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Jours tranquilles à Paris

27 juillet 2019

Donald et Boris

donald et boris

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27 juillet 2019

Festival des Rencontres de la Photographie d'Arles

arles rencontres

27 juillet 2019

Dora Maar, portrait de l'artiste au-delà de la muse

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Le Centre Pompidou consacre la première rétrospective de Dora Maar en France. Icône de la vie parisienne, photographe de mode et de publicité prolifique mais également femme engagée et surréaliste révérée, se défait enfin de ses années Picasso.

Dora Monnier. Tel est le nom de l’un des personnages secondaires du film Quai des Orfèvres (1947) d’Henri-Georges Clouzot. Soit une fantasque photographe lesbienne, incarnée par Simone Renant, qui satisfait depuis son studio les commandes érotiques de ses nombreux clients.

Secrète et loyale, libre et sensuelle, le personnage de Dora tire son épaisseur d’une autre femme, bien réelle : Dora Maar. Pour la plupart, ce nom évoque la maîtresse ultime, stellaire, d’un homme pourtant réputé pour son insatiable appétit en la matière.

Elle est celle que peindra à plusieurs reprises Pablo Picasso. En 1937, le Portrait de Dora Maar, conservé au musée national Picasso-Paris, lui assure d’entrer dans l’imaginaire collectif. Un profil songeur de sphinx et des ongles affûtés comme des lames, que l’on ne peut contempler sans se remémorer une anecdote qu’adorent ressasser les historiens de l’art.

Alors maîtresse de Georges Bataille, elle conquiert le peintre espagnol en jouant à planter un couteau entre ses doigts gantés écartés sur la table du café parisien Les Deux Magots.

Entre studio photographique et réseaux militants

Lors de leur rencontre en janvier 1936, Dora Maar a 28 ans. Née Henriette Theodora Markovitch, Dora Maar est déjà une icône. Une icône et une artiste, les deux inextricablement liées.

Personnage public au sens fort du terme, de l’étoffe dont on écrit les biographies romancées d’artistes, tissées d’anecdotes et d’images d’archives – elle dont tant de romans et de films s'inspireront à travers la vie de Picasso.

La rétrospective que consacre le Centre Pompidou à Dora Maar adopte ce parti pris. Le parcours débute par divers portraits d’elle : des Photomaton anonymes mais aussi, dès 1927, des tableaux qui célèbrent "la femme chic", selon Marianne Clouzot, cousine du réalisateur, qui peindra sous ses traits le portrait de la femme moderne par excellence.

Elégante, émancipée, celle qui se forme à l’Ecole technique de photographie et de cinématographie de la Ville de Paris fait ses premiers pas dans la vie active en 1931. Avec le décorateur de cinéma Pierre Kéfer, ils ouvrent un studio photographique et signeront à deux : "Kéfer-Dora Maar".

Le succès ne se fait guère attendre. Alors que la photographie s’impose aux côtés de l’illustration de mode, ils travaillent pour les magazines Heim, Le Figaro illustré ou Femina. Dès 1935, elle lance son propre studio au 29 de la rue d’Astorg, et œuvre dès lors pour Lanvin, Schiaparelli, Madeleine Vionnet ou Chanel.

En parallèle, elle fréquente les réseaux militants d’extrême gauche proches d'André Breton et de Georges Bataille. De là, elle s’aventure dans la rue, photographie les laissés-pour-compte de Barcelone, de Paris ou de Londres – les chiffonnières, les pickpockets, les mendiants.

Quelque part entre les deux, elle se trouve, elle la femme de tête, l’amie de Paul et Nush Eluard et d'Yves Tanguy.

Les années surréalistes

Dora Maar et Dora Monnier se rejoignent. Entre 1935 et 1938, elle expose neuf fois avec le groupe d’André Breton. Le point névralgique du parcours rigoureusement chronologique et thématique du Centre Pompidou, c’est celui-là : les années surréalistes, où se condense l’acmé de sa production.

La photographie se mâtine de photomontage. Sa Main-coquillage (1934), son Etrange Fontaine (1934) ou son Monstre sur la plage (1936) distillent une tranquille incongruité. Et puis, il y a le chef-d’œuvre : le Portrait d’Ubu (1936), référence au Ubu roi d’Alfred Jarry (1895), monstrueuse créature évoquant un fœtus d’alien humanoïde – un bébé tatou certainement, bien que l’auteure refuse catégoriquement d’en révéler la source.

Destinée à extirper l’artiste de son statut de muse, une seule salle est consacrée aux années Picasso. Si elle fut certainement la maîtresse du peintre qui eut le plus d’influence sur sa création artistique, l’inverse, l’influence de Picasso sur la sienne, se révélera désastreuse.

La fin de sa vie, elle la passe cloîtrée dans sa maison de Ménerbes dans le Vaucluse qui lui sera offerte par l'artiste après leur rupture en 1943. Elle peint des natures mortes dans la veine cubiste, des paysages plus ou moins abstraits, et délaisse la photographie jusqu’aux années 1980.

