Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

27 juillet 2019

Ren Hang

ren hang 254

Publicité
27 juillet 2019

Vacances...

jaime663

27 juillet 2019

Portrait - Denise Ho, la star hongkongaise de la pop qui défie la Chine

IMG_9034

Par Florence de Changy, Hongkong, correspondance

Chanteuse à succès et icône de la cause LGBT, Denise Ho est l’une des rares célébrités à Hongkong à s’être engagée dans le combat pro-démocratie. Un positionnement politique qui lui a attiré les foudres des autorités chinoises.

Denise Ho, ou HoCC de son nom de scène, que certains prononcent « hoc » ou « ho-si-si », a longtemps été une chanteuse et compositrice à succès, une star internationale de la Cantopop, la musique favorite à Hongkong. Défilant encore en tête de cortège le week-end dernier, elle est aujourd’hui l’une des rares vedettes de l’ancien territoire britannique à oser s’afficher en faveur du combat pro-démocratie.

Un engagement qui lui a déjà coûté sa carrière en Chine, où elle et ses chansons, qui n’ont pourtant rien de politique, sont interdites depuis 2014. Son studio de musique, dans lequel notre entretien a lieu, n’a pas servi depuis trois mois. Coupe garçonne et peau de bébé, on soupçonne Denise Ho de cacher ses 42 ans tout au fond des poches de son jean slim gris, troué au-dessus des genoux. Ses grosses bottines noires font sans doute office de lest, sans lequel elle s’envolerait…

Interdiction de quitter le pays

Elle nous explique que le projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine, à l’origine des manifestations de ces dernières semaines et désormais « suspendu », aurait pu la viser. « On voit comment Pékin traite les artistes qui disent ce qu’ils pensent, comme Ai Weiwei (arrêté puis emprisonné près de trois mois en 2011, il lui a été interdit de quitter le pays pendant quatre ans). Cette loi nous mettait, moi tout comme d’autres activistes en vue, en grand danger. »

Elle a « plongé » le 12 juin, première journée noire du conflit, quand la police a visé la foule avec des balles en caoutchouc et des bean bags (« sacs à pois »), projectiles généralement utilisés dans des conflits beaucoup plus violents. L’avant-veille de notre rencontre, le 14 juillet, de nouvelles altercations entre policiers et manifestants (qui ont quand même fait 30 blessés) ont eu lieu dans un centre commercial dans le district de Sha Tin, et Denise Ho a tenté de s’interposer. « Quand les policiers me voient, ils ont tendance à accepter mes bons offices », constate-t-elle.

« QUAND JE ME SUIS RETROUVÉE DANS CETTE FOULE DE JEUNES ET DE HONGKONGAIS DE BASE, DANS LA FUMÉE DES GAZ LACRYMOGÈNES, J’AI VRAIMENT DÉCIDÉ QUE JE DEVAIS CHOISIR MON CAMP. » DENISE HO

La semaine précédente, le lundi 8 juillet, elle était intervenue devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à l’invitation de l’ONG UN Watch. Elle n’avait que quatre-vingt-dix secondes et avait préparé deux versions, une première, « diplomatique et polie », et une autre, qu’elle a finalement lue. La Chine l’a interrompue deux fois, invoquant des « rappels au règlement ».

« Je m’y attendais, parce qu’ils le font systématiquement. Ce qu’ils n’ont pas apprécié, c’est quand j’ai demandé comment un pays comme la Chine, avec un tel passif en matière de droits de l’homme, en citant le Xinjiang et le Tibet, pouvait encore siéger dans cette assemblée ! », raconte-t-elle, amusée. Furieuses, les autorités chinoises l’ont traitée de « folle ».

Son engagement contre Pékin remonte au 28 septembre 2014. Ce dimanche après-midi quand, pour la première fois de mémoire de Hongkongais, la police a eu recours à des gaz lacrymogènes pour disperser une foule pacifique rassemblée pour réclamer des réformes démocratiques. « Je commençais déjà à m’intéresser aux débats en cours, mais, quand je me suis retrouvée dans cette foule de jeunes et de Hongkongais de base, dans la fumée des gaz lacrymogènes, j’ai vraiment décidé que je devais choisir mon camp. » C’est de là qu’est d’ailleurs parti le « mouvement des parapluies », une occupation pacifique de quelques axes de Hongkong, pour réclamer une « vraie démocratie ». Il dura soixante-dix-neuf jours.

