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Jours tranquilles à Paris

2 janvier 2020

Extrait d'un shooting. Photos : Jacques Snap

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2 janvier 2020

Pierre et Gilles

Pierre et Gilles est le pseudonyme du couple d'artistes plasticiens français formé par le photographe Pierre Commoy, né le 15 août 1950 à La Roche-sur-Yon, et le peintre Gilles Blanchard, né le 9 décembre 1953 au Havre (Sainte-Adresse plus précisément). Ils vivent et travaillent au Pré-Saint-Gervais (région parisienne).

Depuis 1976, ils développent une œuvre à quatre mains entre peinture et photographie. Leurs tableaux mettent en scène leurs proches, anonymes ou célèbres, dans des décors sophistiqués construits grandeur nature en atelier. Une fois la photographie tirée sur toile, commence un méticuleux travail de peinture. Ces créateurs d’images ont constitué une iconographie singulière explorant la frontière entre l’histoire de l’art et culture populaire.

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2 janvier 2020

Modèle : Anna Johansson..... Vivement l'été !

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2 janvier 2020

La charpente de Notre-Dame sera reconstruite à l'identique

Dans les coulisses de Notre-Dame, on y croit, désormais, dur comme fer : la nouvelle charpente sera en bois. L'un de mes informateurs m'a confié que, désormais, même le général Georgelin, à la tête de l'Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame, y est favorable. Les spécialistes l'ont convaincu que la reconstruction à l'identique s'avère la solution la plus rapide à mettre en œuvre, la moins chère et, surtout, la plus fiable. C'est en tout cas la seule option qui permette de tenir le délai de cinq ans fixé par le président de la République ! Reste à ce dernier à donner son feu vert ultime, malgré le lobbying intensif des entreprises du BTP et de certains architectes avides de gloire.

Quand on y pense, la charpente de Notre-Dame (et de plusieurs autres cathédrales) a tenu huit siècles sans manifester le moindre signe de faiblesse ! J'ai eu l'occasion de la visiter, voilà trois ans, lors d'un tournage, elle se présentait comme neuve. Elle aurait pu tenir encore mille ans comme me l'avait déclaré, juste après l'incendie, Bernard Thibaut, spécialiste de la biomécanique de l'arbre au CNRS. Quel autre matériau peut se targuer d'une telle longévité en conservant ses qualités ? C'est bien simple, aucun ! Fruit de 300 millions d'années d'évolution, le bois est tout simplement le matériau le plus sophistiqué et le plus moderne du monde. À la fois souple et résistant, isolant et indestructible. Tenu à l'abri de l'humidité, le chêne résiste aux insectes presque éternellement. « Quant à son inflammabilité, il faut savoir que des poutres en bois résistent plusieurs heures avant de s'effondrer. Ce qui a permis aux pompiers de Notre-Dame de sauver nombre d'objets précieux. Si la charpente avait été en béton ou en acier, ils n'auraient pas pu le faire par crainte d'un écroulement subit », précise Bernard Thibaut. Pour en revenir à l'incendie lui-même, ce n'est pas la combustibilité du bois qui est à remettre en cause, mais le système de détection du feu qui a entièrement failli.

Un millier de chênes nécessaires

L'immense avantage d'une reconstruction à l'identique, c'est qu'il n'y a aucune étude à entreprendre. Les architectes disposent de relevés millimétriques de la charpente effectués en 2015. Mieux, l'entreprise Art graphique & Patrimoine leur a déjà remis un double numérique parfait de la charpente qu'elle a réalisé en 2014 de sa propre initiative. Si le montage ne posera pas de grands problèmes, où trouver les milliers de chênes centenaires nécessaires ? Mauvaise question ! En effet, la charpente de Notre-Dame n'a demandé pour sa construction au XIIIe siècle qu'un millier de chênes, dont 97 % avaient moins de 60 ans d'âge, correspondant à un diamètre de 25-30 centimètres. Les autres, c'est-à-dire une trentaine, étaient un peu plus vieux pour avoir une cinquantaine de centimètres de diamètre. Cela peut paraître aberrant, mais il ne faut pas oublier que les maîtres charpentiers de l'époque ne pouvaient pas se permettre de poser sur les murs d'édifices gothiques percés de grandes ouvertures des charpentes trop lourdes. « Ils ont su relever ce défi avec brio en concevant une structure complexe, mais équilibrée, stable pour elle-même et les murs, avec de nombreux dispositifs de raidissement au sein des fermes, des renforcements des entraits, un doublement des triangulations… » explique Frédéric Épaud, spécialiste des charpentes médiévales au CNRS.

