Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

3 mai 2020

Corée du Nord versus Corée du Sud

Échanges de tirs à la frontière intercoréenne. Des tirs en provenance de Corée du Nord ont atteint dimanche un poste de garde sud-coréen à l’intérieur de la Zone démilitarisée (DMZ), affirme l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. L’armée sud-coréenne a riposté, a précisé le Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS). Aucun dégât humain ou matériel du côté sud-coréen n’est à déplorer, selon le JCS. L’incident intervient deux jours après la première apparition publique du leader coréen Kim Jong-un, qui avait disparu pendant trois semaines, alimentant les spéculations sur son état de santé. Samedi, Donald Trump, qui a opéré un rapprochement historique avec la Corée du Nord, s’est déclaré “content de voir qu’il est de retour et en bonne forme !”.

Publicité
3 mai 2020

Réflexion

vieil hom et photo

3 mai 2020

Reportage - Dans la rue des Martyrs, à Paris, la vie continue

rue des martyrs

THE NEW YORK TIMES (NEW YORK)

Dans cette rue parisienne, les petits commerces sont restés ouverts pendant le confinement. Une aubaine pour cette journaliste américaine, bien intégrée dans ce quartier.

Paris a sombré dans la souffrance et le chagrin, mais une rue offre un répit à ses habitants, si bref soit-il : la rue des Martyrs.

Percée durant la première moitié du XIXe siècle, cette rue étroite, longue de 885 mètres, qui grimpe jusqu’à Montmartre en passant par les IXe et XVIIIe arrondissements, ne comporte ni monument important ni chef-d’œuvre architectural. Et, ces dernières années, elle a été littéralement prise d’assaut par les “bobos”. Au no 3, un maraîcher a été remplacé il y a quelques mois par une boutique vendant des cafés et des thés de luxe. Le quartier du sud de Pigalle a perdu nombre de ses salons de massage et autres boîtes de nuit, et est aujourd’hui si branché qu’il a été surnommé “SoPi”, pour “South Pigalle”.

Comme dans un village

Pourtant, même en ces temps de crise, la rue des Martyrs témoigne encore de ce qui subsiste du côté intime, humain de la capitale. Alors que la France déplore plus de 23 000 décès dus au Covid-19, et que le président Emmanuel Macron a prolongé le confinement dans tout le pays au moins jusqu’au 11 mai, la rue est plus importante que jamais pour le quartier.

Grâce à un plan d’urbanisme qui protège les petits “artisans*” indépendants, le bas de la rue des Martyrs est essentiellement occupé par de petits commerces d’alimentation. On a un peu le sentiment de vivre dans un village. Si les cafés et les restaurants sont toujours fermés, ce n’est pas le cas de ces magasins. Dans ma rue, les commerçants et les artisans sont du genre coriace, et la plupart ont choisi de tenir bon. J’habite dans le quartier depuis une dizaine d’années, et j’ai tellement l’impression d’en faire partie que je lui ai même consacré un livre [The Only Street in Paris. Life on the Rue des Martyrs ; “La Seule Rue de Paris. La vie dans la rue des Martyrs”, 2015, non traduit en français].

Certaines chosent ne changent pas

Le confinement a évidemment eu un impact sur le rythme et les rituels du quotidien. Quand les premiers commerçants arrivent à 6 h 30, ils sont aujourd’hui rejoints par des joggeurs bien décidés à effectuer leur parcours avant que ne commence l’interdiction de leur activité (de 10 heures à 19 heures).

En revanche, certaines choses ne changent pas. À 7 heures, le boucher du no 4 continue de sortir sa rôtissoire pour démarrer sa routine du jour, qui consiste à faire rôtir des poulets entiers tandis que des pommes de terre mijotent dans la graisse qui ruisselle. C’est à contrecœur que ses employés et lui, comme les autres commerçants, portent maladroitement des masques de protection (presque tout le temps). À quelques portes de là, la boulangerie la plus proche propose toujours deux types de baguettes à partir de 7 h 30, mais le personnel est désormais masqué, et séparé du public par des parois de plastique qui vont du comptoir au plafond.

