Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

2 avril 2020

Petter Hegre - photographe

Hegre 55 (1)-ANIMATION

Publicité
2 avril 2020

Coronavirus : l’essor massif des outils de travail à distance

Par Alexandre Piquard

Avec la crise sanitaire, les entreprises se convertissent à marche forcée au numérique. Ce tournant pourrait marquer une rupture durable dans les modes d’organisation.

Au Monde, pour la première fois dans l’histoire du quotidien vespéral, des réunions de rédaction journalières se déroulent par vidéoconférence. Depuis que la France est confinée en raison de la pandémie de Covid-19, la poignée de cadres restés au siège, boulevard Auguste-Blanqui, dans le 13e arrondissement de Paris, y échange avec une trentaine de chefs de service et de journalistes installés chez eux, grâce à l’outil Hangout Meet de Google.

Pour garder le contact en cette période troublée par le coronavirus, l’équipe du service « économie » a créé un canal sur l’outil de discussion collectif Slack, alors qu’avec la proximité au bureau, ses journalistes n’en avaient jusqu’ici pas perçu l’utilité.

Ces exemples de conversion aux outils de télétravail n’ont rien d’exceptionnel depuis qu’un nombre inédit d’employés ont été renvoyés chez eux afin d’éviter la propagation du Covid-19. Les éditeurs de logiciels de collaboration à distance voient les usages se multiplier.

Parmi les spécialistes indépendants « pure players » (qui exercent leur activité uniquement en ligne), Slack a gagné 7 000 nouveaux clients payants depuis février, contre seulement 5 000 au cours de l’ensemble du trimestre précédent. Début mars, Zoom, connu pour son outil de vidéoconférence, a publié un chiffre d’affaires en hausse de 78 %, au-delà des estimations. Klaxoon, la start-up française cotée qui a bâti son succès sur les réunions virtuelles, constate « cinq fois plus de demandes que la normale ».

Du côté des grands acteurs traditionnels de l’informatique professionnelle, Microsoft a vu l’usage de sa suite Teams (vidéoconférence, messagerie, bureautique collaborative) croître de 37 % en une semaine : il a atteint 44 millions d’utilisateurs quotidiens – un record – contre 20 millions il y a quatre mois. En France, il a été multiplié par sept, selon Microsoft, cité par la chaîne américaine CNBC. Son concurrent Cisco, éditeur de la suite de télétravail Webex, enregistre, lui, sept fois plus d’inscriptions gratuites depuis février.

Google, Facebook ou Amazon, pour leur part, ne publient pas de chiffres, mais sont prêts à surfer cette vague sans précédent. Amazon, leader mondial de l’hébergement de données et de logiciels en ligne dans le « cloud » (informatique dématérialisée), met en avant ses solutions de vidéoconférence, de partage de documents, de gestion d’accès sécurisé « VPN » pour les employés… Comme beaucoup d’acteurs, Google a étendu l’accessibilité de ses services de façon exceptionnelle : jusqu’au 1er juillet, l’option avancée de vidéoconférence Meet est gratuite pour les cinq millions d’entreprises clientes payantes de sa suite de bureautique en ligne (Gmail, Google Docs, Hangout…).

« Il y aura un avant et un après »

A l’image de Slack, Facebook a décidé d’offrir la version payante de ses outils pendant un an aux services qui luttent contre le coronavirus : soignants, médecins, pompiers, gouvernements… Baptisée « Workplace », cette adaptation des plates-formes Facebook, WhatsApp et Messenger est destinée aux entreprises, parmi lesquelles Leroy Merlin ou Kering. Elle compte désormais trois millions d’utilisateurs payants, contre deux il y a un an, explique son responsable, Julien Codorniou. Avec le Covid-19, celui-ci – également membre du conseil de surveillance du Monde – constate « une demande renforcée » des clients existants, mais aussi de nouvelles entreprises.

Dans le même esprit, Microsoft offre Teams à l’essai pour six mois. Cisco permet de tester Webex pour trois mois et a levé, comme Zoom ou d’autres, des limites d’usage sur le nombre de participants aux réunions ou sur leur durée.

