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Jours tranquilles à Paris

22 mars 2020

David Bellemere

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bellemere92

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22 mars 2020

Michel Barnier

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22 mars 2020

RETOUR DE ZERO 'UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE PAR IVAN KAPRISE {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

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Réalisateur & Photographe,  Ivan Kaprise   son dernier projet sur les poèmes. En plus de faire de la photographie, Ivan écrit également de la poésie. Dans cette série d'images, la jeune fille écrit des poèmes, elle est entourée de brouillons, de croquis et de documents d'archives. Et comme la nuit tombe, elle commence à les écrire sur elle-même. Sur son corps sont des lignes de ses poèmes (en russe).

«Retour de zéro» (la soi-disant archive avec photos) est le nom d'un cycle de poèmes, dont des textes sont écrits sur le corps du modèle.

Voir plus du travail d'Ivan ici: SITE WEB

Projet Kaprise.Erotic :

https://vk.com/kaprise.erotic

Modèle :

https://www.instagram.com/model_lu_lu/

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21 mars 2020

Ce soir sur Canal + (en clair)

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21 mars 2020

Chronique - « Le numérique, précieux en ces temps de confinement, cache néanmoins des fractures culturelles »

Par Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde »

Face à la pandémie de Covid-19, l’Internet permet à la culture de continuer mais il fragilise les arts de l’émotion partagée et favorise la solitude numérisée, explique, dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».

« Lisez ! » Ce mot, qui est aussi une ode à la zénitude, s’est niché, lundi 16 mars, dans le discours de guerre d’Emmanuel Macron. Le conseil est rarissime dans une parole présidentielle. Mais quand le confinement s’annonce rude pour les personnes seules, qui aiment prendre le large, et pour les couples ou les familles, qui parfois ne se voient qu’au dîner, il fallait proposer une clé pour continuer à vivre.

Le président aurait pu dire « regardez la télé » mais ce n’est pas assez culturel. Un jeu vidéo ? Pas son style. Un opéra retransmis sur tablette ? Trop élitiste. Le livre est la forme culturelle la plus souple, la plus légère, elle colle au confinement, se déguste seul et ouvre des voyages imaginaires. Elle n’a rien de virtuel aussi.

Ce mot est une façon de rappeler que la culture doit continuer quand nous sommes figés. Qu’elle permet d’échapper à l’information en boucle et aux statistiques anxiogènes, de fuir l’ennui, de tenir à distance la peur, celle aussi de voir ses habitudes bousculées.

Daniel Pennac, sur France Inter, le 17 mars, confiait que la littérature peut sauver. Elle a sauvé Jean-Paul Kauffmann, qui relisait La Guerre et la Paix, de Tolstoï, quand il était otage au Liban, entre 1985 et 1988. Elle a sauvé l’écrivain chinois Dai Sijie, qui relisait Balzac quand il fut interné dans un camp, entre 1971 et 1974. Elle a sauvé Soljenitsyne du goulag et Gramsci des geôles de Mussolini.

Evoquer la lecture est aussi le moyen de consoler une culture en ruine. Du reste si Emmanuel Macron est cohérent, il doit ranger le livre dans les produits de première nécessité et laisser ouvertes les librairies qui le souhaitent plutôt que de laisser le champ libre aux plates-formes numérisées comme Amazon.

Une audience monstre sur la Toile

Ce débat sur la diffusion du livre dans un monde bloqué traduit l’ambivalence du numérique, précieux et problématique. Précieux, car c’est bien l’Internet qui permet à la culture de continuer. De voir fleurir des milliers de petits gestes individuels et de nouvelles formes collectives qui font du bien.

C’est parti d’Italie, de Naples notamment, une ville qui aime tant chanter, où une vidéo a saisi les habitants au balcon entonner l’hymne italien. C’est à Barcelone qu’un saxophoniste et un pianiste ont donné un concert depuis deux balcons séparés. C’est une Française qui a lancé le hashtag #lartalafenetre, accompagné d’images d’œuvres d’art scotchées sur sa fenêtre. C’est Gloria Gaynor qui, dans une vidéo, chante I Will Survive en se lavant les mains. C’est Joann Sfar qui invite ses confrères à dessiner leur quotidien et à poster leurs œuvres sur son compte Instagram. C’est la rappeuse new-yorkaise Cardi B qui confie sa peur du virus à ses 60 millions d’abonnés sur Instagram, avant d’inspirer à des musiciens des « coronavirus remix » qui battent les records sur les réseaux sociaux.