Une ambiance morose

Beaucoup de boutiques ne sont pas équipées de portes, ce qui peut compliquer le respect de la distanciation sociale, d’un mètre. Des commerçants ont affiché des avis qui signalent que les clients ne sont admis que par groupes de trois à la fois au maximum, et ils n’apprécient pas quand les gens font fi des règles et cherchent à entrer en masse. D’autres ont barré le pas de leur porte à l’aide de ruban adhésif et servent sur le trottoir.

J’ai passé tant de temps dans cette rue que je connais nombre des commerçants, et qu’ils me connaissent aussi. Je me suis familiarisée avec leur vie, les nom et âge de leurs enfants, où ils partent en vacances, leurs projets pour la retraite. Cette ouverture nous permet d’entretenir des conversations à une distance sûre.

“Pour décrire l’ambiance, il n’y a qu’un mot : ‘morose’, déclare Yves Chataigner, le fromager de 85 ans qui tient la boutique sise au no 3 avec Annick, son épouse. Mais qu’est-ce qu’on est censé faire ? Rester enfermés dans notre appartement à l’étage et faire comme si on était en vacances ?” Il ajoute que, la veille, les immenses halles de Rungis ne fonctionnant pas comme d’habitude, il a dû faire cinq kilomètres à pied – il l’a enregistré sur son podomètre – pour trouver tous les fromages qu’il voulait.

Quelques excès de zèle

Un pâté de maisons plus au nord, Kamel Ben Salem se retrouve tout seul à 8 heures du matin dans sa boutique de fruits et légumes, et il ne demande pas mieux que de bavarder. Nous sommes devenus amis il y a des années, quand je lui ai fait découvrir, ainsi qu’à la rue, le “chou frisé non pommé”*. “Je te fais un bon prix si tu me prends toutes mes tomates-cerises super-mûres”, me promet-il. J’embarque les deux kilos et demi. Malgré son calme apparent, il m’avoue changer de masque deux fois par jour et ranger ses vêtements dans un sac plastique pour les laver une fois de retour chez lui, après avoir pris le bus tous les soirs.

Chaque fois que je sors, j’emporte avec moi une “attestation de déplacement dérogatoire”* signée et datée. Je ne peux rester dehors qu’une heure, et ne dois pas me déplacer à plus d’un kilomètre de chez moi. Il m’est arrivé de voir jusqu’à huit policiers en même temps dans la rue des Martyrs. Et leurs excès de zèle sont fréquents. Une des voisines a reçu une amende parce qu’elle avait coché deux motifs au lieu d’un seul pour justifier sa sortie.

Du réconfort

Mais quand les gens me demandent pourquoi je suis toujours si enjouée, je leur réponds : “C’est impossible d’être triste dans la rue des Martyrs.” Confrontée à l’inconnu, je savoure le plaisir partagé des conversations – si courtes soient-elles ces temps-ci – avec les commerçants, et je trouve du réconfort dans l’esprit de quartier qui règne encore par ici.

Coupée du reste de Paris, ainsi que de ma famille et de mes amis aux États-Unis, je suis plus que jamais en lien avec ma rue.

* En français dans le texte.

Elaine Sciolino

3 mai 2020

Marilyn Monroe

Marilyn

3 mai 2020

Entre soignants et grande distribution, le masque brûle

Des professionnels de santé s’indignent que des millions de masques puissent être vendus dans la grande distribution. 

Anne-Cécile Juillet

Des masques à vendre « par millions » en grandes surfaces ? Difficile à entendre pour les personnels soignants, qui ont dû œuvrer malgré la pénurie.

La guerre des masques est déclarée. À partir de ce lundi, il sera possible d’acheter, en grande surface, des masques, soit réutilisables, soit à usage unique, type « masques chirurgicaux » de protection FFP1 ou, plus protecteurs encore, type FFP2. Mais, concernant ces derniers, les professionnels de santé voient rouge.

