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Jours tranquilles à Paris

12 mai 2019

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12 mai 2019

La fausse affirmation de Jean-Yves Le Drian sur les « risques majeurs » pris par les ex-otages au Bénin

le drian

Par Laurent Borredon

Le ministre des affaires étrangères a assuré à tort que les deux touristes ont été enlevés dans une « zone rouge » déconseillée par le site du Quai d’Orsay, leur faisant porter la responsabilité des « sacrifices de nos soldats ».

Les deux touristes français enlevés dans le nord du Bénin le 1er mai et libérés le 10 mai au Burkina Faso, au prix de la vie de deux militaires français, ont-ils pris des « risques majeurs » en voyageant dans le parc de la Pendjari, une réserve naturelle, comme l’a affirmé, samedi 11 mai sur Europe 1, Jean-Yves Le Drian ?

Ce qu’il a dit

Le ministre des affaires étrangères a assuré que Patrick Picque et Laurent Lassimouillas avaient fait fi des conseils aux voyageurs publiés sur le site de son ministère : « La zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c’est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs si on y va. »

Et M. Le Drian n’a pas hésité à leur faire porter, en creux, la responsabilité de la mort de deux officiers mariniers français, les maîtres Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, qui étaient respectivement chef de groupe et membre du commando Hubert, l’unité d’assaut de Saint-Mandrier (Var) composée de nageurs de combat : « La plus grande précaution doit être prise dans ces régions pour éviter que de tels enlèvements n’aient lieu et pour éviter des sacrifices de nos soldats », ajoutant qu’« il faut que tous ceux qui veulent faire du tourisme dans ces pays s’informent auparavant de ce qu’on appelle les “conseils aux voyageurs” mis en place et entretenus régulièrement par le Quai d’Orsay et qui indiquent les zones sûres, celles à petit risque et celles à gros risque. »

Dans Le Parisien du dimanche 12 mai, le ministre a même insisté : « Nous nous réjouissons du retour de nos deux compatriotes… mais il est vrai qu’ils ont été enlevés dans une zone clairement déconseillée à tous les voyageurs. C’était donc un risque majeur de s’y engager. »

POURQUOI C’EST FAUX

Comme l’a remarqué le journaliste de Marianne Thomas Vampouille, le parc de la Pendjari, dans lequel ont été kidnappés les deux touristes, n’était pas classé en « zone rouge » depuis « pas mal de temps » : il n’a même été classé comme « formellement déconseillé »… que neuf jours après leur enlèvement, le jour de leur libération !

Un examen de l’historique de la page du site du ministère des affaires étrangères permet assez facilement de constater que le parc n’est mentionné explicitement, dans le texte et sur la carte mise en ligne, que depuis la dernière mise à jour, le 10 mai.

Le Quai d’Orsay estime désormais qu’« en raison d’activités possibles de groupes armés et du risque d’enlèvement, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières du Burkina Faso, y compris les parcs nationaux de la Pendjari et du W, et les zones cynégétiques mitoyennes du parc de la Pendjari et de l’Atakora ».

Auparavant, une mise à jour du 7 avril, moins d’un mois avant l’enlèvement, avait certes élargi les « zones formellement déconseillées » du Bénin à la « zone frontalière burkinabé et nigérienne » : « Compte tenu de la présence de groupes armés terroristes et du risque d’enlèvement, les déplacements à la frontière nord du Bénin sont formellement déconseillés. » Mais la carte disponible n’indiquait en « zone rouge », du côté du parc de la Pendjari, que la frontière elle-même. Une bande recouvrant une partie du parc était également colorée en orange, c’est-à-dire « déconseillée sauf raison impérative ».

Cette mise à jour, qui concernait partiellement et sans le nommer explicitement le parc de la Pendjari, n’avait donc pas été effectuée depuis « pas mal de temps » comme l’a affirmé le ministre.

