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Jours tranquilles à Paris

15 février 2020

'BURNING' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE PAR 'ALEKSANDER MICHAUD' {NSFW / EDITORIAL EXCLUSIF}

Le photographe Aleksander Michaud et la mannequin Julia Lucia se sont associés pour l' éditorial exclusif de NAKID intitulé «Burning». Si vous aimez cette histoire visuelle, montrez-leur un peu d'amour, ce n'est qu'un aperçu des choses incroyables qu'ils ont créées - rendez-vous sur leur Instagram ci-dessous pour en savoir plus sur cet artiste génial et soutenir leur créativité et votre inspiration quotidienne en les suivant !

Découvrez plus sur Aleksander Michaud

https://www.instagram.com/alekmichaud/

https://www.aleksandermichaud.com/

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15 février 2020

Tariq Ramadan mis en examen pour le viol de deux autres femmes

Par Yann Bouchez

Les deux victimes ont été identifiées sur des photos retrouvées dans l’ordinateur de l’islamologue suisse, qui conteste toutes les accusations.

Déjà doublement mis en examen, depuis février 2018, pour « viol » et « viol sur personne vulnérable » à la suite des plaintes de deux femmes à l’automne 2017, Tariq Ramadan l’est désormais aussi pour le viol de deux autres femmes.

Entendu environ cinq heures par les juges d’instruction, jeudi 13 février, l’islamologue suisse de 57 ans est ressorti du tribunal de Paris sans commenter ces nouvelles charges retenues contre lui. Libre depuis novembre 2018, après plus de neuf mois de détention, il reste placé sous contrôle judiciaire et a interdiction de quitter la France. Me Marsigny, son avocat, a dénoncé auprès de l’Agence France-Presse (AFP) « une volonté de poursuivre Tariq Ramadan coûte que coûte et ce contre les évidences ».

Contrairement à Henda Ayari et « Christelle » – un prénom d’emprunt –, qui avaient porté plainte contre lui en octobre 2017, les deux femmes qui valent au théologien ces nouvelles mises en examen n’avaient pas initialement saisi la justice avant d’être entendues. Elles ont été auditionnées en février 2019 par la brigade criminelle de Paris, en tant que témoins, après avoir été identifiées par les enquêteurs parmi les photos de femmes retrouvées dans l’ordinateur de M. Ramadan.

L’une d’entre elles, âgée de 37 ans, a toutefois fini par porter plainte et s’est constituée partie civile, au début de l’année. Face aux enquêteurs, elle avait évoqué une relation « toxique », mais parlé d’un rapport sexuel « consenti », « ce dimanche de mars 2016 » où elle a vu Tariq Ramadan à l’hôtel Crowne Plaza de la place de la République, à Paris.

« Il a une telle emprise qu’on fait tout ce qu’il nous demande »

Dans une chambre de l’établissement avait eu lieu, selon ses mots, une « relation sexuelle brutale » avec l’islamologue. « Vous me demandez si, devant ces “violences”, je manifeste une désapprobation ou au contraire une satisfaction : je ne dis rien. Ce qui l’excite, ce sont les femmes qui ne veulent pas. » Elle gardera d’ailleurs contact avec lui dans un premier temps, se disant « très amoureuse de lui ». « C’est d’un autre ordre que le viol physique, cela va au-delà, il y a de l’emprise. Il y a un viol moral. Il a une telle emprise sur vous qu’on fait tout ce qu’il nous demande, on n’est plus maître de notre personne. Mais cette relation physique a été consentie. Il faudrait une autre infraction pour ce genre de personne. »

L’autre femme, elle, n’a pas porté plainte. Aux policiers, elle avait décrit deux rencontres, à la fin de l’année 2015, au cours desquelles elle affirme avoir été giflée, insultée, et contrainte à certains actes sexuels violents. « Cela ne me plaisait pas mais j’ai fait ce qu’il demandait pour que cela s’arrête, j’étais prise dans quelque chose qui me dépassait », avait-elle déclaré aux policiers, au début de 2019.

