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Jours tranquilles à Paris

2 février 2020

Extrait d'un shooting - Photo : Jacques Snap

shooting banane 12

Sur le thème de la Banane...

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2 février 2020

Dominique Méda : « La réforme des retraites se révèle de moins en moins juste et de moins en moins légitime »

Par Dominique Méda, Professeure de sociologie à l’université Paris-Dauphine

Le coûteux projet de loi du gouvernement prend le pas sur deux sujets majeurs : la dépendance liée au grand âge et la transition écologique et sociale, estime la sociologue dans sa chronique au « Monde ».

Le gouvernement a présenté, vendredi 24 janvier, l’étude d’impact de la loi portant réforme des retraites. Cet imposant document de 1 029 pages décrit très longuement les inconvénients du système actuel – dont un très grand nombre pourraient être corrigés par d’autres moyens que l’énorme bouleversement qui nous est proposé. Et ce, alors même que la convergence des différents régimes organisée depuis des décennies a déjà permis de réduire les inégalités les plus criantes.

Au nom de la justice, il nous est proposé un système qui confond de fait caisse de retraite et caisse d’épargne. Mais est-il vraiment juste que l’âge effectif de liquidation de la pension soit le même pour toutes et tous, sans qu’il soit tenu aucun compte sinon des différences d’espérance de vie, au moins des conditions concrètes d’exercice du travail et des âges d’entrée sur le marché du travail ?

« 52 % DES FRANÇAIS ESTIMENT NE PAS POUVOIR FAIRE LE MÊME TRAVAIL QU’ACTUELLEMENT LORSQU’ILS AURONT 60 ANS »

Tout le monde sait qu’une aide-soignante et un ouvrier du bâtiment sont usés bien avant les cadres supérieurs ou les professions intellectuelles et que, contrairement à ce que clame le gouvernement, le « choix » de partir en retraite est largement contraint. Un grand nombre d’ouvriers, mais aussi de cadres, sont mis au chômage bien avant 60 ans. Ou, comme l’a montré, en 2019, l’enquête « Conditions de travail » de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares, ministère du travail), estiment ne pas pouvoir faire le même travail qu’actuellement lorsqu’ils auront 60 ans. C’est ce qu’affirment 52 % des Français, contre une moyenne européenne de 38 %.

En Suède, où a été mis en place, après dix ans de discussions, un régime à points, le licenciement avant 67 ans des seniors pour un motif d’âge a été interdit. Car, malgré la croyance de certains économistes dans le dogme de « l’effet d’horizon », selon lequel dès que l’âge légal ou l’âge d’équilibre auront reculé, les comportements des entreprises et des individus s’adapteront, si l’organisation du travail actuelle n’est pas radicalement transformée, toutes les personnes qui ne pourront pas travailler jusqu’à l’âge requis verront leurs pensions automatiquement et fortement réduites par le malus, à raison de 5 % par année d’écart avec l’âge d’équilibre (65 ans pour la génération 1975, 67 pour la génération 1999…). Les moins qualifiés qui ont commencé à travailler jeunes seront les grands perdants.

Un âge d’équilibre sous-estimé

L’étude d’impact se termine par une série de cas types censés permettre la comparaison entre la situation future et la situation actuelle. Mais donnent-ils une image complète, exacte et sincère des évolutions ? Le collectif citoyen Nos retraites a signalé qu’un certain nombre de cas types n’allant pas dans le sens du gouvernement semblaient avoir disparu de l’étude d’impact, et que celle-ci reposait sur des hypothèses tronquées, notamment sur un âge d’équilibre sous-estimé (ce qui entraîne derechef une sous-estimation de la baisse des pensions dans le futur système).

Quelle que soit l’issue de la bataille de chiffres, cette situation pose une question importante : dans une démocratie qui fonctionne bien, alors qu’il s’agit d’estimer les effets d’un projet qui procède, selon le Conseil d’Etat, « à une réforme du système de retraites inédite depuis 1945 », n’est-il pas absolument indispensable que la représentation nationale et les partenaires sociaux disposent autant que nécessaire d’une expertise économique et statistique de qualité, soit en recourant à des services statistiques propres, soit en mobilisant les services ministériels, dont l’indépendance devrait être considérablement renforcée ?

