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Jours tranquilles à Paris

7 juillet 2019

«PHOTO BRUT» DE DÉCALAGES

Par Clémentine Mercier

Première en France, une exposition présentée à Arles rassemble les créations photographiques d’artistes «bruts». Un trésor d’œuvres énigmatiques qui échappent aux critères de classement et qui racontent, à travers elles, l’histoire torturée de leurs auteurs.

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Collection «Margret» entre mai 1969 et décembre 1970. Photo Günter K. Coll B. Decharme  

Au milieu d’une planche dessinée de femmes en porte-jarretelles surgissent de fines jambes et des pieds chaussés de mules rouges à talons. Pour donner de la force à sa composition, Giovanni Galli, né en 1954, malade psychique depuis la mort de ses parents, interné dans une institution spécialisée, a découpé une photo de mollets féminins dans un magazine pour les coller au centre de son croquis. A la fois modèles pour ses esquisses, les morceaux de jambes semblent appartenir à une réalité qui échappe à l’auteur.

Pour la première fois montrée comme telle dans une exposition, la photo brute est l’une des plus étonnantes découvertes des Rencontres d’Arles 2019. Jamais les réalisations des artistes photographes ou collagistes dits de l’art brut n’avaient été ainsi regroupées par ce médium - à l’exception d’une exposition aux Etats-Unis. Les œuvres, exposées sur un vaste espace à l’Atelier de mécanique générale, ont été puisées dans la collection de Bruno Decharme (lire ci-contre), de l’American Folk Art Museum de New York et de collections privées.

Le plus souvent étranges, mystérieux, fermés sur eux-mêmes, les collages, tirages, dessins, découpages et les pages de papier glacé cousues échappent aux critères de classement. Ils ne sont ni beaux ni laids, mais contiennent un je-ne-sais-quoi de magnétique - ou de dérangeant - qui résiste aux définitions esthétiques préétablies.

Gros seins

Qu’entend-on par photo brute exactement ? Il s’agit de photos ou collages d’auteurs étrangers au monde de l’art et hors des circuits artistiques conventionnels, réalisés dans un cadre asilaire, dans la solitude familiale, dans l’isolement et la marginalité. Et, comme toujours dans l’art brut, ces œuvres énigmatiques, déraisonnablement ambitieuses ou très modestes, encapsulent les histoires abracadabrantes de leurs auteurs.

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Jean Paul II, le général Jaruzelski, des bimbos aux lèvres charnues… Machciński, maître dans l’art de l’autoportrait travesti. PHOTOS Tomasz Machcinski. Coll B. Decharme

Les photographes dits «bruts» sont peu nombreux. La photo, chère et technique, n’étant pas naturellement mise à la disposition des malades dans les hôpitaux, rares sont ceux qui se procurent un appareil. Ils le bricolent parfois, le peignent en vert quand la couleur noire du boîtier leur fait trop peur (August Walla) ou le plantent sur une chaussure en guise de trépied sur le rebord d’une fenêtre, comme l’a fait Tomasz Machciński, placé dans une école pour personnes handicapées après la mort de son père en camp de concentration, lui qui avait déjà perdu sa mère à 2 ans. Machciński, né en Pologne en 1942, qui a obtenu son appareil contre la réparation d’une montre, est depuis passé maître dans l’art de l’autoportrait travesti en personnalités connues : le pape Jean Paul II, le général Jaruzelski et une flopée de bimbos à gros seins et lèvres charnues. Au fil de l’exposition, la photographie apparaît clairement comme un espace d’élucubration de soi et un réceptacle des obsessions, notamment amoureuses, érotiques, voire pornographiques.