Après plus de deux ans d’enquête, M. Ramadan est visé par cinq plaintes en France. Mais toutes ne lui ont pas valu une mise en examen. Il a été entendu sous le statut de témoin assisté concernant la troisième plainte ; la quatrième plaignante, surnommé « Elvira » dans la presse, ne s’est pas rendue aux convocations de la justice et son récit a été contredit par les investigations. Me Marsigny a dénoncé, jeudi, la décision des magistrats, nouveau coup dur pour son client : « Il vient d’être de nouveau mis en examen alors que la première femme visée a elle-même déclaré que les relations avaient été “consenties” et que l’autre ne s’est jamais plainte de leurs deux rencontres. »

Une expertise, confiée au psychiatre Daniel Zagury, devra dans les prochaines semaines se prononcer sur la notion d’emprise de l’islamologue sur ses accusatrices.

15 février 2020

Extrait d'un shooting - Anna Johansson - Photo : Jacques Snap

anna66

15 février 2020

La macronie secouée par le « séisme politique » de l’affaire Benjamin Griveaux

Par Cédric Pietralunga, Olivier Faye, avec Sofia Fischer et Raphaëlle Besse Desmoulières

Au-delà des municipales, cette annonce vient entraver l’opération de reconquête de l’opinion publique qu’Emmanuel Macron venait de lancer pour sortir du marasme généré par l’interminable réforme des retraites.

De l’avis d’un député marcheur, l’annonce du retrait de Benjamin Griveaux de la course à la Mairie de Paris, vendredi 14 février, a agi comme un « séisme politique » pour la majorité et l’exécutif. Impossible de réserver de la « bande passante », comme on dit en macronie, pour autre chose tant l’événement secoue le pouvoir en place. De par son caractère inédit, d’abord : l’immixtion d’une affaire privée – la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo intime du candidat – dans le débat public aura rarement eu un tel impact politique. De par la personnalité du protagoniste, ensuite : Benjamin Griveaux est depuis bientôt quatre ans l’un des visages les plus connus de l’aventure ayant conduit Emmanuel Macron à l’Elysée.

Impossible, dans ces conditions, de mener une activité politique tout à fait normale. Vendredi matin, le premier ministre, Edouard Philippe, qui présentait une partie des candidats figurant sur sa liste pour les élections municipales au Havre, s’en est même agacé. « La décision prise par Benjamin Griveaux, je la respecte, j’aurai l’occasion de lui exprimer directement ma sympathie et mon soutien. Mais comme il ne vous a pas échappé, et comme peut-être trouvez-vous un peu frustrant, lorsque je suis au Havre, je parle du Havre », a-t-il lancé à la presse. Quelques minutes plus tard, le chef du gouvernement affinait son propos via Twitter : « Je pense à Benjamin Griveaux qui a pris une décision en conscience. Une décision difficile. A présent, il est urgent de laisser l’homme et sa famille en paix ».

« Décision extrêmement courageuse »

Le même inconfort habitait Sibeth Ndiaye et Marlène Schiappa, en milieu de journée, au ministère de la santé, où les deux femmes avaient rejoint leur collègue secrétaire d’Etat, Laurent Pietraszewski, pour parler des retraites en présence de députés. Lors du point presse organisé à l’issue de la rencontre, c’est la première, porte-parole du gouvernement, qui s’est acquittée de la tâche délicate de poser des mots sur cette « décision extrêmement courageuse » de M. Griveaux. « Une décision qu’il a prise seul, ou tout du moins dans un cercle intime familial », a souligné cette proche de l’ancien porte-parole du gouvernement, tout en dénonçant « une campagne de bassesse » et de « boules puantes ».

