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Jours tranquilles à Paris

13 février 2020

Les coups de vent s’enchaînent : après Ciara, ça va souffler fort jeudi et ce week-end

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Un nouveau coup de vent est attendu sur la Bretagne, ce jeudi, avant l’arrivée d’une autre dépression le week-end prochain, quelques jours après la tempête Ciara.

Les coups de vent s’enchaînent en ce début d’année 2020 sur le nord de l’Europe. Et la Bretagne n’est pas épargnée. La tempête Ciara a soufflé fort le week-end dernier, avec des rafales de vent au-delà des 100 km/h sur les caps exposés. À peine le temps de s’en remettre qu’une autre dépression arrive dans les prochaines heures, avec un risque de coup de vent avéré sur la région.

D’après La Chaîne Météo, qui a émis un bulletin d’alerte ce mercredi après-midi, le vent va sérieusement se renforcer dans la nuit de mercredi à jeudi, touchant principalement le littoral de la Manche. « À partir de 2 h, le vent de sud deviendra fort sur les littoraux du Finistère. Il se généralisera ensuite sur l’ensemble des littoraux du nord-ouest jusqu’en fin de nuit. Les rafales pourront alors avoisiner 90 à 110 km/h et localement 120 km à130 km/h sur la côte des Légendes au nord-ouest du Finistère », précise La Chaîne Météo.

Nouvelle tempête ce week-end

Et ce n’est pas fini ! Une nouvelle dépression est annoncée pour le week-end prochain. Cette tempête, baptisée Dennis par les services météorologiques britanniques, pourrait toucher les côtes bretonnes dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 février. Là encore, les conditions d’un coup de vent devraient être réunies, avec des rafales probablement supérieures à 100 km/h sur le littoral de la Manche.

« On peut s’attendre à des conditions très ventées sur la moitié nord de la France. (…) On peut raisonnablement s’attendre à ce que nous soyons secoués par un bon coup de vent au nord de la Loire et davantage sur les côtes de la Manche », prédit La Chaîne Météo. Sur les îles britanniques, notamment l’Irlande et l’Écosse, « les rafales de vent pourraient être tempétueuses ».

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13 février 2020

David Bellemere - photographe

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13 février 2020

Le coronavirus provoque l’annulation d’un important salon de la technologie

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COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Le Mobile World Congress, plus grand salon mondial consacré à la téléphonie, rassemble plus de 100 000 visiteurs chaque année à Barcelone. Après des annulations en cascade de la part des plus grandes marques mondiales du secteur liées à la crainte du coronavirus, les organisateurs du salon ont décidé mercredi d’annuler l’événement, deux semaines avant sa tenue.

Le coronavirus Covid-19 a eu raison du Mobile World Congress. “Le plus grand salon mondial du téléphone”, note The Verge, a officiellement été annulé mercredi par la GSM Association (GSMA), organisatrice de l’événement prévu à Barcelone et auquel devaient participer 100 000 personnes venues de 200 pays entre le 24 et le 27 février.

“L’inquiétude mondiale concernant la propagation du coronavirus, les problèmes de déplacement et d’autres circonstances rendent impossible la tenue de l’événement pour la GSMA”, explique dans un communiqué John Hoffman, le patron de l’association, regroupant quelque 1 200 sociétés liées “à l’écosystème de la téléphonie mobile”, précise The Verge.

Cette annulation est devenue “inévitable”, constate le New York Times. Le coréen LG est le premier à avoir abandonné l’idée de se rendre en Espagne pour le salon au début du mois. Depuis, Amazon, Orange, Deutsche Telekom, Facebook, Nokia, Sony, Intel et d’autres ont rejoint une liste “devenue un Who’s Who des plus grandes firmes mondiales de la technologie et de la teléphonie”, résume le Guardian.

La GSMA avait tenté de rassurer dimanche avec un long e-mail de son président, raconte Techcrunch. Il y décrivait les restrictions imposées lors du salon pour éviter toute propagation. Les voyageurs originaires de la province du Hubei, d’où est parti le coronavirus, n’auraient pas eu accès au congrès. Les visiteurs venus Chine auraient dû montrer qu’ils avaient passé au moins quatorze jours à l’extérieur du pays, passeport et certificat de santé à l’appui.

“Mais la situation a empiré avec cet e-mail. Certaines des plus grandes firmes technologiques ont pris peur. Et celles qui pensaient que la GSMA contrôlait la situation ont également renoncé à leur présence”, explique le site. “Les avocats de la GSMA voulaient s’assurer que l’association ne serait pas tenue responsable d’un seul cas de contagion sur le salon. Mais ils ont propagé un autre virus, les sociétés se retirant les unes après les autres.”