LES ACTEURS DU SECTEUR OUVRENT LES PORTES POUR MONTRER QU’ILS ONT UN COMPORTEMENT CITOYEN FACE À LA CRISE, MAIS AUSSI POUR GAGNER DES PARTS DE MARCHÉ

En France, OVH, le champion hexagonal du cloud, a mis en ligne Open Solidarity, une liste de prestataires auxquels il offre de la capacité de stockage gracieusement parce qu’ils proposent leurs services de télétravail gratuitement en ces temps de coronavirus. Parmi eux figurent Systancia, Netframe ou Rainbow, la solution d’Alcatel-Lucent, qui tente de se poser en alternative européenne aux outils américains. On retrouve ces acteurs dans la liste de logiciels collaboratifs disponibles gratuitement, publiée vendredi 20 mars par le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O.

Les acteurs du secteur ouvrent les portes pour montrer qu’ils ont un comportement citoyen face à la crise, mais aussi pour gagner des parts de marché. Il est encore trop tôt pour savoir combien d’entreprises séduites dans l’urgence par les outils gratuits se convertiront aux versions payantes. Toutefois, beaucoup prévoient des effets durables : « Enfin, c’est parti. Il y aura un avant et un après », veut-on croire chez Klaxoon.

« La crise du Covid-19 force les entreprises à accélérer leur transition numérique », estime Dan Ives, analyste financier chez Wedbush Securities. Selon lui, le secteur du travail collaboratif va en bénéficier, malgré la récession économique et boursière. Avec le coronavirus, « le marché du télétravail a peut-être pris sept ans d’avance », pense Wayne Kurtzman, du cabinet d’études IDC, cité par le Financial Times.

« Cela va être un tournant dans la façon dont les gens travaillent. Je pense que nous ne reviendrons jamais en arrière », a déclaré, lors d’une conférence de presse, Jared Spataro, directeur de Microsoft 365, qui chapeaute l’offre de bureautique Office dont dépend Teams. La suite dépendra toutefois de la façon dont les équipes vont vivre leur expérience de télétravail pendant cette période de confinement. Or, en France, elle ne fait que commencer.

2 avril 2020

Keith Haring

haring55

2 avril 2020

Emanuele Ferrari

emanuele22

emanuele55

2 avril 2020

Les filières agroalimentaires en Bretagne

bretagne filieres

Publicité
2 avril 2020

Liberté Egalité Fraternité

affiche

2 avril 2020

Entretien - Coronavirus : « L’épidémie doit nous conduire à habiter autrement le monde »

Par Claire Legros

L’épidémie de Covid-19 nous renvoie à la fragilité humaine dans une société mondialisée où l’on valorise la puissance, estime la philosophe Corine Pelluchon dans un entretien au « Monde ». Selon elle, le défi consiste à « faire de cette crise l’occasion d’une transformation individuelle et collective » pour « réparer le monde ».

Corine Pelluchon est professeure de philosophie à l’université Gustave-Eiffel (Loire-Atlantique) et membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme. Elle a notamment écrit Ethique de la considération (Seuil, 2018) et publie bientôt Réparons le monde. Humains, animaux, nature (Rivages poche, 288 pages, 8,80 euros).

Frontières fermées, services de santé débordés, économies à l’arrêt… Face à la propagation du coronavirus, notre société mondialisée se découvre profondément fragile. Que peut nous apprendre cette vulnérabilité ?

L’épidémie de Covid-19 peut nous enseigner beaucoup sur nous-mêmes et sur notre civilisation. Elle nous rappelle, en premier lieu, la profonde vulnérabilité humaine dans un monde qui a tout fait pour l’oublier. Nos modes de vie et tout notre système économique sont fondés sur une forme de démesure, de toute-puissance, consécutive à l’oubli de notre corporéité. Celle-ci n’est pas seulement le fait d’avoir un corps et d’être mortel, mais elle désigne la prise en compte de la matérialité de notre existence et de notre dépendance à l’égard des conditions biologiques, environnementales et sociales de notre existence : la santé est la condition de notre liberté.

