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Jours tranquilles à Paris

21 octobre 2020

J'aime bien...

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20 octobre 2020

Marché à Auray - Morbihan

20 octobre 2020

Armani/Silos : Peter Lindbergh : Heimat. A Sense of Belonging

Heimat. A Sense of Belonging (Heimat. Un Sentiment d’Appartenance) montre le sens unique de l’espace et de la beauté de Peter Lindbergh et révèle les sources de son inspiration. Organisée par Giorgio Armani avec la Fondation Peter Lindbergh, l’exposition aux Silos/Armani de Milan dévoile un itinéraire en trois parties avec les portraits de La vérité nue, les ambiances puissantes de Heimat et le thème de l’héroïne moderne. A Sense of Belonging illustre à la fois la complexité et la franchise du travail de Lindbergh et son sens de l’intemporalité.

Peter Lindbergh et Giorgio Armani sont de proches collaborateurs depuis les années 80, tous deux visionnaires appréciant la vérité par opposition à l’artifice, tous deux dotés d’un sens unique d’identité et de personnalité. «J’ai toujours admiré Peter pour la cohérence et l’intensité de son travail. L’intemporalité est une qualité à laquelle j’aspire personnellement, et que Peter possédait définitivement. », Dit Giorgio Armani, ajoutant que« l’amour de l’auteur pour la beauté représente une contribution indélébile à notre culture, pas seulement à la mode ».

Alors, donnons le mot à Giorgio Armani, qui nous emmène dans le sens le plus profond de la photographie de Lingbergh. «En allemand, Heimat a une signification bien plus profonde que« chez soi ». Il parle de l’endroit où se trouve votre cœur, où vous vous sentez vraiment appartenir. Pour Peter, c’était la ville industrielle de Duisbourg en Rhénanie du Nord-Westphalie où il a grandi, avec ses usines, son brouillard, son métal et son béton. Ce paysage a vécu avec lui tout au long de sa vie et signifiait qu’il pouvait voir la beauté dans des espaces inhabituels que d’autres pourraient considérer austères ou durs ou même laids. Je pense que nous avons tous notre Heimat ».

Quand L’Œil interroge Giorgio Armani sur son propre Heimat, il répond: Pour moi, c’est devenu Milan, ma ville d’adoption, où je me sens à l’aise. Les rues et le rythme de vie ici sont familiers, l’architecture, les sons, les vues, les odeurs. Les personnes. L’aspect et la sensation du lieu sont différents au fil des saisons – nos étés chauds et nos hivers froids. Je reconnais ici le grondement des tramways, le claquement de pneus en caoutchouc sur des routes pavées inégales, le bavardage dans les cafés avec l’odeur du café frais. Mon œil apprécie les lignes rigoureuses des bâtiments, la pierre pâle, les façades imposantes qui cachent souvent une cour intime. C’est l’endroit où je reviens toujours. Où je suis en paix avec moi-même et parmi mon peuple. Bien que j’aie parcouru le monde et vu des endroits extraordinaires et rencontré des gens extraordinaires, mon lien avec cette ville italienne est si fort qu’à mon retour je ressens toujours un sentiment de calme. Un sentiment que je suis vraiment rentré à la maison ».

Né à Leszno, en Pologne, en 1944, Peter Lindbergh se considérait comme un portraitiste plutôt que comme un photographe de mode. Parmi ses sources créatives, il y avait l’esthétique de Berlin des années 1920 et le réalisme de la photographie documentaire. Dans ses œuvres, il introduit une sorte de nouveau réalisme, en se concentrant sur la personnalité des sujets, sans stéréotypes de beauté. Il a ainsi contribué à changer les standards de la photographie de mode de l’époque. Comme il l’a souligné, il considérait la photographie en noir et blanc comme une interprétation de la réalité. Un concept intimement lié à son humeur photographique, sans filtres ni retouches en post-production, comme le montre l’exposition Heimat. La compréhension de Lindbergh de la féminité, son intérêt pour la personnalité et sa propension à la vérité ont conduit le cinéaste, auteur et photographe, Wim Wenders à écrire: «Dans les portraits de femmes de Peter Lindbergh, je vois une recherche de la vérité: ni plus ni moins».

Lindbergh avait l’habitude de collaborer avec des magazines comme Vogue américain et italien, Rolling Stone, Vanity Fair, Harper’s Bazaar US, Wall Street Journal Magazine, W.Il aphotographié trois calendriers Pirelli, en 1996, 2002 et 2017 et a également réalisé un certain nombre de films et documentaires.

A l’occasion du Heimat. L’exposition A Sense of Belonging, aux Silos/Armani accueille sa 11e série de films (14 octobre-15 novembre), avec une sélection de films organisée par la Fondation Peter Lindbergh. La série de films élargit le parcours narratif de l’exposition à travers des productions cinématographiques de Peter Lindbergh, des films inspirants et des auteurs qui ont noué des liens de collaboration et d’amitié avec le photographe. Le fil conducteur est le rôle central du personnage féminin, présenté à travers un regard authentique.

Paola Sammartano

Paola Sammartano est une journaliste, spécialisée dans les arts et la photographie, basée à Milan

Heimat. A Sense of Belonging

22 février 2020-10 janvier 2021

Armani / Silos

Via Bergognone 40, Milan

Italie

www.armanisilos.com

20 octobre 2020

Lutte contre le coronavirus

bretagne leclerc

20 octobre 2020

Un Quiberonnais opposé au projet d’éoliennes flottantes écrit aux élus

Robert Ployart, un habitant de Quiberon, a adressé une lettre ouverte aux élus de la commune, pour leur demander de s’opposer au projet de parc éolien entre Belle-Ile et Groix.