Des chanteurs et musiciens ont recréé l’illusion du contact avec le public : se produire dans une salle vide, mais devant une audience monstre sur la Toile. La cantatrice Joyce DiDonato l’a fait en Facebook Live depuis son salon – avec 250 000 spectateurs. Neil Young, qui a dû renoncer à une tournée, va faire de même – « depuis ma cheminée, et c’est ma femme chérie qui filmera ».

Le numérique ne change pas grand-chose pour les lecteurs de bibliothèque, qui passent de la salle au site sans problème. Il induit en revanche une perte d’aura pour les aficionados d’opéras, de concerts ou de musées, autant de lieux qui, pourtant, redoublent d’efforts pour offrir gratuitement leurs œuvres en ligne.

Le public confiné suivra-t-il ? Toujours est-il que la foire d’art contemporain Art Basel à Hongkong, annulée, a connu un vernissage bondé. Sur la Toile. Tout cela est stimulant au point que le ministère de la culture, royaume du réel matérialisé, accompagne le mouvement en recensant sur son site toutes les offres culturelles numériques gratuites.

Cette frénésie numérique, propre à rassembler, cache néanmoins des fractures. Elle fragilise les arts de l’émotion partagée et favorise la solitude numérisée. Ainsi le théâtre, peu compatible avec l’Internet, sera le grand perdant de ces mois de douleur.

Confrontation avec l’original

Le numérique fracture aussi un peu plus les publics. Ceux qui fréquentent les théâtres, cinémas, salles de concert ou lisent des livres trouveront sur Internet des supplétifs à leurs désirs. Ils verront un film sur Netflix ou sur LaCinetek, risqueront l’overdose de séries télévisées, écouteront de la musique sur Spotify, dénicheront des perles sur YouTube. Ils trouveront de quoi lire, tels les Italiens qui se ruent sur deux romans à épidémie, La Peste, d’Albert Camus, et L’Aveuglement, du Portugais José Saramago.

« A chacun de s’inventer une nouvelle vie », a bien résumé la romancière italienne Cristina Comencini, dans Libération le 12 mars. Mais après quelques semaines de disette, ce public traditionnel retrouvera ses habitudes. Parce que la confrontation avec l’original est pour lui vitale, que regarder un opéra à la télévision, ça va un moment, et qu’il est bien plus riche et émouvant d’admirer un tableau au mur que son image lisse sur un écran.

De l’autre côté, comme le relèvent nombre d’études, il y a les plus jeunes, en masse, qui plongent résolument dans la culture numérique, avec, en bonne place, les jeux vidéo, les réseaux sociaux ou YouTube. Il y a des perles dans cette culture, des innovations, des formes passionnantes.

Mais, à la différence de leurs aînés, qui conjuguent réel et virtuel, les plus jeunes sont exclusifs. Hormis la musique populaire, ils se détournent de l’offre culturelle légitimée depuis toujours par le ministère de la culture – roman, théâtre, exposition, film d’art, concert classique – pour vivre d’autres expériences collectives et numériques. Pour ces jeunes, souvent, le confinement est un terrain connu. Savoir s’il faut, et comment, les faire sortir de cet espace virtuel est une autre histoire.

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21 mars 2020

Fanny Müller

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21 mars 2020

Contre la pandémie due au coronavirus, de nombreux pays misent sur la surveillance permise par le « big data »

Des chercheurs estiment qu’une application de suivi de la population pourrait contribuer à lutter contre la pandémie de coronavirus. Plusieurs pays ont déjà recours au traçage et à la surveillance des données personnelles.

bigdata

Par Martin Untersinger

Au Centre de coordination de la réaction d’urgence de la Commission européenne, le 2 mars. L’utilisation des données personnelles pour lutter contre la pandémie fait déjà l’objet de débats. 

Utiliser les données personnelles pour juguler la pandémie de Covid-19 : l’idée fait peu à peu son chemin dans le monde entier. Que cela soit déjà mis en œuvre ou seulement envisagé, la logique est commune : puisque le coronavirus, très virulent, se propage avec les déplacements des populations, utiliser la masse de données personnelles numériques générées par nos smartphones peut aider à comprendre la manière dont le virus progresse, voire guider les décisions de mise en quarantaine.