Avant le 7 avril, le site du ministère des affaires étrangères n’émettait aucun conseil de sécurité négatif aux voyageurs concernant cette zone, autre que des précautions générales de « vigilance renforcée » qui concernent tout le pays, comme le montre la carte alors en ligne :

La seule zone « formellement déconseillée », « en raison des risques d’incursion et des menaces pesant sur les ressortissants occidentaux », était alors le parc national du W, plus au nord. Et les zones « déconseillées sauf raison impérative », « les zones frontalières du Nigeria (…) affectées par des trafics ».

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12 mai 2019

VANNES PHOTOS FESTIVAL 2109 : LA PHOTOGRAPHIE ET LA MUSIQUE - dernier jour aujourd'hui...

vannesJusqu'au 12 mai 2019 (aujourd'hui), la ville de Vannes accueille 6 expositions consacrées aux liens entre photographie et musique dans 6 lieux différents : au Kiosque, au Bastion de Gréguennic, au Château de l’Hermine, à l’Hôtel de Limur et dans le coeur de ville, ce sont plus d’une dizaine de photographes et collectifs qui exposent leur vision photographique de la musique.

Du portrait aux photos de concert en passant par le reportage, de la musique classique au rap en passant par le jazz, les expositions présentées lors du festival seront différentes par les styles musicaux comme par l’approche photographique.

A voir donc différents photographes, tel que Richard Dumas, portraitiste des stars qui capture ses modèles en portraits intimistes et met l’accent sur l’importance de la rencontre avec le musicien et du lien qui se tisse. Aussi exposé Nikolaj Lund, ancien violoncelliste qui désormais immortalise les grands noms de la musique classique en symbiose avec leurs instruments, dans des mises en scènes insolites et décalées. Mathieu Ezan quant à lui, photographe officiel de nombreux festivals, expose ses différents clichés de concerts d’un large panel de la musique d’aujourd’hui, du rap à l’électro ou au rock. On croisera aussi à ce festival Philippe Lévy-Stab  photographe du jazz, Moland Fengkov, spécialiste du heavy metal, Mélanie Jane Frey, qui travaille sur le temps de pose des musiciens avec leurs instruments, et Benjamin Deroche, artiste plasticien qui tente de transcrire le son en image.

Trois expositions collectives investiront aussi Vannes pour ce festival: l’association Divergence proposera une plongée dans le temps avec un historique du rap et sa culture – « Rapattitude(s) » –, « Des notes en photos » réunira des photographes de stars de toutes époques, des années 40 à nos jours, et l’association Contraste se penchera dans « Répète un peu ! » sur le musicien ordinaire et méconnu qui joue et apprend discrètement de son instrument. « Rapattitude(s) » offre une sélection qui dévoile l’évolution du genre sur les 30 dernières années et sa popularité grandissante, tandis que « Des notes en photos » fait la part belle à de nombreuses pépites des années 60 et 70 : The Beatles, Louis Armstrong, Edith Piaf, etc… Rendez-vous à Vannes pour cette exposition mêlant mélodies et photographies, vibrations et lumières, et admirer les nombreux photographes qui se sont essayés à capter les instruments, les musiciens, leurs gestes, leurs regards, leur énergie…

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12 mai 2019

Le cinéaste Jean-Claude Brisseau est mort

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Réalisateur notamment de « Noce blanche », avec Vanessa Paradis, cette personnalité controversée du cinéma français avait été condamnée pour harcèlement sexuel en 2005.

Le réalisateur français Jean-Claude Brisseau est mort, samedi 11 mai, à Paris, à l’âge de 74 ans, a annoncé sa famille au Monde. Il avait notamment réalisé De bruit et de fureur (1988), Noce blanche (1989, avec Vanessa Paradis) et L’Ange noir (1994). Le réalisateur et scénariste est mort dans un hôpital des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de son entourage.

Personnalité controversée du cinéma, il avait été condamné en 2005 pour le harcèlement sexuel de deux jeunes actrices. En novembre 2017, la Cinémathèque française avait reporté « sine die » une rétrospective qui devait lui être consacrée deux mois plus tard.