« Toute guerre a ses profiteurs »

Dans un communiqué commun, l’Ordre des médecins, sages-femmes, infirmiers, pharmaciens, kinés et pédicures-podologues (*) fustigent ce qu’implique cette décision : en substance, tandis qu’ils s’escrimaient à limiter leur propre usage des masques, faute de stocks suffisants, il existerait, prêts à être vendus, des millions de masques en stock sur le territoire national...

Les #masques tombent !

Position commune des présidents des ordres des professions de santé sur la distribution des masques ??

« La consternation s’allie au dégoût », écrivent-ils, ajoutant que « toute guerre a ses profiteurs » : « Comment s’expliquer que nos soignants n’aient pas pu être dotés de masques quand on annonce, à grand renfort de communication tapageuse, des chiffres sidérants de masques vendus au public par certains circuits de distribution ?, interrogent-ils. 100 millions par ci, 50 millions par là… Où étaient ces masques quand nos médecins, infirmiers (…) tremblaient et tombaient chaque matin ? ».

Jean-François Batalla, représentant breton de l’Ordre des pharmaciens, accuse, dans un courrier adressé aux officines de la région : « Combien de fois avons-nous été contraints de refuser des masques aux patients en chimio, aux malades chroniques ? » Et d’intimer : « Qu’ils justifient d’où vient leur stock ! ».

Pas de stocks cachés

La Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a contre-attaqué dans la foulée. Pour elle, qui regroupe la plupart des enseignes de la grande distribution (à l’exception, notamment, des Leclerc), le communiqué des professions de santé est « outrancier et diffamatoire ».

[Communiqué de presse] En réponse à la communication récente de certains ordres de professions de santé sur la vente de masques "grand public" par les enseignes de la grande distribution. pic.twitter.com/qVxqGCziAq— Fédération du Commerce et de la Distribution (@FCDfrance) May 1, 2020

Reprenant les accusations portées contre elle, la FCD a d’abord renvoyé l’État dans les cordes, concernant la pénurie de masques pour les soignants : « Nous n’avons jamais été en charge de l’achat et de la fourniture de masques pour les soignants. (Nos enseignes) ont remis leurs stocks de masques FFP2 au monde de la santé dès le début de la crise ». Plus loin, la fédération dément l’idée qu’il ait pu y avoir des « stocks cachés » : « Les chiffres annoncés par les enseignes concernent les commandes effectuées, qui ne vont être livrées que très progressivement ».

Menace de plainte au pénal

Michel-Édouard Leclerc a plaidé, via le réseau Twitter, qu’il « ne s’agit pas de faire du business avec les masques, d’ailleurs ils seront vendus à prix coûtant. (…) Cette polémique est absurde ».

Samedi, le président (LR) de la région Paca, Renaud Muselier, a donné « trois jours à la grande distribution pour prouver qu’elle n’avait pas de stocks cachés ». En menaçant de porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger.

* Peu après sa publication, l’Ordre des chirurgiens-dentistes s’est désolidarisé de la tribune.

Publicité
3 mai 2020

Paris, ville déserte... Place St Michel, le Sénat

place st michel

senat

3 mai 2020

Marisa Papen

marisa80

marisa81

marisa83

marisa84

marisa86

3 mai 2020

Coronavirus : « Avec Covisan, nous formons des centaines d’équipes mobiles pour l’Ile-de-France »

Par Paul Benkimoun, Chloé Hecketsweiler

Pour le professeur Renaud Piarroux, chef du service de parasitologie de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, promoteur du dispositif, le traçage et l’isolement des malades devraient faire ralentir la circulation du virus.

