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Jours tranquilles à Paris

18 mai 2019

Y a-t-il un pilote dans le taxi volant ?

taxi volant

Par Jean-Michel Norman

Les futurs transports urbains de personnes passeront d’abord par la présence d’un humain aux commandes.

Il pourrait bien y avoir dans cinq ans des taxis électriques évoluant au-dessus de la région parisienne. Cette vision n’est pas celle de start-upeurs illuminés ou de technophiles prêts à prendre leurs désirs pour la réalité, mais celle de la RATP et d’Airbus.

A l’occasion du salon VivaTech, qui se tient jusqu’au samedi 18 mai, les deux entités ont annoncé un partenariat destiné à « étudier l’intégration des véhicules volants dans le transport urbain ». Autrement dit, plancher sur « les conditions d’un développement » de taxis volants « à coût maîtrisé ».

Hover Taxi, start-up installée au Castellet, dans le Var, dévoile quant à elle à VivaTech un véhicule volant à vocation urbaine. Le même jour, la société allemande Lilium a présenté son premier appareil électrique, qui a mené avec succès son premier vol d’essai ; l’entreprise prévoit une commercialisation en tant que jet destiné au transport urbain dès 2025.

Une vision plus réaliste du futur

Ces annonces ont un point commun : elles bannissent soigneusement le terme de drone et intègrent la présence d’un pilote. Il s’agit d’avions multirotors appelés VTOL (vertical take-off and landing) dans le jargon aéronautique, capables de décoller verticalement puis d’incliner leurs moteurs pour voler comme un avion. Avantage : ils ont besoin de peu d’espace pour s’envoler et se poser, comme un hélicoptère.

Et en se transformant en aile volante une fois dans les airs, ils peuvent couvrir des distances appréciables. Le projet Lilium annonce la possibilité de parcourir 300 kilomètres et de rallier l’aéroport J.-F. Kennedy à Manhattan en six minutes pour un tarif de 70 dollars à 80 dollars (jusqu’à 72 euros) par passager. L’appareil est présenté non pas comme un drone mais comme un « jet » doté de trente-six moteurs électriques, pouvant embarquer quatre personnes et un pilote.

S’en remettre à des taxis volants manœuvrés par des humains marque une inflexion vers une vision sans doute plus réaliste des futurs modes de transport aérien en milieu urbain, perspective qui mobilise Airbus mais aussi Uber ou Boeing.

La piste du drone présente en effet quelques inconvénients. Elle suppose de totalement maîtriser le pilotage autonome, ce qui n’est pas encore le cas, et aussi de disposer d’un système de gestion de l’espace aérien à basse altitude, mosaïque d’une extrême complexité qu’il est impossible de confier à des contrôleurs du ciel comme c’est le cas pour les avions.

Passagers réticents

En outre, faire voler des jets électriques pilotés – comme les hélicoptères qui évoluent au-dessus des villes – dans des couloirs aériens permet de s’inscrire dans l’organisation du ciel telle qu’elle existe à l’heure actuelle. Dernier argument, et pas le moindre : vaincre les réticences qui entourent l’éventualité d’embarquer dans un engin sans pilote.

Reste que le développement du taxi aérien – activité qui, selon la banque Morgan Stanley, devrait représenter un chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard de dollars en 2040 – finira sans doute par faire de nouveau la part belle aux aéronefs sans pilote qui, dans un premier temps, seront utilisés pour transporter des marchandises. Le jet de Lilium a d’ailleurs été conçu pour pouvoir évoluer avec ou sans humain aux commandes.

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18 mai 2019

Pénélope Cruz

18 mai 2019

Gilets Jaunes - 6 mois de mobilisation...

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Gilets Jaunes à Montparnasse. Photos : J. Snap sauf la dernière photo ci-dessous

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18 mai 2019

"Douleur et gloire" de Pedro Almodóvar - vu aujourd'hui

Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2019

Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.

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18 mai 2019

Extrait d'un shooting

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Photos : J. Snap

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18 mai 2019

Milo Moiré

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18 mai 2019

Exposition "L'Art à Part" jusqu'au 08/06/2019

Concorde Art Gallery

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Michel De marmont

Créateur

Michel Zanin de Marmont Né à SAINT MAURICE (94410) en 1946. Peintre instinctif. École Saint Lambert à PARIS. Membre de la société  "ARTS,  SCIENCES &  LETTRES"  PARIS Membre du WHO'S WHO ART INTERNATIONAL *** En faisant exploser les couleurs de sa palette, l'artiste a voulu faire déborder le torrent de son imagination et canaliser l'éclectisme de sa démarche. La peinture moderne rejoint l'art séculaire du cloisonné, en gagnant un pari audacieux : tenter de faire régner l'ordre dans le monde de l'abstraction ! Dans un univers multidimensionnel, la vision du peintre l'emporte sur la construction, pour devenir création !! L'oeuvre est à la fois forte, homogène, authentique et originale !!! Dans cette quête de l'absolu et de la perfection, nous sommes invités à voyager à l'infini, en laissant vagabonder nos yeux au gré des traits du pinceau...