«Aire d’envol»

Dans le monde décalé des fous et des marginaux, les images donnent corps aux fantasmes. Même la star des «brutistes», Aloïse Corbaz, amoureuse folle et déçue de l’empereur Guillaume II, pensionnaire de l’asile de la Rosière, intègre des couvertures de magazines montrant des couples amoureux à ses immenses dessins. A côté, elle y adjoint une photo de grosse saucisse suisse (?!). «Le réel tel que la photo le perpétue intervient comme le repoussoir de son opéra délirant ou comme l’aire d’envol d’un délire expansif qui la rémunérait d’une existence invivable», écrit, dans le catalogue de l’exposition, Michel Thévoz, ex-directeur de la collection d’art brut de Lausanne, spécialiste de l’art des fous, des reflets dans les miroirs et de l’esthétique du suicide.

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Sans titre, vers 1970. Et sans titre, entre 1930 et 1945. PHOTOs MARCEL BASCOULARD. COLL B. DECHARME ANONYME.

Dans une veine plus artisanale, le Japonais Kazuo Handa, fumeur invétéré mort d’un cancer de la bouche en 2016, fabriquait ses propres pipes sur lesquelles il collait des lamelles de magazines érotiques, associant ainsi tous les plaisirs buccaux. Plus clinique et sans la moindre émotion, le journal intime de l’homme d’affaires Günter K., photographe amateur, fait l’inventaire scrupuleux de sa relation adultère avec sa secrétaire dans des photos intimes : Margret au lit, dans sa salle de bain, devant sa machine à écrire… En face des portraits de Margret, Günter K. décrit méthodiquement leurs coïts et collectionne les plaquettes de pilules contraceptives, les ongles et les poils pubiens. Pour ajouter des exemples tout aussi bizarres à cette inédite collection, on peut citer les fascinants autoportraits travestis de Marcel Bascoulard, marginal vivant dans des cabanes à Bourges et mort assassiné, ceux de Jamot Emily Godee, clochardisée après la perte de ses deux enfants, ainsi que les terrifiants autoportraits de Marian Henel, né d’un viol, qui se gavait de sucre et achetait son matériel photo avec l’argent qu’il gagnait à l’atelier de tissage de l’hôpital. Habillé en femme, il photographiait son cul qu’il souhaitait le plus gros possible.

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Sans titre, encre et crayon de couleur sur papier imprimé (page magazine érotique), entre 1980 et 1990Sans titre, encre et crayon sur papier imprimé (magazine érotique), entre 1980 et 1990. ZDENEK KOSEK. COLL B. DECHARME

Si «Photo Brut» sort des sentiers battus et ose parfois de terribles images, les auteurs ne sont pas pour autant des extraterrestres, comme le rappelle Michel Thévoz. Ils n’échappent pas à un certain conditionnement visuel. Leur maladresse qui infuse l’expo, leur intimité dévoilée, fait de nous les témoins voyeurs et intrigués d’une photographie à part, précieuse car rarement exposée.

Clémentine Mercier

Photo Brut Collection Bruno Decharme et Compagnie Atelier de mécanique générale, Parc des ateliers, Arles, jusqu’au 22 septembre.

Catalogue Photo Brut éd. Flammarion, 322 pp., 49 €.

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7 juillet 2019

NOT GOVERNMENT PROPERTY

pas pr^priete

7 juillet 2019

ARLES, LE RÉTRO À L’HEURE DE POINTE

Prise de pouls du festival au gré des rencontres et des expositions de cette cinquantième édition qui s’intéresse au vintage et à l’exhumation d’archives.

«Eblouir», verbe excitant pour débuter cet article sur les Rencontres d’Arles 2019, écrit par six mains moites sur clavier surchauffé. L’événement, qui comme chaque été se trouve plombé par les rayons d’un soleil massue, fait la part belle, pour son édition anniversaire, aux trésors exhumés : on slalome d’une photographe longtemps ignorée à des récits d’archivage insensés, de la photo brute à des diapos de collectionneurs fous… En célébrant sa cinquantième édition, les Rencontres rendent aux femmes leur part de visibilité dans le champ de la photographie - toutefois sélection un brin sombre, vintage, branchée sur une esthétique eighties. Peu aveuglées par les flamboiements pop, donc, nos déambulations dans la cité arlésienne nous permettent d’attraper au vol des petites pépites, éclats de voix et perles de sueur : «Je vais mourir sous cette chaleur.» Ou encore : «Ils m’ont livré le ventilo mais sans les hélices.» Déshydratés, voici notre proposition d’atmosphères au coup de feu du festival.

