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Jours tranquilles à Paris

4 décembre 2019

Vu sur internet - ELINA

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4 décembre 2019

Illuminatrix from Michael Bruno on Vimeo.

Illuminatrix from Michael Bruno on Vimeo.

3 décembre 2019

ALERTE-Balkany-Municipales: Depuis sa cellule, Patrick Balkany annonce sa candidature à Levallois-Perret en mars 2020

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Depuis sa cellule de la prison de la Santé, Patrick Balkany annonce qu'il sera candidat à sa réélection dans son fief de Levallois-Perret, annonce Marianne.

3 décembre 2019

Gourmande

gourmande

3 décembre 2019

L’OTAN minée par les divisions entre alliés

Nathalie Guibert (À Paris)

Et Jean-Pierre Stroobants

L’Alliance, réunie près de Londres pour ses 70 ans, est ébranlée par les choix de Trump, l’attitude d’Erdogan en Syrie et les critiques de Macron

BRUXELLES - bureau européen

Une seule matinée de « réunion » entre les chefs d’Etat et de gouvernement qui auront chacun trois minutes pour exprimer leur position avant d’échanger : à Watford, dans la banlieue de Londres, mercredi 4 décembre, les dirigeants de l’Alliance atlantique ne se réuniront pas en « sommet ». Une manière de limiter le risque de nouvelles tensions et, peut-être, d’une nouvelle saillie agressive de Donald Trump contre les Européens, comme lors du sommet de Bruxelles à l’été 2018. On tentera donc de commémorer en vitesse, et dans le calme, les 70 ans de l’alliance « la plus réussie de l’histoire », selon le propos inlassablement répété du secrétaire général, Jens Stoltenberg.

Optimiste et opiniâtre, celui-ci veut saisir l’occasion d’affirmer l’unité retrouvée d’une organisation rudoyée par son principal garant : le président américain a certes cessé de la dire « obsolète », mais il reste convaincu qu’une partie de ses alliés n’en fait pas assez pour le « partage du fardeau » de la sécurité collective. Après le Brexit, 80 % des forces de l’OTAN viendront de pays non-membres de l’Union européenne.

C’est donc bien ce « partage du fardeau » qui promettait d’être, une nouvelle fois, le sujet dominant des discussions de Londres, jusqu’à ce que, le 7 novembre, un autre président, Emmanuel Macron, inflige un électrochoc à l’OTAN : sa description, dans l’hebdomadaire britannique The Economist, d’une Europe « au bord du précipice », et « junior partner des Américains », alors même que ceux-ci ont « pour la première fois un président qui ne partage pas l’idée du projet européen », ne pouvait évidemment que secouer. Moins, toutefois, que l’avis de « mort cérébrale » d’une OTAN incapable de se coordonner sur les décisions stratégiques prises par les Etats-Unis et la Turquie en Syrie.

Minimiser la crise interne

« La Turquie doit fournir la clarification sur le fond que tous les alliés attendent », souligne la présidence française, qui a convoqué l’ambassadeur turc après des déclarations, jugées insultantes, du président Recep Tayyip Erdogan, sur l’« état de mort cérébrale » de M. Macron. « Elle ne peut pas, par exemple, prendre en otage les plans de défense de la Pologne et des pays baltes, parce que les alliés ne déclarent pas le YPG [Unités de protection du peuple, miliciens kurdes] comme groupe terroriste, ou refuser que l’OTAN intervienne en mer Noire. » Une réunion à quatre, Allemagne, France, Royaume-Uni, Turquie, est prévue mardi 3 décembre.

M. Stoltenberg aura tout fait pour minimiser la crise interne, au cours de rencontres bilatérales à Washington, à Berlin et à Paris. L’Alliance serait renforcée, selon des chiffres tombés opportunément : après avoir baissé jusqu’en 2014, les dépenses militaires des Européens et des Canadiens, 987 milliards de dollars (892 milliards d’euros) au total, augmenteront de 130 milliards de dollars en 2020 et, si le rythme reste constant, de 400 milliards de plus en 2024. Neuf pays sur vingt-neuf atteignent l’effort fixé de 2 % de leur PIB pour leur défense. La France s’en approche (1,84 %), l’Allemagne n’en est qu’à 1,38 %.

Une autre décision, à faible impact financier mais forte charge symbolique, a été confirmée fin novembre : la part des Etats-Unis dans le budget de fonctionnement commun de la structure OTAN (quelque 100 millions d’euros) devrait être ramenée de 22 % à 16 %. La France, qui fut surprise et agacée de cette initiative venue de l’Allemagne, a obtenu un plafonnement de sa contribution.

