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Jours tranquilles à Paris

5 décembre 2019

"La répression en Iran est inédite depuis 40 ans", affirme Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003

L’Iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en 2003, avocate et militante des droits de l'Homme, revient pour France 24 sur les manifestations en Iran, qui ont été marquées ces deux dernières semaines par des violences meurtrières. Selon l'ONG Amnesty International, au moins 208 manifestants ont été tués dans la répression, le plus lourd bilan enregistré depuis la révolution de 1979.

"Ce qui s’est passé en Iran c’est une oppression maximale, violente de la population, inédite depuis 40 ans", affirme sur France 24 l’Iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en 2003. "C’est quand un gouvernement se sent faible qu’il devient violent."

L’avocate iranienne appelle les Occidentaux à "ne pas soutenir la dictature et à rester du côté du peuple iranien", expliquant être contre les sanctions économiques qui pèsent sur la vie quotidienne des Iraniens. Shirin Ebadi souhaite, par contre, des sanctions visant à affaiblir le régime : "La France doit montrer sérieusement son mécontentement envers l’État iranien et doit demander à ce que son ambassadeur quitte l’Iran".

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4 décembre 2019

James Bond

4 décembre 2019

Manifestations-Paris: Près de 6.000 policiers et gendarmes et 180 motos mobilisés demain à Paris

Pour demain, le préfet de police, responsable de l’ordre public à Paris et dans les départements de la petite couronne (92,93 et 94), annonce qu’il a pris des mesures administratives de prévention. Il rappelle avoir ordonné aux commerçants sur le trajet du défilé, de fermer.

Didier Lallement a demandé par réquisition à la mairie de Maris tout ce qui pourrait servir de projectile contre les forces de l’ordre.

Le périmètre des Champs-Elysées, ceux des institutions comme Matignon, l’Assemblée nationale ou la préfecture de police sont interdits par arrêté préfectoral.

Le préfet de police annonce que près de 6.000 policiers et gendarmes (CRS, EGM, CI-PP) seront mobilisés demain à Paris, ainsi que 180 motos de la BRAV-M.

Les fauteurs de troubles seront très rapidement interpellés, promet Didier Lallement.

4 décembre 2019

Manfred Thierry Mugler Photographe

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Jusqu'au 11 Jan 2020_POLKA GALERIESMANFRED THIERRY MUGLER

L’exposition « Manfred Thierry Mugler Photographe » à la Polka Galerie, à Paris, présente le versant photographique de l’œuvre du créateur de mode. Ces clichés qu’il réalise depuis la fin des années 1970 témoignent d’un rigoureux sens de la mise en scène et d’une fascinante imagination.

L’exposition « Manfred Thierry Mugler Photographe » à la Polka Galerie dévoile pour la première fois au public le travail photographique du célèbre créateur de mode. A travers près de soixante clichés, elle rend hommage aux fascinantes créatures que sont ses modèles mais aussi à son talent de metteur en scène et à son regard poétique.

Manfred Thierry Mugler photographe à la Polka Galerie

Admirateur d’Helmut Newton, Manfred Thierry Mugler commence dès la fin des années 1970 à prendre en charge lui-même la photographie de ses campagnes publicitaires. Alors qu’il avait fait appel au photographe en 1978 pour l’une d’elles, il ne peut s’empêcher de lui suggérer quelques idées de mise en scène, jusqu’à ce qu’Helmut Newton lui propose de prendre lui même l’appareil en main. Manfred Thierry Mugler le designer devient alors Manfred Thierry Mugler le photographe.

Manfred Thierry Mugler, designer de mode et photographe

La formation et le parcours de Manfred Thierry Mugler, danseur classique au sein du Ballet de l’Opéra national du Rhin à 14 ans puis élève à l’école supérieure des arts décoratifs de Strabourg, ont nourri son regard de photographe. Son contact avec le monde du théâtre et du spectacle lui donne le goût des costumes mais aussi le sens de la mise en scène. Ainsi les photographies de ses campagnes publicitaires sont-elles conçues comme des spectacles à la mise en scène rigoureuse.

Les photos de Manfred Thierry Mugler : une mise en scène rigoureuse

Les photographies de Manfred Thierry Mugler sont le fruit d’une quête incessante du cadre idéal. Une quête qui le conduit, accompagné de ses modèles, à travers le monde entier et jusque dans les lieux les plus extravagants. On découvre ainsi tel mannequin juché près des aigles de l’Opéra Garnier à Paris, tels autres en haut de la tour Chrysler, à New York, dans le désert du Sahara ou encore sur la pointe d’une monumentale étoile rouge à Volgograd. Autant de clichés réalisés sans aucun trucage qui témoignent d’une fascinante imagination et d’une vision passionnée qui transforme la banale réalité en rêve grandiose et futuriste.

