uns après les autres. J’ai vraiment été ahuri par la quantité de détails à respecter pour chaque création culinaire. C’est un vrai travail d’orfèvre !

Pourriez-vous décrire une image précise de votre série Plastic Food ?

Cette photographie m’inspire énormément pour son nombre incalculable de boîtes d’échantillons de presque tous les types de nourriture que l’on peut imaginer. Chaque article dans chacune des boîtes est unique et constitue une archive, utilisée comme référence pour façonner d’autres sampuru. Je trouve également que ce référentiel expose, en filigrane, la longévité et le succès de l’atelier.

Quel regard portez-vous sur l’artisanat japonais?

L’artisanat japonais est un trésor irremplaçable de l’humanité dont les artisans sont les directs représentants, de par leur humilité et leur désir de partager leur savoir-faire unique. Ma dernière série en date met justement en lumière les artisans de plus d’une soixantaine d’ateliers que j’ai pris le temps de visiter aux quatre coins du Japon. Toutes les photographies sont compilées dans le livre Handmade in Japan à paraître au cours de l’année 2020.

Quels autres sujets éveillent votre curiosité de photographe ?

Le Japon regorge de sujets tellement intéressants qu’il est bien difficile de porter son regard sur un unique thème. J’aimerais beaucoup photographier des pratiquants de danse traditionnelle mais, pour l’heure, mes travaux portent sur les travailleurs de l’industrie du sexe au Japon. Je n’omets évidemment pas mon grand amour pour l’artisanat et j’espère pouvoir poursuivre sa documentation dans le futur proche.

Photos ©Irwin Wong

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13 mai 2020

Autonomie sanitaire, revenu universel, télétravail : les propositions citoyennes pour « le jour d’après »

Par Audrey Garric, Alexandre Lemarié

Les résultats de la consultation citoyenne lancée par 66 parlementaires de tous bords, de la majorité et de l’opposition, sont publiés mercredi.

Ce fameux « monde d’après », qu’ils ont eu le loisir d’imaginer pendant les huit semaines de confinement, les Français le souhaitent plus écologique, plus solidaire, plus sobre et plus démocratique. Voilà ce qui ressort de la consultation citoyenne « Le Jour d’après », lancée par 66 parlementaires de tous bords, de la majorité et de l’opposition, dont les résultats sont publiés mercredi 13 mai. Une démarche qui s’inscrit dans un foisonnement d’initiatives participatives, visant à réfléchir collectivement à un vaste plan de transformation de la société et de l’économie pour sortir de la crise du Covid-19.

Créée sous la houlette des députés Matthieu Orphelin et Paula Forteza (ex-La République en marche) et du « marcheur » Aurélien Taché, la plate-forme a enregistré, depuis le 4 avril, 26 000 inscriptions de citoyens mais aussi de syndicats et d’associations, qui ont déposé 8 700 propositions.

Plafonner les hauts salaires

Parmi les 50 propositions qu’ils ont le plus votées, les citoyens se prononcent d’abord en faveur d’une autonomie sanitaire et d’une réorientation « vers une société du care » : ils appellent notamment à relocaliser la production de matériels et de produits stratégiques de santé (gel, masques, etc.) et à revaloriser les salaires du personnel médical. Concernant le travail, ils souhaitent massivement mettre en place un revenu universel à partir de 18 ans, développer le télétravail, valoriser les « métiers essentiels » (santé, agriculture, recherche, etc.) et plafonner les hauts salaires.

Les citoyens ont également voté pour une « végétalisation d’ampleur » de l’alimentation en restauration collective publique et privée, un soutien aux circuits courts, la création d’un enseignement obligatoire au climat et à l’environnement ou encore le développement du vélo. Enfin, concernant le financement de cette reconstruction, ils sont favorables à l’abandon des subventions publiques aux énergies fossiles, la mise en place d’une taxe sur les transactions financières ou encore la lutte contre l’optimisation et l’évasion fiscales.

« Il y a une volonté des citoyens que la sortie de crise ne soit pas qu’une relance économique mais un véritable changement de modèle de société », analyse Paula Forteza, députée (non-inscrite) des Français de l’étranger.

L’hôpital, une priorité nationale

A partir de ces propositions citoyennes, les parlementaires du « Jour d’après » ont élaboré 30 mesures autour de la santé, de la sobriété, de la solidarité et de la souveraineté, qu’ils s’engagent à porter politiquement via des propositions de loi et des amendements. Ils veulent par exemple faire de l’hôpital une priorité nationale, revaloriser de 200 euros par mois le salaire des soignants, ouvrir 200 000 postes supplémentaires en trois ans dans les établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les services d’aide à domicile, mettre en place un grand plan de rénovation énergétique des bâtiments ou encore « aller vers le revenu universel » en commençant par élargir le revenu de solidarité active (RSA) aux 18-25 ans.

Officiellement, les responsables de la majorité disent accueillir de manière positive le travail de fond mené par « Le Jour d’après ». « Je ne vois pas d’un mauvais œil de formuler des propositions pour l’après », estime le délégué général de La République en marche (LRM), Stanislas Guerini. « La légitimité de cette démarche, je ne la conteste en aucun cas », abonde le patron des députés LRM, Gilles Le Gendre, en se disant prêt à « intégrer » au logiciel macroniste des idées issues du collectif.

