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Jours tranquilles à Paris

19 septembre 2020

24 Heures du Mans sans public..... départ aujourd'hui

24 heures du mans

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19 septembre 2020

Marisa Papen sur la plage

mat=risa 471

19 septembre 2020

Pauline Moulettes - photo : Nicolas Guérin

pauline guerin

19 septembre 2020

Césars : la crise à l’Académie se poursuit, deux « membres historiques » démissionnent

roman

Le maintien d’office de Roman Polanski parmi dix-huit « membres historiques » de l’académie des Césars a relancé les polémiques au sein de cette institution dans la tourmente depuis six mois.

L’affaire Polanski, cinéaste accusé de viols et d’agressions sexuelles par plusieurs femmes, continue de remuer l’académie des Césars. Deux réalisateurs, « membres historiques » des Césars, ont remis leur démission de la nouvelle assemblée générale censée moderniser cette institution du cinéma français, qui peine depuis plus de six mois à sortir de la tourmente, a indiqué un porte-parole de l’Académie des Césars à l’Agence France-Presse, vendredi 18 septembre.

En principe, 182 représentants de la profession sont censés élire une nouvelle direction et poursuivre la réforme des Césars, minés par l’opacité et la cooptation, vers davantage de parité et de démocratie interne. Mais le maintien d’office, parmi dix-huit « membres historiques » qui font partie de ce groupe, du cinéaste oscarisé Roman Polanski a relancé les polémiques.

Rassemblement le 29 septembre

Jeudi, deux tiers des représentants de la nouvelle assemblée ont dénoncé, dans une tribune adressée à l’AFP, un « manque de transparence », mais exclu toute démission collective. « Faisant le choix de se retirer au vu du contexte », deux réalisateurs, également « membres historiques », ont eux, remis leur démission, a expliqué vendredi, sans plus de précision, un porte-parole de l’académie des Césars à l’AFP.

Le prochain rendez-vous important pour les Césars aura lieu le 29 septembre, avec l’élection, pour un mandat de deux ans renouvelable une fois, du nouveau conseil d’administration de l’association, avec un tandem femme-homme à sa présidence.

Les Césars espèrent ainsi tourner la page de la crise, qui avait culminé avec la démission collective des administrateurs en début d’année, puis deux semaines plus tard, avec une 45e cérémonie marquée par des manifestations féministes et le départ fracassant de l’actrice Adèle Haenel, quand Roman Polanski s’est vu attribuer, en son absence, le prix de la meilleure réalisation. Des féministes appellent à un nouveau rassemblement le 29 septembre.

19 septembre 2020

Les Verts - pas de sapin de Noël à Bordeaux, pas de Tour de France à Lyon....

verts

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19 septembre 2020

La famille de Rimbaud s'oppose à son entrée au Panthéon

rimbaud verlaine

C’est un véritable coup de tonnerre qui s’abat sur le monde de la culture. Depuis plusieurs jours, une pétition circule pour revendiquer l’entrée au Panthéon des deux grands poètes français Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Une décision qui crée de nombreuses discordes dans le cercle des intellectuels et chez les descendants...

Le réveil de la famille

La famille a rapidement réagi à cette pétition lancée sans leur accord. Vendredi dernier, Jacqueline Teissier-Rimbaud, l’arrière-petite-nièce d’Arthur Rimbaud, s’est formellement opposé à l’entrée du poète au Panthéon aux côtés de Paul Verlaine. « Rimbaud est né à Charleville-Mézières, il reste à Charleville-Mézières, avec toute sa famille » insiste-t-elle. En plus de vouloir le déterrer du caveau familial, les descendants s’indignent que l’on associe inlassablement sa figure à celle de Verlaine, comme des amants de toujours, alors que la relation n’a duré que quatre années de sa jeunesse. Dès ses 24 ans, Rimbaud a lâché ses manuscrits pour devenir trafiquant d’armes en Afrique, où il a vécu avec une jeune femme. Ainsi, le réduire à cette icône homosexuelle reste une méconnaissance de sa vie, selon Alain Tourneux, président de l’association des Amis de Rimbaud.

