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Jours tranquilles à Paris

29 août 2019

Trottinettes électriques sur les trottoirs : Castaner contrarie le plan d’Hidalgo

La maire de Paris a écrit au ministre de l’Intérieur pour que soit inscrit dans la loi le caractère gênant des trottinettes garées sur les trottoirs. Mais celui-ci ne l’envisage pas.

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Par Sébastian Compagnon

Mettre fin au grand bazar, oui, mais sur quelles bases juridiques ? C'est la question posée aux maires de France quand il s'agit d'encadrer le stationnement des trottinettes électriques et autres « engins de déplacement personnels » (EDP) sur les trottoirs.

Modifier le projet de loi

Anne Hidalgo (PS), confrontée au développement anarchique des trottinettes en libre-service sur la chaussée de la capitale, a donc pris sa plume le 19 juin pour alerter le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner (LREM). « Si les maires disposent du pouvoir de réglementer les EDP, notamment sur les trottoirs, il ne leur est pas pour autant possible de considérer comme gênant, voire très gênant, le stationnement des EDP en dehors des périmètres délimités à cet effet », regrette la maire de Paris.

Les 2 300 mises en fourrière menées depuis le début de l'année à Paris et les amendes infligées ne reposent sur aucun texte de loi… Pour pallier ce manque, Anne Hidalgo a proposé au ministre de modifier le projet de loi d'orientation des mobilités (LOM), dont l'examen reprend la semaine prochaine. « Il serait souhaitable de compléter le projet de décret en prévoyant que le stationnement des EDP sur les trottoirs – en dehors des périmètres spécialement délimités à cet effet — soit considéré comme gênant, et puisse conduire à leur mise en fourrière », écrit-elle.

La mise en fourrière n'est pas une « mesure proportionnée »

La réponse de Christophe Castaner est parvenue à l'Hôtel de Ville il y a quelques jours. Et elle ne va pas du tout dans le sens attendu par l'exécutif parisien. « Il ressort des informations dont je dispose que les règles de circulation des EDP ont été fixées par analogie avec celles applicables aux cycles et aux cycles à pédalage assisté », annonce le ministre. En clair, au même titre qu'un simple vélo, une trottinette électrique ne devrait pas être considérée comme gênante quand elle est garée sur un trottoir. La maire de Paris souhaitait à l'inverse que les trottinettes électriques soient traitées comme des deux-roues motorisés, susceptibles d'être enlevés.

Christophe Castaner va plus loin et critique la politique de mise en fourrière des trottinettes. Celle-ci « ne paraît pas être une mesure proportionnée et adaptée », estime-t-il, car « la gêne causée aux autres usagers par ces véhicules est temporaire et d'autres moyens peuvent être envisagés pour réguler ce stationnement ».

« Le gouvernement nous confisque l'arme nucléaire »

Le « premier flic de France » au secours des trottinettes en libre-service mal garées? Voilà qui étonne du côté de l'Hôtel de Ville. « On nous a accusés de ne pas en faire assez contre les trottinettes qui envahissent les trottoirs, et maintenant le gouvernement nous reproche d'en faire trop, c'est baroque! », réagit Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la maire de Paris. Celui-ci espère que le gouvernement musclera sa copie dans la prochaine version de la loi. « Le gouvernement nous confisque l'arme nucléaire de la mise en fourrière. C'est un débat de juristes. Mais nous allons continuer de procéder à des enlèvements si la sécurité des Parisiens est en jeu », prévient-il.

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29 août 2019

Crazy Horse de Paris

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29 août 2019

Jean Marie Périer

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jeanmarieperierofficial Dans la série: « Aujourd'hui on change de style car la vie sans contraste est un plat de nouilles triste »: Jacques Dutronc et les filles de « LUI ». La dernière fois que j'ai montré cette photo de Jacques sur internet, aussitôt « Monte à vous, scandale, vulgarité, misogynie... » Je suis donc intéressé de voir revolution dans l'étrange période que traverse notre beau pays.

Cette photo date de 1968, autrement dit il y a cinquante ans. Eh oui, c'était une autre époque. Non messieurs dames, il n'y avait aucun mépris dans cette photographie, ce n'était qu'une illustration un peu primaire de sa chanson « J'aime les filles ! » (Si vous êtes comme ça, téléphonez-moi, si vous êtes comme ci, téléphonez-mi...) et elle était destinée au journal « LUI, le magazine de l'homme moderne ». On a les modernités qu'on peut.

Les jeunes personnes qui posaient ce jour-là étaient très contentes d'être dans ce numéro consacré à l'insolence de Dutronc, elles s'amusaient comme nous, avec nous, il n'y avait aucun geste salace et, non non, nous n'y touchions pas. D'ailleurs ce soir-là je m'en souviens très bien, nous avions fini par dîner Jacques et moi, seuls dans un restaurant indien.

Quelle chance ce fut d'être jeune dans les années 60 ( à part pour le dentiste quand même)...

