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Jours tranquilles à Paris

9 juillet 2019

Nobuyoshi Araki

araki22

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9 juillet 2019

Serge Gainsbourg

gainsbourg

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9 juillet 2019

"Anna" de Luc Besson : un thriller au féminin dans la lignée de "Nikita"

anna affiche

Un film de Luc Besson, bon ou pas, est toujours un événement. Son nouveau film "Anna" est plutôt un bon cru.

Après le demi-échec de Valérian, Anna, le nouveau Luc Besson, devrait trouver son public. Même s’il lorgne du côté de son Nikita de 1990 et de Red Sparow (Francis Lawrence) sorti l’an dernier, le réalisateur français le plus international réalise un thriller efficace au féminin. Sur les écrans le mercredi 10 juillet.

"Une femme peut en cacher une autre"

C’est l’accroche publicitaire du film. Anna est tour à tour vendeuse sur un marché, top model, amoureuse, tueuse… Au service du KGB, elle revêt tous les avatars pour mener ses missions à travers le monde. Jusqu’à ce que la manipulée devienne manipulatrice pour sortir de son guêpier.

Luc Besson préfère les héroïnes. Nikita, Liloo dans Le Cinquième élément, Lucy… Maintenant Anna. Trois de ses titres portent un prénom féminin. Une trilogie ? Dommage que son nouveau film rappelle beaucoup Nikita en reprenant au passage des éléments de Red Sparow. Il refait donc un thriller. Bien réalisé, mais "pompé". Cela aurait été un western, Besson aurait abordé tous les genres majeurs au féminin après le thriller et la S-F (fantastique). Dommage qu'il rate le coche.

Les atouts Mirren et Arbogast

Luc Besson est bon réalisateur, bon producteur, mais ne sait pas écrire. Comme il rédige ses scénarios et ses dialogues, cela laisse la seule partie technique au bénéfice de ses films. Il a des sujets et des personnages forts, mais les développe mal. Ce qui ne l’empêche pas de rencontrer un large public, et de parsemer de qualités son œuvre. Mais il ne sait pas écrire. La preuve est combien il s’inspire de ses pairs dans ses scénarios. Toutefois, Besson à la solution…

Son atout majeur est Thierry Arbogast, son directeur de la photographie depuis Nikita en 1990. Un des meilleurs "chef-op" mondiaux. Toujours écran large (scope), cadrée au millimètre, éclairée au photon, l’image valorise l’impact visuel au détriment du sens. Emballée dans un montage au cordeau, par l’habitué de la maison Julien Rey, cela s’appelle l’efficacité. Avertissement : Anna tue beaucoup. Mais on reste propre. Face à trente tueurs dans un couloir, elle les abat tous, dans de jolies chorégraphies, sorties d’un jeu vidéo.

Avec la découverte de Sasha Luss (Anna) dans une performance très physique, et son action constante, le film vaut surtout par la présence de Helen Mirren (The Queen. Méconnaissable, elle s’amuse dans son rôle de ponte du KGB, implacable et imprévisible. Elle est visiblement ravie de participer à un film parfait pour l’été. Spectaculaire et distrayant

Sortie : 10 juillet 2019

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Synopsis :  Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment Anna et qui est “échec et mat”.

9 juillet 2019

Miss Tic

miss22

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8 juillet 2019

Laetitia Casta par Pierre et Gilles

casta33

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8 juillet 2019

Manneken-Pis aux couleurs du maillot jaune...

menqui

Aujourd'hui le Tour de France entre en France !

8 juillet 2019

Paris Plages

parisplages33

8 juillet 2019

Macron mis en scène par Emmanuel

macron theatre

Féru de théâtre, le chef de l’État n’hésite pas, lui-même, à scénographier ses apparitions. Une question de fonction mais aussi de personnalité.

Sous l’impulsion du couple Macron, une fois par mois environ, l’Élysée se change en salle de spectacle.

Il est arrivé au palais de l'Élysée en adoptant l'allure d'un roi. Son investiture, le 14 mai 2017, Emmanuel Macron l'a scénarisée, répétée avec son épouse, Brigitte. Sur les graviers de la cour, il marche à grandes foulées, raide comme la justice, l'air pénétré. Plus tard, il s'est déguisé en supporteur de l'OM, en pilote de l'armée, en sous-marinier. Micro à la main, en bras de chemise, il a fait le show dans les salles municipales, ménageant ses silences, travaillant ses effets, modulant sa voix lors d'une tournée de stand-up politique qu'il s'est créée sur mesure.