Car le jeu est trop inégal. D’un côté, les cabinets et les directions d’administration centrale utilisent de façon permanente les services statistiques ministériels à qui il est demandé de produire sans relâche des milliers de simulations ; de l’autre, ni les parlementaires ni les syndicats ne disposent de moyens et ils sont totalement dépendants de leurs interlocuteurs.

Un modèle théorique complètement abstrait

Mieux encore, si notre démocratie fonctionnait vraiment bien, il est évident qu’au lieu de tenter d’imposer un modèle théorique complètement abstrait et de forcer la réalité à s’y adapter, il aurait fallu mettre sur la table, avec l’ensemble des partenaires sociaux, des services statistiques et des chercheurs, les inconvénients du système actuel (comme le fait le début de l’étude d’impact), et les différentes options permettant d’y remédier, en organisant les conditions d’un véritable consensus.

Au lieu de cela, la France est désormais en ébullition. La réforme se révèle de moins en moins juste et de moins en moins légitime. L’étude d’impact ne comprend pas les tableaux de financement qui seuls permettraient de comprendre comment seront financés les 3,8 milliards d’euros annuels de cotisations manquantes des plus hauts cadres, mais aussi plus généralement le « pognon de dingue » que vont coûter les transitions et les légitimes compensations.

Le pire est que cette réforme n’était ni urgente ni réclamée. Et qu’elle crée un double effet d’éviction à l’encontre de deux sujets majeurs.

D’abord la dépendance, qui plonge les familles dans des situations très douloureuses tant le manque d’établissements et de personnel spécialisé est criant, et le coût de ceux-ci, insupportable – le très important rapport « Grand âge et autonomie » de Dominique Libault, remis le 28 mars 2019 à la ministre de la santé et des solidarités Agnès Buzyn, proposait de commencer à remédier à cette situation avec un plan de 10 milliards d’euros.

L’autre urgence est évidemment la transition écologique et sociale. Les sommes faramineuses et l’immense énergie exigées par la réforme des retraites sont autant de précieuses ressources absurdement soustraites aux combats essentiels.

2 février 2020

Tony Kelly pour TREATS

2 février 2020

Coronavirus

Nouveau coronavirus : premier décès hors de Chine. Un homme de 44 ans atteint du nouveau coronavirus est mort dimanche aux Philippines, première victime mortelle de l’épidémie recensée hors de Chine, rapporte le South China Morning Post, citant l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La victime est un Chinois originaire de la ville de Wuhan, où est apparu le virus. Il aurait été infecté avant son arrivée aux Philippines. Les autorités ont par ailleurs imposé le confinement de la ville chinoise de Wenzhou (est) et de ses 9 millions d’habitants. La ville, l’une des plus touchées par le virus, est distante de plus de 800 km de Wuhan, placée de facto en quarantaine depuis le 23 janvier. Plus de 300 personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie en décembre dernier.

2 février 2020

Free Nipple - ça c'est explosif !

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2 février 2020

art3f - porte de Versailles - Paris

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Reportage photographique : Jacques Snap

2 février 2020

Johnathan Kell à la Concorde Art Gallery

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Photographe

Je suis Johnathan Kell, ce n’est pas mon vrai nom évidemment, ce n’est pas un pseudo, c’est un ajar. Un jeu de mot pioché dans une chanson de Taxi Girl ... au hasard... Né à Paris entre la chute de Saïgon et Barbès. Je passe mon enfance entre Jamés, petite ville du centre de la France et Paris. Issus de parents seventiesement séparés, styliste pour l’un, brokanteur pour l’autre. Mon Bak me sert de passeport pour un voyage de six ans dans des études D’Histoire de l’art, histoire de voir. Je konsakre quatre de ces années au Futurisme italien et à ses bruits. Je m’installe à Lyon, travaille dans différents musées pas enkore brulés. Renkontre New-York, un soir sur les quais. Kommence des allers-retours entre les USA et la France et dans ma future femme. En 2010, je me marie sur les toits de Brooklyn, puis je rentre en France en retrouver une autre que j’avais lachement laissé tomber. Je tombe à mon tour, je meurs, je reviens, je perds la mémoire, Zang Tumb Tumb !!!! Je mets longtemps à retrouver le désékilibre et puis voilà je suis là ... Mais ce n’est plus moi... C’est Johnathan Kell, l’artiste, il vit à Lyon désormais. Il cherche un vekteur de kréation, un truk où il pourrait ékrire, faire de la musik, du graphisme et pourquoi pas un film... Un truk marrant... la sience fiktion est déjà prise par Philip K. Dick... Dick... Dick... Du kul, du porno, voilà cest parti ! Johnathan créera avek sa Bite... Bite... Bite... Il fait un site Internet pour tout mettre et la mettre

