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Jours tranquilles à Paris

15 juillet 2019

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15 juillet 2019

Affaire Rugy : "Je prends des décisions sur la base de faits

 Affaire Rugy : "Je prends des décisions sur la base de faits (...), sinon cela devient la République de la délation", déclare Emmanuel Macron

C'est la première fois que le président s'exprime sur les révélations de Médiapart concernant notamment les dîners fastueux à l'hôtel de Lassay, du temps où François de Rugy était président de l'Assemblée nationale.

Le président de la République Emmanuel Macron et le ministre de la Transition écologique François de Rugy lors du premier Conseil de défense écologique, le 23 mai 2019 à l\'Elysée.Le président de la République Emmanuel Macron et le ministre de la Transition écologique François de Rugy lors du premier Conseil de défense écologique, le 23 mai 2019 à l'Elysée. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"J'ai demandé au Premier ministre d'apporter toute la clarté." Pour la première fois, le président de la République s'est exprimé sur l'affaire François du Rugy, le ministre de la Transition écologique accusé par Médiapart d'avoir notamment organisé des dîners luxeux payés avec de l'argent public du temps où il était président de l'Assemblée nationale.

"Je ne prends pas de décisions sur la base de révélations, mais de faits (...), sinon cela devient la République de la délation", a déclaré Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Belgrade (Serbie). 

15 juillet 2019

Place Edouard VII

place edouard 7

15 juillet 2019

Iris Brosch - photographe

iris brosch

15 juillet 2019

A Hongkong, personne n’a vu venir cette « explosion d’énergie politique »

Par Florence de Changy, Hongkong, correspondance

Le seul manifestant à s’être exprimé à visage découvert pour expliquer le sens de la prise du Parlement, avant son évacuation, est un étudiant en sciences politiques de 25 ans, Brian Leung. Il a accepté de s’entretenir avec « Le Monde ».

Dans la soirée du 1er juillet, date du 22e anniversaire de la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine, l’entrée en force suivie de l’occupation pendant quelques heures du Parlement de Hongkong par des centaines de jeunes hongkongais, masqués et casqués, restera l’un des moments les plus marquants, voire les plus surréalistes de la crise dans laquelle est plongée la Région administrative spéciale depuis plusieurs semaines autour d’un projet de loi d’extradition « suspendu ».

Quinze jours plus tôt, le 12 juin, un rassemblement autour du même bâtiment, le Legco (Legislative Council) avait dégénéré en affrontements violents avec la police, causant des dizaines de blessés et d’arrestations. Ces accès de rage ont surpris, dans une société extrêmement respectueuse de l’ordre public où la délinquance n’existe quasiment pas et où la société civile prône les manifestations autorisées, de préférence, et la désobéissance civile non-violente, en dernier recours… La jeunesse de Hongkong a-t-elle sonné la fin d’une ère ?

Le seul manifestant à s’être exprimé à visage découvert pour expliquer devant les caméras du monde entier le sens de cette prise du Parlement, avant son évacuation, est un étudiant de sciences politiques de 25 ans, Brian Leung. Il a accepté de s’entretenir avec Le Monde.

Le 16 juin au matin, Brian Leung atterrit à Hongkong, en provenance de Washington, où il vient de terminer son master de sciences politiques. Il est évidemment très loin d’imaginer le rôle symbolique essentiel qu’il va avoir lors de la prise du Parlement deux semaines plus tard. Il a juste le temps de rentrer chez lui, de se doucher et d’enfiler pantalon et tee-shirt noirs avant de retrouver ses amis d’université à la grande manifestation en noir prévue ce jour-là qui mobilisera deux millions de Hongkongais, un record planétaire.