A l’Ecole nationale supérieure de la photographie (ENSP), dans le nouveau bâtiment conçu par Marc Barani, inauguré le 1er juillet par un Franck Riester d’acier en chemise blanche, brille par son intelligence Eblouir / Oublier, une œuvre de Raphaël Dallaporta.

Si la sculpture typographique en inox postée sur le toit-terrasse affiche le mot «Eblouir», c’est le mot «Oublier» que l’on voit apparaître sur les volumes de l’école, par un tour de force mêlant algorithme et science d’un spécialiste des cadrans solaires : «Le mot "Oublier" se révèle avec l’ombre comme tu révèles une photo dans un bac chimique, explique Dallaporta. La photo travaille sur la mémoire. Toute la mécanique du projet dépend du ciel.» On traverse l’avenue Victor-Hugo, des étoiles plein la tête… Douche froide face à la massive tour de la Fondation Luma : « Mais pourquoi donc Frank Gehry [l’architecte, ndlr] fait les mêmes projets voyants partout : à Bilbao, à Paris et à Arles ?» tempête un visiteur. Nous sommes au Parc des ateliers quand un médiateur, étudiant à l’ENSP, tout juste sorti de chez Wolfgang Tillmans à Berlin, nous explique qu’un étang artificiel verra ici le jour. Maxime, étudiant en art à Toulouse, s’extasie devant l’étalage à perte de vue des livres en lice pour les prix (Luma-Rencontres Dummy Book Award, prix du livre d’auteur, prix du livre historique et prix photo-texte) : «J’aime le projet de Sara Vighi pour son coup de flash qui fait muter un steak de cheval. Mais il y a beaucoup trop de livres !» Dans l’exposition «Toute une histoire ! Arles a 50 ans», dans l’église des Trinitaires, Sam Stourdzé, big boss des Rencontres, est fier et dépité : «Il manque quatre affiches du festival dans les années 70, mais regardez celle-ci, réalisée par David Hockney en 1985, magnifique n’est-ce pas ?»

A la Maison des peintres, juste à côté du cimetière, où les morts se sont déhanchés sur les boum-boum de la soirée d’ouverture, The Anonymous Project a transformé l’intérieur d’une bicoque avec une exposition immersive de diapositives Kodachrome et négatifs couleurs collectés depuis deux ans et demi : un petit bijou d’images d’inconnu·es sur les soixante-dix dernières années. Les deux créateurs-commissaires - le réalisateur anglais Lee Shulman et l’éditrice Emmanuelle Halkin ont imaginé une cuisine avec des images rétroéclairées intégrées au frigo ou aux tiroirs. Dans l’ancien garage, une demi-carcasse de 4L. «C’est un taf énorme que l’on a fait avec le chef déco Matthieu Botrel qui a désossé cette 4L du coin, venue tout droit de Martigues. Personne ne s’attendait à ça : les gens sortent avec la banane et continuent de nous dire que l’on est fous.» Quant à la maison, selon la rumeur, elle serait hantée. Lee Shulman crie : «Hantée par nous, maintenant ! Les anonymes !»