Visage fermé, Mme Schiappa s’est, quant à elle, éclipsée sans s’exprimer sur le sujet. Pressentie comme un possible recours, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui figure sur la liste de La République en marche (LRM) dans le 14e arrondissement de Paris, a fait savoir qu’elle ne comptait pas remplacer M. Griveaux. « Non », avait-elle répondu, un peu plus tôt, lunettes de soleil sur le nez, face aux caméras qui l’interrogeaient sur une possible candidature comme tête de liste.

Sa collègue ministre de la santé, Agnès Buzyn, déjà présentée ces derniers mois comme un possible « plan B » pour remplacer M. Griveaux, s’est montrée quant à elle moins catégorique. « Je n’ai pas de commentaire utile à faire sur cette histoire. Ça n’est ni le lieu ni le moment pour penser à ça », a-t-elle déclaré en marge d’une visite à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), où des Français rapatriés de Wuhan, centre de l’épidémie du coronavirus en Chine, sont logés. Relancée par une journaliste au sujet d’une possible candidature, Mme Buzyn a éludé : « Je n’y ai pas réfléchi. » L’hypothèse serait en tout cas appréciée au sein de la majorité. « Le nom d’Agnès revient régulièrement », souligne une figure de la macronie.

Le candidat sera connu en début de semaine prochaine

Tout au long de la journée, de 12 h 30 à 20 h 30, le délégué général de LRM, Stanislas Guerini, a tâché pour sa part d’organiser la suite en recevant des cadres de la campagne parisienne, ainsi que des membres de la commission d’investiture du parti ou des représentants de mouvements partenaires des macronistes. Avec un objectif en tête : aller vite. Une nouvelle réunion devait se tenir, samedi, au siège du parti pour poursuivre les négociations. Dans un communiqué diffusé vendredi soir, M. Guerini a assuré vouloir que le nom « du/de le/la candidat(e) choisi(e) pour porter le projet de la majorité présidentielle à Paris soit connu, au plus tard, en début de semaine prochaine ».

« Il y a deux scénarios, décrypte un ténor de la majorité. L’un acte le grand risque de défaite, et vise juste à faire en sorte d’avoir une campagne digne. Le deuxième, qui a moins de chance de se produire, vise à renverser la table. » En clair, à réaliser un rassemblement plus large que celui initialement prévu autour de Benjamin Griveaux, en incluant le dissident macroniste Cédric Villani ainsi que les écologistes. Un scénario qui aurait l’heur de plaire à l’ex-secrétaire d’Etat et député LRM de Paris, Mounir Mahjoubi, présenté comme un potentiel recours. « Beaucoup de marcheurs me demandent d’être candidat. Mais ce candidat ne sera pas que celui d’En marche, c’est un candidat du rassemblement », a-t-il souligné.

Des contacts entre l’équipe de Cédric Villani et LRM ont en tout cas eu lieu vendredi. Selon un haut cadre de la macronie, les chances de les voir aboutir seraient minces, néanmoins. Un autre scénario évoqué mènerait, quant à lui, à une candidature de la maire (ex-Les Républicains) du 9e arrondissement de Paris, Delphine Bürkli.

L’opération de reconquête de l’opinion publique entravée

Au-delà des municipales, cette affaire vient entraver l’opération de reconquête de l’opinion publique qu’Emmanuel Macron venait de lancer pour sortir du marasme généré par l’interminable réforme des retraites – le texte doit arriver en séance publique à l’Assemblée nationale, lundi. Lancé dans une précampagne présidentielle en vue de 2022, le chef de l’Etat comptait alterner ces prochaines semaines les séquences liées à l’écologie, pour reconquérir l’électorat de centre gauche, comme il l’a fait jeudi sur les pentes du mont Blanc, et d’autres consacrées au régalien, pour conforter les électeurs de centre droit. Le président de la République doit notamment se rendre à Mulhouse, mardi 18 février, pour commencer à décliner son plan de lutte contre le communautarisme.