« Nouveaux jeunes »

Avant ses études aux Etats-Unis il avait fait une licence en droit et sciences politiques à la prestigieuse Université de Hongkong. Il avait alors été rédacteur en chef du magazine étudiant Undergrad qui avait publié des articles et même un livre sur le « nationalisme hongkongais », dénoncé par le Chef de l’exécutif, C. Y. Leung, dans son discours de politique général de 2015. Mais plongé dans ses examens, Brian Leung n’avait pu suivre qu’en ligne les événements de ces dernières semaines à Hongkong. Il a pleuré en regardant sur les réseaux sociaux les événements du 12 juin qui ont dégénéré en clashes très violents pour lesquels l’opposition réclame depuis une commission d’enquête indépendante.

Sa première surprise en arrivant sur le terrain vient de ces « nouveaux jeunes » qui sont la cheville ouvrière de ce mouvement unique en son genre.

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A 25 ans, ses amis et lui font déjà figure d’anciens. « Dans la culture cantonaise, une génération dure trois ans », rappelle Agnès Chow, cofondatrice du nouveau parti politique Demosisto, qui fut parmi les leaders du mouvement des parapluies, avec Joshua Wong, Nathan Law et d’autres. « Leur façon de faire, le langage de signes qu’ils ont inventé pour communiquer à distance, leur rapidité et leur flexibilité, leur recours à une coordination en ligne et cryptée… C’est tellement nouveau et tellement plus au point que de notre temps ! C’est une nouvelle forme d’activisme que je n’avais jamais vue », affirme Brian Leung qui se dit « extrêmement impressionné ».

Accumulation de désespoir, de lassitude, de frustrations

Il estime que la colère qui s’est exprimée le 1er juillet avec l’entrée en force dans le Parlement (LegCo) n’est que le fruit de l’accumulation de désespoir, de lassitude, de frustrations après des semaines d’une mobilisation très intense auxquelles le gouvernement n’a répondu qu’avec mépris et arrogance. Il faut ajouter à cela le suicide de trois jeunes qui ont sacrifié leur vie au nom de cette crise, en plus d’un accident mortel en lien direct avec « la cause ». Cela a déclenché toutes sortes d’émotions, et fortement ébranlé cette classe d’âge que les spécialistes locaux estiment touchée par « une épidémie de dépression ».

« Pendant toute la journée, j’ai observé cette détermination et ce sentiment d’unité. Je n’en revenais pas que cette casse méthodique recueille un tel soutien de la part de milliers de témoins passifs. [Il fallut près de très longues heures de coups répétés, avec des béliers de fortune pour venir à bout des vitres haute sécurité du Parlement]. En 2014, les casseurs auraient été accusés de détruire une action pacifique et immédiatement mis à l’écart. Mais là les témoins sympathisaient, même sans cautionner, ils ne jugeaient pas et semblaient comprendre leur colère du fond du cœur. J’étais ahuri de ce que je voyais », se souvient Brian Leung.

Lorsque la députée du camp pro-démocratie Claudia Mo, tente de décourager un casseur, celui-ci l’insulte vertement, pour la plus grande joie de la galerie qui suit l’incident et applaudi avec enthousiasme. Claudia Mo retient une leçon de cet épisode : « Ces jeunes sont au bord du précipice. Ce grand costaud qui s’acharnait contre les portes du Parlement, quand j’ai voulu lui rappeler qu’il risquait des années de prison, et que cela ne valait pas la peine, il m’a répondu du tac-au-tac : on n’a rien à perdre ! Ce que j’ai compris c’est que ces jeunes sont prêts à mourir pour la cause. Depuis que d’autres jeunes sont morts, ils ont développé cette mentalité de martyr. C’est très préoccupant », commente la députée.

Point de non-retour

« En 2014, ceux qui portaient des masques et s’habillaient en noir étaient mis au ban. Aujourd’hui, si vous n’en portez pas vous êtes idiot ! », observe pour sa part Andy Chan, le fondateur du parti indépendantiste interdit, le National Party. Il estime que le radicalisme d’il y a cinq ans est devenu la norme d’aujourd’hui. « L’idée de prendre le Legco, on l’avait déjà eue en 2014. C’est comme cela que tout avait commencé mais on n’avait pas réussi », rappelle Andy Chan.