Mais cela ne les empêche pas de formuler de sérieuses réserves vis-à-vis de cette initiative. Aux yeux de M. Guerini, le diagnostic du « Jour d’après » n’est pas réaliste. « Je suis réservé sur l’idée qu’il y aurait une bascule dans le monde de l’après-crise, décorrélée du contexte actuel. Comme si on arrivait dans un monde sans contrainte et qu’on pouvait repartir d’une feuille blanche », observe le patron des marcheurs, qui préconise de « partir du réel pour ne pas paraître déconnecté ». Une manière polie de dire que les propositions formulées par le collectif lui paraissent quelque peu utopiques.

Création d’un neuvième groupe à l’Assemblée

M. Le Gendre, lui, estime que « des arrière-pensées politiques existent » chez les promoteurs du « Jour d’après », en lien avec le projet de création d’un neuvième groupe à l’Assemblée nationale. « Il y a des intersections » entre les deux initiatives, selon lui. Le lancement du « Jour d’après » étant perçu comme une manière de structurer le nouveau groupe en préparation au Palais-Bourbon, qui regrouperait des marcheurs dissidents, tels Guillaume Chiche, Aurélien Taché, Barbara Pompili ou Emilie Cariou. Les cadres de la majorité auraient préféré, enfin, que cette initiative soit coordonnée à l’intérieur de la majorité, plutôt qu’en dehors.

Au-delà des logiques partisanes, le politologue Loïc Blondiaux voit dans l’initiative une tentative de relégitimation d’un travail parlementaire plus que jamais contesté. « En recréant un espace de dialogue avec les citoyens, il s’agit de montrer que le Parlement continue de faire un vrai travail de représentation et pas seulement de chambre d’enregistrement », juge le professeur de science politique à la Sorbonne (Paris I).

Si le public est au rendez-vous, c’est que dans le même temps une partie croissante de la population désire s’exprimer sur les politiques publiques. « Beaucoup de citoyens ont le sentiment qu’un changement de société ne pourra passer que par un changement radical des règles du jeu démocratique », avance-t-il, alors que les citoyens du « Jour d’après » soutiennent par exemple l’expérimentation du tirage au sort dans les institutions représentatives ou la mise en place de référendums d’initiative citoyenne.

D’où la multiplication des plates-formes prenant le pouls des citoyens − « Notre nouvelle vie », « Nous les premiers », « Demain est près de chez vous », « reCOVery », etc. − ainsi que leur succès : la consultation « Comment inventer tous ensemble le monde d’après ? », lancée le 10 avril par la Croix-Rouge française, le WWF France, Make.org et le Groupe SOS, dont les résultats seront publiés le 29 mai, a par exemple réuni 100 000 participants, qui ont déposé 20 000 propositions appelant essentiellement à protéger l’environnement et à repenser les modes de production et de consommation.

Si elles témoignent d’une vitalité démocratique, ces nombreuses consultations citoyennes interrogent quant à leur capacité à être traduites en actions politiques, d’autant plus qu’elles coexistent avec la Convention citoyenne pour le climat, qui a proposé 50 propositions de sortie de crise mi-avril. Loïc Blondiaux voit plusieurs limites à leur portée politique : le manque de représentativité des contributeurs dont « tout laisse à penser qu’il s’agit de citoyens plus éduqués et urbains que la moyenne » et « la polyphonie et l’horizontalité des opinions qui, faute de synthèse, empêche de peser efficacement en politique ».

« Ces démarches, très intéressantes, masquent les clivages politiques (gauche-droite) et sociaux qui persistent dans la société sur le soutien à la transition écologique », ajoute Maxime Gaborit, sociologue et doctorant à l’université Saint-Louis de Bruxelles. Il juge en outre que contrairement à la Convention citoyenne pour le climat, le format des consultations en ligne, plus participatif que délibératif, « rend difficile l’élaboration de mesures articulées les unes avec les autres qui permettraient d’avoir une véritable rupture ».

13 mai 2020

Milo Moiré - photos Peter Palm

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13 mai 2020

LE TELEGRAMME - Quelles sont les plages accessibles dès ce mercredi près de chez vous ?

Découvrez la liste actualisée des plages ouvertes en Bretagne.

Quelles sont les plages ouvertes près de chez vous ? Le littoral breton se déconfine très progressivement. Il s’agit essentiellement de plages finistériennes, de la région brestoise et du pays d’Iroise. Les autres départements devraient suivre assez vite.

Notre rédaction va recenser quotidiennement les nouvelles ouvertures et vous les proposer sous la forme la plus simple : une liste et une carte avec un petit moteur de recherche vous permettant d’indiquer votre commune et trouver les plages qui vous sont accessibles en cette période de déconfinement. C’est-à-dire celles qui se trouvent dans votre département ou dans un rayon de 100 km autour de votre domicile. L’adresse ? Simple également :

plages.letelegramme.fr

tous plages

plag e ticket

 

13 mai 2020

Le Télégramme de ce 13 mai 2020

telegramme 13 mai

13 mai 2020

Pas de retour à l'anormal !

anormal

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