La quarantaine imposée aux visiteurs chinois – estimés à 5 % du public, soit environ 6 000 personnes – “compliquait la participation de colosses du secteur tels que Huawei ou Xiaomi”, remarque El Mundo. D’autres protocoles prévus, comme éviter les poignées de main ou le changement des micros utilisés par les conférenciers, illustraient un autre problème selon le quotidien espagnol : “Les mains et la bouche, fondamentales quand on se sert d’un téléphone, le sont aussi dans la transmission des pathogènes.”

Un énorme impact économique sur Barcelone

Le Washington Post voit dans la situation à Barcelone “un nouveau signe de la façon dont le virus heurte l’économie globale”. El Periodico souligne que l’apport économique local du salon est estimé à 492 millions d’euros, avec la création de 14 000 emplois temporaires dans la région. “L’annulation est un coup dur pour la ville”, observe la Frankfurter Allgemeine Zeitung, alors que les tensions séparatistes en Catalogne avaient laissé planer l’idée de délocaliser l’événement à Madrid.

Les petites entreprises pourraient souffrir le plus de cette année sans le MWC puisqu’elles y “investissent un montant disproportionné de leur temps et de leur budget”, peut-on lire sur le site de Forbes. Au point de se demander si elles reviendront l’année prochaine, ajoute la tribune.

Se pose la question des coûts de l’annulation et de qui va les assumer. La BBC se demande notamment si les assurances couvriront les pertes de la GSMA alors que les autorités espagnoles n’ont pas déclaré d’urgence sanitaire ou forcé l’association à prendre sa décision.

El Pais, de son côté, fait état des interrogations du secteur hôtelier alors que le salon de l’automobile de Genève ou l’ISE, un autre grand rendez-vous de la technologie, à Amsterdam, n’ont pas été annulés. 28 000 des 40 000 chambres d’hôtel à Barcelone auraient été réservées par l’agence officielle s’occupant des besoins d’hébergement du MWC dans deux semaines.

Jeudi matin, les autorités chinoises ont annoncé que le Covid-19 avait fait 242 morts supplémentaires, portant le bilan à 1 310 morts dans la seule province du Hubei, rapporte le South China Morning Post. 14 840 nouveaux cas ont été enregistrés, soit près de 60 000 cas en tout. Une hausse importante ces dernières vingt-quatre heures due à une modification des critères retenus pour déterminer si une personne est infectée.

13 février 2020

Statues près du Pont Neuf

statues

13 février 2020

Place Edouard VII

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13 février 2020

Patrick Balkany remis en liberté pour raisons médicales

balkany007

L’état de santé de Patrick Balkany s’est fortement dégradé depuis son incarcération il y a cinq mois. Il est sorti sous une nuée de caméras, qui patientaient depuis des heures auprès de sa femme Isabelle. Ce mercredi, la cour d'appel de Paris a décidé d'accorder à Patrick Balkany sa remise en liberté, dans la foulée du procès d'appel des époux de Levallois-Perret pour blanchiment de fraude fiscale aggravée, qui s'est achevé en de matinée.

Outre d'accepter sa mise en liberté dans ce volet blanchiment, après plusieurs demandes infructueuses, la cour d'appel a décidé de supprimer la caution de 500 000 € qui conditionnait la mise en liberté déjà accordée fin octobre dans le volet fraude fiscale. Aussi plus rien ne s'opposait désormais à la sortie de prison de Patrick Balkany, incarcéré depuis le 13 septembre dernier à la maison d'arrêt de la Santé.

13 février 2020

Vu sur internet - sensuelle

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13 février 2020

Comment protéger le mont Blanc et son écosystème ?

mer de glace

Emmanuel Macron présentera, jeudi, des mesures en ce sens, après avoir visité la mer de Glace, dont la fonte est l’illustration spectaculaire de l’impact du réchauffement en France.

Après une nuit en altitude, Emmanuel Macron visite, jeudi matin 13 février, la mer de Glace, pour illustrer les dégâts du réchauffement climatique et promouvoir le virage écologique annoncé pour la suite du quinquennat.

Mercredi soir, le chef de l’Etat a emprunté le petit train qui monte jusqu’au célèbre glacier, accompagné d’un groupe d’experts et de responsables associatifs, pour discuter de l’impact du réchauffement. Il détaillera jeudi, à Chamonix, des mesures de protection du mont Blanc.

Emmanuel Macron a présidé mercredi à l’Elysée un conseil de défense écologique. A la sortie, Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique, a confirmé une extension des parcs naturels et des mesures d’adaptation aux inondations.

L’Etat s’engage aussi à des pratiques écoresponsables : forfait annuel de 200 euros pour inciter les fonctionnaires au vélo ou au covoiturage, arrêt des achats d’objets en plastique à usage unique, parkings à vélos et bornes électriques sur ses sites. Le conseil a également annoncé la création d’une aire protégée du site du mont Blanc d’ici à la fin de l’année. Des mesures que les associations écologistes ont globalement jugées insuffisantes.

