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Jours tranquilles à Paris

11 octobre 2019

Le prix Nobel de la paix est attribué au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, artisan de la réconciliation avec l'Erythrée

nobel paix 2019

Quelque 301 candidatures avaient été soumises au comité Nobel norvégien.

Le comité a salué une personnalité qui n'a pas ménagé "ses efforts en faveur de la paix et de la coopération internationale". Le prix Nobel de la paix a été attribué au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, vendredi 11 octobre à Oslo (Norvège). Artisan de la réconciliation avec l’Erythrée, celui qui a mis fin à deux décennies d'une guerre qui a fait plus de 60 000 morts figurait sur la liste des favoris pour la prestigieuse récompense.

Le prix vise également à "reconnaître tous les acteurs oeuvrant à la paix et la réconciliation en Éthiopie et dans les régions d'Afrique de l'Est et du Nord-Est", a ajouté la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen. Le comité norvégien souligne en particulier le rôle du président érythréen Issaias Afeworki.

"La paix ne découle pas des actions d'un seul acteur. Lorsque le Premier ministre Abiy a tendu sa main, le président Afwerki l'a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays", indique-t-il.

L'an dernier, le prix –une médaille d'or, un diplôme et une somme de neuf millions de couronnes suédoises (environ 830 000 euros)– avait récompensé deux activistes de la lutte contre les violences sexuelles, le gynécologue congolais Denis Mukwege et la Yazidie Nadia Murad.

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11 octobre 2019

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11 octobre 2019

« Erdogan ! Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ces enfants ? » : à Kamechliyé, les Kurdes syriens dans l’angoisse

Les forces turques ont repris, jeudi, leurs frappes sporadiques sur la grande ville du nord-est, provoquant mouvements de panique et victimes civiles.

Par Allan Kaval  

Le jour décline tôt, l’automne, dans l’est de la Syrie. Dans les faubourgs poussiéreux de Kamechliyé, la plus grande ville kurde du pays, la nuit s’est annoncée au milieu de l’après-midi. Et avec elle, une menace insidieuse, bruyante mais invisible.

Jeudi 10 octobre, dans le quartier d’Anterieh, les premiers échos de la guerre se sont fait entendre vers 15 heures. D’abord un bruit sourd qui retentit, venu du nord, de la Turquie toute proche. Une munition vient d’être tirée. Les rares passants, dont les ombres s’allongent sur des rideaux métalliques tirés prématurément, restent suspendus un moment, semblant compter les secondes avant l’impact. La munition est tombée. Un adolescent convertit son sursaut naissant en un bref fou rire. Pas très loin. Pas trop près. On est encore en vie.

L’armée turque reprend ses tirs d’artillerie sporadiques sur la ville, prolongeant l’offensive terrestre lancée la veille en plusieurs points de la frontière contre les vastes territoires tenus par les Forces démocratiques syriennes (FDS), à dominante kurde et alliées depuis 2014 à la coalition internationale en lutte contre l’organisation Etat islamique (EI).

Autour de Tall Abyad et de Ras Al-Aïn, les forces turques alliées à des rebelles syriens ont conquis onze villages, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’offensive a poussé près de 70 000 personnes à l’exode, selon l’organisation qui a dénombré au moins 56 morts, dont 10 civils, dans les frappes aériennes et les tirs d’artillerie de l’armée turque depuis mercredi. Les autorités turques ont, elles, annoncé la mort de 6 civils et plusieurs dizaines de blessés par des roquettes kurdes tirées sur des villes frontalières en Turquie.

 « Les Américains nous ont trahis »

A Kamechliyé, pour peu qu’on puisse se hisser sur le toit d’un immeuble, on verrait peut-être le territoire turc. Mais à hauteur de rue, l’ennemi est invisible.

Au croisement de deux ruelles aux maisons basses, le silence, entre deux frappes, est ponctué de quelques éclats de voix. Un groupe d’une dizaine de jeunes hommes aux coiffures étudiées tient l’angle des deux rues. Chaises en plastique, cigarettes, pistolet dans le pantalon. « On a combattu Daech, on ne va pas avoir peur des Turcs ! », clame l’un d’entre eux, Kanaa, plus fort en gueule que les autres. Il montre sa cheville déformée, dit avoir été blessé en 2017 à Rakka alors qu’il combattait dans les rangs des FDS pour reprendre la capitale du « califat » autoproclamé de l’EI. Ses voisins approuvent. Il poursuit : « Les Américains nous ont trahis… On s’est battus et on est morts pour eux. On n’en revient toujours pas… »

Femmes et enfants de ce quartier périphérique et populaire ont été envoyés dans les villages des environs, que l’on dit plus sûrs. Eux montent la garde et le jurent : ils ne céderont pas leurs positions avant la dernière balle.