Donc, pas de forêts entières à abattre ! Pour obtenir le millier de chênes nécessaire, les forestiers défrichaient en pleine forêt une surface de seulement trois hectares. Ils y plantaient de petits chênes en très haute densité. « La forte concurrence entre les chênes les a contraints à pousser très rapidement vers la lumière en hauteur, non en épaisseur. On est donc, là encore, bien loin des légendaires défrichements de forêts entières pour la construction des cathédrales gothiques », écrit Frédéric Épaud. Pour la reconstruction de Notre-Dame, on n'appliquera plus cette méthode. Pas la peine. Dans les six millions d'hectares de la chênaie française, il n'y aura aucune difficulté pour les forestiers à trouver le millier d'arbres nécessaires. Ils seront alors abattus en prenant toutes les précautions écologiques nécessaires, puis analysés au moyen de toutes les technologies modernes pour s'assurer de leur parfait état interne, et enfin déposés sur le parvis de Notre-Dame pour y être immédiatement équarris. Oui, vous avez bien lu : « Immédiatement équarris » ! Grâce à Frédéric Épaud, nous savons maintenant qu'au Moyen Âge les bois n'étaient pas séchés avant d'être façonnés. « Les documents à notre disposition et les études des autres grandes charpentes du XIIIe siècle permettent de répondre à certaines questions. Les bois utilisés dans les charpentes médiévales ne furent jamais séchés pendant des années avant d'être utilisés, mais taillés verts et mis en place peu après leur abattage », confirme-t-il. Il n'y a donc aucune raison de ne pas suivre cette règle sur le chantier de reconstruction.

Un travail assez rapide

Mais il y a également une deuxième règle médiévale qu'il faudra absolument respecter : ne pas utiliser de scie pour tailler les fûts, mais uniquement la doloire, une petite hache. Le sciage produit des poutres bien rectilignes, mais au détriment du fil du bois. Du coup, la résistance du bois est bien moindre. « Les bois de charpente équarris à la doloire sont plus solides et de meilleure tenue que ceux sciés, ils se déforment bien moins au séchage, les bois courbes sont employés, les pertes sont minimes, l'ouvrage est plus beau en respectant les formes naturelles du tronc », confirme Frédéric Épaud. Considérant que seules quelques entreprises ont conservé ce savoir traditionnel, il faudra donc y former plusieurs charpentiers.

Une fois les bois taillés, la charpente sera une première fois montée sur le sol pour finaliser les ajustements, puis démontée, elle sera hissée par morceaux au sommet de la cathédrale et réassemblée. Tout cela peut être relativement rapide, selon Frédéric Épaud, d'après ce qu'il a appris en étudiant la cathédrale de Bourges. « La construction de sa charpente du XIIIe aurait réclamé seulement 19 mois de travail pour une équipe de 15-20 charpentiers, de l'équarrissage des 925 chênes au levage des fermes. » Bref, si les chênes sont abattus l'hiver prochain, la charpente sera prête à être installée dès l'été 2022. Mais avant cela, il faudra consolider la cathédrale, ausculter et restaurer les murs. Mais là encore, cela ne devrait poser aucun problème. Plusieurs de nos cathédrales ont déjà flambé au Moyen Âge ou à la Renaissance sans que leur reconstruction ait posé le moindre problème. Quant aux vitraux, à part un bon nettoyage, ils n'ont besoin de rien d'autre. Bref, on peut se remettre à espérer une inauguration, comme promis, le 24 avril 2024. Touchons du bois. Du chêne, bien évidemment.