Pour partir à la reconquête des (télé)spectateurs qui font l'opinion, sortir de la crise des Gilets jaunes, le président devait se produire de janvier à mars dernier, avant que d'autres dates de son grand débat national ne soient ajoutées, jusqu'en avril, comme on le ferait pour une superproduction à succès. Dans la comédie du pouvoir, la fonction présidentielle n'est-elle pas un rôle, un costume que l'élu se doit d'endosser ? Macron, depuis son élection, en soigne méticuleusement la composition. « Président, c'est un rôle de représentation, c'est 90 % de son job. Emmanuel est très sensible à la mise en scène, c'est pour ça qu'il a exploré des choses comme la déambulation ratée avec Laurent Delahousse (NDLR : sur France 2 en décembre 2017) ou ses vœux du 31 décembre debout », assume un intime.

Un scénographe au Château

Ce tropisme pour le spectacle se traduit jusque dans l'organigramme du palais. Un scénographe, Arnaud Jolens, a fait son apparition à la présidence. Depuis 2017, il chorégraphie les « séquences » médiatiques du chef de l'État, s'assure que la forme traduit bien le fond lors des cérémonies officielles, prises de parole et autres rendez-vous diplomatiques. Charge ensuite au directeur de création, Thibault Caizergues, de concevoir les visuels pour créer « l'environnement artistique de la présidence », comme on dit en novlangue macroniste.

Producteur de spectacles, Jean-Marc Dumontet occupe une place de choix dans l'entourage officieux du président, à qui il délivre avis et conseils amicaux, au point d'avoir été missionné pour lui dénicher un communicant. Rien d'étonnant à entendre un ancien du Château : « Il y a un côté, une part de jeu inhérente à la fonction présidentielle. »

« Il s'agite trop »

S'il a progressé, le locataire de l'Élysée est pourtant loin de décrocher un Molière, confessent les experts. « C'est très difficile de passer du statut de conseiller à celui de président à 40 ans. Il est obligé de surjouer pour compenser. Sarkozy avait, lui, un côté Christian Clavier dans les Visiteurs », note avec une pointe d'acidité un ancien collaborateur de Macron. « Il a fait des progrès dans sa tessiture. Il ne parle plus au 58e étage, il fait des silences, il travaille la ponctuation », loue Jean-Philippe Lafont, le baryton qui l'a coaché pendant la campagne et donne désormais des cours à un membre du gouvernement dont il préfère taire le nom.

Dithyrambique sur son ancien élève, ce spécialiste de la voix reconnaît du bout des lèvres que le président a une marge de progression : « Il s'agite trop. Ce n'est pas nécessaire quand on a sa force intérieure, à son tout jeune âge. Il a atteint un beau niveau, mais ce n'est pas un orateur de souche. »

Sous couvert d'anonymat, un proche critique plus franchement son jeu d'acteur « très raide » et des prestations télévisuelles ratées, comme celle du 10 décembre au pic de la crise des Gilets jaunes. Son talent s'exprimerait bien mieux devant un public confidentiel. « Il a une véritable capacité à envoûter les petits auditoires. J'ai été frappé par son sens de l'improvisation », célèbre l'écrivain et homme de radio Franck Ferrand, acteur à ses heures, convié à des cérémonies de décoration.

Le théâtre aux origines du couple Macron

Le chef de l'État entretient un rapport singulier, intime même, à l'art dramatique. « Il aime ça, il y a touché quand il était jeune, se félicite le comédien Pierre Arditi. Ce n'est pas une distraction de nanti. » Le théâtre, fil conducteur de son histoire, au fondement de sa rencontre avec son épouse. La genèse de leur romance est devenue célèbre : au lycée la Providence, à Amiens, Brigitte Auzière anime un club où elle initie les élèves volontaires aux joies des planches. Le jeune Macron découvre les jeux de rôle, le plaisir de la scène, le trac. Il interprète un épouvantail dans « la Comédie du langage », de Jean Tardieu.

À la rentrée suivante, ils adaptent, ensemble, une pièce, « l'Art de la comédie », de l'Italien Eduardo De Filippo, créent des rôles, à quatre mains. Le goût de la mise en scène ne l'a plus quitté. Étudiant à l'ENA, il dispensera même quelques cours d'interprétation à Strasbourg. Des années après, en mars 2018, dans la salle des fêtes de l'Élysée, il se glisse dans le costume du récitant de « Pierre et le loup », le conte musical de Prokofiev, devant des invités triés sur le volet.

8 juillet 2019

Extrait d'un shooting

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8 juillet 2019

Nobuyoshi Araki

araki223

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