#jeanmarieperier #luimagazine #girls #car

#jacquesdutronc #picoftheday

28 août 2019

Isabelle Huppert

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28 août 2019

La lettre politique de Laurent Joffrin - L'autre vainqueur de Biarritz

Ave Macronus ! La plupart des commentateurs, Libé compris, ont à juste titre salué le succès – médiatique mais pas seulement – remporté par Emmanuel Macron à l’occasion du symposium de Biarritz. On a oublié l’autre gagnant de ce G7 devenu G2 : Donald Trump.

Mielleux, conciliant, chaleureux, laudatif, presque délicat, le tigre bling-bling de la Maison Blanche s’est changé soudain en Raminagrobis, ce «saint homme de chat, bien fourré, gros et gras», rond et ronronnant à souhait. Ce moment bisounours lui a d’abord permis de regagner des galons de chef d’Etat responsable, de spécialiste en «deals», capable lui aussi, tel Theodore Roosevelt, tonitruant président américain des années 1900, de changer sa manière en «parlant doucement avec un gros bâton». Toujours utile en période de campagne électorale.

Mais surtout, sur le fond, il revient avec quelques bonnes prises dans sa besace. Dans l’affaire iranienne, nombre de responsables et de commentateurs avaient stigmatisé sa rupture unilatérale de l’accord sur le nucléaire contracté avec Téhéran. Le compromis signé par Obama et les autres puissances démocratiques avait l’immense mérite, contrôle international à l’appui, d’écarter la menace de la bombe iranienne. La rupture, geste brutal et inconsidéré, autorisait le régime des mollahs à reprendre la construction d’une arme nucléaire, ce qu’il a commencé de faire. Voilà que la lune de miel macronienne avalise, justifie, légitime désormais, ce coup de force diplomatique. Il s’agit maintenant, a dit le président français, de négocier un nouvel accord, plus large, qui élimine le risque de prolifération nuc léaire et garantisse une meilleure stabilité dans la région. Exactement l’objectif que Donald Trump s’était fixé en rompant avec éclat le compromis obtenu par Obama. Mieux : le durcissement des sanctions contre l’Iran, dixit Macron, rend la négociation plus aisée. Erreur en deçà de Biarritz, utile manœuvre au-delà. Dès lors, le président américain aura beau jeu d’expliquer à ses électeurs que son coup de force partout fustigé aura permis de renégocier l’accord. A condition que les Iraniens l’acceptent, ce qui n’a rien d’acquis…

Même chose dans l’affaire amazonienne. Trump consent à prévoir une aide de 20 millions de dollars destinée à lutter contre les incendies qui ravagent cette immense forêt, si utile dans la lutte pour le climat. Concession hautement médiatisée et célébrée. Sauf que chacun voit maintenant que cette somme est en fait dérisoire au regard des enjeux, et que la mesure décidée en commun n’empêche en rien Trump, deux jours après le sommet, d’apporter un éclatant soutien à Bolsonaro l’incendiaire, quelles qu’aient pu être les insultantes éructations proférées par le butor brésilien contre le couple présidentiel français. Trump accepte un geste vert symbolique qui flatte son hôte de Biarritz, pour mieux conforter son climatosceptique allié de Brasília. Passez, muscade…

LAURENT JOFFRIN

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28 août 2019

Souvenir PUB ! - Serge Gainsbourg

ginsb22

28 août 2019

Vu sur internet - j'aime beaucoup

jaime57

28 août 2019

Chronique « La Russie est devenue incontournable et Emmanuel Macron n’entend plus la contourner »

Par Sylvie Kauffmann

Qui a perdu la Russie ? Nous, les Occidentaux, a tranché M. Macron. Il veut bâtir pour l’Europe une nouvelle « architecture de confiance » avec Moscou. Il va lui falloir d’abord convaincre, estime l’éditorialiste au « Monde » Sylvie Kauffmann dans sa chronique.

Mardi 27 août, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, était en visite à Moscou pour parler Syrie avec Vladimir Poutine. Au même moment, à près de 3 000 km de là, le président Emmanuel Macron exposait avec force arguments sa nouvelle doctrine russe aux ambassadeurs français réunis à l’Elysée. Il faut, a-t-il martelé, « repenser notre lien avec la Russie ».

La coïncidence est fortuite mais les deux événements ne sont pas totalement étrangers. Moscou, relève un diplomate français rapportant les propos d’un ambassadeur arabe, « est la nouvelle Mecque » : tous les dirigeants du monde arabo-musulman y vont. Le pèlerinage n’est pas religieux, il est stratégique : Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, le fait aussi, d’ailleurs, à l’occasion. La Russie est devenue incontournable et Emmanuel Macron n’entend plus la contourner.

Axe majeur de sa diplomatie

A trois reprises en l’espace d’une semaine, il a expliqué en détail pourquoi remettre la Russie dans le jeu européen était devenu un axe majeur de sa diplomatie : en recevant le président Poutine dans sa résidence d’été de Brégançon, le 19 août, puis, deux jours plus tard, face à la presse présidentielle, et à nouveau mardi à l’Elysée. Le sujet a également été abordé avec ses collègues du G7 à Biarritz, qu’il a briefés, samedi, sur ses cinq heures de conversation avec le président russe.