2 janvier 2020

Photos que j'aime bien... vu sur internet

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2 janvier 2020

Analyse - La stratégie nord-coréenne de Donald Trump mise en échec

Par Gilles Paris, Washington, correspondant

Le ton de défiance adopté mercredi par Kim Jong-un, qui a annoncé la fin d’un moratoire sur les essais nucléaires et balistiques, laisse peu d’espoir de réussite au président américain.

Six mois après la dernière rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un dans la zone démilitarisée séparant les Corées, en juillet 2019, le ton de défiance adopté mercredi 1er janvier par le dirigeant nord-coréen, qui a annoncé la fin d’un moratoire sur les essais nucléaires et balistiques, signe l’échec de la stratégie du président des Etats-Unis.

« Nous n’avons aucune raison de continuer à être liés unilatéralement par cet engagement, a assuré Kim Jong-un, qui s’exprimait devant les dignitaires de son parti, selon l’agence officielle KCNA. Le monde va découvrir dans un proche avenir une nouvelle arme stratégique que détient la Corée du Nord. » Il a promis une action « sidérante pour faire payer [aux Etats-Unis] le prix de la douleur subie par notre peuple », dans une allusion aux sanctions imposées à son pays.

La première réaction américaine du secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, a été mesurée. « Nous voulons la paix, pas l’affrontement », a-t-il affirmé, espérant que le dirigeant nord-coréen ne joigne pas le geste à la parole. Le président américain a même affiché un certain optimisme un peu plus tard. « Nous avons bien signé un contrat qui parle de dénucléarisation. C’était la phrase numéro un, cela a été fait à Singapour. Je pense que c’est un homme de parole », a déclaré Donald Trump aux journalistes, avant de participer aux festivités du Nouvel An dans sa résidence de vacances en Floride.

Après avoir minimisé des mois durant les essais balistiques du régime de Pyongyang, Donald Trump va devoir pourtant se rendre à l’évidence : il est désormais très peu probable qu’il puisse parvenir au moindre résultat tangible avant le début de la campagne présidentielle de 2020.

A l’issue de la première rencontre entre les deux hommes, à Singapour, en juin 2018, et en dépit d’un communiqué final extrêmement vague qui avait alarmé les experts, Donald Trump s’était déjà montré très optimiste en affirmant qu’« il n’y a plus de menace nucléaire en Corée du Nord ». L’escalade des premiers mois de sa présidence, marquée par une guérilla verbale et un nouvel arsenal de sanctions internationales contre Pyongyang, avait ouvert une fenêtre pour la négociation, même si la Corée du Nord conservait intacts dans l’immédiat son arsenal et ses installations, et continuait de produire de la matière fissile.

Pendant les mois qui ont suivi cette première historique, le président des Etats-Unis s’est accroché à la relation particulière nouée selon lui avec son homologue. « Une lune de miel » appuyée par de « très belles lettres » écrites par le dirigeant nord-coréen, affirme-t-il chaque fois qu’il en a le loisir, couvrant d’éloges le dictateur et critiquant les manœuvres régulières de l’armée américaine avec les troupes sud-coréennes.

La rencontre de Hanoï, un fiasco

A la veille d’un deuxième sommet, prévu à Hanoï à la fin du mois de février 2019, Donald Trump a renchéri à l’occasion d’une conférence de presse tenue dans la roseraie de la Maison Blanche. Son prédécesseur, Barack Obama, « serait entré en guerre avec la Corée du Nord ». « En fait, il me l’a dit », a-t-il affirmé pour mieux se présenter en grand pacificateur. L’entourage de l’ancien président a démenti.

La rencontre de Hanoï, pourtant, s’est révélée être un fiasco. Les deux parties prennent la mesure du fossé qui les sépare, que le verbe présidentiel a occulté. Pyongyang refuse de s’engager dans la moindre réduction de son arsenal sans une levée des sanctions qui pèsent durement sur son économie. Pour Washington, au contraire, ce levier ne sera actionné qu’après des gestes significatifs de la part de la Corée du Nord. Pour Kim Jong-un, la dénucléarisation concerne la péninsule tout entière, et donc le parapluie américain qui couvre la Corée du Sud. Pour M. Trump, seul l’arsenal de Pyongyang est en jeu. La diplomatie personnelle esquissée par le président américain est incapable de dépasser ces divergences.