Une application imaginée à Oxford

Dans ce contexte, une équipe de chercheurs multidisciplinaire – épidémiologistes, virologues, mathématiciens notamment – de l’université britannique d’Oxford ont imaginé et commencé le développement d’une application qui, installée sur un smartphone, géolocalise en permanence son propriétaire.

Si ce dernier est diagnostiqué positif au SARS-CoV-2, l’application avertit immédiatement tous les propriétaires de l’application qui ont été en contact rapproché avec lui. Selon leur degré de proximité, l’application leur ordonne de se mettre en confinement total ou simplement de maintenir une distance de sécurité avec les gens qu’ils rencontrent. Elle peut aussi donner des indications aux autorités pour qu’elles puissent désinfecter les lieux où la personne contaminée s’est rendue.

L’équipe de chercheurs d’Oxford a modélisé mathématiquement l’impact de cette application en prenant en compte les caractéristiques connues du SARS-CoV-2 – leur publication n’a, à ce stade, pas fait l’objet d’une reprise dans une revue scientifique. Selon les chercheurs, leur dispositif permettrait de juguler l’épidémie sans paralyser le pays : cela, alors que le gouvernement de Boris Johnson se refuse encore à ordonner un confinement similaire à ceux en vigueur en Italie, en France ou en Espagne.

Travaillant actuellement avec le National Health Service britannique pour développer concrètement leur outil, les équipes d’Oxford affirment par ailleurs « soutenir plusieurs gouvernements européens pour explorer la faisabilité d’une application mobile pour le suivi instantané des contacts ». Joints par Le Monde, ces chercheurs n’avaient pas encore répondu à nos questions à ce jour. En France, le cabinet de Cédric O, le secrétaire d’Etat au numérique, a toutefois fait savoir au Monde qu’aucun projet de ce type n’est aujourd’hui à l’étude en France.

Données transmises aux autorités

Dès la fin du mois de février, les autorités chinoises, en partenariat avec le géant du numérique Alibaba, ont déployé dans les provinces les plus touchées une application au principe similaire. Chaque utilisateur dispose d’un code-barres de trois couleurs : rouge, qui lui interdit de sortir de chez lui pendant deux semaines ; jaune, qui lui demande de se mettre en quarantaine pendant sept jours ; vert, qui le laisse libre d’aller et venir. La couleur est déterminée, de manière assez opaque, par les derniers déplacements de son propriétaire et la probabilité qu’il ait côtoyé des malades.

Les codes-barres, vérifiés et « flashés » à l’entrée des magasins et des transports en commun, permettent de géolocaliser leur propriétaire. Mais l’application peut également localiser en temps réel : selon le New York Times, les informations collectées par l’application sont envoyées à la police.

Israël suit cette même logique, mais sans application spécifique et sans que ses citoyens en soient informés. Grâce aux moyens de l’antiterrorisme, le service de renseignement intérieur de l’Etat hébreu peut désormais accéder à la géolocalisation des téléphones des Israéliens afin de repérer les personnes ayant été en contact rapproché avec un malade et leur ordonner de se confiner. Une décision critiquée par les défenseurs de la vie privée.

L’Autriche devrait aussi voir apparaître une application destinée à la lutte contre la propagation du coronavirus. Moins invasive, elle ne suivra pas les déplacements, mais permettra à deux personnes qui ont été en contact de l’indiquer sur l’application. Si l’une d’entre elles est contaminée, l’application envoie une alerte aux autres personnes qu’elle a côtoyées.

Le droit européen ne l’interdit pas

Les données personnelles, notamment les données des opérateurs téléphoniques, sont aussi utilisées pour s’assurer du respect des mesures de quarantaine, comme en Corée du Sud ou à Taïwan. C’est aussi le cas en Italie, où les autorités reçoivent des données des opérateurs téléphoniques, ont expliqué ces derniers jours deux responsables sanitaires de la région de Lombardie. Le gouvernement britannique a également obtenu ce type d’information de la part d’un des principaux opérateurs téléphoniques du pays, selon la chaîne Sky News. Dans ces deux derniers cas, les données ne leur permettent pas, à ce stade, d’avoir accès aux situations individuelles, mais plutôt d’obtenir des tendances agrégées.