Chevauchant un scooter, un trentenaire corpulent, sourire aux lèvres, roule lentement. Maillot rouge, kalachnikov à l’épaule gauche, tatouage à l’effigie du Che au bras droit. « Je me suis fait ça en Turquie, quand je travaillais dans le bâtiment, à Iskenderun. Le Che, c’est le symbole de la liberté ! De la paix aussi », dit-il en souriant. Propriétaire d’une boutique de maquillage, Hazni dit être responsable de la sécurité de son quartier. Aucun homme en uniforme n’est visible. « C’est comme au début de la révolution ! Les premières forces kurdes, c’était des civils avec des armes », raconte-t-il.

La ville sombre dans la peur

Après huit années de lutte, de morts, quelques défaites et de grandes victoires, ce serait donc, pour les Kurdes, le retour à l’incertitude, aux zones grises où la vie quotidienne et la guerre se mélangent.

Hazni dit que ce soir il ira au front. Le front ? Où ça ? Il ne sait pas vraiment. Le front, la frontière, l’immensité voisine de la Turquie ennemie. Tout se confond dans la brume des rumeurs alimentées par le bourdonnement de Twitter, de WhatsApp et de Facebook. Toutes les paires d’yeux du Nord-Est syrien semblent rivées sur les écrans fluorescents des téléphones avec leurs demi-vérités, leurs images de corps martyrisés, de rues en flammes, leurs cris de propagande et leurs vrais mensonges que l’on se répète en fumant des cigarettes de contrebande. C’est ainsi, dans le bruit intermittent de frappes aux cibles inconnues, que la ville sombre dans la peur.

Le long des faubourgs crépusculaires de Kamechliyé, des camions de fabrication asiatique roulent trop vite, avec, serrés, sur leur plate-forme arrière, tout un peuple de voiles fleuris et de visages enfantins. Il faut quitter la ville. Il y a des femmes qui pleurent, sacs en plastique à la main, en quittant leurs foyers. Les rues sont presque désertes au seuil de la nuit.

Dans une artère du centre-ville, un membre des forces de sécurité regarde disparaître vers l’ouest une camionnette chargée de femmes et d’enfants. « Les gens sont effrayés, ils s’enfuient… C’est une guerre de réseaux sociaux, personne ne sait ce qui se passe, mais tout le monde a peur », résume-t-il. Dans la ville abandonnée, son détachement en uniforme paraît bien isolé. Daniel fait signe à des hommes armés de mitrailleuses et de lance-roquettes, juchés sur un toit. C’est justement par les réseaux sociaux qu’un hôpital situé à quelques rues de là vient de lancer un appel aux donneurs de sang. Pour des blessés. Ce serait des enfants.

Poitrine arrachée par les shrapnels

La façade de l’hôpital privé Al-Salam est baignée d’une lumière blafarde dans la nuit noire. Dans le hall, des pleurs, des visages interdits. Le docteur Fouad Elias a les mains humides. Il vient d’amputer la jambe en lambeaux d’une fillette de 5 ans. Un parent explique que Sara Youssef se tenait devant la porte de la maison familiale, dans un quartier arabe de la ville, avec son grand frère de 9 ans quand, vers 15 heures, quelque chose est tombé du ciel. C’était un obus de mortier. Le frère est arrivé mort à la clinique. Il a eu la poitrine arrachée par les shrapnels. Sur un téléphone portable, on montre une photographie de l’enfant, ses yeux sans vie, mi-ouverts sur un ciel de néon.

« Un attentat à la bombe, ça va. On soigne les blessés, on enterre les morts, et puis c’est fini. Des frappes, on ne sait pas quand ça va s’arrêter, dit le chirurgien. Les Turcs tuent les Kurdes, les Arabes, les chrétiens… Ils ne changent pas, ces Ottomans ! » Comme toutes les vieilles familles chrétiennes de Kamechliyé, fondatrices de la ville il y a près d’un siècle, celle du docteur Elias a fui le génocide des chrétiens syriaques, perpétré en même temps que celui des Arméniens de l’Empire ottoman, en 1915.

Au premier étage de l’hôpital, des femmes sont assises ou appuyées au mur, enveloppées dans leur voile. Leurs lèvres semblent former des mots silencieux dans le halo froid d’un néon. « Erdogan, fils du péché ! Qu’est-ce qu’ils t’ont fait, ces enfants ? », lance soudainement l’une d’entre elles. La mère des enfants sanglote à genoux au pied d’un grand lit d’hôpital, le visage blotti contre la main de sa fille au petit corps amputé, et qui dort, paupières remuantes, sous une couverture à fleurs.

11 octobre 2019

Voici mon tout premier appareil photo...