Le troisième rendez-vous, improvisé dans la zone démilitarisée entre les deux Corées, en juillet, a été l’occasion de nouvelles images spectaculaires. Pour la première fois, un président des Etats-Unis pose en effet le pied sur le territoire nord-coréen. Mais de nouvelles promesses d’avancées sont restées sans lendemain. Pendant la même période, Pyongyang a multiplié les essais balistiques de courte et de moyenne portée. Pris au piège de l’attente qu’il a créée, le président des Etats-Unis les relativise, au grand dam de ses conseillers.

Le 15 octobre, l’agence officielle du régime a dévoilé une série de photos énigmatiques montrant Kim Jong-un sur un cheval blanc, dans un paysage enneigé près du mont Paektu, central dans l’histoire de la dynastie nord-coréenne. Puis en novembre, Pyongyang a fermé la porte à de nouvelles rencontres.

« Nous ne ferons plus de cadeau »

« Nous ne sommes plus intéressés par de telles discussions qui ne nous apportent rien. Comme nous n’avons rien reçu en retour, nous ne ferons plus cadeau au président américain de quelque chose dont il puisse se vanter », a déclaré le régime nord-coréen dans un communiqué. Donald Trump insiste. « Je suis le seul à pouvoir vous mener là où vous devez aller », c’est-à-dire la paix et la prospérité, écrit-il sur son compte Twitter. « Vous devez agir rapidement, conclure le marché. A bientôt ! », conclut-il. Après un treizième tir depuis le 1er janvier 2019, la Corée du Nord réplique en fixant un ultimatum : faute d’ouvertures américaines d’ici le 31 décembre, elle amplifiera ses essais balistiques.

Le 16 décembre, Donald Trump a avoué qu’il serait « déçu si quelque chose se préparait ». « Et si c’est le cas, nous nous en occuperons. Mais on verra. Nous observons ça de très près », ajoute-t-il. Les propos du président n’ont pas rassuré le Congrès. Au Sénat, une coalition d’élus républicains et démocrates s’est inquièté, le 18 décembre, d’une politique d’engagement « au bord de l’échec » et a plaidé pour des sanctions accrues, jugeant celles en place pas assez efficaces.

Une semaine plus tard, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, limogé en septembre et partisan d’une ligne dure face à Pyongyang, a critiqué le président des Etats-Unis dans un bref message publié sur son compte Twitter : « Il est inacceptable que la Corée du Nord obtienne des armes nucléaires, mais c’est plus rhétorique qu’une véritable politique à ce stade. » Le faucon républicain ajoute :

« Le risque pour les forces américaines et nos alliés est imminent et une politique plus efficace est nécessaire avant que [la Corée du Nord] ne dispose de la technologie pour menacer la patrie américaine. »

Avec la fin du moratoire nord-coréen annoncée mercredi, l’impasse est totale.

2 janvier 2020

Le Turk - photographe

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2 janvier 2020

Synthèse - Après la fuite de Carlos Ghosn, critiques et interrogations au Japon

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Par Philippe Mesmer, Tokyo, correspondance

La presse s’en prend à l’ex-dirigeant de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, dont le domicile tokyoïte fait l’objet d’une perquisition, jeudi.

Si le gouvernement et la justice du Japon continuent de s’interroger sur la fuite de Carlos Ghosn au Liban, dimanche 29 décembre, la presse nippone, elle, s’en prend directement à l’ancien dirigeant de l’Alliance Renault-Nissan-Mistubishi. Le quotidien conservateur Yomiuri Shimbun a vu dans son départ un « acte plein de lâcheté ». « Son argument selon lequel il veut prouver son innocence est maintenant remis en question », estime de son côté le progressiste Tokyo Shimbun, qui considère que sa fuite est une insulte au système judiciaire nippon.