Un élan de voix

Plus d’une centaine de philosophes, écrivains, scientifiques et personnalités politiques ont lancé une pétition adressée au président de la République pour demander l’entrée de ces deux grandes figures littéraires au Panthéon. Parmi eux, Annie Ernaux, Michel Onfray, Edgar Morin, l’actuelle ministre de la culture Roseline Bachelot ainsi que la majorité de ses prédécesseurs. A l’origine destiné à être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, ce monument honore depuis la Révolution française les grands personnages qui ont marqué l’histoire de France. Parmi Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Alexandre Dumas et Jean Jaurès y est inhumée l’ancienne ministre Simone Veil depuis le 1er juillet 2018.

Un déchaînement des passions

A l’initiative de cette démarche : le journaliste Frédéric Martel, l’écrivain Nicolas Idier et Jean-Luc Barré, l’éditeur d’une biographie de Rimbaud. C’est en découvrant la tombe du poète dans le cimetière de Charleville-sur-Mézières que les trois personnalités se sont indignées : en effet, celui-ci repose dans un lieu qu’il maudit, au côté de « son ennemi et usurpateur Berrichon », un poète mineur qui fit du tort à sa postérité. Peu de temps après, une visite au cimetière des Batignolles les désole de plus belle, percevant les cendres de Verlaine « sous d’affreuses fleurs en plastique », dans le bruit du périphérique.

Les trois hommes se mettent rapidement d’accord sur une chose : sortir les deux poètes de leurs caveaux sinistres pour les transférer au Panthéon. Du fait des nombreuses discordances entre Verlaine et Rimbaud – le premier ayant tiré sur le second deux coups de revolver – la pétition insiste sur le fait qu’ils entreraient « en même temps » et non en couple dans une tombe commune.

Il a fallu attendre peu de temps avant de voir éclore les premières contestations de certains intellectuels. Ainsi, plusieurs journalistes, comme Etienne de Montety du Figaro, y voient un acte absurde. Selon lui, Rimbaud et Verlaine étaient « trop libres pour entrer au Panthéon ». Leurs personnalités insolentes et indépendantes n’auraient rien à faire dans un monument poussiéreux au service de la patrie. Une vie de bohème qui doit justement avoir sa place dans ce haut lieu du patrimoine français, selon Frédéric Martel. Pourquoi le Panthéon ne pourrait-il pas accueillir « ses rebelles et ses saltimbanques », ceux qui ont participé à sa révolution intellectuelle ?

L’ambigu Panthéon

Ce vaste débat nous ramène à une question initiale : quel rôle donner au Panthéon ? S’il est désigné comme un lieu de mémoire pour les personnalités qui se sont engagées publiquement au service de la France, Rimbaud et Verlaine ne semblent pas de ceux-là. Si on estime, en revanche, qu’il doit être un lieu réunissant les grands esprits de la culture française, ceux à qui l’on doit un véritable bouleversement de la pensée, ils y trouvent amplement leur place. Reste alors à repenser le discours fait sur les « panthéonisés », au risque de leur attribuer trop souvent une image poussiéreuse et conservatrice.

La démarche peut donc être honorable si l’on estime que le Panthéon doit célébrer la littérature et les arts, les révoltés et les contestataires à qui la France doit énormément. Une manière aussi de redorer le blason de ces disciplines trop souvent mises au second plan face aux actions politiques et militaires. Un monument des révolutionnaires ? Cela semble en premier lieu contradictoire, mais pourrait bien apporter au Panthéon bien plus de sens qu’il n’en a déjà.