Les liens sont établis. ça part dans tous les sens, l’ékriture, le graphisme et la vidéo, il délègue la musique à R. Laroche, un autre katkheur lyonnais. Travaillant exklusivement dans le domaine digital, il utilise tous les outils numériks, souvent à kontre emploi pour élaborer des images krues et kolorées, se koncentre sur les formes et les lignes sans jamais se soucier du message... Kell message ?

La série présentée à la galerie Atmosphère est issue d’un travail en deux temps, d’abord la kollekte d’images à forts potentiels et ensuite élaborer un skript digital pour les mettre en toile. Des kristaux liquides à sa transposition organique. Kouleurs orgasmiques. Le jet hors-kadre. Fellations peintes et kriardes, éjakulations kolorées. Des images synthwave, un hommage aux années 80 et 90, j’imagine le porno du Los Angeles 2019 de Dick, cest fluo, c’est punk et c’est artificiel. Un kul d’artifices.

Travail de longs éparpillements mais qui fini par aboutir après de nombreux rebondissements.

J’aime la kouleur, le rire et le kul. Je vis après chaque petites morts... Enkore...

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2 février 2020

Vu dans la rue...

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2 février 2020

Portrait - Billie Eilish, “la pop star dont le monde entier a besoin”

THE DAILY TELEGRAPH (LONDRES)

La chanteuse américaine à la carrière météorique est devenue la porte-parole d’une profonde angoisse générationnelle. À tout juste 18 ans, Billie Eilish sait aussi jouer de son maître atout : une originalité qui n’a rien de superficielle.

Billie Eilish est un sacré numéro. Jusqu’à présent, vous étiez peut-être passé à côté du phénomène, mais maintenant il devient presque impossible d’y échapper. Dimanche [26 janvier] soir, aux Grammy Awards, cette très jeune femme, auteure-compositrice aux cheveux verts, hyperangoissée, au look gothique, a raflé tous les prix.

Eilish a fêté ses 18 ans en décembre. Elle est la plus jeune lauréate à avoir remporté en une seule fois cinq Grammy Awards importants, et la plus jeune à avoir décroché le prestigieux “album de l’année”. Et cela à peine une semaine après qu’on a eu appris qu’Eilish allait être la plus jeune musicienne à composer et à chanter un thème de James Bond.

La pop est un secteur tourné vers les jeunes, mais Eilish est si jeune que même les milléniaux peuvent se sentir vieux par comparaison. Elle n’a obtenu son permis de conduire que l’année dernière et elle vit encore chez ses parents dans la petite maison de Los Angeles où elle a grandi. Elle a entièrement écrit et enregistré dans sa chambre l’album qui lui a valu sa première sélection aux Grammy Awards, When We All Fall Asleep, Where Do We Go ?

Brute de décoffrage

Eilish est l’emblème pop de la génération Z [née entre 1995 et 2010], elle brouille les frontières entre les genres musicaux et véhicule des messages sombres, d’une grande sensibilité. Or ce qui est vraiment frappant, ce n’est pas tant sa jeunesse que son talent. Il n’y a rien d’espiègle, de mignon chez elle. Ce n’est pas une hyperactive sirupeuse, un pur produit du show-business lancé comme une savonnette par une camarilla de la pop agissant dans l’ombre. Eilish est une artiste brute de décoffrage, elle est entière, originale, passablement excentrique.