Bien sûr, ce type de solution soulève des questions en matière de protection de la vie privée. « Les gens devraient pouvoir décider démocratiquement d’utiliser ou non cette plate-forme », tranchent les chercheurs d’Oxford au sujet de leur application. D’autant que ce système « peut avoir des impacts importants, même en cas d’adoption partielle » de l’application. « L’intention n’est pas d’imposer la technologie comme changement permanent de la société », affirment encore les chercheurs.

La perspective d’une collecte de données pour lutter contre la pandémie inquiète déjà les associations spécialisées. « Le gouvernement doit résister à toute fuite en avant sécuritaire » et « s’engager à faire immédiatement la transparence sur toutes les mesures de surveillance de la population mises en œuvre pour lutter contre la propagation du Covid-19 », a averti La Quadrature du Net, une ONG spécialisée dans la défense des libertés numériques, jeudi 19 mars.

En théorie, il est possible de concilier une telle application avec le droit européen des données personnelles : si les données sont recueillies par l’Etat, ce dernier pourrait justifier cette collecte par la réalisation d’une mission d’intérêt public ou la sauvegarde des intérêts vitaux. A condition notamment que les données ainsi obtenues soient parfaitement protégées, ne fassent l’objet d’aucun partage à des tiers et soient supprimées dès lors qu’elles deviennent obsolètes.

Les GAFA dans la danse ?

L’administration américaine serait en discussion avec plusieurs grandes entreprises du numérique pour un meilleur accès aux données de géolocalisation qu’elles récoltent sur leurs utilisateurs pour lutter contre la pandémie, selon le Washington Post. L’idée serait, explique le quotidien américain, d’agréger ces données personnelles de manière à les rendre anonymes et les utiliser pour suivre la propagation du nouveau coronavirus et anticiper la propagation de ce dernier dans de nouvelles zones.

« Ces informations sont largement exagérées », a réagi, mercredi 18 mars, Mark Zuckerberg, quelques heures après la publication de l’article, lors d’une conférence de presse téléphonique. « A ce stade, nous ne sommes au courant d’aucune discussion active avec le gouvernement américain, ou avec un autre, au sujet d’un accès aux données », a précisé le PDG de Facebook. Serait-il cependant disposé à un partage plus large des données de ses utilisateurs pour lutter contre la pandémie ? « Ma réponse serait non, mais c’est hypothétique, puisque personne ne nous l’a demandé », a-t-il répondu, interrogé sur ce point par Le Monde.

21 mars 2020

Hôpital de campagne

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21 mars 2020

Virginie Efira

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21 mars 2020

Marlène Delcambre

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Je suis une artiste plasticienne française, utilisant les mots et l’image comme support d’une narration de ma vie à travers moi-même et à travers les autres.

Mes images ont été exposées à Paris, Londres, New York dans des galeries d’art contemporain ou dans des salons d’art.

Influencée par mon expertise en psychiatrie et en neuropsychologie, je me suis fait connaître par mes séries « De la dissonance du temps au silence » et « Fantasmagorie de l’absence » où je mets en scène des personnages en jouant sur leur présence physique et non psychique dans des décors picturaux. Dans certaines de mes séries, j’apparais anonymement parmi mes personnages.

Dans mes derniers travaux, je me concentre sur l’autoportrait et devient mon seul personnage.

« La ligne noire » et « L’idéal rythmique dans la coïncidence avec soi-même » occultent totalement l’aspect psychique pour me concentrer sur ma position graphique dans l’espace.

Dans ma nouvelle série « La baigneuse », je rends hommage aux baigneuses de Newton en me mettant en scène, dans une dissociation mentale où la réalité est toujours optionnelle, et où la volonté de dépasser l’illusion excède n’importe quelle fiction.

Je dénonce dans un clip le problème du gaspillage de l’eau dans le monde à travers mon personnage en baigneuse.

Je me mets en scène pour ma première collaboration avec le marchand d’art François Laffanour et l’artiste Olivier Urman dans la maison de Jean prouvé, dans un évènement pour la Fiac.

Mon personnage de baigneuse apparaît dans une baignoire en peluche crée par Olivier Urman et en danseuse classique sur la dame nature en peluche de l’artiste.

Marlène Delcambre

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