Pour son dîner mercredi dans l’hôtel surplombant la mer de Glace, Emmanuel Macron a réuni notamment le climatologue Jean Jouzel, la biologiste Camille Parmesan et la spécialiste de la biodiversité Anne Larigauderie, de l’IPBES, qui a publié l’an dernier un rapport glaçant sur la disparition des espèces.

Autour de la table se trouvaient aussi des dirigeants d’associations comme Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, et des personnalités, dont l’explorateur-aventurier sud-africain Mike Horn, de retour du Pôle nord où il a alerté sur la fonte des glaces. Mike Horn revient aussi du rallye du Dakar, honni des écologistes.

macron mont blanc

Jeudi matin, le président descendra les 500 marches qui mènent au célèbre glacier, alternance de roches grises et de glace vive bleutée, dont la fonte accélérée ces dernières années — plus de 120 mètres de glace perdus en un siècle — est l’illustration la plus spectaculaire de l’impact du réchauffement en France.

Des mesures de protection du mont Blanc

Il doit ensuite détailler, à Chamonix, des mesures de protection du mont Blanc et de son écosystème, menacés par la surfréquentation et les incivilités. Le massif, qui culmine à 4 809 m, sera davantage protégé par l’entrée en vigueur d’un arrêté préfectoral de protection naturelle.

Ces derniers étés, plusieurs incongruités ou dégradations ont émaillé les ascensions du mont Blanc, dont les pentes attirent chaque année 20 000 visiteurs : l’atterrissage d’un avion de tourisme non loin du sommet pour que deux alpinistes suisses n’aient plus qu’à gravir les derniers mètres, un Britannique qui avait monté un rameur sans réussir à le redescendre, des Lettons qui avaient tenté de monter un mât de 10 mètres pour y faire flotter leur drapeau… Les autorités ont également décidé de rendre obligatoire la réservation en refuge, pour lutter contre les bivouacs sauvages.

M. Macron s’arrêtera ensuite à Saint-Gervais-les-Bains, pour déjeuner avec les élus locaux. Avec les associations locales, ils veulent l’interpeller sur la pollution entraînée, dans cette vallée de l’Arve, par le passage de trop nombreux poids lourds. Laurent Wauquiez, président de région, avec le maire de Chamonix, Eric Fournier, soutenu par La République en marche, lui ont demandé dans une lettre ouverte de réglementer les camions les plus polluants dans le tunnel du Mont Blanc et de développer le ferroviaire dans la vallée.

« Je ne peux pas interdire aux camions de passer », a répondu le chef de l’Etat au Dauphiné libéré, préconisant une politique européenne de renouvellement du parc, pour éviter de pénaliser les seuls routiers français.

13 février 2020

Femme à barbe ???

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13 février 2020

Jean-François Bauret : percevoir, recevoir

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La reconstruction d’après-guerre, l’essor de la photographie publicitaire, les Trente  Glorieuses, la « libération » sexuelle des années 1960 : lorsque Jean-François Bauret débute sa carrière à la fin des années 1950, tout est possible pour un jeune photographe auto- didacte, enthousiaste, séducteur et très bien entouré. Fer de lance de la photographie publicitaire naissante, suractif, Jean-François Bauret incarne à sa manière un demi-siècle de la courte histoire de la photographie.

C’est à ce titre que le fonds Jean-François Bauret a rejoint les collections du musée Nicéphore Niépce en 2016. Après trois années d’inventaire, de numérisation et d’étude par les équipes du musée, rien ne vient contredire deux évidences : Jean-François  Bauret est un photographe publicitaire et un photographe de mode prolixe et transgressif; il est aussi un artiste et un portraitiste pleinement inscrit dans son époque.

Les archives d’une ampleur et d’une diversité rares, montre un photographe qu’on ne peut cantonner à deux coups d’éclat et à quelques séries.

L’exposition « Jean-François Bauret: percevoir, recevoir » propose une rétrospective de la carrière de l’artiste en près de quatre cent cinquante photographies. Pour la première fois, la sélection réalisée parmi les quatre cent mille phototypes du fonds, présentera une relecture conjointe de ses travaux de commande et de ses créations artistiques.

Sulfureux ? Subversif ? Moderne ? Précurseur ? Iconoclaste ? Complaisant ? Exposer Jean-François Bauret aujourd’hui est une gageure car s’il fut un photographe de son temps, il serait difficilement concevable aujourd’hui de montrer certains de ses nus s’ils nous étaient contemporains, quand bien même ce sont eux qui ont fait son succès entre 1970 et 2000.