Inégale, la production de cette période a perdu l’onirisme et l’expérimentation qui faisait sa force. A l’écart du monde et des modes, la femme moderne s’enferme et s’isole. Tout en ne cessant jamais de créer, dans un ultime acharnement.

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Dora Maar Jusqu'au 29 juillet, Centre Pompidou, Paris Ve

26 juillet 2019

Bonne Nuit.... Faites de beaux rêves

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26 juillet 2019

PHOTO est paru

PHOT

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26 juillet 2019

Photographie et vieille demeure

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26 juillet 2019

Encore un week end de départ en vacances...

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26 juillet 2019

Mort de l’écrivain et journaliste d’investigation Pierre Péan

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Cet enquêteur chevronné avait réussi l’un de ses plus gros coups avec le livre « Une jeunesse française » revenant sur le passé trouble de l’ex-président socialiste François Mitterrand pendant l’Occupation.

Le journaliste d’investigation Pierre Péan qui avait pour sujets de prédilection l’Afrique, les médias et la face cachée des personnalités politiques est mort jeudi 25 juillet, a annoncé L’Obs sur son site internet, saluant « l’un des plus grands journalistes d’enquête français ».

Christophe Nick, qui a signé à ses côtés une enquête sur TF1 en 1997, a également annoncé ce décès sur sa page Facebook : « C’est terrible. Le Patron, Pierre Péan, mon ami, est parti ce soir. » Il avait 81 ans.

Pierre Péan s’est fait connaître avec ses enquêtes fouillées au long cours, qu’il publiait à raison d’un livre tous les un ou deux ans. Son coup de maître, il le réalise en 1994 avec Une jeunesse française : François Mitterrand 1934-1947, dans lequel le président socialiste s’explique pour la première fois sur son appartenance à la droite pétainiste qui allait engager la France dans la collaboration avec l’occupant nazi, avant son action dans la Résistance. N’ayant jamais peur des polémiques, il enquêtera aussi sur Jacques Chirac, Bernard Kouchner ou Jean-Marie Le Pen.

L’affaire des diamants de Bokassa

En 1979, ce fils d’un coiffeur de l’ouest de la France, qui avait débuté dans des cabinets ministériels au Gabon avant de se lancer dans le journalisme, passant par l’Agence France-Presse puis l’hebdomadaire L’express, sort dans Le canard enchaîné sa première grande affaire. Il s’agit de diamants que l’empereur Bokassa de Centrafrique aurait offerts au président français Valéry Giscard d’Estaing. Le scandale aura un grand retentissement à deux ans de l’élection présidentielle que le chef de l’Etat sortant perdra.

En 1983, ce tiers-mondiste dans l’âme publie Affaires africaines, sur les relations entre la France et le Gabon. Il reviendra sur les sujets africains avec le génocide rwandais (dans Noires fureurs, blancs menteurs en 2005), où certains de ses propos sur les Tutsi feront polémique.

« Ma méthode est exclusivement fondée sur le temps », expliquait celui qui s’est aussi intéressé aux grands médias avec son livre TF1, un pouvoir (1997, avec Christophe Nick) et son enquête La face cachée du Monde (2003, avec Philippe Cohen).

26 juillet 2019

Miss Tic

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26 juillet 2019

Record de chaleur battu dans une cinquantaine de villes, avant les orages

La France a souffert jeudi de températures dépassant les 40 °C, avant une « dégringolade » du mercure annoncée à partir de vendredi. L’Europe entière est touchée par la vague de chaleur.

42,6 °C à Paris, chaleur historique également à Lille, Strasbourg et une cinquantaine d’autres villes, nuit la plus chaude jamais mesurée en France… Au paroxysme de la canicule, la France a souffert, jeudi 25 juillet, de températures dépassant les 40 °C, avant une « dégringolade » du mercure à partir de vendredi.

Vingt départements allant du Nord à l’Ile-de-France étaient en alerte rouge canicule – un nombre inédit – et soixante autres en vigilance orange. La chaleur n’épargnant que la pointe de la Bretagne et le pourtour méditerranéen. C’est donc environ 85 % de la population française qui est concernée, selon la direction générale de la santé.

La circulation différenciée, instaurée en raison de pics de pollution à l’ozone, sera levée vendredi à Paris et Lille avec la baisse attendue des températures.

Chaleur record à Saint-Maur

Alors que le seuil des 40 °C n’était dépassé en France que de façon très exceptionnelle il y a un demi-siècle, des maximales jusqu’à plus de 43 °C ont été observées sur une grande partie du pays. Paris a battu son record absolu avec 42,6 °C. Depuis le début des mesures, en 1873, la capitale n’avait dépassé la barre des 40 °C qu’une seule fois : le 28 juillet 1947, avec 40,4 °C.