Le même jour, le tribunal de Tokyo acceptait la saisie de 1,5 milliard de yens (12,3 millions d’euros) déposés par Carlos Ghosn au moment de sa libération sous caution, en avril 2019. Cette libération est de ce fait annulée ; si M. Ghosn revenait au Japon, il serait immédiatement incarcéré. Une perquisition à son domicile de Tokyo était en cours, jeudi.

Maigre consolation pour la justice japonaise qui doit désormais faire face à ses responsabilités. « La libération sous caution était une erreur. Le résultat est terrible », a réagi un procureur auprès du quotidien Asahi Shinbun, tandis qu’un autre déplorait « l’anéantissement de tout le travail effectué ». De fait, les procureurs s’opposaient à la libération sous caution, estimant élevé le risque de fuite du suspect, compte tenu de ses puissantes relations.

Le responsable de sa défense devra s’expliquer

Du côté des avocats de M. Ghosn, la réaction reste la stupéfaction. Ils étaient garants de la libération de leur client et conservaient à ce titre les trois passeports, libanais, brésilien et français, de l’homme d’affaires. Le responsable de sa défense, Junichiro Hironaka, s’est défendu de toute implication. Il devra sans doute s’expliquer. M. Ghosn tiendra une conférence de presse le 8 janvier à Beyrouth, a annoncé mercredi en fin de journée l’un de ses avocats.

Se pose également pour Tokyo la question de « récupérer » Carlos Ghosn. L’Archipel peut demander au Liban son extradition, mais les négociations s’annoncent délicates. « Les chances d’obtenir une extradition sont quasi nulles », reconnaît-on au sein du gouvernement.

Il n’y a pas d’accord bilatéral dans ce sens. Le Japon plaide depuis longtemps pour l’extradition par Beyrouth de Kozo Okamoto, un des auteurs nippons de l’attaque terroriste de 1972 contre l’aéroport international israélien Ben Gourion, qui avait fait vingt-six morts. Beyrouth a toujours refusé de le livrer. M. Okamoto a même obtenu l’asile politique au Liban en 2000.

Le Japon n’a signé des traités d’extradition qu’avec les Etats-Unis et la Corée du Sud. « Tokyo pourrait éventuellement passer par la France, qui a un tel accord avec le Liban », explique un connaisseur du dossier.

Aucune sortie du territoire au nom de Ghosn

Au-delà des questions de procédures, les autorités japonaises n’ont toujours pas annoncé si elles avaient déterminé la voie suivie par Carlos Ghosn pour sortir du Japon, à bord d’un jet privé. Normalement, les passagers de ces avions doivent suivre les mêmes procédures que ceux des vols commerciaux. Les données du ministère de la justice ne mentionnent aucune sortie du territoire à son nom.

Un média libanais a expliqué qu’il avait quitté son domicile dans une caisse amenée par un orchestre invité à se produire chez M. Ghosn. Selon nos informations, il est possible que l’orchestre ait été accompagné d’anciens militaires. Toujours d’après ce média, c’est dans cette caisse que M. Ghosn aurait été transporté à un aéroport où l’attendait un avion privé. Une source dans l’entourage de M. Ghosn a toutefois démenti qu’il se serait enfui selon ce procédé. L’avion privé a ensuite rejoint le Liban en passant par la Turquie.

L’ancien bras droit de M. Ghosn chez Nissan, Greg Kelly, arrêté le même jour que son patron en 2018 – lui aussi libéré sous caution (en décembre 2018) et dans l’attente de son procès – a fait part de sa surprise quand il a appris la fuite de Carlos Ghosn. « Il a fait quelque chose de fou », a également réagi un de ses avocats.

Plus généralement, au Japon, l’inquiétude porte sur les libérations sous caution. En 2018, 69,2 % des demandent avaient été acceptées, contre 47,7 % en 2000. Avec la fuite de Carlos Ghosn, la tendance pourrait s’inverser.

2 janvier 2020

La une du Parisien de ce jeudi 2 janvier 2020

le parisien 2 janvier

2 janvier 2020

La une de Libération de ce jeudi 2 janvier 2020

libé de jeudi

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