Michel de Marmont (1)

Michel de Marmont (2)

18 mai 2019

Taïwan légalise le mariage homosexuel, une première en Asie

Par Brice Pedroletti, Taipei, envoyé spécial, Harold Thibault

Ce vote intervient deux ans après que la Cour constitutionnelle de Taïwan a rendu un arrêt jugeant anticonstitutionnel l’absence de mariage gay.

En devenant le premier pays d’Asie à reconnaître le mariage entre personnes du même sexe, Taïwan a confirmé, vendredi 17 mai, son statut d’avant-poste progressiste dans la région. « Le 17 mai 2019, à Taïwan, l’amour l’a emporté. Nous avons fait un grand pas vers l’égalité réelle, et fait de Taïwan un pays meilleur », a écrit la présidente Tsai Ing-wen sur Twitter, après que le Parlement a adopté une loi autorisant le mariage pour tous.

L’île, où se tient chaque année à l’automne une importante Marche des fiertés LGBT, est devenue un phare de tolérance dans une région conservatrice, notamment sur la famille. Plus tôt en mai, le sultan de Brunei a dû renoncer à son projet d’imposer la lapidation pour les homosexuels, face au tollé international suscité par l’annonce.

Surtout, Taïwan se démarque par son ouverture face à Pékin, qui revendique sa souveraineté sur l’île mais s’illustre par sa répression de la libre expression et le renforcement du contrôle du Parti communiste (PCC) sur la société civile en Chine continentale.

« Une vraie démocratie » face à la Chine

Toute la matinée, des dizaines de milliers de militants avaient attendu sous une pluie battante que s’ouvre la session de vote dans une rue coupée à la circulation, où une estrade avait été installée, à quelques encablures du Yuan législatif, l’Assemblée taïwanaise.

Les prises de parole se sont succédé, appelant à « montrer que le pays est une vraie démocratie, par comparaison avec un certain pays en face », référence à la Chine, et à « combattre les préjugés ». En cadence, l’ensemble de la foule a plusieurs fois repris les slogans du mouvement : « Le vrai amour, ça ne connaît pas la discrimination. » « Nous voulons le mariage ! Nous voulons le mariage ! » La présentation de chacun des articles de loi a été diffusée en direct. Il a fallu attendre le vote du quatrième, vers 13 h 30, pour que les cris de victoire et les hourras emplissent les alentours du Parlement.

Le calendrier avait été imposé à la présidente Tsai Ing-wen par une décision de la Cour suprême à l’issue du recours d’un militant des droits des homosexuels, Chi Chia-wei, appuyé par des associations : le 24 mai 2017, la plus haute juridiction de l’île avait exigé, au nom du droit constitutionnel à l’égalité, que soit adoptée sous deux ans une législation permettant le mariage entre personnes de même sexe. A défaut, les mariages homosexuels auraient été reconnus devant les cours de justice.

Résistance de mouvements religieux conservateurs

Le temps pressait donc pour mettre cette avancée au compte de l’administration de Mme Tsai, qui a porté le texte au vote à une semaine de la date limite et à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie.

En chemin, le gouvernement issu du Parti progressiste démocratique (DPP, gauche) s’est heurté à la résistance de mouvements religieux conservateurs, notamment chrétiens, qui s’étaient coalisés sous la bannière « Alliance pour le bonheur des générations futures ». Ils ont aussi multiplié les rassemblements et porté, en novembre 2018, des référendums d’initiative populaire afin « de restreindre à un homme et une femme la notion de mariage dans le code civil » ; malgré leur seule valeur consultative, ils ont compliqué la tâche du gouvernement.

L’administration soutient avoir tenu compte de cette opposition par un jeu d’équilibre dans le texte, qui permet que les couples de même sexe forment « des unions permanentes exclusives » et les fassent inscrire au « registre des mariages ». Le texte permet l’adoption de l’enfant du conjoint et donne aux couples de même sexe les droits dont jouissaient jusqu’alors les couples mariés hétérosexuels en matière d’imposition ou d’assurance.