La chaleur record du jour a été observée à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), en Ile-de-France, où le mercure est monté à 43,6 °C. Outre l’Ile-de-France, il a fait 41,5 °C à Lille, 40 à 41 °C ont été atteints entre Dieppe et Dunkerque. « Du jamais-vu pour les côtes de Manche ou de mer du Nord », souligne Météo-France.

A Amiens, il a fait 41,7 °C, 41,3 °C à Rouen, 39,7 °C à Caen, 41,7 °C à Bourges, 41,6 °C à Blois, 40,8 °C à Tours, 41,1 °C au Mans, 38,9 °C à Strasbourg et 41,6 °C à Auxerre. La nuit avait déjà été étouffante, « la plus chaude de l’histoire du pays » en moyenne.

L’alerte rouge canicule avait été utilisée pour la première fois en juin dans quatre départements du Sud, mais l’épisode caniculaire actuel est une première pour « des départements du nord de notre pays », avec des « populations qui ne sont pas habituées » à de telles chaleurs, rappelait mercredi la ministre de la santé, Agnès Buzyn.

le parisien

Hausse des interventions de secours

En Ile-de-France, l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) évoquait jeudi soir une tendance à la hausse « significative des appels pour des pathologies en lien avec la chaleur, une augmentation des interventions des secours ainsi que potentiellement une augmentation des hospitalisations de patients âgés ».

Si depuis la canicule de 2003, qui avait fait quelque quinze mille morts, les autorités insistaient surtout sur les risques pour les personnes vulnérables, notamment les personnes âgées et les enfants en bas âge, les mises en garde visent désormais toute la population.

Personne n’est l’abri d’une hyperthermie potentiellement mortelle lors d’un effort sportif, ou d’une noyade par hydrocution, selon les autorités. « Depuis début juillet, il y a eu une centaine de noyades avec cinquante-huit morts, c’est une augmentation spectaculaire », a indiqué jeudi le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner.

Face aux risques, la SNCF a de son côté invité ses clients à reporter ou à annuler leurs déplacements dans les régions en « rouge ». La compagnie ferroviaire Thalys a fermé les ventes pour jeudi et vendredi car ses infrastructures souffrent de la chaleur.

Vers une dégringolade des températures

Après ce jeudi exceptionnellement chaud, appelé à se répéter avec le changement climatique, la baisse des températures sera spectaculaire à partir de vendredi sur l’Ouest.

« S’il y a bien un jour où on peut parler de dégringolade des températures, c’est là, avec une baisse des températures parfois de plus de 15 °C dans une zone où il y aura une forte activité pluvieuse demain, comme la Normandie et les Pays de la Loire », a déclaré Olivier Proust, prévisionniste à Météo-France.

La canicule persistera en revanche encore jusqu’à vendredi soir ou samedi matin dans l’Est. La fin de cet épisode, le deuxième en moins d’un mois, sera accompagnée d’« orages localement forts et porteurs de grêle, vendredi sur l’Ouest, et dans l’Est samedi ».

Des milliers d’hectares brûlés

Cette chaleur aggrave l’assèchement des sols, alors que soixante-dix-sept départements sont désormais concernés par des restrictions d’eau en raison de la sécheresse dans de nombreuses régions.

Sécheresse et canicule qui augmentent les risques d’incendies. Des incendies ont ainsi ravagé plusieurs milliers d’hectares de cultures et de végétation en Normandie, dans le Centre, les Hauts-de-France et en Lorraine, a-t-on appris auprès des préfectures et des pompiers.

« En ce qui concerne les feux de forêt, 3 500 hectares ont déjà brûlé cette année, et ce n’est pas cantonné au sud de la France et à la Corse. Les feux de chaume [qui concernent tout ce qui n’est pas de la forêt : végétation, herbes coupées, moissons…] représentent 5 800 hectares », a fait savoir Christophe Castaner.

En raison des incendies, le préfet de l’Oise a annoncé avoir ordonné « jusqu’à nouvel ordre » l’arrêt immédiat des moissons pour la sécurité des agriculteurs et des sapeurs-pompiers dans l’ensemble du département.

liberation

L’Europe étouffe

L’Europe entière est touchée par cette vague de chaleur. Jeudi, des records absolus ont été franchis en Belgique et en Allemagne. Ainsi, un record de température de 40,2 °C a été mesuré mercredi à Liège, dépassé jeudi après-midi à la base militaire de Kleine-Brogel, dans le nord-est de la Belgique, a indiqué David Dehenauw, chef prévisionniste à l’Institut royal météorologique (IRM).

L’Allemagne a aussi battu jeudi un nouveau record absolu de chaleur, avec 42,6 °C. Le précédent record (40,5 °C) datait de la veille seulement.

Ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s’intensifier sous l’effet du réchauffement climatique, provoqué par les activités humaines.

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