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Jours tranquilles à Paris

15 août 2019

CRAZY HORSE de Paris

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14 août 2019

Aujourd'hui c'était nettoyage du jardin...

dechetterie

14 août 2019

Scènes de chaos à l’aéroport de Hongkong

hong

Article de Frédéric Lemaître

Les manifestants s’en sont pris à deux Chinois du continent. Pékin dénonce des « quasi-actes de terrorisme »

HONGKONG - envoyé spécial

Jusqu’ici objet de fierté et symbole de la réussite financière de la ville, l’aéroport de Hongkong n’était plus qu’un bateau ivre, mardi 13 août en fin de journée, et c’est un miracle s’il n’y a pas eu de mort. Comme la veille, les jeunes manifestants qui protestent depuis deux mois contre le gouvernement et contre l’emprise de la Chine sur cette « Région administrative spéciale » avaient décidé de bloquer le trafic aérien. Ce mouvement sans leader entendait donner plus de retentissement international à son action certes populaire mais qui, en dix semaines, n’a rien obtenu. Soutenue par Pékin, Carrie Lam, la chef de l’exécutif local, n’entend leur concéder aucune victoire, hormis la « suspension » du projet de loi sur les extraditions vers la Chine.

Au contraire, la police est de plus en plus violente. Dimanche, un tir a grièvement blessé une manifestante à l’œil et les protestataires ont découvert que des policiers en civil s’infiltraient parmi eux pour mieux les contrôler et les arrêter. D’où une tension qui ne cesse d’aller crescendo même si, jusqu’ici, les manifestants, principalement des jeunes diplômés de la classe moyenne, ne se sont pas attaqués aux personnes privées ni à leurs biens. Ils concentrent leur action sur les symboles et les représentants du pouvoir, notamment les forces de l’ordre et les commissariats.

Lundi, les manifestants avaient été suffisamment nombreux pour contraindre la direction du huitième aéroport mondial à annuler tous les vols. Mais, malgré le chaos, il n’y avait pas eu de violence. La simple rumeur d’une intervention policière avait fait repartir nombre d’entre eux à pied, vers le centre-ville.

Rien de semblable mardi. Dans le hall des départs, les passagers qui, la veille, se montraient plutôt compréhensifs commençaient à laisser éclater leur colère lorsqu’ils s’apercevaient qu’ils n’arrivaient plus à accéder aux comptoirs d’enregistrement. Vers 16 heures, tous les départs étaient à nouveau annulés. Surtout, deux incidents ont fait basculer l’occupation dans la violence. Dans la soirée, les manifestants ont arrêté et attaqué un homme, un Chinois de Chine continentale, qu’ils pensaient être un policier en civil. Lorsque la police et une équipe médicale ont voulu l’emmener, les manifestants ont bloqué l’ambulance. La police a alors eu recours à du gaz au poivre.

Un journaliste chinois malmené

Mais elle s’est laissé déborder à plusieurs reprises. On a ainsi vu des jeunes s’emparer de la matraque d’un policier. Paniqué, celui-ci a alors sorti son arme de service. Sans tirer, il s’est affalé au sol avant d’être rejoint par des collègues. Un autre incident pourrait avoir de réelles conséquences politiques. Un groupe de manifestants a également séquestré et battu un second Chinois du continent, lui attachant les mains derrière le dos parce qu’ils le soupçonnaient d’être un policier infiltré. Les images des caméras et des téléphones portables montrent le jeune homme au milieu de manifestants furieux. Certains tentent visiblement de raisonner la foule, mais il est plaqué au sol, son sac est fouillé et les manifestants en sortent un tee-shirt de soutien à la police de Hongkong. Son passeport chinois est exhibé aux caméras. Il sera ensuite ligoté sur un chariot d’aéroport et exposé à la vindicte. Des ambulanciers sont ensuite vus tentant de le ranimer après qu’il a perdu connaissance, dans l’hystérie générale, avant d’être évacué.

Le jeune Chinois, du nom de Fu Guohao, était en fait un reporter du Global Times, le quotidien nationaliste chinois qui, depuis plusieurs semaines, souffle sur les braises et appelle Pékin à faire preuve de davantage de fermeté face aux manifestants. Pendant l’événement, son rédacteur en chef, Hu Xijin, a adjuré sur Twitter les manifestants de le relâcher.

Au matin du 14 août, le Global Times titrait sur le fait que des « condamnations affluent de partout pour condamner l’attaque brutale du reporter ». Fu Guohao est décrit comme un « héros » par ses commentateurs, et son nom a été l’un des plus partagé sur Weibo, le Twitter chinois. Il n’a toutefois pas été blessé, selon la presse chinoise. Pékin a fermement condamné dès mercredi matin l’attaque contre ses deux nationaux : Xu Luying, la porte-parole du bureau des affaires de Hongkong et de Macao à Pékin, l’agence gouvernementale chinoise en charge de ces territoires, a exprimé la « colère extrême » de la Chine et comparé ces agressions à de « quasi-actes de terrorisme » : « Les manifestants radicaux ont franchi le seuil de la loi, de la morale et de l’humanité », a-t-elle déclaré. Une progression subtile mais certaine dans la rhétorique chinoise : un collègue de Mme Xu avait dénoncé lundi 12 août « les premiers signes de terrorisme » dans le comportement des manifestants face à la police.