M. Stoltenberg veut aussi orienter l’attention vers d’autres questions plus fédératrices : il insiste sur l’effort accompli en matière de déploiement des forces otaniennes sur le flanc Est, la lutte contre le terrorisme que les alliés vont renforcer, les décisions pour sécuriser la 5G, les menaces à affronter dans le domaine cyber et l’espace – devenu le cinquième domaine opérationnel – ou encore les relations à réévaluer avec la Chine et la Russie.

L’évocation par M. Macron d’un nouveau dialogue avec Moscou suscite des inquiétudes. M. Stoltenberg indique, lui, que cette relation doit être conforme à la ligne fixée (« fermeté et dialogue ») pour répondre au « défi stratégique » que pose le président russe, Vladimir Poutine, à l’Alliance, et que celle-ci doit parler « d’une seule voix ». Après la mort, cet été, du traité russo-américain sur les armes nucléaires intermédiaires en Europe (FNI), le contrôle des armements mobilise les experts de l’organisation depuis des mois. La Russie a proposé un moratoire sur les missiles intermédiaires, que rejette l’OTAN. Le Conseil de l’Atlantique Nord doit fixer une feuille de route en la matière, même si, a indiqué M. Stoltenberg au Monde, « il est trop tôt pour décider d’une négociation avec la Russie ».

Mais Paris juge l’instrument collectif du dialogue, le conseil OTAN-Russie, « anesthésié ». « Il faut sortir de cette situation de gel. La fin du FNI crée un vide qui doit être comblé. Il ne s’agit pas de faire un pari sur la Russie, mais il faut que nous soyons capables de produire ensemble un effort stratégique. Il faut bien démarrer quelque part », explique l’entourage du président français, qui évoque l’urgence de « paramétrer » ce débat.

« Risque de rupture »

« Une conversation stratégique s’ouvre à Londres », admet le secrétariat général. Même critiquée ou niée par certains membres, la charge d’Emmanuel Macron a, de fait, relancé une question cruciale : les Européens pourront-ils faire de l’Union un véritable acteur stratégique, capable d’éviter des divergences croissantes avec Washington ? « Cette consolidation est un prérequis pour une véritable architecture transatlantique de sécurité, relève Sven Biscop, directeur à l’Institut Egmont de Bruxelles. Il n’y a, hélas, aucune garantie que l’Europe réussira à créer une politique étrangère plus souple. » D’où la question de cet expert : « L’OTAN, qui devrait encore durer quelques décennies, survivra-t-elle par conviction ou par inertie ? » Pour l’Europe, le choix est clair, souligne-t-il. Ou bien « elle acquiert effectivement le rang d’acteur stratégique et d’allié efficace des Américains, ou bien elle finira par être un simple supplétif de ceux-ci ».

Ce qu’a traduit, le 9 novembre, sur Twitter l’ambassadrice française à l’OTAN, Muriel Domenach : « Il n’y a pas d’alternative à un effort accru des Européens pour leur sécurité. Pas dans le but de remplacer l’OTAN, simplement parce que cela est obligatoire. Sauf si nous nous préparons à être l’enjeu d’autres rivalités stratégiques. »

Chercheur principal au centre d’études Carnegie Europe, Tomas Valasek évoque, dans un récent document, le « risque de rupture » de la relation Europe-Etats-Unis, comme la principale menace pesant sur l’organisation transatlantique, née, rappelle-t-il, d’un choix très réaliste des Etats-Unis : soutenir les Européens et assurer leur sécurité relevait aussi de leur propre intérêt.

Depuis, les sujets sécuritaires se sont multipliés pour une organisation qui, pendant quatre décennies, s’était concentrée uniquement sur la menace de l’Est. Le troisième défi, relève M. Valasek, est bien politique : tous les pays membres auront-ils la volonté de s’adapter collectivement au « monde instable » décrit par M. Stoltenberg ?

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3 décembre 2019

Dorothée Stratten

dorothee stratten

3 décembre 2019

Macron crispe les Européens

Isabelle Mandraud, Avec Nos Correspondants En Europe

Les opinions de l’Elysée sur la Russie, l’OTAN et l’UE font débat

Seul au monde, Emmanuel Macron ? Sur trois dossiers majeurs, le président français a provoqué une onde de choc chez ses partenaires européens. Sur l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), tout d’abord, lorsqu’il a décrit l’organisation en « état de mort cérébrale » dans un entretien, début novembre, à The Economist. Sur le rapprochement avec la Russie, ensuite, en appelant à « repenser la relation stratégique » avec Moscou, confirmant ainsi un tournant amorcé dès cet été, lors de la réunion des ambassadeurs à Paris. Sur l’élargissement de l’Europe, enfin, la France a mis son veto à l’ouverture de négociations avec la Macédoine du Nord et l’Albanie.