« L’aboutissement de trente ans de lutte »

« Les articles 2 et 4 de la loi garantissent que les couples homosexuels puissent enregistrer leur union à l’administration des mariages en mairie, mais au nom d’une loi qui ne sera pas intégrée au code civil, qui ne mentionne pas le mariage des personnes de même sexe. Toutefois, les mêmes droits sont désormais reconnus aux couples homosexuels qu’aux couples hétérosexuels », explique « Benson », l’un des porte-parole de la Coalition pour l’égalité devant le mariage, l’organisation regroupant plusieurs des ONG qui réclamaient le mariage pour tous.

Depuis que le gouvernement a annoncé, en février, qu’il allait proposer au vote une loi, les associations promariage homosexuel ont négocié pour obtenir le maximum de droits – tout en encourageant les militants à accepter le « compromis » que constituait une loi séparée. « Certes, c’est un compromis, mais c’est l’aboutissement de trente ans de lutte », dit Jay Lin, un entrepreneur taïwanais qui dirige l’une des associations.

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18 mai 2019

Vu au Festival Européen de la Photo de nu à Arles

Robin

De Depeche Mode à Mylène Farmer, de Radiohead à Coldplay, Robin photographie le monde musical depuis plus de vingt-cinq ans. Aujourd’hui, Robin met en lumière et nous livre ces « triomphants », profanes de toute célébrité qui illuminent le caractère atemporel des sculptures de bois et de pierre du musée de l’Archerie et du Valois.

Robin s’intéresse depuis nombre d’années à la figure de Saint Sébastien. Martyr percé de flèches, à l’instar de ceux qui souffrent de la maladie, peste jadis, sida aujourd’hui. Sébastien l’inspire dans sa vision du corps de l’Homme. Jeunesse et beauté le défendent de la mort qui rôde, insidieuse, dans les veines saillantes des modèles.

Lumières dessinant les formes, corps entiers offerts à l’œil du photographe, autant de liens tissés entre la figure du saint d’antan et nos contemporains, intemporel parallèle au travers des siècles. Un regard posé sur les âmes, la chair, la matière.

« Eloge de l’individu »

La photographie comme la peinture met le personnage, le lieu, l'objet, en pleine lumière. Celles de Robin révèlent la lumière du chanteur, des artistes qui échappe à notre œil mais que Robin rend présente, palpable, troublante. Loin des modes, il capte l'essentiel : l'âme.

Les plus grands artistes lui font confiance, les plus jeunes lui doivent leurs plus beaux clichés. Le modèle, le sportif, se livre dans une sensibilité sans détours mais pudique lors du shooting.

Les objets ont une aura que Robin nous offre. Celle de l'endroit, de l'unique atmosphère des grands palaces à la magie de "sa" Baie de Somme.

Entrer dans les œuvres de Robin, c’est entrer dans un univers qui place l’individu au cœur de l’œuvre.

En savoir plus sur l’artiste : www.robin-photo.com

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18 mai 2019

METZ : Quatre artistes de renom nous présentent leur vision singulière du monde ... dernier week end

METZ : Quatre artistes de renom nous présentent leur vision singulière du monde  à la basilique Saint-Vincent, Place Saint-Vincent à Metz jusqu'au 19 mai 2019 (demain).  

Le Turk

Pour cette exposition rétrospective, Le Turk présentera sa dernière série Opera Mundi ainsi que des pièces issues de ses séries précédentes. Une scénographie basée sur les coulisses de son travail montrera l’envers du décor. Il dévoilera également sa fresque « Metz » réalisée en février-mars 2019 dans le cadre de sa résidence chez Bout d’essais.

Hélène Virion

Caelestis

De pesantes nuées en nuées d’encre, les photographies d’Hélène Virion nous entraînent dans des univers oniriques où nos perceptions habituelles n’ont plus court.

À fleur d’eau comme en plein ciel, elle se joue du réel, de ses reflets et de ses mirages pour constituer des mondes célestes flirtant avec des non-lieux.

Bruno Amsellem

Rohingyas, une minorité sans voix

Les reportages de Bruno Amsellem témoignent de sa volonté de « donner à voir » les souffrances humaines et les combats qui en découlent. En Birmanie, les Rohingyas font partie des minorités les plus persécutées de la planète…

Camille Gharbi

Preuves d’amour

Cette série de photographies cherche a questionner la violence domestique et la réponse que nous lui faisons, à travers son expression la plus extrême : l’homicide conjugal.

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