Ryan Wong (un nom d’emprunt), 22 ans, fut parmi les premiers à rentrer dans le Parlement : « Le Legco est censé nous représenter. Mais après un million de personnes dans la rue [le 9 juin], ils [les députés] s’apprêtaient à laisser passer ce projet de loi, comme si de rien n’était ! C’est pour cela que nous devions en reprendre possession. »

Quand vers 21 heures, les accès ont été ouverts, et que tout le monde s’est engouffré dans l’immeuble, Brian Leung comprend qu’un point de non-retour vient d’être franchi. « Il n’était plus possible de quitter la scène, même si vous êtres pacifiques dans l’âme », dit-il.

Mais au bout de quelques heures, la situation s’enlise. Rumeurs que la police approche. Chaos et débats entre ceux qui veulent rester et ceux qui veulent partir. « J’ai soudain réalisé que si nous quittions sans explication, ce serait la fin de tout le mouvement. Il y avait comme un vide moral dans la chambre des députés, un vide qui avait besoin d’être comblé avec des mots. Je suis monté sur l’un des bureaux et j’ai expliqué le sens de notre action. Chaque mot que j’ai prononcé me venait du fond du cœur », dit-il, la voix momentanément étranglée par l’émotion. Plusieurs versions de communiqués avaient été discutées sur le forum Linden (LIHKG). « Il y a eu un moment où je me suis dit, cela va sans doute me coûter ma liberté mais ce sera le prix pour que le mouvement puisse continuer. »

En quittant le Parlement, il sait qu’il risque vraisemblablement la prison mais se sent étonnamment en paix. « C’est la première fois que l’on prend d’assaut un bâtiment public avec succès. Pour un mouvement aussi décentralisé et sans leader, c’est une réussite », estime-t-il.

Un très gros malentendu

Ryan Wong n’était plus dans l’hémicycle quand Brian Leung a parlé. En fait, il ne restait plus qu’une poignée de manifestants et des dizaines de journalistes. « Mais il était vital d’expliquer notre action et de rappeler nos cinq demandes. Comme ce mouvement n’a de leader, Brian Leung a parlé au nom de tous les Hongkongais », estime-t-il. Comme Brian Leung, il réfute le terme de vandalisme. « Les dégâts du Parlement sont réparables et ils avaient un sens. Mais les quatre jeunes qui sont morts de désespoir à cause de cette crise qui va les rendre à leurs amis et à leurs parents ? »

Il estime que malgré les différences dans la forme, cet activisme remonte au mouvement des parapluies. « C’est alors que l’identité hongkongaise est devenue une réalité et qu’un consensus s’est construit », affirme-t-il.

Et c’est aussi là, selon lui, que la société a réalisé que la promesse du principe de « un pays, deux systèmes » et d’un système démocratique ne serait sans doute jamais tenue. Car lors de la rétrocession, Hongkong a été rendue à la Chine par le Royaume-Uni équipée d’une mini-constitution, la Basic Law, dans laquelle la démocratie est une promesse explicite (Article 45). En 2007, lors de sa visite à Hongkong, le président chinois Hu Jintao avait même donné un calendrier : en 2017 les Hongkongais pourraient élire leurs députés et en 2020 leur chef de l’exécutif de manière démocratique.

Mais c’est en 2014, quand Pékin a envoyé son « mode d’emploi » pour l’élection du prochain chef de l’exécutif que les Hongkongais ont compris qu’il y avait un très gros malentendu. La « démocratie » que leur offrait Pékin n’était pas du tout la démocratie qu’ils attendaient. Les manifestations de l’automne 2014 ont donc eu pour objet de refuser la démocratie « à la sauce communiste ». « Aujourd’hui, on sait que cela ne sert plus à rien d’attendre que cela se fasse tout seul car cela ne se fera pas. Le rêve d’un système démocratique venant de Pékin est mort en 2014. »

Depuis, Hongkong semblait s’être endormie. Ce calme n’était en fait qu’une longue veillée d’arme. « Personne n’a vu venir une telle explosion d’énergie politique », conclut Brian Leung.