« J’assume », répétait encore M. Macron à la veille de l’ouverture du sommet de l’OTAN, qui doit s’ouvrir mardi 3 décembre, à Londres. Au-delà du manque de concertation dénoncé à la quasi-unanimité par des alliés agacés par la méthode, les avis, cependant, apparaissent plus nuancés sur le fond. « Il n’a pas tort, même quand il parle d’une Union européenne [UE] au bord du gouffre. Mais pourquoi s’exprime-t-il toujours de cette manière tellement française… », réagit un ambassadeur auprès de l’UE, résumant un propos souvent entendu à Bruxelles.

« On sent bien que, même si nous avons douloureusement résolu la crise grecque et conclu de la moins mauvaise façon la question migratoire, rien n’est vraiment réglé, poursuit le diplomate. La relation avec Washington, Moscou, Pékin ; la montée des forces populistes, sans doute temporairement endiguée… Oui, Macron a raison. Mais, s’il fait la course en tête, il pourrait bien se retourner un jour et voir qu’il a semé le peloton. »

Pendant ce temps, la relation franco-allemande bégaie. « Les prises de position d’Emmanuel Macron, autant que sa façon de les exposer, suscitent des inquiétudes », explique Norbert Röttgen, président de la commission des affaires étrangères du Bundestag, en relevant « un fréquent décalage entre le ton fracassant du président français et le manque de substance de ses propositions ».

« Ton souvent disruptif »

Pour ce député, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel, les sorties de M. Macron répondent avant tout à des objectifs de politique intérieure : « On a l’impression qu’il veut montrer aux Français que c’est lui qui dirige l’Europe, et lance de nouvelles idées. Le problème, c’est qu’on a souvent du mal à savoir quelles sont précisément ces idées. Repenser la relation avec la Russie ? Pourquoi pas ? Mais pour aller où ? Et pour faire quoi ? »

Directrice de l’Institut de politique étrangère allemand, Daniela Schwarzer admet que « le ton souvent disruptif » de M. Macron bouscule la relation avec Berlin. « En Allemagne, précise-t-elle, tout le monde a vu un lien entre l’appel à redéfinir la relation avec la Russie, le non à l’élargissement de l’UE dans les Balkans et le diagnostic sur la mort cérébrale de l’OTAN. Du coup, beaucoup se sont dit que Macron voulait en fait aller beaucoup plus loin qu’il ne voulait le dire sur le rapprochement avec la Russie. »

En Europe centrale, la crispation que génère M. Macron se sent à ce genre de réaction : alors qu’un dirigeant d’un pays de la région discute, en off, de l’actualité avec des journalistes, le voici qui s’énerve brusquement en entendant un accent français dans le groupe. « Nous sommes très déçus de la position de Macron sur son blocage de l’ouverture des négociations d’adhésion à l’UE avec la Macédoine du Nord », lance-t-il, avec irritation. Ici, l’épisode du veto français a été largement vu comme l’expression d’un sentiment de supériorité associé à une forme de dédain pour l’Est typiquement français. Il a pourtant suffi que la France présente ensuite ses propositions de réforme sur la procédure d’adhésion pour détendre l’atmosphère.

Dans cette région, les déclarations sur l’OTAN ou le rapprochement avec la Russie ont suscité la controverse – sauf dans la Hongrie de Viktor Orban, ouvertement prorusse, qui a fait savoir qu’elle partageait une partie du constat. Pour Ivan Krastev, chercheur spécialiste de l’Europe centrale, interrogé par le quotidien autrichien Die Presse, « Macron a le bon instinct », il a « raison » de reconnaître que les Etats-Unis se désintéresseront de l’Europe même après le départ de Trump et de vouloir s’entendre avec la Russie. « Mais je ne vois pas de stratégie », critique-t-il.

A Varsovie, le commentaire le plus souvent répandu est que « Emmanuel Macron veut pousser les Etats-Unis hors d’Europe ».L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche n’a en rien changé la doctrine stratégique de la Pologne, qui fait reposer la défense du pays quasi exclusivement sur la relation « privilégiée » avec Washington. Dans ce contexte, « l’autonomie stratégique » prônée par la France a toujours été regardée de manière sceptique, et les experts remarquent que M. Macron ne fait qu’endosser les vieux habits de tradition gaullienne, tant décriés ici.

