Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

1 avril 2020

Miss Tic

miss tic 47

miss tic50

Publicité
1 avril 2020

Coronavirus : ce que l’épidémie dit de nous

1 avril 2020

'GET YOUR KICKS' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE PAR 'CLAY FIELDS' {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

Le photographe Clay Fields et le mannequin Madison Flowers se sont associés pour l' éditorial exclusif NAKID intitulé " Get Your Kicks ". Madison s'est rendue à SoCal la semaine dernière pour voir son amie Brasko se produire. Avant le spectacle de Brasko, elle s'est arrêtée chez Clay pour faire une séance photo - ils ne s'étaient jamais rencontrés auparavant. Assisté par un ami et maquilleur, ils se sont aventurés dans une merveille d'inspiration inconnue et se sont mis au défi de voir ce qu'ils pourraient créer ensemble.

Si vous aimez cette histoire visuelle, montrez-leur un peu d'amour, ce n'est qu'un aperçu des choses incroyables qu'ils ont créées - rendez-vous sur leur Instagram ci-dessous pour en savoir plus sur cet artiste génial et soutenir leur créativité et votre inspiration quotidienne en les suivant !

Découvrez plus de Clay Fields et leur travail 

https://www.instagram.com/hellshell_/

https://clayfieldsss.com/

clay20

clay22

clay23

clay24

clay25

clay26

clay27

clay28

clay29

clay30

1 avril 2020

Avril 2020 : ce qui change

avril ce qui change

... et je suis officiellelent en RETRAITE !

1 avril 2020

Enfin AVRIL et enfin la RETRAITE !!!

avril

Publicité
31 mars 2020

France-Coronavirus: 38 malades transférés par des TGV

France-Coronavirus: 38 malades transférés par des TGV demain d’Ile-de-France vers la province, dont 24 attendus en Bretagne

Trente-huit malades du coronavirus seront transférés depuis l'Île-de-France vers une autre région demain, annonce l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Si l’AP-HP refuse de préciser vers quelles régions, on apprend par ailleurs que 2 TGV médicalisés sont attendus demain en Bretagne en provenance de Paris.

Un TGV vers Rennes avec 12 patients à bord et un second, à destination de Brest avec un arrêt à Saint-Brieuc, avec également 12 malades.

RépondreTransférer
   
31 mars 2020

Laetitia Casta photographiée par Peter Lindbergh

casta lindberg

31 mars 2020

La lettre politique de Laurent Joffrin - Pierre Bénichou, drôle de talent

benichou20

Qui n’a pas passé une soirée, un dîner, un bouclage, une réunion avec lui, quand il était en forme, ne sait pas vraiment ce que c’est que rire. Rire non pas une fois, rire non pas cinq minutes, mais rire continûment pendant deux heures, rire à gorge déployée, rire à s’en décrocher la mâchoire, rire à en avoir mal au ventre. Rire non pas comme au spectacle ou devant un film, mais rire de tout et de rien, des autres et de lui-même, des choses de tous les jours ou des tracas du métier, des importants et des sous-chefs, bref rire de la vie pour n’avoir pas à en pleurer. Cette fois on ne rira pas, sinon aux larmes : Pierre Bénichou est mort cette nuit, dans son sommeil, erreur fatale, lui qui avait pour habitude, justement, de ne pas dormir la nuit.

Comme tous les gens drôles, il avait sa part de tragique, la peur de l’âge et de la mort et, surtout, ses dons insignes qu’une passion des longues soirées et une exigence maladive l’empêchaient de déployer à leur mesure. Après des études de lettres, il avait opté pour le journalisme, où il pouvait le mieux exercer son ironie, sa curiosité des autres et son sens du bon mot et du mot juste. Paris-presse avec Claude Lanzmann, Jours de France sous l’autorité baroque de Marcel Dassault : il avait fait ses armes dans la presse populaire, dont il maîtrisait les codes efficaces. C’est pour cette raison que Jean Daniel, autre pied-noir littéraire, l’embaucha en 1968 au Nouvel Observateur comme corédacteur en chef, chargé de mettre du sel et du poivre dans la recette du journalisme intello qui ferait le succès de l’hebdo de la nouvelle gauche.

Pierre écrivait peu, inhibé par son perfectionnisme, mais corrigeait-il, «je rédige ce qui est écrit en gros», titreur hors pair et rewriter capable de changer en or le plomb d’un papier mal ficelé, tout en déroulant ses grands numéros pour petits comités et en prolongeant les bouclages par des chevauchées nocturnes dans tout ce que Paris comptait de restaurants à la mode, de bars chics ou très louches, de tables de poker ou de bistrots tard ouverts où se retrouvaient les excellences du milieu, qu’il tutoyait volontiers. Il avait son fauteuil non pas à l’Académie mais chez Castel, où un parterre composé des comiques les plus célèbres de la scène parisienne se gondolait des heures en se contentant de l’écouter. Ami des familles Dayan et Mitterrand, il prêtait parfois sa plume aux campagnes du leader de la gauche. Une brochure par lui rédigée et intitulée «Certains l’appellent François» avait scandalisé les militants par sa facture people mais touché l’électeur populaire.

De ses embardées nocturnes, le travail se ressentait parfois. «Je suis épuisé, disait-il, je n’ai pas dormi de la journée.» Souvent Bernard Bayle, chef d’édition à l’Obs, tonnait dans les couloirs : «La copie est en retard !» Il s’entendait répondre, levant les yeux au ciel : «Bénichou récite du Aragon avec Lafaurie [l’autre directeur-adjoint], il faut attendre.» Plusieurs fois, des directeurs pointilleux avaient songé à se passer d’un responsable rédactionnel aussi foutraque. «Non, disait Claude Perdriel, s’il n’est plus là, on va s’ennuyer.»

Pierre n’aurait pas aimé cette nécrologie qui fait la part trop belle à ses talents comiques, alors qu’il avait la passion de l’actualité, de la politique, de la littérature et des costumes bien coupés. Ce sont eux, pourtant, qui lui apportèrent la célébrité, quand RTL le fit entrer dans la bande des Grosses Têtes où il exerça son savoir-faire d’amuseur tous terrains, jusque-là réservé à ses amis, pour un vaste public populaire. Il en tirait une fierté mélangée, content d’être salué dans tous les cafés où apparaissait sa longue silhouette de Brummel gouailleur, mais agacé de cette gloire d’audimat, qui oubliait ses nécrologies de l’Obs, toutes de brio et de délicatesse, dont il avait fait sa spécialité, autant que sa connaissance intime des poètes du siècle dont il célébrait le culte par des récitations sans faille.

Il compensait ses regrets par un sens aigu de l’amitié, un goût immodéré des liens humains et une chaleureuse attention aux autres, qui le changeait de son égocentrisme plein d’humour. Le coronavirus le prive d’un enterrement où il aurait une dernière fois croisé tout Paris. Dommage. Pierre disparu, on rira encore, puisque tout passe et tout survit. Mais ce sera avec une pointe de mélancolie.

31 mars 2020

Arielle Dombasle, Nicolas Ker - Just Come Back Alive (Clip Officiel)

31 mars 2020

Extrait d'un shooting - photos : Jacques Snap

shoot extraction (3)

shoot extraction (5)

shoot extraction (6)

Publicité
Publicité