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Son film Noce blanche, sorti en 1989, restera son plus grand succès (plus d’1,8 million d’entrées). Il y fit tourner pour la première fois la toute jeune Vanessa Paradis qui obtint le César du meilleur espoir féminin pour ce drame, l’histoire d’une liaison entre une lycéenne et un professeur (incarné par Bruno Cremer).

La chanteuse en a gardé un souvenir net. « Jean-Claude Brisseau était extrêmement particulier. Très grand, très autoritaire, avec cette voix grave, raconte-t-elle dans un entretien au Monde. Peut-être que Brisseau essayait aussi d’aller au conflit pour me sortir de ma zone de confort, pour obtenir certaines émotions. Il me disait constamment : “Je ne veux pas que tu minaudes” ».

Il dirigea Sylvie Vartan dans L’Ange noir

Le réalisateur enrôla plus tard une autre idole des jeunes, Sylvie Vartan, à qui il confia en 1994 un rôle dramatique dans L’Ange noir. Samedi la chanteuse s’est dite « très attristée par cette nouvelle ». « Je n’ai gardé que de bons souvenirs de notre collaboration dans L’Ange noir, a dit Sylvie Vartan à l’Agence France-Presse (AFP). C’est une expérience artistique que je garderai toujours comme un merveilleux souvenir. J’ai adoré travailler avec lui. Mes pensées vont vers son épouse Lisa. »

En 1988, De bruit et de fureur fut un autre film choc, toujours avec le fidèle Bruno Cremer, sur la banlieue cette fois et sa violence. Il lui vaudra le Prix spécial de la jeunesse au Festival de Cannes.

La banlieue, Brisseau la connaissait puisque celui qui se présentait comme « le fils d’une femme de ménage ayant vécu dans un rêve de cinéma », commença d’abord par enseigner le français en collège, près de Paris. Dans les années 1970, il rejoint l’Institut national de l’audiovisuel (INA), et passe de cinéaste amateur à professionnel avec un premier film d’abord prévu pour la télévision, La vie comme ça. Eric Rohmer repère un de ses films d’amateur et sa société, le Losange, décide de le produire.

Avec De bruit et de fureur, « on a cru qu’il était un grand poète de la banlieue, c’était plus compliqué : son sujet c’était cette recherche de pureté dans la violence du monde », dit à l’AFP Philippe Rouyer, historien du cinéma, pour qui il laissera « une trace unique dans l’histoire du cinéma ».

« Un lyrisme extraordinaire »

Ses thèmes récurrents : la femme, la violence, la pureté, la quête d’absolu, la transmission du savoir. « Il osait un lyrisme extraordinaire, c’était inédit dans le cinéma », poursuit le critique. « C’était un autodidacte, d’une grande culture littéraire et cinématographique. Il a donné des cours à la Femis – l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son – pendant longtemps et il était adoré de ses élèves : il savait vous parler de Ford, d’Hitchcock, de Bresson, et c’était communicatif ».

En 2005, Jean-Claude Brisseau est condamné à un an de prison avec sursis pour le harcèlement sexuel de deux jeunes actrices qui espéraient décrocher un premier rôle dans son long-métrage, Choses secrètes (2002). Ses démêlés ne l’empêchent pas de tourner. En 2012, La fille de nulle part lui valut le Léopard d’Or du Festival du film de Locarno. Que le diable nous emporte est son dernier film, sorti début 2018, avec Fabienne Babe.

Mais « ça a pourri la fin de sa vie, la sortie de son dernier film, il a payé pour tout le monde, c’est devenu une sorte d’exemple », regrette Philippe Rouyer. Dans Paris Match, en 2018, l’intéressé déplorait ne plus pouvoir tourner avec des vedettes. « Enfin, j’espère que j’arriverai à tourner à nouveau », disait-il.

12 mai 2019

Même sang...