Nous qui nous pensions définis surtout par notre volonté et nos choix, nous sommes arrêtés par cette passivité essentielle, par notre vulnérabilité (de vulnus, qui signifie « blessure » en latin), c’est-à-dire par l’altération possible du corps, par son exposition aux maladies et son besoin de soin et des autres.

Que peut nous apporter la prise de conscience de cette dépendance ?

Cela peut sembler paradoxal, mais la conscience de cette vulnérabilité est une force. La vulnérabilité est une fragilité, mais reconnaître que nous sommes dépendants les uns des autres conditionne aussi notre responsabilité. Seule l’expérience de nos limites, de notre vulnérabilité et de notre interdépendance peut nous conduire à nous sentir concernés par ce qui arrive à autrui, et donc responsables du monde dans lequel nous vivons.

Un être qui se croit invulnérable ne peut pas se sentir responsable ni agir en conséquence. L’autonomie, ce n’est pas le fantasme d’une indépendance absolue, hors sol, mais reconfigurée à la lumière de la vulnérabilité, elle devient la résolution de prendre sa part dans les épreuves communes.

En nous rappelant brutalement notre fragilité, cette crise est aussi l’occasion de se poser la question de sa responsabilité. Il est devenu impératif de modifier les modes de production, de consommation et d’échanges, bref d’opérer la transition vers un autre modèle de développement et de réorganiser la société. Chacun est-il prêt à se réformer pour faire sa part dans cette œuvre commune qui n’est pas forcément un fardeau, mais peut être un projet stimulant ?

Lors des premiers appels au confinement, on a vu une partie de la population continuer à se regrouper, dans une forme de déni du risque. Comment expliquer ce phénomène ?

Les mauvaises nouvelles se sont accumulées ces derniers temps, et souvent elles étaient présentées de manière seulement culpabilisante. Quand on annonce une crise, qu’elle soit sanitaire ou écologique, les individus se sentent souvent impuissants. Alors ils fuient ou ont l’impression que cela ne touchera que les autres. Ils ne veulent pas croire ce que pourtant ils savent, et s’enferment dans le déni ou le présentisme. C’est un réflexe psychologique de défense qu’il importe de lever en apprenant à traverser ses émotions négatives, afin de regarder les choses en face sans perdre sa capacité d’agir.

Il existe aussi une dichotomie entre la raison et les émotions, entre le fait de savoir et celui de comprendre. On peut être très intelligent, connaître les modes de circulation d’un virus, si l’on ne se sent pas vulnérable, si l’on n’a pas cette capacité à être concerné par autrui, on peut faire preuve d’irresponsabilité et continuer à s’embrasser aux terrasses des cafés. Le philosophe Günther Anders, qui travaillait sur la perception du risque nucléaire, a montré ce décalage : on sait d’un point de vue rationnel que la bombe atomique est catastrophique mais on ne l’assimile pas. Cela peut s’appliquer aussi à ce que nous vivons aujourd’hui, à ces risques liés à la mondialisation que l’on a su créer et dont les conséquences nous échappent.

A l’inverse, on assiste aussi à des scènes de panique dans les magasins ou d’exode vers des régions jusque-là préservées, au risque de diffuser plus massivement le virus. Comment passer d’une peur pour soi à un sentiment de responsabilité vis-à-vis des autres ?

La peur peut générer un comportement d’irrationalité et conduire à la panique ou au repli comme on le voit à travers certaines réactions à cette crise. Elle peut aussi conduire à la colère, à l’indignation, comme c’est le cas d’une partie de la population, souvent jeune, face à la crise climatique. Mais la peur est aussi le seul moyen de se confronter à ses propres limites. Sans cette confrontation, il n’existe pas de sagesse.

Toutefois, pour que notre prise de conscience des risques et de notre responsabilité soit un savoir vécu, incorporé, la peur ne suffit pas. Il faut la transformer, avoir l’intelligence de sa peur, afin que cette expérience du négatif se commue en une réflexion sur nos limites et que l’angoisse ouvre à la résolution d’agir de manière responsable.