Au cours de la nuit de mardi à mercredi, la justice de Hongkong a ensuite donné l’ordre d’évacuer l’aéroport et le calme est peu à peu revenu. C’est par une décision similaire que le gouvernement avait mis fin en 2014 aux zones d’occupation du mouvement des parapluies sur la voie publique, à la suite d’une plainte des compagnies de bus. L’accès aux principales aires de départ et d’arrivée est désormais régulé. Mercredi matin, les vols redécollaient progressivement.

« Prêts à sacrifier leur vie »

La journée du 13 marque incontestablement un tournant et une radicalisation du mouvement. Sur les réseaux sociaux, les violences de l’aéroport ne semblaient pas faire l’unanimité entre les jeunes de Hongkong, et certains ont présenté des excuses. Dans un entretien au Monde, une des figures de l’opposition parlementaire, Claudia Mo, dit soupçonner Carrie Lam, la chef de l’exécutif, de jouer la politique du pire, et affirme que des jeunes sont « prêts à sacrifier leur vie pour leur cause ».

Mardi matin, au cours d’une conférence de presse, Carrie Lam, prise à partie par les journalistes sur les violences policières, avait eu du mal à contenir son émotion. Elle a été incapable de répondre à un journaliste qui lui demandait, très calmement, si elle avait suffisamment d’autonomie politique pour annuler la loi controversée sur les extraditions vers la Chine qui est à l’origine du mouvement ou si une telle décision relevait de Pékin. Le dernier sondage de l’Institut de recherche de l’opinion publique de Hongkong, réalisé du 1er au 6 août, confirme la baisse de sa cote de popularité à 27,9 %, un seuil encore jamais atteint.

Par ailleurs, Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a demandé mardi une enquête sur les tirs de gaz lacrymogènes par la police. La Chine a immédiatement condamné une « déclaration malvenue » et dénoncé l’ingérence des Nations unies dans ses affaires intérieures. Cela envoie « un mauvais signal à des criminels violents », affirme le communiqué de la mission chinoise à l’ONU. Une nouvelle grande manifestation est prévue le dimanche 18 août.

14 août 2019

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14 août 2019

VANNES : Street art. Des visites guidées en août

À l’initiative de l’association L’art prend la rue, qui finance ses actions grâce au mécénat, les œuvres de street-art ont fleuri à Vannes depuis quelques années. En 2015, l’Australien Rone a réalisé le portrait de deux femmes près du rond-point du Palais des arts.

En mars 2017, c’est l’artiste brésilien Luis Seven Martins, alias L7M, qui a peint un oiseau très coloré sur un mur à l’arrière du collège Jules-Simon, visible du boulevard de la Paix. Peu après, en mai 2017, un week-end baptisé « Vannes et sa street », auquel ont participé une vingtaine d’artistes, a permis de donner des couleurs aux tunnels conduisant au Palais des arts.

En avril 2018, le duo franco-espagnol Dourone a œuvré à deux pas de la préfecture, réalisant une grande fresque « Sonder », s’inspirant librement de portraits vus au Musée départemental breton, à Quimper. Et depuis l’an dernier, les artistes s’éclatent à Dédale, dans les locaux de l’ancienne DDE, en repeignant un couloir, une pièce, voire toute la façade en ce qui concerne Pantonio, venu des Açores en avril.

Toutes ces initiatives font de Vannes une escale à voir pour les amateurs de street art. L’office de tourisme n’a pas été long à surfer sur la vague en mettant en place, depuis le mois de juin, une visite street-art de la ville. Chaque mercredi et vendredi matin, dès 9 h, des balades de trois heures sont organisées, couplant une heure et demie à pied à la découverte des fresques en ville, suivie d’une heure et demie à Dédale. Après Maxime Bénier, qui a accompagné les visites en juin et juillet, c’est Dominique Thiam qui a pris le relais en août. Cette guide, aux solides connaissances sur les artistes de rue, a participé à la réalisation des murs de l’événement « Vannes et sa street ».

Pratique

Rendez-vous chaque mercredi

et vendredi à 9 h, devant le Palais des arts, place de Bretagne.

Douze personnes maximum par visite. Tarif : 8 € par adulte, 6 € par enfant de 8 à 12 ans.

Informations et réservations dans chaque bureau d’information touristique : 02 97 47 24 34

ou 02 97 53 69 69.

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14 août 2019

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14 août 2019

AURAY - Visite. J’ai marché dans Saint-Goustan en 1480

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Un montreur d’ours rue Saint-René, une patrouille de gardes qui descend vers Saint-Goustan… Tous les mardis de l’été, Lambert Tourisme propose un voyage dans l’histoire de la Bretagne ponctué d’une immersion dans l’ambiance du port d’Auray au Moyen Âge. Nous avons enfilé le casque pour vous.