A l’époque, Denise Ho s’était sérieusement posé la question de s’engager plus avant. Elle avait lu des pavés sur la politique et s’était entourée d’une équipe pour réfléchir à la question. Elle avait finalement renoncé. Cinq ans plus tard, elle a changé, mûri. Il lui semble urgent à présent de changer le système, notamment parlementaire. Mais elle doit encore dénicher l’organisation idéale qui lui permette de « trouver un équilibre entre [sa] vie d’artiste et [son] engagement politique. C’est une question de survie. Pour moi, mais aussi pour mon public. »

Jusqu’à récemment, Denise Ho était d’abord et avant tout une star, chanteuse, actrice, présentatrice, modèle… Née en 1977 à Hongkong, elle part vivre avec ses parents au Québec à l’âge de 11 ans. Elle y apprend le français qu’elle parle encore avec un petit accent québécois. En 1996, elle est de retour à Hongkong, où elle gagne, de manière « totalement inattendue et inespérée », un concours de chant. Le conte de fées commence : son idole de jeunesse, Anita Mui, la Madonna de l’Asie, la prend sous son aile. De quatorze ans son aînée, Anita Mui la fait chanter avec elle et devient son mentor.

Mais ce chapitre se termine trop vite. Anita Mui meurt en 2003, à l’âge de 40 ans… Denise Ho va devoir se débrouiller toute seule. Elle qui se décrit comme « rebelle de nature » réalise sans doute son premier acte public de rébellion avec son coming out, en 2012, dans une société encore extrêmement conservatrice. Elle est depuis l’une des icônes de la cause LGBT.

Sa rencontre avec le dalaï-lama, quelques jours après avoir fêté ses 39 ans, en 2016,

la fait plonger dans le bouddhisme. « C’est un chemin personnel, apprendre à accepter les choses comme elles viennent, à regarder la vie selon une logique circulaire plutôt que linéaire et, surtout, à apprendre à vivre sans peur », témoigne-t-elle. Elle consacre un peu de temps chaque jour à méditer, en chantant notamment le sutra du diamant, l’une des plus anciennes prières du bouddhisme mahayana.

« J’AI COMPRIS AVEC LES MANIFESTATIONS DE JUIN QU’IL FALLAIT QUE NOUS TROUVIONS UN MOYEN DE RENDRE CE COMBAT DURABLE. CAR IL N’Y A AUCUNE SOLUTION À COURT TERME. » DENISE HO

« Cela m’aide à relativiser, surtout dans cette période de folie où l’on a tous les yeux rivés sur nos téléphones pour suivre tout ce qui se passe partout à la fois. Nous [les Hongkongais] avons été élevés dans la vitesse, l’efficacité, l’immédiateté. C’est dans nos gènes. Mais il y a des résultats qui ne sont pas visibles tout de suite. »

Elle a aussi relu récemment la dernière déclaration de Liu Xiaobo, dans laquelle le Prix Nobel de la paix exprimait sa conviction que l’aspiration à la liberté est ancrée dans la nature humaine. Cela lui a fait du bien. « A cause de nos conditions de vie, dans des espaces extrêmement réduits, il y a peu d’occasions de se voir et de se connaître. Pour prendre des repas ensemble, on est obligés d’aller au restaurant. Les Hongkongais sont très seuls. J’aimerais trouver un moyen de faire tomber les barrières physiques entre les gens. »

Le livre qu’elle doit présenter le lendemain au Salon du livre de Hongkong a changé de titre. Au lieu de Quand tu es couvert de poussière, qui faisait référence à un état dans lequel les choses sont figées, elle a opté à la dernière minute pour Tant que tu es là. « J’ai compris avec les manifestations de juin qu’il fallait que nous trouvions un moyen de rendre ce combat durable. Car il n’y a aucune solution à court terme. » Et c’est une optimiste qui parle…

27 juillet 2019

Zahia par Ellen von Unwerth

unwertg zahia

27 juillet 2019

Marisa Papen

marisa33

Publicité
27 juillet 2019

Donald Trump menace le vin français en rétorsion à la taxe GAFA

vin

En réaction de l’adoption par Paris de la taxe sur les géants américains du numérique, le président des Etats-Unis a dénoncé « la stupidité » d’Emmanuel Macron.

Donald Trump est monté au créneau vendredi 26 juillet contre la France et sa taxe sur les géants américains du numérique, dite « taxe GAFA ». Le président des Etats-Unis a dénoncé « la stupidité » de son homologue Emmanuel Macron et menacé de rétorsions le vin français, l’un des produits d’exportation tricolores les plus emblématiques.

« La France vient d’imposer une taxe du numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu’un devait les taxer, cela devrait être leur pays d’origine, les Etats-Unis », a tweeté Donald Trump. « Nous annoncerons bientôt une action réciproque substantielle après la stupidité de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français ! », a ajouté l’hôte de la Maison Blanche, qui ne boit pas d’alcool.

De l’autre côté de l’Atlantique, la réaction n’a pas tardé : « La France mettra en œuvre ses décisions nationales », a réagi le ministre de l’économie Bruno Le Maire. Le Parlement français avait définitivement adopté le 11 juillet l’instauration de cette taxe sur les géants du numérique, faisant de la France un pays pionnier en matière d’imposition des GAFA (acronyme désignant Google, Apple, Facebook et Amazon) et autres multinationales accusées d’évasion fiscale.

L’administration Trump avait annoncé, la veille de cette décision, qu’elle lançait une enquête pour mesurer les effets d’une telle taxe sur les entreprises américaines. Puis, lors du G7 en France la semaine dernière, Paris et Washington avaient semblé réduire leur contentieux, les ministres des finances évoquant alors des progrès vers un accord mondial sur la taxation du numérique.