4 décembre 2019

Exposition Robert Cottingham à la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois

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La galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois consacre une exposition au monstre sacré de l'hyperréalisme, Robert Cottingham, jusqu'au 21 décembre 2019. Une plongée unique dans le travail d'un artiste de renommée internationale, entre peinture et photographie.

Un trompe l'oeil artistique unique ! Voilà ce que propose la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois avec une exposition autour des oeuvres de l'artiste américain Robert Cottingham, intitulée Fictions in the Space Between, jusqu'au 21 décembre 2019. Une rétrospective autour des travaux d'un artiste surdoué, chantre de l'hyperréalisme artistique.

Mais l'hyperréalisme, qu'est ce que c'est ? Il s'agit d'un courant artistique né aux Etats-Unis à la fin des années 60, caractérisé par un rendu ultra précis de la réalité, tellement réaliste que le spectateur en vient à se demander si l'oeuvre en question est une peinture ou une photographie. Parmi les artistes les plus connus de l'hyperréalisme, on compte ainsi Norman Rockwell, Gérard Schlosser ou encore Serge Lemonde.

Une exposition qui vous invite à découvrir neuf toiles des plus spectaculaires dans la précision de ses traits, toutes représentant des enseignes de bâtiments aux Etats-Unis, sujet cher à l'artiste. A noter que dans un second espace situé au 33 rue de Seine, de nombreux dessins sont également exposées, comme des esquisses aux oeuvres présentées dans la galeries. L'occasion de découvrir un artiste, ainsi qu'un art entre la peinture et la photographie... On passe y faire un tour, les amis ?

INFORMATIONS PRATIQUES

Horaires

Jusqu'au 21 décembre 2019

Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois

36 Rue de Seine

75006 Paris 6

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4 décembre 2019

THE ECONOMIST - Vu du Royaume-Uni.Retraites, la réforme impossible

Après les échecs de Chirac et de Sarkozy, c’est Macron qui s’y colle. Mais même si le président actuel parvient à mener à bien sa réforme des retraites, le résultat sera décevant, estime cet hebdomadaire libéral britannique.

Sisyphe avait la vie facile comparé à ceux qui veulent réformer les retraites en France. Ce héros de la mythologie grecque fut condamné pour l’éternité à faire rouler un rocher jusqu’au sommet d’une montagne et à le voir redescendre à chaque fois. Mais il n’a jamais eu à persuader les travailleurs français de prendre leur retraite plus tard. En 1995, le gouvernement de Jacques Chirac a mis au placard son projet de réforme des retraites après des semaines de manifestations et de grèves qui avaient paralysé Paris. Il a modifié un peu son projet en 2003 mais fait machine arrière face aux manifestations de plus de 1 million de personnes. Nicolas Sarkozy a réussi à progresser un peu sur le sujet en 2010 mais sans grandes avancées notables.

Et voilà qu’Emmanuel Macron décide lui aussi de s’attaquer prudemment au rocher. Son Premier ministre, Édouard Philippe, s’est entretenu avec tous les grands syndicats et organisations patronales.

Préoccupé par la colère des “gilets jaunes”, qui ont bloqué le pays l’année dernière, Macron se veut désormais à l’écoute. Accusé de gouverner de manière hautaine et arrogante, il ne veut pas avoir l’air d’imposer de nouvelles mesures à un public mal disposé. Pourtant, sa prudence laisse songeur sur le genre de réformes qu’il souhaite et les résultats attendus. Le “Monsieur Retraites” du gouvernement, Jean-Paul Delevoye, a clairement indiqué, dans son rapport publié cet été, que le nouveau système ne modifierait en rien le montant global que la France consacre aux retraites.

La réforme ne résoudra qu’une partie du problème

Étant donné l’étendue du problème, c’est très décevant. Les Français prennent leur retraite bien plus tard que les autres ressortissants de l’OCDE. Et leur espérance de vie fait qu’ils passent environ un quart de siècle dans leur fauteuil.

C’est une lourde pression sur les finances publiques, d’autant plus pesante que ce sont les travailleurs d’aujourd’hui qui payent les retraites de leurs aînés. En juin, le Conseil d’orientation des retraites tablait sur un déficit des retraites de 10 milliards d’euros, soit le double du chiffre de 2018. En gros, la France dépense près de 14 % de son PIB dans les retraites, un peu moins que son voisin italien très endetté mais plus que l’Allemagne (10 %) et bien plus que la moyenne des pays de l’OCDE.