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11 octobre 2019

Le prix Nobel de la paix, comment ça marche ?

nobel alfred

Le nom du lauréat de la prestigieuse récompense va être connu vendredi matin, à l’occasion d’une cérémonie à Oslo, en Norvège.

Les spéculations sont ouvertes alors que le nom du prochain prix Nobel de la paix va être connu, vendredi 11 octobre, à 11 heures, à Oslo, en Norvège. Ce qu’il faut savoir avant la désignation du lauréat 2019.

301 candidatures, dont 78 organisations

Cette année, 301 candidatures ont été soumises au comité Nobel norvégien, parmi lesquelles 223 personnes et 78 organisations. C’est un peu moins que les années précédentes (331 candidats en lice en 2018, 318 en 2017). Le record absolu remonte à 2016, avec 376 candidats.

Qui sont les pressentis ?

Grande favorite des bookmakers, Greta Thunberg, jeune égérie suédoise de la lutte contre le changement climatique – déjà distinguée par le « Nobel alternatif » (le Right Livelihood) et un prix d’Amnesty International –, tient la corde sur les sites de paris en ligne avant l’attribution de la prestigieuse récompense. De sa « grève » de l’école, seule, devant le Parlement suédois aux rassemblements auxquels participent désormais des millions de jeunes dans le monde, l’adolescente a, en l’espace d’un an, provoqué un électrochoc dans l’opinion publique sur la question climatique.

Artisan de la réconciliation de son pays avec l’Erythrée, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, est, lui, un des favoris des experts. Le comité pourrait aussi mettre l’accent sur la liberté de l’information à l’heure où celle-ci est l’objet d’énormes pressions dans les régimes autoritaires, mais aussi dans les démocraties occidentales. Des associations de défense des médias comme Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) sont ainsi évoquées.

Autres noms qui circulent à un moment où les crises migratoires occupent toujours les devants de la scène : ceux du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) et de son chef, Filippo Grandi, ou bien de l’organisation SOS Méditerranée.

Comment sont désignés les candidats ?

C’est dès le mois de septembre précédant la remise du prix que commencent à être soumis les noms aux différentes institutions chargées de choisir leur candidat. On ne peut pas envoyer sa propre candidature. Seules certaines personnes ou organisations sont habilitées à faire des propositions, par exemple un parlementaire, un professeur de sciences politiques, d’histoire ou de relations internationales, ou encore un ancien Nobel de la paix. Une fois la liste des candidats établie, elle reste secrète et ne peut être dévoilée que cinquante ans après la remise du prix.

Qui décide de l’attribution du Nobel ?

Le Parlement norvégien – les lauréats des autres prix sont sélectionnés par l’Institution académique suédoise – élit un comité composé de cinq membres. Il s’agit le plus souvent de professeurs d’université possédant une vaste expertise dans les domaines ayant une incidence sur le Nobel. Pour parvenir à s’accorder sur plusieurs noms, ils travaillent par listes successives. Lors de leur première réunion, ils procèdent à une première sélection ne conservant qu’une vingtaine de candidats. Le comité peut parfois solliciter d’autres experts pour obtenir des informations complémentaires. L’objectif est d’obtenir l’unanimité sur le ou les lauréats. Dans de rares occasions, la désignation a été faite par majorité simple.

Que rapporte un prix Nobel ?

Outre la reconnaissance internationale et la médaille, le prix Nobel de la paix rapporte huit millions de couronnes suédoises, soit environ 835 000 euros, au lauréat d’un Nobel. S’ils sont plusieurs, ils se partagent la somme. Cet argent sert généralement à poursuivre les recherches primées dans les domaines scientifiques ou est reversé à des associations.

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11 octobre 2019

Rita Mitsouko

rita mitsouko

11 octobre 2019

Iris Apfel

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Photo prise dans une vitrine - rue Mazarine

11 octobre 2019

Hôpital : appel à une « grande manifestation » le 14 novembre à Paris

Par François Béguin

Médecins, chefs de service, infirmiers et internes se mobilisent pour dénoncer leurs conditions de travail et un système à bout de souffle, « asphyxié par la contrainte budgétaire ». Objectif : agréger les différentes colères pour obtenir un plan d’urgence.

Médecins, chefs de service, infirmiers, internes… Quelque 400 salariés de l’hôpital public ont assisté, jeudi 10 octobre, à la faculté de médecine de la Pitié-Salpétrière, à Paris, à la première assemblée générale du collectif Inter Hôpitaux (CIH), une structure née dans le sillage du collectif Inter Urgences, qui représente les 260 services d’urgences en grève à travers le pays.