Epidémiologiste de terrain et chef du service de parasitologie de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, le professeur Renaud Piarroux est le promoteur de Covisan, un réseau d’équipes mobiles à Paris et en Ile-de-France destiné à aider les personnes atteintes par le Covid-19 à se confiner. Il estime qu’une fois développé, ce dispositif permettrait de faire face à une reprise de l’épidémie.

Comment anticipez-vous l’évolution de l’épidémie de SARS-CoV-2 dans les semaines qui viennent et en particulier à partir de la sortie progressive du confinement ?

L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) travaille sur une modélisation des admissions à venir de patients atteints d’un Covid-19 dans les services de réanimation de nos hôpitaux. Elle est basée sur la version la plus récente du modèle de Simon Cauchemez de l’Institut Pasteur. Cette modélisation envisage l’évolution ultérieure de ces admissions jusqu’à la fin juin selon différentes hypothèses sur la circulation du virus.

De plus de 2 500 au début avril, le nombre de patients hospitalisés en réanimation en Ile-de-France se situerait le 21 mai autour de 559, dont 256 dans des hôpitaux de l’AP-HP. Il s’agit d’un « point bas », établi dix jours après le début du déconfinement soit l’intervalle moyen entre la contamination et l’admission en réanimation.

En partant de l’hypothèse d’un nombre de reproduction [le nombre moyen de contaminations à partir d’un même individu infecté] de 1,2, cette courbe descendante se poursuivrait, avant de s’infléchir légèrement à la hausse pour atteindre 497 patients en réanimations en Ile-de-France au 30 juin. Ce chiffre s’élèverait à 1 139 avec un nombre de reproduction à 1,5, sachant qu’il atteignait 3,5 au début de l’épidémie.

A mon avis, l’évolution pourrait même être encore meilleure, avec un taux de reproduction autour de 1, si nous parvenons à généraliser le dispositif Covisan [d’accompagnement des patients pour les aider à se confiner], que nous testons actuellement dans différentes zones de l’Ile-de-France.

Avez-vous travaillé sur des scénarios plus pessimistes ?

Les modèles incluent toujours des hypothèses d’une absence de mesures ou d’un retour à la situation qui préexistait au moment de l’instauration du confinement. On peut cependant écarter cette éventualité, qui prendrait la forme d’un rebond de l’épidémie en juin avec un retour à un niveau presque aussi élevé que celui du début avril.

Il n’y a aucune raison pour que l’épidémie se développe de la même manière qu’en mars. Les comportements de la population ont évolué par rapport à cette époque où beaucoup de gens ne percevaient pas bien le danger que le Covid-19 représentait.

Comment vous préparez-vous face à l’éventualité d’une seconde vague de l’épidémie ?

Nous devons nous mettre dans des conditions nous permettant de sentir venir une éventuelle nouvelle vague. Si nous parvenons à maintenir un nombre de reproduction ne dépassant pas 1,5, la montée du nombre des hospitalisations et des admissions en réanimation sera lente. Le plus probable est que le mois de mai et le début juin soient un peu plus calmes pour les services hospitaliers, en particulier en réanimation.

Après cela, l’épidémie reprendra-t-elle ? Cela dépendra de ce que nous ferons pour l’éviter. En pratique, cela signifie détecter les cas possibles d’infection, tester et isoler les sujets infectés et retracer leurs contacts qu’il faudra aussi tester et isoler s’ils sont positifs.

C’est le travail des équipes mobiles – terme que je préfère à celui, plus militaire, de « brigades » –, qui doivent joindre ces personnes avant qu’elles ne transmettent le virus.

L’objectif d’un déconfinement progressif est de rester avec un nombre de reproduction inférieur à 1. Qu’est-ce que cela implique ?

Il faudra suffisamment d’équipes mobiles opérationnelles. Tous les jours, je présente le dispositif Covisan à un amphi d’une centaine de volontaires qui viennent se former pour intégrer ces équipes. Ce sont des étudiants en médecine et en soins infirmiers, mais aussi des stewards et des hôtesses de l’air, des membres d’associations…

Nous formons des centaines d’équipes mobiles pour l’Ile-de-France, mais la formation en quelques jours aux tâches qu’ils auront à accomplir ne suffit pas. Ils doivent être encadrés par des personnes plus chevronnées, et équipés, véhiculés, soutenus. Le défi est d’être opérationnel en quelques jours.