L’Elysée a bien senti le danger, et assure que M. Macron n’entend pas procrastiner malgré la violence du coup qui lui a été porté. « Le président est concentré sur les deux chantiers prioritaires que sont l’écologie et le régalien. Il est le chef de l’Etat, il doit continuer à avancer, il ne peut pas s’attarder sur des péripéties politiques, quand bien même elles touchent un de ses grognards historiques, tombé comme d’autres avant lui au champ d’honneur », assure un conseiller.

Des propos repris en cœur au sein de la majorité, où l’on plaide pour ne rien changer à l’agenda de l’exécutif, voire à l’accélérer « On ne peut pas rester là-dessus pendant une semaine, on doit avancer », estime ainsi Aurore Bergé, députée (LRM) des Yvelines, pour qui cette affaire Griveaux doit néanmoins « nous interroger sur ces méthodes de déstabilisation et le risque sur la présidentielle ». « Je prie pour que la société politique et médiatique ait la réaction adaptée à cet événement. Il faut organiser un cordon sanitaire autour de la société démocratique », abonde Gilles Le Gendre, président du groupe LRM à l’Assemblée nationale.

D’aucuns, en tout cas se félicitent, du mouvement de désapprobation général, du chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon à la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, qui s’est exprimé face à la divulgation des vidéos de M. Griveaux. « Il y a un sentiment de nausée. Cela fait longtemps qu’on est sur les questions de violences, d’incivilités, de la dégradation du débat. Si on se dit tous que le torrent de boue des réseaux sociaux ne peut pas être la norme, il y aura peut-être un débat sain là-dessus », veut croire un conseiller de l’exécutif.

Restera, alors, à tourner la page très vite pour Emmanuel Macron. « Cela va écraser l’actualité trois jours et ensuite ça ira », veut croire un stratège de la majorité. Un optimisme que d’autres élus douchent volontiers. « La majorité a besoin d’oxygène. Une fois terminés les épisodes des municipales et des retraites, il faudra ouvrir rapidement la nouvelle page proposée par le président de la République pour repartir sur une dynamique positive, estime un député LRM. Là, nous sommes entraînés dans une spirale assez sombre dont on n’arrive pas à sortir… »

15 février 2020

Presse ce matin...

presse20

presse21

presse23

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15 février 2020

Claude Guillaumin - photographe

claude guillaumin

15 février 2020

«Le milieu de l’horizon»: pendant que les champs brûlent

casta horizon

Gjorgji Klincarov En femme qui se découvre et se libère de maints carcans dont elle n’avait même pas conscience, Laetitia Casta est exceptionnelle de justesse et de douleur contenue.

La Suisse cuit sous un soleil caniculaire en cet été 1976. À la campagne, les cultivateurs assistent, impuissants, à l’agonie de leurs champs. Propriétaires d’une ferme avicole, Nicole et Jean sont au bord du gouffre, leurs poulets succombant les uns après les autres. Une source d’angoisse pour leur fils Gus qui, à 13 ans, est au surplus plongé dans les affres de la puberté. Débarque alors Cécile, une copine de Nicole, dont la présence agit d’abord comme un vent de fraîcheur. Mais lorsque Gus comprend que sa mère et Cécile sont unies par davantage que de l’amitié, des tensions jusque-là latentes explosent.

Basé sur le roman du même nom de Roland Buti, Le milieu de l’horizon est le second long métrage de fiction de la réalisatrice suisse Delphine Lehericey. Récit initiatique sur fond de fin de l’enfance, avec à la clé quelques désillusions concernant des figures parentales idéalisées, le film bénéficie d’une facture à la fois soignée et sobre. En cela que la reconstitution d’époque s’avère précise, mais jamais ostentatoire.

De la même manière, la cinéaste affiche un sens de la composition très sûr sans toutefois verser dans l’esbroufe visuelle. L’atmosphère suffocante d’une campagne asséchée par une chaleur constante, avec pour trop brefs répits quelques nuits tièdes, est admirablement forgée.