Ses chansons mêlent R’n’B, technopop, éléments de folk et de jazz, airs de comédies musicales. Sa musique est à la fois moderne et hors du temps. Ses paroles sont sombres mais pleines d’esprit, à la fois sérieuses et enjouées. Elle y fait le grand écart entre le nihilisme et la joie, tout en se colletant avec les angoisses de l’époque troublée où nous vivons. Son style vocal peut passer en un instant de la coquetterie à l’agressivité, de l’ironie à la sincérité, avec un art de la litote qui la fait paraître d’une maturité qu’on n’attendrait pas d’une fille de son âge.

Et pourtant Eilish n’est pas non plus tout à fait un petit prodige aux dons surnaturels, comme on pourrait le croire. Elle est en fait le produit de deux talents, qui l’un et l’autre ont grandi dans une atmosphère créative, comme sous une serre, et qui ont toujours travaillé main dans la main. Ses parents sont à la fois acteurs et musiciens. Maggie Baird et Patrick O’Connell ont toujours vivoté dans leurs professions (“On était surtout au chômage”, selon son père). Ils sont crédités en fin de générique dans des émissions de télévision et des films, notamment The X-Files, Six Feet Under et À la Maison-Blanche.

Un succès commencé sur Internet

Leur maison est un pavillon avec deux chambres, situé dans le quartier de Highland Park, à Los Angeles, en voie de boboïsation. Eilish a un temps partagé sa chambre avec son frère Finneas O’Connell, de quatre ans son aîné. “On était une famille hyperprogressiste, un peu baba cool”, selon Finneas. Eilish et son frère étaient scolarisés à domicile, sans programme officiel, ils allaient régulièrement dans des musées et étaient encouragés dans leurs activités créatives.

La musique a toujours été la passion d’Eilish. Elle a écrit sa première chanson à l’ukulélé lorsqu’elle avait 4 ans, et elle est entrée dans le Chœur pour enfants de Los Angeles quatre ans plus tard. Elle a suivi des cours de danse, jusqu’à une blessure invalidante à la hanche, survenue à 14 ans. Mais c’est son frère Finneas qui a mené activement une carrière dans la musique. À l’adolescence, il est aussi apparu comme acteur dans quatre épisodes de la dernière saison de Glee (il y tient le rôle d’Alistair), tout en dirigeant un groupe local, The Slightlys. Auteur-compositeur, chanteur, multi-instrumentiste, Finneas a produit et enregistré en 2014, sur ordinateur portable, sa sœur qui chantait l’une des chansons de son groupe, Ocean Eyes. Il s’agissait initialement d’un projet pour le cours de danse d’Eilish. “Au départ, nous avions un gros son de guitare électrique et de batterie, qui enflait”, raconte le frère d’Eilish, mais finalement le morceau a été simplifié pour devenir cette balade rêveuse, éthérée, qui dégage une puissance tranquille.

Quand ils postent la chanson sur Sounclound, un site de musique en ligne, la chanson se taille un beau succès avec des dizaines de milliers de clics en quelques semaines. Finneas a 18 ans et Eilish seulement 14 ans.

Imposer ses codes

Finneas fait alors appel à un manager qu’il connaît et commence à démarcher les maisons de disques. Tout aurait pu très mal se passer ou être écrit d’avance. Dans le monde moderne de la musique, la formule éprouvée consiste à envoyer les nouveaux talents en studio avec une équipe d’auteurs et de producteurs chevronnés. Comme le raconte Eilish :

C’était affreux. On nous bassinait avec ces vieux qui avaient prétendument écrit des tubes planétaires alors qu’en fait c’était des nases. Pour moi, leurs chansons avaient cent ans, et j’avais très envie de leur dire.”

Le frère et la sœur sont alors retournés dans leur chambre, et Finneas a continué de nourrir les dons lyriques et mélodiques de sa sœur. Le fait de vivre coupés du monde a contribué à la création de quelque chose d’unique, qui repose sur la voix particulière et la personnalité originale d’Eilish. Leurs chansons ayant été écoutées des milliards de fois en streaming sur Spotify avant même la sortie de leur premier album, le duo familial a pu s’émanciper et faire de la pop comme ils l’entendaient.