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12 mai 2019

Vu sur internet

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12 mai 2019

Extrait d'un shooting - gif animé

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12 mai 2019

Paco Rabanne, métallurgiste de la mode,

A l’occasion du Temps des Collections 7, les musées métropolitains Rouen Normandie célèbrent la Fashion ! Paco Rabanne métallurgiste au musée Le Secq des Tournelles en est l’un des temps forts ! La talentueuse initiatrice de ce projet, passée par Galliera à qui l’on doit également « la Parisienne » au Petit Palais et « l’Impressionnisme et la Mode » à Orsay, est revenue sur la genèse d’un tel challenge !

Cette septième édition propose six expositions autour de la thématique de la mode et du textile. Tissus, costumes, robes, bijoux et bien d’autres créations exceptionnelles sont mises à l’honneur. Ces expositions présentent les spécificités vestimentaires de périodes emblématiques de l’histoire. De l’antiquité à l’époque contemporaine, de nombreux objets n’ayant jamais été présentés sont à découvrir !

Ayant recours à des matériaux jusque-là inusités (pastilles de Rhodoïd, plaques de métal…), les créations de Paco Rabanne ont révolutionné la mode dans les années 1960.

Dès sa première collection présentée en 1966, il avait choisi de montrer « 12 robes importables en matériaux contemporains », défilant au son du Marteau sans maître de Pierre Boulez. C’est sur cette aventure subversive et originale que le Musée Le Secq des Tournelles souhaite revenir, en étudiant tout particulièrement les créations réalisées en métal par le couturier, dont le matériau fait écho aux collections du musée. S’appuyant sur des documents d’archive, des vidéos, des magazines et bien sûr sur des pièces originales, cette exposition mettra en exergue le travail novateur du couturier qui a su renouveler le vocabulaire de la mode de manière aussi radicale.

INFOS PRATIQUES :

Paco Rabanne, métallurgiste de la mode,

jusqu’au 19 mai 2019,

Musée Le Secq des Tournelles

108 Allée François Mitterrand CS 50589

76006 Rouen

http://museelesecqdestournelles.fr/

12 mai 2019

Mon coup de cœur au Festival Européen de la Photo de Nu à Arles

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Nicolas Buisson

Je suis Nicolas Buisson, né à Paris, je vis à Londres. Ma grand-mère est née en Syrie, ma mère au Maroc, ma famille est napolitaine. J’ai toujours aimé voyager.

Ma rencontre avec Herb Ritts à San Francisco m’a décidé à devenir photographe. J’avais 15 ans.

Après un an d’études d’architecture à Paris (où je passais la plupart de mes nuits au labo photo) j’ai finalement été diplômé d’Icart en 1994.

J’ai depuis décidé de me servir de la photographie comme art visuel.

C’est la rencontre avec les chefs Alain Ducasse et Yannick Alléno qui ont élevé ma vision éclectique et disruptive au plus haut point des exigences du luxe.

En savoir plus sur l’artiste : www.nicolasbuisson.com

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12 mai 2019

Exposition "L'Art à Part" jusqu'au 08/06/2019

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Alexan

Artiste plasticien

Ses origines sont un métissage des îles et des Indes. Il fait ses débuts dans le son, apporte sa touche artistique par des vibrations de lumières et devient créateur d’émotions. Passionné par les voyages à travers le monde, il va parcourir les multiples cultures des pays lointains.

Découvrant dans chaque contrée un art différent, son besoin de donner vie à ses inspirations devient une évidence.

Depuis 6 ans, la matière et la sculpture ont pris une place importante dans son imaginaire. Il crée ses empreintes sur des corps féminins ou masculins. Tout commence par le plâtre avec lequel il va mouler les courbes qui l’inspirent. Il en tire un moule d’élastomère et de silicone, puis travaille la résine autour de sa création. Selon son inspiration, il va exploiter différents matériaux et les incruster dans ses œuvres.

Sa technique est précise et personnelle. Chaque œuvre est une poésie, où se mêlent la lumière et l’histoire qu’il veut y conter.

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