En fait, l’ensemble du contexte rural est évoqué avec force authenticité, tant dans le labeur qu’il implique que dans ses us et coutumes quotidiens. Les conséquences de la mentalité macho de l’époque et du milieu agricole sont explorées avec acuité par Delphine Lehericey : dans l’éveil initial puis l’émancipation subséquente de Nicole, dans le désarroi agressif de Jean, mais surtout dans le regard réprobateur de Gus.

Casta exceptionnelle

D’ailleurs, c’est le point de vue « en perte d’innocence » de ce dernier que le film épouse. Or, le fait est que c’est le parcours de Nicole qui s’avère le plus prenant et riche d’émotions. Le jeune Luc Bruchez est complètement crédible dans le rôle de Gus, là-dessus, pas de doute, mais en femme qui se découvre et se libère de maints carcans dont elle n’avait, hier encore, même pas conscience, Laetitia Casta (Gainsbourg, vie héroïque) est exceptionnelle de justesse et de douleur contenue. Pas en reste, Thibaut Evrard est touchant dans le rôle plus ingrat de Jean, personnage ayant, comme les autres, la complexité de ses failles.

Le film n’est cela dit pas sans défaut, le scénario souffrant d’un deuxième acte flottant et un brin redondant. Le rythme se casse alors avant de reprendre au troisième acte qui, s’il culmine par une finale aussi poignante que lumineuse, succombe à un symbolisme lourdaud (le drame qui éclate avec l’orage…).

Une belle et bonne histoire, habilement mise en images et surtout très, très bien interprétée.

Le milieu de l’horizon

Drame de Delphine Lehericey. Avec Luc Bruchez, Laetitia Casta, Thibaut Evrard, Clémence Poésy. Suisse–Belgique,

Drame de Delphine Lehericey. Avec Luc Bruchez, Laetitia Casta, Thibaut Evrard, Clémence Poésy. Suisse–Belgique, 2019, 92 minutes.

casta champs brulent

15 février 2020

Nicolas Guerin - Day in Menorca - Normal Magazine from Normal Magazine on Vimeo.

15 février 2020

« Notre monde brûle »

Voilà bientôt dix ans que le Mathaf s’efforce d’écrire l’histoire des modernités arabes, en assemblant une collection d’art unique en son genre dans la capitale du Qatar. A l’occasion de la saison qatarie en France, le musée créé à Doha en 2010 s’invite au Palais de Tokyo. Mais son directeur ne se contente pas de faire migrer sa collection. Abdellah Karroum compose au contraire une parabole des désordres du monde, à partir de son musée, mais aussi des œuvres de la Fondation du Qatar, riche d’artistes internationaux comme Danh Vo ou John Akomfrah. Sous le titre « Le monde brûle », le parcours émaillé de sept œuvres commandées pour l’occasion fait voyager de la Syrie à l’Irak, d’Yto Barrada à Raqs Media Collective, d’une inquiétude l’autre. Difficile d’évoquer les désordres climatiques, l’anthropocène, l’épuisement des ressources naturelles, dans un tel contexte ? Reste à savoir comment le défi sera relevé. E. Le.

Palais de Tokyo, 13, avenue du Président-Wilson, Paris 16e. Du 21 février au 17 mai. Ouvert de midi à minuit tous les jours, sauf le mardi.

15 février 2020

Galerie Templon - James Casebere, au fil de l’eau (actuellement)

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Après s’être penché en 2016 sur une société secouée par le populisme, ce grand maître de la photographie s’attache au changement climatique et à la menace de désastre écologique. Pour ce nouveau travail, « On the Water’s Edge », il a imaginé en atelier de nouvelles structures qui sont ensuite mises en scène, des espaces publics se mêlant à d’étranges sanctuaires privés dans des régions côtières. Neuf photographies rendent comptent de son regard à la fois critique et optimiste (de 40 000 € à 50 000 €)

« James Casebere. On the Water’s Edge », galerie Templon, 30, rue Beaubourg, 75003 Paris, jusqu’au 7 mars

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