Jean-François Bauret, comme tant d’autres photographes est d’abord un artisan de la photo- graphie. Alors que le médium était en pleine transformation, il a touché à presque tous les genres. Il a su conjuguer pratique professionnelle et ambitions artistiques en mettant en avant ces dernières au point d’en avoir fait oublier le travail de commande. Mais force est de constater que ses travaux personnels ne représentent qu’une part infime du fonds.

Ses premiers clichés sont des portraits d’artistes tells Bram van Velde, Pierre Alechinsky ou André Lanskoy. Les peintres, sculpteurs, musiciens photographiés sont tous soutenus par Jean Bauret, son père, industriel lorrain du textile, mécène et collectionneur. Ces portraits intimes, décalés, sont souvent réalisés dans l’atelier même des artistes. Son regard attentif et son sens de la narration lies à sa maîtrise de la lumière rendent ses portraits quasi intemporels.

Mais la carrière de Bauret débute véritablement avec sa rencontre avec l’architecte d’intérieur et styliste, Andrée Putman. Elle lui assure ses premières commandes pour la revue L’Œil et les magasins Prisunic. La renommée et les réseaux aidants, les premières commandes publicitaires vont s’enchaîner. Aidé de son épouse,

Claude Bauret-Allard, peintre et collectionneuse, à la fois assistante et modèle, Jean-François Bauret participe du renouveau du genre. Les compositions, inspirées par Claude, font mouche. Le corps [souvent celui de Claude], en contrejour ou flouté, a toute sa place dès ces premiers travaux. La poésie des compositions attenue la froideur publicitaire d’articles aussi divers que produits de beauté, draps ou spaghettis…

Bauret devient rapidement un photographe établi, et gagne subitement en visibilité avec deux campagnes pour Publicis qui marquent les esprits.

Pour la campagne 1966-1967 de Sélimaille, spécialiste du sous- vêtement masculin, Bauret impose un homme nu. Pour celle de Materna du printemps 1970 il photographie une femme enceinte et une petite fille nues. Les réactions sont à la hauteur de l’audace, jamais auparavant un homme ou une femme enceinte n’avaient été montrés intégralement nus pour des motifs publicitaires.

Les deux campagnes suscitent des réactions négatives et violentes. Elles incarnent le profond change- ment dans la publicité à la fin des années 1960, l’importance prise par la photographie, le nouvel usage de l’image du corps pour faire vendre. Elles installent Bauret comme un photographe subversif et provocateur.

On trouve dans ces deux campagnes la véritable obsession de Jean-François Bauret : le portrait nu.

En studio, sur fond neutre, avec une lumière maitrisée, et des prises de vue frontales, le photographe propose un inventaire des corps. La « beauté » n’est pas un critère de choix, le corps est dévoilé sans artifice, meilleur moyen selon lui d’atteindre la psychologie du sujet. Jean-François Bauret apporte sa pierre au renouveau du portrait et du nu photographique, loin des poses académiques du XIXe siècle, des cadrages audacieux de la Nouvelle vision et de la sensualité trouble certains de ses contemporains.

Alors que dès les années 1970, Bauret expose ses recherches personnelles et fait valoir ses travaux artistiques, jamais il n’abandonnera l’aspect besogneux de son activité.

En diffusant ses photographies via la Photothèque, en entretenant des liens privilégiés avec des grands titres de presse [Jour de France, Enfant Magazine, Télérama, Actuel, Jardin des Modes] ou des marques [New Baby, Air France], il fait preuve d’une volonté farouche à maintenir l’aspect le moins valorisant mais rentable de son activité photographique.

Il est évident que la photographe a marqué son époque. Il a beaucoup exposé [62 expositions monographiques et 57 collectives entre 1956 et 2008], partagé son savoir- faire avec des amateurs lors de nombreux stages et workshops [41 recensés entre 1982 et 2005] et constamment participé à accroître la visibilité du médium et à forger le regard du public [création du site photographie.com dès 1996].

Ce taiseux qui se transforme en pitre bavard et tendre dans le studio a laissé beaucoup de photographies mais peu d’écrits. Que cherchait Jean-François Bauret ? Et même cherchait-il quoique ce soit ?

La photographie fut-elle un métier pour lui ou un prétexte ?

La profusion de sa production laisse une sensation d’inachevé, d’insatisfaction à capter, d’incapacité à apprivoiser comme il le voudrait cette nudité qui tiendrait du dernier abandon.

Commissariat : Sylvain Besson, musée Nicéphore Niépceiques.

Jean-François Bauret : percevoir, recevoir

14 février – 17 mai 2020

inauguration vendredi 13 février 19 h

Musée Nicéphore Niépce

28 quai des messageries

71100 Chalon-sur-Saône

www.museeniepce.com

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