19 septembre 2020

Glamour - Vu sur internet - j'aime bien

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19 septembre 2020

Belz - Le manoir de Keryargon ouvre ses portes pourles Journées du patrimoine

Domaine de Keryargon (2)

Domaine de Keryargon (3)

Domaine de Keryargon (4)

Domaine de Keryargon (5)

Domaine de Keryargon (6)

Ancienne demeure des Guymarho puis des Trevelec, deux familles liées à l’Histoire de Bretagne et l’Histoire de France, le manoir de Keryargon ouvre ses portes à la visite ce week-end des Journées du patrimoine à Belz

Le manoir de Keryargon ouvre ses portes pour les Journées du patrimoine ce samedi 19 et ce dimanche 20 septembre. Jehan Barbier et sa famille, qui le restaurent avec respect depuis 2001, doublent la visite avec une exposition de François Delayre, photographe, et de Marine Kersuzan, peintre. Et pour s’offrir une pause gourmande, la pâtisserie nomade « Chez Lola » sera présente samedi.

Remontant au XIVe siècle, Keryargon montre encore, au-delà des modifications au fil des siècles, la structure typique des manoirs bretons de la fin du Moyen-Age, avec salle-basse seigneuriale centrale flanquée de petites salles latérales surmontées d’une chambre.

Pratique

Visites samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 14 h à 18 h.

19 septembre 2020

Extrait d'un shooting

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19 septembre 2020

Couvrez ce nombril que le bahut ne saurait voir

tenues

lolita

Par Virginie Ballet — Libération

Collégiennes et lycéennes se mobilisent depuis lundi pour revendiquer le droit de porter jupes, crop-tops et décolletés. En cause : le flou juridique permettant à certains établissements d’interdire des tenues jugées provocantes.

Il est encore un peu tôt dans l’année scolaire, voire dans leur cursus, pour plancher sur le bac philo. Pourtant, depuis le début de la semaine, nombre de collégiennes et lycéennes ont entrepris de décortiquer d’épineux concepts. Qu’est-ce que la décence ? Et la norme ? Quid de la liberté ? Ces idéaux s’appliquent-ils de la même manière selon les sexes ? Lundi, des élèves se sont mobilisées partout en France pour revendiquer le droit d’arborer jupes, crop-tops (petits hauts qui dévoilent le nombril), shorts et autres tenues légères, à grand renfort de hashtags sur les réseaux sociaux (#Balancetonbahut, #Lundi14septembre), de pétitions, ou encore de storys Instagram et vidéos TikTok. En cause : des règles qui interdisent, dans plusieurs établissements, le plus souvent exclusivement aux filles, de dévoiler épaules, nombril et décolleté. De Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) à Dax (Landes), en passant par Paris et la Réunion, ces normes jugées aléatoires et sexistes suscitent une vague de ras-le-bol.

Grands principes

Ce n’est pas la première fois que cette thématique fait irruption dans le débat public : en octobre 2019, en Isère, une élève de troisième avait fait l’objet d’une procédure disciplinaire pour un débardeur jugé «provocant». Au début des années 2000, c’était la mode du string dépassant des pantalons qui mettait le feu aux poudres. Auparavant, les survêtements et pantalons baggy révélateurs de caleçons s’étaient retrouvés dans le viseur. Il faut dire qu’un certain flou règne dans les textes : depuis la loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques, «le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit». Le reste est de la compétence du règlement intérieur propre à chaque établissement. Elaboré en collaboration entre direction, représentants de parents d’élèves, et personnels élus, voté en conseil d’administration puis transmis au rectorat, il exige souvent une «tenue correcte», notion souvent laissée à l’appréciation des personnels éducatifs.