Il faudra fuir les fantômes pour arriver à la Villa Benkemoun et à son architecture organique seventies, en lisière d’Arles. Un appareil Polaroid squatte à l’intérieur et nul ne sait s’il faut d’abord s’extasier devant l’objet ou la bâtisse tout en courbes et arrondis, tant l’un et l’autre sont extraordinaires. Trônant dans le salon, à côté d’une cheminée en tuiles d’inox, l’appareil est une pièce de collection puisqu’il s’agit d’un 20 × 24 qui doit mesurer un bon mètre cinquante au garrot et dégorge des tirages hors norme. Des cinq exemplaires de ce Polaroid géant, deux sont encore en fonction et ils portent les empreintes d’Andy Warhol, Julian Schnabel, Robert Mapplethorpe, ou encore, plus proche de nous, Ellen Carey (Galerie Miranda), disciple de la photographie expérimentale et exposée dans la villa. «J’aimerais faire vivre cette maison autrement, qu’elle reste à la fois secrète tout en étant ouverte, ni musée ni fondation, mais un peu sous une forme créative, telle une résidence», suggère l’hôtesse des lieux, la journaliste et auteureBrigitte Benkemoun (Je suis le carnet de Dora Maar), qui en a hérité de ses parents. «C’est une demeure excessive, généreuse, qui anticipe le choc pétrolier et autorise donc toutes les fantaisies, voire utopies», ajoute la guide déambulant dans une déco vintage, véritable lieu de tournage antidaté meublé de lits ronds, de chaises en plexi et de luminaires bullés collant à l’année de naissance de la villa… qui se trouve, peu ou prou, être également celle du Polaroid XXL.

A la nuit tombée, au théâtre antique, la valeureuse Susan Meiselas, lauréate du prix Kering, Women in Motion, en compagnie de Marta Gili, nouvelle directrice de l’ENSP, exhorte le public à garder «les yeux grands ouverts» et toutes les femmes à vivre leur aventure.

Encore plus tard, au 5 rue du Cloître, dans une ancienne école, on déboule à l’agence des photographes Myop qui ouvre ses portes tard dans la nuit. Les visiteurs en meute, rongés par les moustiques, sont parés pour danser et voir des images. Dans une première salle, une photo de Stéphane Lagoutte : Notre-Dame brûle au loin et un couple, assis sur le trottoir dos au monument, se tient prostré. «So French», concluent trois Britanniques après être restés longtemps impressionnés face à l’image. Le photographe a également encadré son Théâtre de la colère - des images de manifestations de gilets jaunes à couteaux tirés avec les forces de l’ordre - avec des cadres anciens. Certains clichés pleins de fumigènes ressemblent à une étrange peinture ancienne. Quelqu’un ose le débat : «On est moins dans le témoignage que dans le spectacle ici.» Personne ne réagit. L’accrochage donne à chacun l’envie de témoigner : «Je me suis pris du gaz lacrymo dans le métro une fois», ou de s’inquiéter : «Ne me perdez pas, car moi je perds mon téléphone dans trois secondes.» On est tous un peu désorientés, même l’homme au ventilo sans hélices qui nous dit : «Je m’aère comme je peux, avec le seul fonctionnement de la dynamo.» Dans l’épaisse moiteur, les corps plient sous la chaleur et les images restent droites, fidèles, sous leur cadre, gardant leur fraîcheur.

Gilles Renault Photos Marguerite Bornhauser , Clémentine Mercier , Jérémy Piette

7 juillet 2019

La Cité Radieuse à Marseille - Le Corbusier

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Voir mes anciens billets sur la Cité Radieuse : http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/cit%C3%A9%20radieuse

7 juillet 2019

Miley Cyrus s'émancipe dans le clip ultraféministe de "Mother's Daughter

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7 juillet 2019

ARAKI

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arakimort

7 juillet 2019

Argent: Challenges publie le classement des plus grandes fortunes de France (infographie Visactu)

Le magazine Challenges a publié son classement annuel des fortunes françaises. Au sommet, on y trouve toujours Bernard Arnault et sa famille avec 90 milliards d'euros.