Eilish a des côtés très particuliers. Quand elle était enfant, on lui a diagnostiqué un syndrome de Gilles de la Tourette, modéré certes mais qui se manifeste par des tics quand elle est stressée, comme les yeux exorbités et des mouvements involontaires de la tête. Elle est aussi atteinte de synesthésie, un trouble neurosensoriel qui mélange les sens. Quand on lui demande de décrire la chanson Bad Guy qui lui a valu un Grammy, Eilish peut déclarer : “Elle est jaune, mais aussi rouge, et au nombre de sept. Elle n’est pas brûlante mais réchauffante comme un four. Et elle sent bon les cookies.”

Refus de toute sexualisation

L’audace d’Eilish est le reflet de l’environnement qui permit à son talent de s’épanouir. Elle a beau être très jolie, elle a évité le piège de la sexualisation à outrance dans laquelle tombent les jeunes stars féminines de la pop. Exhiber son corps dans des vêtements microscopiques ou moulants, ou tourner des vidéos à caractère presque pornographique ? Très peu pour elle. Son style bien à elle la porte plutôt vers des vêtements très amples et colorés et un maquillage gothique prononcé : un style XXL, tape-à-l’œil, androgyne et malin. Elle considère la mode comme un “mécanisme de défense” qui lui permet d’éviter les remarques sur son corps. Pour une génération nourrie aux réseaux sociaux et où la dysmorphophobie [obsession pour un trait physique perçu comme un défaut] est une pathologie de plus en plus en plus répandue, le refus d’Eilish de jouer la carte du glamour est une libération. “Personne ne peut dire que je n’ai pas de fesses ou qu’elles sont trop grosses puisque personne n’en sait rien.”

Comme de nombreux adolescents, Eilish a connu des épisodes dépressifs et des crises d’angoisse. Et ce sont ces thèmes et ce genre d’émotions qu’elle veut explorer frontalement dans ses chansons, au lieu de se cantonner à des histoires à l’eau de rose comme la plupart des stars de la pop. Pourtant, loin d’être moroses ou plaintives, ses chansons sont pleines de bons mots et d’empathie, avec une sacrée dose d’humour noir et d’impertinence. Dans la chanson All the Good Girls Go to Hell, Eilish se prend pour Dieu “elle-même” et se penche sur le sort de l’humanité. “Tu ne donnes plus le change, toi l’homme, une espèce d’idiot, pourquoi voudrais-je son salut / Ils s’empoisonnent tout seuls / Et nous appellent à l’aide ensuite / Les collines brûlent en Californie / J’en ai fini de m’inquiéter pour toi / Et ne dis pas que je ne t’ai pas prévenu.” Sa pop provocatrice et culottée a un temps d’avance sur ses contemporains. Jeune, intelligente et vraiment talentueuse, Billie Eilish est la pop star dont le monde entier a besoin.

Neil McCormick

Cet article a été publié dans sa version originale le 27/01/2020.

Source

The Daily Telegraph

LONDRES http://www.telegraph.co.uk

Atlantiste et antieuropéen sur le fond, pugnace et engagé sur la forme, c'est le grand journal conservateur de référence. Fondé en 1855, il est le dernier des quotidiens de qualité à ne pas avoir abandonné le grand format.

Son agenda est très prisé, en raison notamment du Court Circular qui présente tous les jours les activités de la famille royale. Un autre rendez-vous très attendu est le petit dessin de Matt, toujours élégant et drôle, publié en première page. Détenu jusqu'au début de 2004 par le magnat de la presse Conrad Black, le titre est désormais propriété des frères milliardaires David et Frederick Barclay.

C'est le premier quotidien britannique à avoir ouvert un site en 1994, lequel est, de l'avis général, l'un des plus complets du monde anglo-saxon. Très interactif, il met en ligne l'ensemble du contenu du quotidien et, à la fin de chaque article, il propose des renvois vers d'autres liens.

2 février 2020

Désormais il y a des trottinettes multicolores dans les rues de Paris - photo prise rue des Volontaires - Paris 15ème

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