« La taxation universelle des activités numériques est un défi qui nous concerne tous. Nous souhaitons parvenir à un accord sur ce sujet dans le cadre du G7 et de l’OCDE », a souligné vendredi Bruno Le Maire.

« Discrimination »

Cette décision unilatérale « démontre le peu d’engagement de la France dans les négociations en cours avec l’OCDE », a pourtant jugé, depuis Washington, un porte-parole de la Maison Blanche, Judd Deere.

« Le gouvernement Trump a toujours affirmé qu’il ne resterait pas les bras croisés et ne tolérerait aucune discrimination à l’encontre des entreprises américaines. »

La taxe GAFA crée une imposition des grandes entreprises du secteur non pas sur leur bénéfice, souvent consolidé dans des pays à très faible fiscalité comme l’Irlande, mais sur le chiffre d’affaires, en attendant une harmonisation des règles au niveau de l’OCDE.

Plus tôt, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow, avait qualifié cette taxe de « très, très grosse erreur ». « Nous ne sommes pas contents que la France soit allée de l’avant avec cette sorte d’impôt sur le numérique », avait-il dit sur la chaîne CNBC.

Droits de douane supplémentaires

La taxe GAFA impose ces entreprises à hauteur de 3 % du chiffre d’affaires réalisé en France, notamment sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plates-formes. Cette solution a vocation à n’être que temporaire dans l’attente d’un aboutissement de négociations internationales.

En juin, Donald Trump avait déjà laissé entendre qu’il pourrait infliger des taxes douanières supplémentaires au vin français. Mais il invoquait alors ces droits pour corriger une concurrence jugée « déloyale ».

« La France taxe beaucoup le vin et nous taxons peu le vin français », avait alors dénoncé le président des Etats-Unis au cours d’un long entretien sur CNBC. Le vin français est réputé pour être « très bon », avait aussi commenté l’hôte de la Maison Blanche. Mais les viticulteurs américains se plaignent du fait qu’il entre sur le territoire « pour rien ». « Ce n’est pas juste, nous allons faire quelque chose pour ça », avait-il alors asséné.

vin25

27 juillet 2019

Extrait d'un shooting

shoot12Modèle : Anna Johansson

27 juillet 2019

Trottinette des mers : une nouvelle révolution ?

trottinette des mers

La révolution en marche ?

Un problème nommé trottinette électrique

Une innovation pour certains, la peste moderne pour d'autres, le phénomène des trottinettes électriques en lire service divise grandement l'opinion publique.

Si ces trottinettes dérangent, c'est que les utilisateurs des nombreuses applications qui en proposent ne respectent que très peu les règles d'utilisation des véhicules. 

En effet, il est presque devenu dangereux de marcher sur les trottoirs parisiens, sous peine de se faire faucher par une trottinette, lancée à plus de 20km/h.

Pourtant, à la base, l'idée est originale, et mérite que l'on s'y intéresse. A Marseille, une start-up a tenté de surfer sur le phénomène. 

La trottinette des mers

C'est une nouvelle invention qui vaut le détour : la trottinette des mers. Une idée géniale que l'on doit à Next Blue Tech.

Le véhicule électrique pèse environ 35 kilos, et avance grâce à un moteur à hélice. Vous pouvez donc désormais vous promener sur l'eau dans les alentours de Marseille.

Pour l'instant, ce véhicule est en phase de test, mais ne vous étonnez pas s'il envahit les mers dans un futur proche.

27 juillet 2019

Climatisation

clim33

27 juillet 2019

Météo : le salut vient de l'Ouest

À Paris, la journée va rester grise à cause de petits nuages qui perdurent dans le ciel. Le matin, le soleil sera caché derrière des nuages. Les températures avoisineront les 20°C. Une modeste brise de nord-ouest sera ressentie par les habitants. L'après-midi, de petits nuages ne voudront pas laisser leur place au soleil. Les maximales iront jusqu'à 23°C alors que les minimales seront de 22°C. Un vent de sud-est soufflera légèrement. La soirée va rester maussade à cause de petits nuages qui se maintiennent dans le ciel. On anticipe des valeurs dans les 21°C. Entre samedi et dimanche, la nuit sera pluvieuse.

Un vent de nord-ouest soufflera légèrement sur la Ville lumière, avec 14 km/h. Le soleil se montrerait plus tôt dans la matinée si de légers nuages ne retardaient pas son arrivée. Il fera environ 20°C. Petits et grands pourront passer leur après-midi sous un ciel un peu nuageux. Une météo plus chaude est attendue étant donné que les températures vont enregistrer une hausse. Elles afficheront entre 23 et 24°C. Dans la soirée, les températures tourneront autour des 22°C.

Les jours suivants s'annoncent similaires. On prévoit des journées ensoleillées, accompagnées par des températures dans les 26°C en moyenne.

Publicité
Publicité