La solution évidente serait d’augmenter l’âge de la retraite, comme l’ont fait de nombreux autres pays. En France, l’effort le plus récent en ce sens remonte à Sarkozy. En 2010, il a relevé l’âge minimum de 60 à 62 ans et l’âge de la retraite réglementaire (sans décote) de 65 à 67 ans. Cependant, grâce à la complexité folle du système français, de nombreuses personnes peuvent prendre leur retraite beaucoup plus tôt, de sorte que l’âge moyen de départ à la retraite chez les hommes reste de 60 ans. L’un des problèmes est que Macron a fait campagne en 2017 en promettant de ne pas toucher à l’âge de la retraite. Ce qui veut dire que ses réformes ne résoudront, au mieux, qu’une partie du problème.

“Un énorme chantier”

L’équipe de Macron soutient que sa refonte est tout aussi dure à mettre en œuvre que celle sur l’âge des départs en retraite. Elle sera également plus compliquée. La France compte 42 régimes de retraite différents, qui se sont développés au fil des années au service des agriculteurs, des fonctionnaires, des comédiens, des cheminots, des employés des mines, des notaires, et ainsi de suite, et notamment un régime public par défaut auquel tous ceux qui ne sont pas couverts doivent souscrire. Les règles régissant les droits à la retraite et les cotisations varient considérablement d’un régime à l’autre et ne sont pas faciles à traiter. Le système est opaque et freine la mobilité professionnelle, car ces privilèges sont difficiles à transférer. Pour mettre un peu d’ordre, Macron a promis de fusionner tous ces régimes en un système unique de régime par points, qui traite tous les travailleurs de la même manière.

“Ce que les Français essaient de faire, c’est un énorme chantier, dit Monika Queisser, de l’OCDE. La France a l’un des systèmes de retraite les plus complexes, et ils essaient enfin d’harmoniser les choses.” C’est dans ce but que Macron a fait entrer Delevoye au gouvernement. Ce dernier a déjà passé de nombreux mois à examiner le système français et à débattre des possibilités de réforme. Après toutes ces discussions, un projet de loi devrait aboutir, mais pas avant l’été prochain.

Des déceptions inévitables

Il est logique de prendre le temps de bien faire les choses. Dans les années 1990, souligne Hervé Boulhol, spécialiste des retraites à l’OCDE, la Suède a passé près de dix ans à mettre en place un système similaire. Le gouvernement français se veut prudent face à la grogne généralisée et tente de parvenir à un consensus.

Quoi qu’il en soit, l’harmonisation des règles entraînera inévitablement des déceptions.

Malgré les ambitions qu’elles affichent, les réformes ne seront pas suffisantes. Macron promet de combler le déficit des retraites d’ici à 2025, et l’idée est de mettre en place un mécanisme automatique qui ajustera les règles de cotisation en fonction de l’allongement de l’espérance de vie. Le président veut que les gens puissent choisir en toute connaissance de cause le moment où ils décideront de partir à la retraite et dans quelles conditions.

Un goût d’inachevé

Pourtant, le nouveau système universel ne fera rien pour réduire les dépenses en matière de retraites. En effet, Delevoye en a fait un argument phare, promettant en juillet que l’enveloppe consacrée au financement des retraites du système universel resterait la même.

La France risque de s’en mordre les doigts. Les débats ont fait rage au sein de la majorité pour savoir s’il était vraiment raisonnable de la part de Macron de gaspiller son capital politique pour un projet qui ne permettra pas d’économiser de l’argent. Il est vrai qu’une fois le système en place il sera plus facile, sur le plan administratif, à défaut de politique, pour les futurs gouvernements de modifier les modalités et de faire des économies. Mais en attendant, Macron déploie des efforts considérables pour une réforme qui laissera forcément un goût d’inachevé.

SOURCE

THE ECONOMIST Londres www.economist.com Grande institution de la presse britannique, The Economist, fondé en 1843 par un chapelier écossais, est la bible de tous ceux qui s’intéressent à l’actualité internationale.

4 décembre 2019

Olivier Rousteing

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4 décembre 2019

Vade retro, Conseil déontologique !

La création d’un «Conseil de déontologie journalistique et de médiation», qui a tenu sa première séance lundi 2 décembre, suscite une polémique furibarde qui divise l’auguste profession, dont certaines éminences ont sonné le tocsin pour dénoncer une tentative de mise au pas de la presse.

Cette instance en gestation ne prononcera aucune sanction, ne comprendra aucun représentant du gouvernement et cherchera seulement à améliorer la pratique et l’image d’une profession décriée (taux de confiance : 24%) en recueillant les plaintes du public pour tenter de juger de leur pertinence, dans des avis indicatifs élaborés en commun. En dépit de toutes ces assurances, elle a suscité des réactions où, il faut bien le dire, le sophisme le dispute à la mauvaise foi.