Le tournant n’est pas tout à fait nouveau. En mai 2018, à Saint-Pétersbourg, M. Macron a déjà tenté de jeter les jalons de cette nouvelle approche, mais M. Poutine n’a pas été particulièrement réceptif. Fin août 2018, dans son discours annuel devant les ambassadeurs, le chef de l’Etat a avancé l’idée d’une « nouvelle architecture européenne de sécurité » qui engloberait la Russie – une idée floue, accueillie avec « défiance », accuse-t-il aujourd’hui, par ses propres diplomates.

Le 11 novembre, pour les cérémonies du centenaire de l’armistice de 1918, Vladimir Poutine a fait une fleur au président français, en acceptant de participer au très macronien Forum sur la paix sans y prendre la parole. Les « gilets jaunes » ont détourné M. Macron de la Russie pendant l’hiver, mais dès le printemps, il a confié à Jean-Pierre Chevènement une lettre à porter au Kremlin à M. Poutine pour l’inviter à venir le voir avant le G7. Et en juillet, la France a appuyé le retour de la Russie au Conseil de l’Europe.

Après Brégançon, la dynamique est en marche. M. Poutine devrait revenir pour la deuxième édition du Forum sur la paix, en novembre, et M. Macron ira à Moscou pour le 75e anniversaire de la victoire soviétique en mai. Et avant cela, si tout va bien, si les quelques gestes attendus de Moscou – un échange de prisonniers avec Kiev, par exemple – se produisent à brève échéance, ils se retrouveront fin septembre à Paris pour un sommet quadripartite sur l’Ukraine avec le nouveau président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et la chancelière, Angela Merkel, censé relancer le processus de règlement du conflit dans le Donbass. Un déblocage de la crise ukrainienne est, en effet, la condition sine qua non de ce réchauffement.

Rejouer le « reset » de Barack Obama

Emmanuel Macron est-il entrain de rejouer le « reset » de Barack Obama, vaine tentative américaine de rapprochement avec la Russie en 2009 ? Il s’en défend : dix ans après, si M. Poutine est toujours là, les réalités géopolitiques, elles, ne sont plus les mêmes. Le monde traverse une phase de recomposition inédite.

Le président français lie sa stratégie russe à trois postulats. Premier postulat : le modèle Poutine d’expansion militaire et de conflictualité permanente, encouragé par « nos faiblesses », connaît un certain succès, mais il n’est pas durable. Faible économiquement et démographiquement, tôt ou tard, la Russie va devoir chercher des appuis ; inévitablement elle se tournera vers la Chine. Aux Européens d’empêcher cette alliance, qui leur serait néfaste.

Deuxième postulat : le découplage transatlantique. Tout en restant « un allié très important », les Etats-Unis se sont détachés de l’Europe et ne sont plus en charge de sa pensée stratégique. En mettant fin cet été au traité avec Moscou sur la limitation des missiles à portée intermédiaire, l’un des derniers vestiges de la guerre froide, que Moscou avait allègrement violé, Washington a précipité les choses. Puisque cette architecture du contrôle des armements, « conçue dans une géopolitique qui n’est plus la nôtre », se défait, à nous de construire la nouvelle, en y associant la Russie qui, M. Macron en est convaincu, « est européenne ».

Troisième postulat : la nouvelle bipolarisation du monde est sino-américaine. Les Etats-Unis veulent à présent un dialogue avec la Chine sur le contrôle des armements ? Très bien. Mais « moi, dit M. Macron, je ne veux pas en être l’otage ». Il faut un nouveau cadre multilatéral. L’Europe n’était qu’un pion dans le système soviéto-américain. Le moment est venu pour elle de reprendre « le contrôle ». Alliée, mais pas « vassale ».

Emmanuel Macron aime contester les dogmes. Celui, par exemple, selon lequel la Russie s’est d’elle-même éloignée de l’Occident après l’effondrement de l’URSS. Qui a perdu la Russie ? Dans ce débat qui divise les experts depuis deux décennies, il a tranché : « Les Russes ont vécu l’expansion de l’OTAN et la stratégie de l’UE comme une forme d’agression. »

Ce président français adepte de la « diplomatie de l’audace » veut à présent que l’Europe gagne la Russie, après l’avoir perdue. Reste une question cruciale : Vladimir Poutine, qui depuis vingt ans, a forgé cet éloignement, peut-il être l’homme du rapprochement ? M. Macron se défend de toute naïveté, se situe dans « le temps long » et jure qu’il sait à qui il a affaire. Il va devoir en convaincre ses partenaires européens, au premier rang desquels les Baltes, les Roumains et, surtout, les Polonais. Eux aussi connaissent le temps long.

28 août 2019

Extrait d'un shooting

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28 août 2019

Le Turk (photographe)

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