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15 juillet 2019

Crazy Horse de Paris

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15 juillet 2019

Champs d'Amours - Exposition - Actuellement Hôtel de Ville de Paris

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15 juillet 2019

Reportage - Longue journée sur les Champs-Elysées, des « gilets jaunes » aux supporteurs de l’Algérie

Par Cédric Pietralunga, Léa Sanchez, Christophe Ayad

A Paris, plus de 170 personnes ont été interpellées en marge du défilé du 14-Juillet, avant que l’avenue ne soit envahie dans la soirée par les fans des Fennecs.

A la veille du dimanche 14 juillet, les forces de l’ordre redoutaient surtout les suites d’une éventuelle victoire de l’Algérie en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) le soir, mais ce sont les « gilets jaunes » qui ont créé la surprise dès le début de la journée.

Plusieurs dizaines d’entre eux ont tenté de profiter du défilé militaire pour conspuer Emmanuel Macron qui a présidé la cérémonie après avoir remonté la célèbre avenue à bord d’un « command car ». Fait inédit, des sifflets nourris ont été entendus au passage de son véhicule, mêlés aux applaudissements.

Les forces de l’ordre, présentes en masse, ont rapidement interpellé plusieurs figures du mouvement présentes dans la foule : Maxime Nicolle (alias Fly Rider), Jérôme Rodrigues et Eric Drouet. Tous trois ont passé plusieurs heures en garde à vue avant d’être relâchés, les deux premiers pour « organisation d’une manifestation illicite », le troisième pour « rébellion ».

Le restaurant Le Fouquet’s, qui avait ouvert le jour même pour la première fois depuis son incendie partiel et son saccage, le 16 mars, date de la dernière incursion des « gilets jaunes » sur les Champs-Elysées, a vite mis en place un important dispositif de protection peu après le défilé militaire, dont le clou a été la démonstration d’un « homme volant » sur une planche turbo propulsée.

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Barricades et gaz lacrymogènes

Peu après la fin du défilé, plusieurs petits groupes de « gilets jaunes » et de black blocs ont investi le haut de l’avenue et les rues adjacentes, dressant des barricades avec des barrières métalliques et incendiant des poubelles.

Quelques vitrines et un abribus ont été endommagés. En fin d’après-midi, les forces de l’ordre étaient venues à bout des troubles en dispersant les manifestants à coups de gaz lacrymogènes et en procédant à 175 interpellations.

« On s’attendait à quelques manifestations », reconnaît un proche du premier ministre Edouard Philippe. Mais pas question de donner de l’importance à l’événement. « Les manifestants n’étaient pas nombreux, même s’ils ont fait beaucoup de bruit », assure-t-on à l’Elysée. « Ce que veulent ces gens, c’est qu’on parle d’eux, ils en ont perdu le sens même de la fête nationale », a encore réagi Matignon. « Ceux qui voulaient empêcher ce défilé devraient avoir un peu honte (…) la nation, il faut la respecter », a renchéri Christophe Castaner, le ministre de l’intérieur.

Quelques heures plus tard, un peu avant 23 heures, les Champs-Elysées étaient à nouveau envahis par les nombreux supporteurs de l’équipe d’Algérie venus fêter la qualification des Fennecs en finale de la CAN.

Des « gilets jaunes » se joignent à la liesse

Pendant que le traditionnel feu d’artifice du 14-Juillet était tiré au-dessus du Champ-de-Mars, de l’autre côté de la Seine, un nouveau défilé, mais cette fois-ci composé de voitures et de scooters pavoisés aux couleurs de l’Algérie, empruntait la célèbre avenue. La place de l’Etoile, théâtre de nombreux tirs de feux d’artifice artisanaux et de pétards, était moins fréquentée par les supporteurs venus en famille. Des « gilets jaunes » restés sur place se sont joints à la liesse, même si un fan des Fennecs tenait à préciser : « Eux et nous, on vient pas pour la même chose. »

Même ambiance festive et assourdissante au carrefour Barbès-Rochechouart, où les supporteurs ont afflué dès le coup de sifflet final et le coup franc miraculeux de Riyad Mahrez qui a envoyé l’Algérie en finale de la CAN.