Voici les 10 plus grandes fortunes françaises en milliards d’euros (infographie Visactu)

Bernard Arnault et sa famille / Luxe : 90

Alain et Gérard Wertheimer et leur famille / Luxe et Couture : 50

Françoise Bettencourt-Meyers et sa famille / Cosmétique : 45,8

Famille Hermès / Luxe : 43

Gérard Mulliez et sa famille / Grande distribution : 32

François Pinault et sa famille / Luxe : 29

Laurent, Olivier, Marie-Hélène et Thierry Dassault / Aviation : 23

Pierre Castel et sa famille / Vin : 14

Emmanuel Besnier et sa famille / Agroalimentaire : 12

Patrick Drahi / Télécoms et médias : 9

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7 juillet 2019

Équilibre précaire

equilibre

7 juillet 2019

La une de Paris Match cette semaine

paris match (1)

paris match (2)

7 juillet 2019

Luc Besson fait (encore) un flop aux Etats-Unis avec son film «Anna»

Le dernier film de Luc Besson n'a récolté que 6,7 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis.

Visé par des accusations d’agressions sexuelles, en grande difficulté avec sa société Europacorp, le cinéaste français  Luc Besson tente de sortir de la tourmente avec son nouveau film, Anna, malgré un mauvais démarrage aux Etats-Unis.

Film d’action en anglais, Anna, qui raconte l’histoire d’une jeune femme russe mystérieuse, à la fois espionne, tueuse et top model, arrive dans les salles ce mercredi en France après être sorti aux Etats-Unis le 21 juin dans 2.114 salles, avec une promotion minimale.

Espionne sexy VS jouets fous de Toy-Story

Le film n’y a récolté en deux week-ends que 6,7 millions de dollars de recettes en Amérique du Nord. Un résultat très décevant pour ce film au budget de plus de 30 millions de dollars, loin derrière les 238,7 millions de recettes de « Toy Story 4 », sorti en même temps. La récolte américaine avait aussi été maigre avec le précédent film de Luc Besson, Valérian, – une recette de seulement 40 millions de dollars – présenté comme la superproduction la plus chère jamais réalisée par un studio indépendant

Alors que le réalisateur de 60 ans rêve sans doute de rééditer l’exploit de Lucy avec Scarlett Johansson , ce dernier est sous le feu des critiques plus que mitigées pour son nouveau film, dans lequel il met en scène l’actrice russe Sasha Luss dans le rôle d’Anna, nouvelle héroïne rappelant celles de Nikita ou du Cinquième Elément. Vendeuse de poupées russes sur le marché de Moscou découverte par une agence de mannequins, elle a aussi été embauchée par un agent du KGB (joué par Luke Evans), alors qu’elle était maltraitée par son compagnon et droguée.

Europacorp en péril

La société de Luc Besson a été placée mi-mai en procédure de sauvegarde pour une durée initiale de six mois. Europacorp, qui négocie l’entrée à son capital du groupe Pathé, a enregistré un quatrième exercice de suite dans le rouge en 2018-2019, malgré des cessions d’actifs et licenciements.

Un échec d’Anna pourrait mettre le groupe en péril, alors même que Luc Besson, frappé de plein fouet par la vague #MeToo, est dans une situation personnelle délicate, confronté à plusieurs accusations d’agressions sexuelles.

Luc Besson accusé d’agressions sexuelles

Après neuf mois d’enquête, le parquet de Paris a classé fin février sans suite la plainte d'une comédienne belgo-néerlandaise, Sand Van Roy, l’accusant de viols. Elle avait porté plainte en mai 2018 contre le cinéaste, au lendemain d’un rendez-vous dans un palace parisien. En juillet, elle avait déposé une deuxième plainte pour viols portant sur des faits commis antérieurement, selon une source proche du dossier.

Neuf autres femmes ont par la suite accusé le réalisateur du « Grand Bleu » de gestes déplacés, voire d’agressions sexuelles, lors de témoignages recueillis par le site d’information français Mediapart pour des faits en grande partie prescrits.

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