Quelle est actuellement la force de frappe de ces équipes mobiles ?

Nous avons déjà formé plus de 500 personnes. Une trentaine nous a rejoints à l’hôpital de la Pitié ; d’autres ont été dispatchés sur une dizaine d’autres sites hospitaliers de l’AP-HP. Je souhaite que le dispositif s’étende au plus vite. Ce travail se développe aussi en ville à Aubervilliers, Pantin et Bondy, ainsi que dans plusieurs arrondissements de Paris avec l’implication forte des médecins généralistes et des services municipaux.

Les patients inscrits sur le site de télésuivi Covidom seront aussi contactés. Nous espérons disposer d’un maillage assez serré d’ici au milieu de la semaine prochaine, afin de rater de moins en moins de patients atteints du Covid-19.

Quel est le principal enjeu à vos yeux ?

C’est de former des équipes qui sachent parler aux patients et à leurs proches, capables de gagner la confiance de personnes parfois traumatisées par l’épidémie, ou en situation de grande précarité ou sans papiers, et avec elles de voir comment protéger et dépister leurs proches, leur entourage.

Il s’agit tout autant d’aider les patients et leur famille que de casser les chaînes de transmission. L’un ne doit pas aller sans l’autre.

Où les personnes que rencontrent les équipes mobiles seront-elles testées ?

Elles pourront être testées n’importe où, y compris à l’occasion de visites à domicile, où le prélèvement peut être effectué. Les analyses seront ensuite réalisées soit sur une plate-forme à l’hôpital Broussais, soit dans d’autres centres.

Nous n’attendons pas les résultats pour isoler les personnes pour lesquelles il existe une suspicion de Covid-19. Elles ont consulté un médecin qui a posé un diagnostic, les a orientées vers le Covisan, évalué s’il y a lieu d’hospitaliser le malade ce qui, dans la très grande majorité des cas n’apparaît pas nécessaire.

A chaque fois que possible, le médecin de ville doit être dans la boucle. C’est plus simple là où les médecins se sont organisés comme dans les communes et arrondissements parisiens que j’ai cités précédemment.

Que nous apprennent les statistiques de décès sur la surmortalité liée au Covid-19 ?

En nous servant des données de l’Insee, nous établissons des graphiques sur la mortalité en population générale toutes les semaines. Nous sommes toujours dans une période de surmortalité, mais cela va mieux.

Depuis le 1er mars, plus de 24 000 décès liés au Covid-19 ont été à déplorer dans les hôpitaux et les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), mais il ne semble pas y avoir eu beaucoup de décès au domicile, à la différence par exemple de ce qui s’est produit à New York.

En dehors des décès liés au Covid-19, il y a probablement des morts supplémentaires par rapport à 2019 et 2018, avec plus de décès dus à des infarctus ou des AVC [accidents vasculaires cérébraux], mais aussi moins dans les accidents de la route.

Finalement, comment voyez-vous les mois à venir ?

Nous connaîtrons deux moments critiques : juin-juillet, pour les effets du déconfinement, et octobre-novembre, période de réémergence des épidémies de virus respiratoires, avec notamment la grippe saisonnière. Nous devons anticiper afin de proposer une réponse pour éviter que la situation ne dérape.

Les épidémiologistes sont pour une fois d’accord entre eux : la catastrophe envisagée n’a pas eu lieu grâce au confinement. Pour l’instant, il faut en profiter pour récupérer et permettre à notre système de soins de reconstituer ses forces.

brigades

3 mai 2020

Brigitte Bardot et Jane Birkin

BB et Jane

3 mai 2020

Jane Fonda

jane fonda

Publicité
Publicité