Ali en a presque les larmes aux yeux : « La dernière fois qu’on était en finale, c’était en 1990, j’avais 2 ans. Après, tout s’est gâté au pays. J’espère que ça ne va pas recommencer avec cette belle révolution qu’on est en train de faire. »

Comme la plupart des jeunes hommes hurlant leur joie, torse nu, enveloppés dans des drapeaux algériens, il est un « blédard » parlant à peine français : il travaille au noir et vit sans papiers. Peu à peu, les familles, des bébés aux grands-parents, rejoignent la gigantesque fiesta. La police se tient à distance et ne s’approche que lorsque les pétards sont trop forts.

Klaxon enfoncé sans discontinuer

Inès est venue de Boulogne : « D’habitude, les blédards nous regardent de travers, nous les “beurs”, parce qu’ils nous trouvent trop Français et nous, on les trouve mal éduqués, rigole-t-elle. Mais c’est pas grave, tout ce qui nous permet de fêter et de nous rassembler est bon à prendre. » Pour sa sœur Saliha, « la violence de la joie de la jeunesse est à la mesure de la force de son désespoir. Ces jeunes mettent dans le foot toutes leurs frustrations. Leur vie est violente et ils célèbrent violemment. C’est ça que les Français ne peuvent pas comprendre. »

Des drapeaux tunisiens, marocains, soudanais et même égyptiens se joignent à la liesse. Trois jeunes tiennent en équilibre sur un feu tricolore. Tous les automobilistes sont là pour célébrer, klaxon enfoncé sans discontinuer. Les filles sont en amazone à la portière des voitures. Un jeune assis sur le toit d’une voiture crie « Vive la France ! » en direction des gendarmes. Le conducteur passe la tête par la fenêtre : « Mais qu’est-ce que tu racontes ? » « T’inquiète, je dis ça pour les racistes ! », rigole l’autre.

Une femme en niqab filme par la fenêtre entrouverte de sa voiture pendant que son mari salafiste slalome entre les piétons. Astou, une jeune Sénégalaise venue fêter la qualification de son équipe en finale aussi, décide de rentrer : « Le problème des Algériens, c’est qu’ils n’ont pas de limites. »

Un bus veut passer pour rentrer au dépôt, coincé par la foule. Rapidement, un petit groupe lui dégage la voie et finir par faire la circulation sous l’œil goguenard des gendarmes. Sur les Champs-Elysées, la liesse s’est terminée à 3 heures du matin, lorsque la police a dispersé les derniers fêtards qui incendiaient deux poubelles et ont endommagé une voiture. Pas de quoi impressionner les « gilets jaunes ».

Christophe Ayad, Cédric Pietralunga et Léa Sanchez

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Des scènes de liesse et des échauffourées à Lyon et à Marseille. Des milliers de supporteurs de l’équipe de football d’Algérie ont explosé de joie dimanche 14 juillet au soir à Lyon et à Marseille. Des scènes de liesse ont parfois laissé la place à des tensions ou à des incidents. Dans la cité phocéenne, des jeunes ont entrepris de démolir méthodiquement des abribus. Alors que plusieurs feux de poubelles étaient pris en charge par les marins-pompiers de Marseille, les forces de l’ordre ont été bombardées de projectiles, des bouteilles et des pierres notamment, à proximité du bâtiment du conseil régional. Plusieurs personnes ont été interpellées. Pour se fournir en munitions, de jeunes manifestants ont été vus brisant des blocs en béton utilisés pour tenir les barrières des chantiers. A Lyon, les scènes de joie des fans des Fennecs ont été suivies par des heurts avec les forces de l’ordre. Selon la préfecture et les pompiers, de nombreux véhicules ont été incendiés, dans le centre de Lyon mais aussi dans les villes voisines de Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron ou Villeurbanne.

15 juillet 2019

C'est l'été.... c'est la PLAGE !

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15 juillet 2019

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