Apprendre à avoir peur, c’est prendre la mesure d’une réalité difficile, voire effrayante, pour répondre à la situation en tenant compte de ce que l’on peut faire ici et maintenant. C’est aussi appuyer son entendement sur celui d’autrui, avoir confiance dans les experts qui consacrent leur vie à ces sujets, au lieu d’écouter le premier venu. L’humain doit être éclairé pour se transformer. Il faut du courage, dont « le courage d’avoir peur », comme dit Günther Anders. Le courage n’est pas la témérité, car il ne détruit pas la peur. Il ne se laisse pas non plus anéantir par elle, mais la surmonte.

Certains affirment que cette épidémie représente un « rappel à l’ordre », un signal d’alarme pour éveiller nos consciences à d’autres modèles de société, de production et de développement. Qu’en pensez-vous ?

Je n’aime pas la formule de rappel à l’ordre qui renvoie à l’idée d’une punition divine. Ce qui est sûr, c’est que l’épidémie souligne la démesure et l’irrationalité de notre système de production et de consommation. Il existe une convergence des crises écologique et sanitaire. On constate que les nouveaux virus sont souvent d’origine animale, car, à force d’occuper toutes les terres, nous détruisons l’habitat des animaux sauvages et les condamnons à se rapprocher de nous.

Par ailleurs, dans une économie mondialisée, les virus circulent. Nous ne maîtrisons plus les effets de cette multiplicité des échanges. Les conséquences en termes de mortalité et pour l’économie seront terribles. Nous sommes les victimes d’un système économique que nous avons créé et qui est fondé sur l’aveuglement face aux limites planétaires et aux conséquences sanitaires de l’obsession du profit et du primat de la quantité sur la qualité.

Quelles leçons peut-on en tirer, selon vous ?

Cette crise nous oblige à mûrir. Il importe de combler l’écart entre la conscience et l’action, et de réduire le décalage entre ce que nous faisons et ce que nous savons. La clé est de travailler sur le lien entre nos représentations (notre manière de nous penser et de penser notre rapport au vivant), nos évaluations (liées aux biens que l’on chérit), nos émotions et nos comportements. Il s’agit de repenser notre manière d’habiter la Terre – et de cohabiter avec les autres vivants, notamment les animaux – en revenant à plus de tempérance et de bon sens.

Oui, notre modèle de développement génère des risques sanitaires colossaux et des contre-productivités sociales, environnementales, psychiques. Non, le soin, la protection des plus fragiles, l’éducation, l’agriculture et l’élevage ne peuvent pas être subordonnés au diktat du rendement maximal. Il importe d’organiser le travail en fonction du sens des activités et de la valeur des êtres impliqués.

Cette pandémie peut être l’occasion de réfléchir à une transition, progressive, adaptée, qui n’est pas seulement liée à la réduction de nos gaz à effet de serre, mais représente un vrai projet de civilisation. Nous avons déjà commencé : j’ai été heureuse que le président de la République évoque des « décisions de rupture » dans son allocution télévisée du 12 mars. J’attends la suite.

Ne risque-t-on pas d’oublier le risque dès que cette pandémie sera terminée, et de relancer le système ?

Malheureusement, ce n’est pas l’épidémie elle-même qui nous mènera à cette transformation. Comme l’expérience de la maladie ou des guerres, la crise que nous traversons peut être oubliée. Il serait terrible que chacun revienne, après cette crise, à la vie d’avant, ou que l’on s’en remette à la technique, comme on le voit aussi avec ceux qui croient en la géo-ingénierie pour lutter contre le réchauffement climatique. Bien sûr, comme tout le monde, je souhaite que l’on trouve rapidement un vaccin contre le Covid-19. Mais la science et la technique ne suffisent pas.

Le vrai défi, aujourd’hui, c’est de faire de cette crise l’occasion d’une transformation individuelle et collective, afin que la conscience de notre vulnérabilité, de notre appartenance à un monde plus vaste que soi, de notre lien au vivant, devienne un savoir incarné et vécu qui transforme notre comportement. Pour contrer la tentation de la démesure, de la toute-puissance – ce que les Anciens appelaient l’hubris –, c’est à nous de prendre le temps individuellement et collectivement de réfléchir à la société dans laquelle nous voulons vivre.