« Je suis un citoyen retraité à Quiberon. Ingénieur, j’ai consacré toute ma vie professionnelle à la recherche appliquée dans le domaine de l’énergie, dont dix années dans l’énergie solaire. Et je suis très inquiet à propos de ce projet d’éoliennes flottantes. Au-delà de l’impact visuel - désastreux - du projet de 62 éoliennes qui fait aujourd’hui l’objet d’un débat public, je voudrais attirer votre attention sur un autre aspect, écologique et économique, qui devrait vous alerter. Une information discrète, dans un dossier du projet intitulé « Le modèle économique de l’éolien en mer », ne vous aura pas échappé : « La centrale à gaz de Landivisiau (29) de 446 MW sera mise en service pour répondre à une problématique d’équilibre du réseau […] et donc de sécurité d’approvisionnement électrique ». Cela peut paraître anodin, une sorte de camping-gaz d’appoint. Mais c’est une puissance énorme : la moitié de la puissance d’une centrale nucléaire. Elle tournera les trois quarts du temps pour compenser les baisses de vent, ce qui conduira au rejet de plus d’un million de tonnes de CO2 par an ! Donc, contrairement à ses objectifs, ce projet ne pourra à terme qu’accroître significativement le taux de CO2 dans l’atmosphère. Merci de faire en sorte que la municipalité de Quiberon s’oppose à ce projet ! Ôtez-moi d’un doute : vous n’allez pas céder aux sirènes des taxes éoliennes ? »

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20 octobre 2020

Miles Aldridge

miles aldr

20 octobre 2020

Les théâtres s'adaptent au couvre-feu....

invitation

20 octobre 2020

L’Irlande reconfinée à partir de ce soir.

Le gouvernement de Micheal Martin a décidé d’imposer de nouvelles restrictions de niveau 5 jusqu’au 1er décembre dans l’espoir d’endiguer la propagation du coronavirus. Le Irish Times explique qu’il sera désormais impossible de sortir du pays, les Irlandais devant rester dans un rayon de cinq kilomètres de leur domicile, sous peine d’amende. Les Irlandais n’auront pas non plus le droit de recevoir du monde dans leur maison ou dans leur jardin mais il sera possible de se retrouver dans les parcs. Les écoles resteront ouvertes. En revanche, les bars et les salles de restaurant ne pourront pas ouvrir. Les clients devront se faire livrer ou récupérer leur nourriture sur place. Les hôtels ne pourront pas accueillir de touristes. Les mariages pourront bien avoir lieu mais le nombre d’invités sera limité à 25 personnes. Le gouvernement a envisagé un confinement de trois semaines avant d’estimer qu’il ne suffirait pas à contrôler le Covid, précise le Times.

20 octobre 2020

Vu du Royaume-Uni - L’assassinat de Conflans durcira la position française sur la laïcité

je suis prof

laïcité

THE ECONOMIST (LONDRES)

La France est de nouveau sous le choc. Avec le meurtre du professeur Samuel Paty, c’est l’école républicaine qui est décapitée, commente à Londres The Economist. Selon l’hebdomadaire britannique, il est probable que la France défendra à l’avenir avec plus de détermination le principe de laïcité.

Le “séparatisme islamiste” met à l’épreuve la laïcité et menace la liberté d’expression ainsi que le droit au blasphème : le 2 octobre, le président français prononçait aux Mureaux, près de Paris, un discours sur la lutte contre les dangers de l’islam radical. “Macron a été accusé par certains de courir cyniquement après l’électorat de droite, par d’autres de stigmatiser les musulmans.”

Mais après l’assassinat d’un professeur par un jeune Tchétchène, le discours du chef de l’État semble plutôt “visionnaire”, estime The Economist.

Le vendredi 16 octobre, à Conflans-Sainte-Honorine, le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty a été décapité par un homme de 18 ans d’origine tchétchène pour avoir enseigné la liberté d’expression à ses élèves, les dessins de Charlie Hebdo à l’appui. Parmi les multiples conséquences de ce nouvel “attentat choquant”, le magazine britannique prédit un durcissement de la notion de laïcité en France.

La France a le plus grand mal à parler de religion dans la vie publique, et elle le fait d’une façon que d’autres démocraties multiculturelles ont souvent du mal à comprendre. Le pays de Voltaire défend le droit de croire et de ne pas croire, ainsi que celui de traiter avec irrévérence toute croyance religieuse.”

Et jusqu’à il y a peu Emmanuel Macron évitait de trop s’exposer sur les deux fronts créés par la laïcité, entre ceux qui voient en elle un moyen de légitimer l’islamophobie et ceux pour qui elle défend un droit fondamental. Mais selon l’hebdomadaire, le président a changé.

“Il est maintenant convaincu que les ‘signaux faibles’ d’islamisme – comme le fait qu’un chauffeur de bus refuse de laisser monter des passagères trop court vêtues, ou bien d’exiger des menus religieux dans les cantines des écoles publiques – pourraient masquer en fait un projet politique plus sinistre, visant à faire de nouvelles recrues pour la violence”, écrit le magazine.

“Tandis que la France est encore sous le choc, cet abominable attentat devrait renforcer les positions de ceux qui prônent des mesures autoritaires pour défendre la liberté d’expression et la laïcité.” Cette évolution annoncée renforcera aussi ceux qui considèrent à l’inverse que la laïcité soutient l’humiliation de la foi musulmane.

Pour Emmanuel Macron, qui ne voulait pas être pris dans ce piège, le combat ne sera pas là, conclut The Economist. “Tout dépendra de la capacité de l’État français à éduquer les Français, croyant et incroyants, en tant que citoyens libres-penseurs.”

Source

The Economist

LONDRES http://www.economist.com

20 octobre 2020

Laetitia Casta

casta jeune

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