Un seau d’urine jeté à la fenêtre. Devant moi, deux hommes se battent. J’entends leurs cris. Derrière, des gardes descendent la rue Saint-René. Ils devraient régler ce conflit. Des crottes jonchent le sol. Gaffe ! Des boutiques. Un festival de couleurs. Le tailleur. La vendeuse de légumes. Les mendiants tendent la main à une famille endimanchée. Pendant qu’elle discute avec un homme, une femme lui dérobe sa bourse. Elle la tend à son jeune fils. Sur le port de Saint-Goustan, derrière le montreur d’ours, on décharge les bateaux.

Bienvenue en 1480, dans le quartier de Saint-Goustan, à Auray. Cette scène a été reconstituée par l’association Arkhéo. « Le moindre détail, comme la taille du pavé ou encore la couleur des maisons à pans de bois, provient de recherches historiques », explique Rémy Lambert. Sa société, Lambert Tourisme, propose, à Auray, des visites guidées sur l’histoire de la Bretagne. Clou du spectacle, en fin de parcours, le visiteur enfile casque 3D et casque audio pour une immersion dans l’ambiance du port d’Auray au XVe siècle.

On a envie d’avancer dans l’image

Arkhéo réunit des historiens, archéologues, scientifiques et infographistes. Cette expérience est le fruit de deux années de travail : recréer la rue en image de synthèse, puis les lieux, textures et couleurs. De vrais personnages, des figurants en costumes d’époque, photographiés à 360° sont enfin « ajoutés ». Le rendu est impressionnant. Prenant même. On a envie d’avancer dans l’image. D’interpeller les personnages, entrer dans une boutique, descendre la rue vers Saint-Goustan… Impossible. En revanche, en tournant la tête de tous côtés, on découvre de nouveaux détails. Dans le casque, le feu crépite, la rue s’anime de palabres. Nous y sommes. Presque.

Ce même travail de reconstitution a été effectué sur le parvis de la basilique de Sainte-Anne-d’Auray. Au XIXe siècle cette fois (visites tous les mercredis du mois d’août). Le viaduc de Kerisper, au Bono, dont les ruines dorment au fond de la rivière d’Auray, va lui aussi renaître, dans les mois qui viennent, à la faveur d’une reconstitution 3D.

Pratique :

Visite guidée virtuelle de Saint-Goustan au Moyen Âge, tous les mardis jusqu’à fin août, à 15 h 30. 12 €, réduit 10 €, 8 € moins de 15 ans. Durée : 2 h environ. À partir de 8 ans. Information et réservation sur tourisme-decouverte.fr

14 août 2019

Palais de Tokyo - Exposition actuelle

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14 août 2019

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14 août 2019

Fête des jumeaux. Pleucadeuc voit double

La commune de Pleucadeuc  accueille,  jeudi, la 26e édition de la fête des jumeaux. Un évènement unique en Europe qui attire chaque année près de 10 000 personnes.

À l’entrée de la commune de Pleucadeuc, le panneau « Village des jumeaux » rassure ! Voir le 15 août quasiment la même personne en double, en triple, voire en quadruple n’a rien d’inquiétant puisque, depuis un quart de siècle, se déroule précisément à cette date la fête des jumeaux. Près de 10 000 personnes sont attendues ce mercredi et jeudi dans ce petit bourg qui s’est fait une notoriété internationale. Aujourd’hui, les « deux et plus » du monde entier s’y retrouvent. « France, Amérique, Afrique du nord, Corée, Japon, Chine… Il y a beaucoup de nationalités, note Alain Launay, maire de la commune, père de jumelles et fondateur de ce joyeux rassemblement. On a déjà eu la visite d’une chaîne de télé coréenne. Mais les plus représentés sont la France (notamment l’Ouest) et les pays européens. Cette année, une chaîne britannique doit venir et plusieurs journalistes étrangers. » Un succès qui dépasse toutes ces espérances.

Bien entendu, la fête est ouverte à tous, multiples ou pas, et les animations sont nombreuses (cercle celtique de Bains-sur-Oust, Bagad de Malestroit, concerts, lâcher de colombes, soirées dansante)…  Mais les « multiples » y trouvent un intérêt supplémentaire : la fête des jumeaux est pour eux un lieu d’échange et l’occasion de se faire des amis. « On apprécie le lien avec les autres multiples. C’est notre sixième participation. On s’est fait des amis et on va les retrouver jeudi. C’est notre journée à nous », disent d’une même voix Alizée et Axelle Soulard, 22 ans, jumelles monozygotes demeurant à Sulniac (56) pour la première et Ploeren (56) pour la seconde.

Le programme

La fête des jumeaux commence ce mercredi  à partir de 20 h avec accueil en musique (Twins Phoenix et Bagad de Malestroit) et restauration sous chapiteau.

La grande journée du 15 août commence à 9 h 30 avec l’accueil au centre-bourg, puis la messe à 10 h 30, suivie du défilé (bagad, cercle fanfare, « deux et plus », véhicules anciens…). À partir de 12 h 30, grand repas festif (16 €/ 8€) sous chapiteau, animations l’après-midi, grande photo des « deux et plus » à 18 h, repas du soir (10 €) et soirée dansante gratuite avec orchestre de 21 h à 1 h du matin.

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