Comment cette prise de conscience peut-elle s’organiser ?

Avec le confinement, nous faisons l’expérience d’un rétrécissement de notre vie sociale et d’une diminution de nos activités. La solitude peut faire souffrir, mais aussi donner ou redonner envie de l’autre et des autres. Elle peut aussi nous confronter à la question du sens. C’est l’occasion, par exemple, de réfléchir à ce qui, pour chacun de nous, est vraiment important, de distinguer ce dont on ne peut pas se passer et ce qui relève de la distraction au sens pascalien du terme, au sens où cela nous détourne de nous-mêmes ou relève d’une fuite en avant.

Ceux qui ont fait l’expérience de la maladie savent qu’elle ralentit et rétrécit la vie, et qu’elle révèle aussi ce qui est essentiel. Cette épidémie peut être l’occasion de se demander ce qui a du sens dans une vie humaine : est-ce prendre l’avion pour un séjour de quelques jours ou pour une conférence plus ou moins utile à l’autre bout du monde ? Acheter du miel qui vient du Brésil, tolérer que la viande ait traversé huit pays avant d’atterrir dans son assiette et qu’elle ait coûté autant de souffrances aux animaux ? Comment faire mieux avec moins ?

Quel peut être le rôle du philosophe en temps de pandémie ?

Le travail du philosophe, c’est d’ouvrir un horizon d’espérance, de donner des outils pour réparer le monde, mais aussi préparer l’avenir, en permettant à chacun de se les approprier et de faire sa part. Nous ne sommes pas condamnés au chaos. On peut initier une transition. Il ne s’agit pas de réparer le monde pour qu’il soit comme avant, mais de proposer des alternatives et d’innover.

L’espérance, dit Bernanos, n’a rien à voir avec l’optimisme, qui n’est souvent qu’un ersatz d’espérance, voire l’expression du déni. L’espérance, dit-il, c’est du désespoir surmonté. Il me semble que, face à une telle catastrophe, nous devons collectivement redessiner des manières d’habiter la Terre qui soient sages, et accueillent la pluralité du monde et des formes de vie. C’est le sens de l’écologie : la sagesse de l’oikos (le « foyer » des Terriens), la sagesse de notre habitation du monde qui est un monde commun.

2 avril 2020

'FALLEN ANGEL' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE PAR 'GASPAR MARQUEZ' {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

gaspar20

Le photographe Gaspar Marquez  et le mannequin Victoria se sont associés pour l' éditorial exclusif NAKID intitulé Fallen Angel .

Nous avons été affectés par le bigtime # @ $% & COVID19 à New York. Alors Victoria (elle est une interprète burlesque) et j'ai accepté de faire ce tournage fantastique de mon appartement. Elle représente un ange déchu du ciel ou peut-être de l'enfer pour me sauver et m'éloigner de cette quarantaine auto-imposée et au-delà.

Gaspar Marquez est né au Mexique, a rapidement développé une dépendance à la photographie et aux arts, car un enfant prendrait l'appareil photo de sa mère et filmerait juste pour le plaisir sans son consentement. C'est un photographe autodidacte, mais il a suivi de nombreux cours dans des écoles prestigieuses telles que la School of The International Center of Photography et la School of Visual Arts de New York,

Si vous aimez cette histoire visuelle, montrez-leur un peu d'amour, ce n'est qu'un aperçu des choses incroyables qu'ils ont créées - rendez-vous sur leur Instagram ci-dessous pour en savoir plus sur cet artiste génial et soutenir leur créativité et votre inspiration quotidienne en les suivant !

Découvrez plus de Gaspar Marquez...

http://gasparmarquez.com/

gaspar21

gaspar22

gaspar23

gaspar24

gaspar25

gaspar26

gaspar27

gaspar29

gaspar30

gaspar31

1 avril 2020

Coronavirus - situation au 31 mars

corona 31 lars

1 avril 2020

Extrait d'un shooting

shoot charme

Publicité
Publicité