Le ministère de l’Education nationale fournit toutefois quelques lignes directrices, sous la forme de grands principes tels que «la liberté d’expression», «le devoir de tolérance» ou encore «les garanties de protection contre toute agression physique». Dans une tentative de clarification maladroite, le ministre Jean-Michel Blanquer en a appelé lundi «au bon sens» et estimé que «les chefs d’établissement sont évidemment dans leur rôle à faire respecter des tenues normales, tout simplement». Encore faudrait-il expliciter «tenues normales»…

Pétition

Retour au bac philo. «Lundi, alors qu’il faisait 35 degrés, on m’a demandé de mettre un pull, parce que je portais un débardeur à fines bretelles, jugé vulgaire, s’insurge Shana, en quatrième dans un collège privé catholique de Lille (Nord). Les mecs ont droit à tout, y compris les shorts au-dessus du genou. Les profs mettent des jupes, et nous, on nous prive de plein de choses, soi-disant à cause des garçons !» Au-delà de sa tenue à l’école, Shana rêve que «filles et garçons soient égaux. Pourquoi un garçon ne pourrait pas lui aussi mettre un crop-top sans se faire insulter ? Pourquoi on se fait traiter de pute dans la rue l’été ? Pourquoi on change de trottoir parce qu’on a peur ?»

Isis, 17 ans, en terminale dans un lycée de Carrières-sur-Seine (Yvelines), a lancé une pétition pour «le droit au crop-top au lycée». Elle y voit «un symbole de la sexualisation du corps des femmes dans la société. Ce que dit Blanquer, c’est le signe que moins on voit notre peau, mieux c’est pour eux». Isis espère que la mobilisation permettra, «même si c’est un peu utopique», de sensibiliser les garçons sur le respect, les violences sexistes et sexuelles, le harcèlement de rue et la culture du viol. «Il reste encore un pourcentage dingue de Français pour qui la tenue d’une femme est une circonstance atténuante pour l’agresseur», se désole-t-elle. De fait, selon un sondage de juin 2019 (1), pour 42 % des Français, la responsabilité d’un violeur est atténuée si la victime a une attitude jugée provocante en public.

Pour Isis, la clé, c’est l’éducation. Mais au cours de sa scolarité, la jeune fille n’a reçu que deux heures de sensibilisation à l’éducation sexuelle, et si la notion de consentement a été abordée, «rien sur le respect dans l’espace public». Ce constat rejoint les résultats d’une enquête de 2016 du Haut Conseil à l’égalité, selon laquelle 4 % des collèges et 11,3 % des lycées ne respectent pas l’obligation (légale depuis 2001), de dispenser de telles séances. «On milite depuis longtemps pour mettre en place un brevet de la non-violence obligatoire à l’école, sur le modèle de la sécurité routière, et pour que soient renforcées les formations des personnels de l’éducation sur ces questions. C’est plus vrai que jamais», martèle Madeline Da Silva, du mouvement #NousToutes. Pour elle, la mobilisation en cours est le signe que «l’héritage de la pensée #MeToo rentre dans la société, imprègne une jeune génération qui se l’approprie dans son quotidien».

«Poids des réseaux»

Interrogée par Libération, Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes, souligne que «les femmes ont mis des siècles à pouvoir s’affranchir de codes vestimentaires. Cette liberté conquise de haute lutte n’a pas de prix». Tout en insistant elle aussi sur «l’enjeu d’éducation des jeunes garçons», la ministre estime que se pose aussi «la question du poids des réseaux sociaux qui assignent parfois des jeunes à des diktats de beauté, de mode et qui peuvent créer des complexes et de l’isolement».

Lily Rose, 15 ans, en première au lycée Bellevue de Saintes (Charente-Maritime), a à l’inverse trouvé beaucoup de soutien sur ces réseaux, où sa lettre ouverte contre l’hypersexualisation des corps féminins, qui entraîne dans son lycée l’interdiction de se passer de soutien-gorge, a été très partagée. «A notre époque, alors que des voix courageuses se lèvent et parlent, alors que des femmes exemplaires se battent pour nous, on continue d’éduquer les nouvelles générations dans un contexte de culture du viol», écrit-elle. Elle précise ne pas vouloir «attaquer directement l’administration ou les profs, mais le système» responsable de leur mode de pensée. On ne sait pas sur la philo, mais sur la lutte contre le patriarcat, elle pourrait rafler un 20/20.

(1) Sondage Ipsos pour l’association Mémoire traumatique et victimologie réalisé sur 1 000 individus représentatifs de la population française de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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