But de ce rassemblement transcatégoriel sans précédent depuis plus de dix ans : agréger les différentes colères qui agitent un hôpital public épuisé par des années de restriction budgétaire et obtenir un « plan d’urgence » avec « un financement à la hauteur des besoins de santé de la population ». « Nous sommes à la croisée des chemins, c’est la dernière chance de sauver l’hôpital public auquel nous croyons tous et qui meurt asphyxié par la contrainte budgétaire », a fait valoir Antoine Pelissolo, chef de service en psychiatrie à l’hôpital Henri-Mondor, à Créteil (Val-de-Marne).

Quelques jours après l’annonce par la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn d’une hausse de l’enveloppe budgétaire pour l’hôpital public limitée à + 2,1 % en 2020, alors que l’augmentation naturelle des « charges en soins » est supérieure à 4 %, les membres du collectif ont souhaité engager un rapport de force avec le gouvernement afin d’obtenir « des budgets supplémentaires et non se limiter à des redéploiements de financements existants », comme cela a été le cas pour les 750 millions d’euros sur trois ans récemment promis par le gouvernement en réponse à la crise des urgences.

Et pour alerter sur « l’effondrement » du système hospitalier, plus question de se contenter de tribunes incantatoires dans la presse ou de lettres ouvertes au chef de l’Etat.

Le principe d’une grande manifestation de tous les personnels hospitaliers, le 14 novembre à Paris, a été voté à l’unanimité. « Toutes les conditions sont réunies pour que ce mouvement prenne de l’ampleur », estime Anne Gervais, membre du comité de coordination du CIH. « Ces derniers mois, on cherchait l’étincelle qui allait allumer l’incendie », ajoute Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et représentant de la CGT-Santé, qui rappelle sa demande d’un Objectif national de dépense de santé d’au moins 5 %. Un « préalable », selon lui.

« On ne joue plus »

Un appel à la « grève du codage » des actes a également été lancé jeudi soir. En arrêtant de transmettre les informations permettant à l’hôpital de facturer à l’Assurance maladie les actes réalisés en son sein, les médecins grévistes pourraient théoriquement entraîner une perte de recettes pour leur établissement.

« C’est un geste politique, ça veut dire : on ne joue plus », a lancé André Grimaldi, diabétologue à la Pitié-Salpétrière, qui combat de longue date « l’hôpital entreprise ». A l’hôpital parisien Robert-Debré, une telle grève a débuté le 23 septembre et elle s’est étendue cette semaine à pratiquement tous les services, selon Stéphane Dauger, le chef du service réanimation pédiatrique de cet établissement.

Consultations saturées, nombre trop faible de lits, délais d’examen d’imagerie à rallonge… C’est le portrait bien sombre d’un hôpital public en crise qui a été dressé jeudi soir.

« La situation est critique », a alerté Noël Garrabedian, le président de la commission médicale d’établissement (CME) de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le « parlement » des médecins, à quelques jours de la fin de son mandat. L’avant-veille, Martin Hirsch, le directeur général du groupe hospitalier, avait annoncé en CME que près de 900 lits sur un total de 20 000 étaient actuellement fermés en raison de « difficultés de recrutement et de fidélisation ».

« Sidération devant la catastrophe annoncée »

Cette perte d’attractivité de l’hôpital public est unanimement perçue comme l’ultime symptôme de la gravité de la crise. « On sent des collègues en train de lâcher prise », a raconté Renaud Péquignot, président du syndicat de médecins Action Praticiens Hôpital (APH), décrivant la multiplication des demandes de passage à temps partiel ou dans le privé.

« Beaucoup de praticiens se demandent s’ils finiront leur carrière à l’hôpital public alors qu’ils ne se l’étaient jamais demandé jusque-là », a ajouté Hélène Gros, médecin à l’hôpital Robert Ballanger, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Pour Rémi Salomon, chef de service à l’hôpital Necker, à Paris, il y aurait aujourd’hui chez certains praticiens hospitaliers « une forme de sidération devant la catastrophe annoncée ».

« De grands professeurs craquent, de jeunes infirmiers quittent leur métier de plus en plus tôt. Combien de professionnels viennent nous confier colère, tristesse, incompréhension ? Combien de larmes viennent couler dans nos bureaux et combien de colères faut-il essuyer ? La frustration gagne du terrain dans tous les couloirs de nos hôpitaux. Nous sommes devenus des managers de la colère », ont fait valoir des cadres de santé dans un texte très fort lu par une médecin. Constatant les dégradations de leurs conditions de travail, ces cadres ont jugé qu’ils étaient devenus « les agents d’une mission devenue impossible ».

Dans une motion adoptée à l’unanimité, les participants à l’assemblée générale ont demandé une « augmentation immédiate de 300 euros net mensuels de tous les salaires », « l’arrêt des fermetures de lits d’hospitalisation » et l’abandon de la tarification majoritaire à l’activité, la règle devant être « le juste soin pour le malade au moindre coût et non la recherche du tarif rentable pour l’établissement ».

11 octobre 2019

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11 octobre 2019

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