« Des paroles en or »

Ce n’est certes pas la première fois que le président français irrite le pouvoir ultraconservateur polonais mais, désormais, sur les bords de la Vistule, le soupçon affleure sur un désengagement français à peine dissimulé. « Nous voyons ici une menace pour la cohésion [de l’OTAN] provoquée, non par le manque d’engagements des Etats-Unis, mais de manière évidente, de la France », avançait récemment le ministre des affaires étrangères, Jacek Czaputowicz. Pour ne rien gâter, au même moment, Moscou se réjouissait de la description d’une OTAN moribonde. « Des paroles en or (…) une définition précise de l’état actuel de l’OTAN », s’est félicitée la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Faut-il pour autant parler d’une crise de confiance au sein de la famille européenne ? « Je ne crois pas, répond Mme Schwarzer. Le séisme de ces dernières semaines ne doit pas faire oublier l’essentiel, à savoir la conviction partagée entre la France et l’Allemagne, qu’il faut travailler plus étroitement sur les grandes questions stratégiques ». Directrice de recherche au German Marshall Fund, Alexandra de Hoop Scheffer juge, pour sa part, « très cohérente » la position de M. Macron. « Il remet la politique au centre des institutions multilatérales qui nous lient aux autres Européens, aux Etats Unis ou à la Turquie. On a éludé toutes les grandes questions stratégiques, que pose Macron. Certes, il le fait de manière brutale, mais c’est sans doute la seule manière de secouer la routine institutionnelle ».

Après Londres, M. Macron devra convaincre sur sa position face à Moscou, lors du sommet prévu à Paris, le 9 décembre, sur l’Ukraine. Censé parvenir à une solution pacifique durable dans l’est de ce pays déchiré depuis 2014 par un conflit sanglant, la rencontre réunira, outre le président français, la chancelière allemande, Angela Merkel, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Un test plutôt risqué sur le rapprochement avec la Russie.

3 décembre 2019

Iris Mittenaere

iris mitt

3 décembre 2019

Sommet de l'Otan : "La Turquie attend du soutien de la part de ses alliés"

Alors que le sommet de l’Otan s’ouvre mardi à Londres, la tension est montée d’un cran ces derniers jours entre le président français Emmanuel Macron et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Au cœur de leur différend : la Syrie et la place de la Turquie dans l’Otan.

L’ambiance est à la discorde pour le sommet des 70 ans de l’Alliance atlantique et c’est notamment entre le président français et son homologue turc que l’ambiance est la plus électrique. Le différend porte notamment sur l'intervention lancée par Ankara dans le nord-est de la Syrie sans en informer les autres membres de l'Otan. Et Erdogan entend bien aborder ce sujet.

"La Turquie attend du soutien de la part de ses alliés, elle attend que ses préoccupations sécuritaires soient reconnues comme légitimes et que son opération en Syrie soit reconnue comme une opération antiterroriste, notamment par ses partenaires européens", explique Ludovic de Foucaud, correspondant de France 24 en Turquie.

Le 9 octobre, l’armée turque a pénétré dans les territoires contrôlés par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition de combattants dominés par les Kurdesqui, alliée aux Américains dans la région depuis 2015, a payé un lourd tribut à la lutte contre l’organisation État islamique.

C’est là que le bât blesse : là où Erdogan défend une opération sécuritaire, les Européens considèrent au contraire que cette incursion risque d’affaiblir la lutte contre le terrorisme et contre le groupe État islamique dans la région.

Erdogan ulcéré par Macron

"C’est la France qui a été la plus bruyante contre l’unilatéralisme de l’opération turque en Syrie", rappelle Ludovic de Foucaud. D’où une exaspération exacerbée du président turc vis-à-vis d’Emmanuel Macron. La charge du Français sur l’état de l’Otan a ulcéré le Recep Tayyip Erdogan qui a jugé le président français lui-même "en état de mort cérébrale".

"La Turquie se sent légitime à critiquer la France parce que d’autres pays – notamment les États-Unis et l’Allemagne – l’ont fait après l’interview d’Emmanuel Macron à The Economist", ajoute le journaliste.

Angela Merkel avait notamment pris ses distances avec Emmanuel Macron en disant ne pas partager sa vision "radicale". De son côté, l'ambassadrice américaine auprès de l'Otan, Kay Bailey Hutchison, a affirmé être "fermement en désaccord avec l'évaluation de l'Otan par le président Macron".  Emmanuel Macron assume ses propos et n'entend pas renoncer à ses griefs.

3 décembre 2019

Taxi

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