Le projet, accusent ses contempteurs, est d’initiative gouvernementale. Outre que l’affirmation est inexacte – on en discute au sein de la profession depuis des lustres – cette remarque n’a guère de sens. Si le gouvernement dit qu’il fait jour à midi, faut-il proclamer aussitôt, pour démontrer son indépendance d’esprit, qu’on n’y voit goutte à cette heure-là ? Le projet doit être jugé en lui-même, bon ou mauvais, et non en fonction de son origine.

Menace-t-il la liberté de la presse ? Ce genre de conseil existe dans une centaine de pays, dont dix-huit en Europe. A suivre ces procureurs, la liberté de la presse serait honteusement comprimée en Suède, en Allemagne, en Belgique, au Canada et dans maints pays démocratiques. Supposition ridicule.

On ajoute aussitôt que le gouvernement Philippe a fait voter deux lois très critiquables, l’une sur les fausses nouvelles, l’autre sur le secret des affaires, ce qui invaliderait sa démarche. Nouveau sophisme. Le projet doit être jugé pour lui-même, non à la lumière d’autres textes. Si un gouvernement met en avant trois projets, deux mauvais et un bon, faut-il déclarer le troisième inacceptable au prétexte que les deux premiers le sont ? D’autant que le gouvernement ne sera en aucune manière représenté dans ce conseil qu’on voue aux gémonies. Simple posture qui consiste à se draper dans l’indépendance pour ne pas discuter du fond.

On ajoute alors qu’une loi sur la presse régule la profession depuis 1881 et qu’elle donne satisfaction. Quel besoin d’y ajouter une instance déontologique ? C’est ignorer volontairement qu’il existe, dans l’interstice des lois, une zone grise où les erreurs de la presse peuvent se glisser, volontairement ou non. Une série documentaire consacrée à l’affaire dite «du petit Grégory» remporte actuellement un grand succès. Les dérapages de la presse y sont patents, sans que les lois qui l’encadrent aient été violées. Ces entorses à la déontologie ont provoqué le malheur d’une famille ou de deux, accusées à force d’hypothèses hasardeuses et de rumeurs rapportées sans précautions. N’y a-t-il rien à redire à ces pratiques ? Et que penser de l’affaire Baudis, où la cruauté médiatique a lourdement suggéré la culpabilité d’un homme parfaitement innocent, sans que la loi ait été pour autant enfreinte ? Et de toutes ces affaires, petites ou grandes, où la pratique journalistique peut être valablement mise en cause ? La loi, fort heureusement, ne peut tout prévoir ni tout régenter. C’est à la profession de s’interroger. Pourquoi pas dans une instance professionnelle ?

Nos procureurs rétorquent que c’est aux lecteurs de se prononcer, et non «à des journalistes de juger d’autres journalistes». Mais les mêmes proclament dans le même temps qu’ils ont mis en place, dans leurs entreprises, des organes déontologiques qui suffisent bien à la tâche. Autrement dit, ils ne veulent pas que «des journalistes jugent d’autres journalistes», sauf quand ceux-ci appartiennent au média mis en cause, et sont donc, par construction, juge et partie. Magnifique logique…

Etienne Gernelle, directeur du Point, qu’on a connu mieux inspiré, va jusqu’à comparer le projet de Conseil à l’organe chargé par Pétain de contrôler la presse sous l’Occupation. C’est aller directement au point Godwin et assimiler l’actuelle République au régime de Vichy. On lui laisse la responsabilité de cette comparaison grotesque.

La vérité, c’est que la mise en place d’un Conseil déontologique en France rattraperait un retard évident. Ces organes existent dans la plupart des grandes démocraties. Ils s’efforcent, au grand jour, indépendamment des pouvoirs, de réfléchir à l’exercice du métier difficile de journaliste et de dégager un consensus, non sur des lignes politiques ou des préférences culturelles, mais sur la meilleure manière de pratiquer une forme d’honnêteté intellectuelle, non dans l’expression des opinions, qui restent évidemment libres et diverses, mais dans le compte rendu des faits. N’est-ce pas la base d’un débat public libre et un tant soit peu rationnel, à l’heure des excès dangereux du populisme, des rumeurs et des fake news qui inondent les réseaux ? N’en déplaise à ces faux défenseurs de la liberté de la presse qui ne font que l’enfoncer par leur étroitesse corporatiste.

LAURENT JOFFRIN

4 décembre 2019

Vu sur internet - j'aime bien

jaime313

4 décembre 2019

Dita von Teese

dita44

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