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Jours tranquilles à Paris

12 mai 2019

Malcolm Mc Dowell

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12 mai 2019

Festival Européen de la Photo de Nu - ARLES

Gaspard Noël est né en 1985.

Sans en avoir trop l’air, je fais des autoportraits depuis vingt ans.

J’en ai de toutes sortes ; on peut m’y voir habillé ou nu, en ville, dans la nature, seul ou démultiplié cent fois pour jouer en solo une société entière, furieux ou en pleine méditation, à peine visible ou omniprésent ... De mon mieux, j’essaye de représenter autant que possible les innombrables facettes d’une vie humaine en évitant de trop les déduire de ma propre personnalité.

Par vérité statistique, pourtant, au sein de cet organisme composite sinuent des veines dans lesquelles circule mon propre sang.

Les photographies que vous allez découvrir sont de cette espèce.

Elles portent en elles ce que j’estime personnellement être la base fondamentale de toute existence et le meilleur moyen d’atteindre, à l’échelle de l’individu comme de la société, une forme d’éveil.

Je l’ai résumé par ce titre : « Toucher ».

Et, d’un simple mot, dire la satisfaction d’être vivant sur Terre. Suggérer par ces quelques images une sorte de philosophie, la possibilité d’un apaisement profond, l’éventuelle évidence du sentiment de satiété que beaucoup d’entre-nous pourraient ressentir sans répit, de notre réveil miraculeux jusqu’au doux repos. Montrer l’aimable, l’heureuse, la respectueuse, l’exaltante, l’interminable friction à laquelle on peut prétendre avec les deux seules choses qu’on nous prête à la naissance : un corps nu et un incommensurable espace de jeu.

Il vit à Lille et travaille à Paris, quand il ne parcourt pas le monde à la recherche de ses vides espaces.

Diplômé en 2011 d’une école de commerce, il laisse cette voie de côté sitôt l’accréditation en poche pour se consacrer à plein temps à la photographie par le biais de l’autoportrait, une pratique qu’il développe en autodidacte depuis ses 14 ans.

Nés de sa perplexité face aux comportements des hommes et à la marche du monde, les autoportraits de Gaspard Noël se proposent comme des interrogations ouvertes sur nos certitudes, nos conventions et nos modes de vie, comme autant d’invitations à faire un « pas de côté » afin d’observer la beauté du monde, des humains et de leur symbiose.

En savoir plus sur l’artiste : http://www.gaspardnoel.fr/

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12 mai 2019

Laetitia Casta

12 mai 2019

Isabelle Banco - photographe

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11 mai 2019

Le cinéaste Jean-Claude Brisseau est mort

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Réalisateur notamment de « Noce blanche », avec Vanessa Paradis, cette personnalité controversée du cinéma français avait été condamnée pour harcèlement sexuel et agression sexuelle.

Le réalisateur français Jean-Claude Brisseau est mort, samedi 11 mai, à Paris, à l’âge de 74 ans, a annoncé sa famille au Monde. Il avait notamment réalisé De bruit et de fureur (1988), Noce blanche (1989, avec Vanessa Paradis) et L’Ange noir (1994).

Personnalité controversée du cinéma, il avait été condamné en 2005 pour le harcèlement sexuel de deux jeunes actrices et l’année suivante, en appel, pour agression sexuelle sur une troisième actrice. En novembre 2017, la Cinémathèque française avait reporté « sine die » une rétrospective qui devait lui être consacrée deux mois plus tard.

Son film « Noce Blanche », sorti en 1989, restera son plus grand succès (plus d’1,8 million d’entrées). Il y fit tourner pour la première fois la toute jeune Vanessa Paradis qui obtint pour ce long-métrage le César du meilleur espoir féminin. Auparavant il avait réalisé « De Bruit et de Fureur », un autre film choc, avec le fidèle Bruno Cremer, sur la banlieue cette fois. En 2012 « La Fille de nulle part » lui valut le « Pardo d’oro » (Léopard d’Or) du Festival du film de Locarno. « Que le diable nous emporte » est son dernier film, sorti début 2018, avec Fabienne Babe.

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11 mai 2019

Modèle : Fanny Müller

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11 mai 2019

Festival Européen de la Photo de Nu - ARLES

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Olga Caldas

« Cadrages inusités, poses évocatrices mais dans la délicatesse des formes et des lignes. Le noir et le blanc dominant, corps sans tabou, sont hymnes à la sensualité, à la grâce, au bonheur d’être.

Avec ses raccourcis évocateurs, ses flous rythmés, ses jeux d’ombre et lumière, son art d’enfanter la vie sur des accords inattendus : un été rayonnant a laissé de belles traces dans les clichés d’une artiste qui laisse par-dessus tout parler son bel imaginaire empli d’imprévus.

En toute discrétion, Olga Caldas effeuille les corps avec l’enchantement de prises de vue qui sont aussi de la poésie imagée.»

Roger-Pierre Turine, critique d’art, Arts libre, Bruxelles, déc. 2018

« Loin de celles qualifiées d’érotiques, loin de la vulgarité et de la banalité, les photos d’Olga Caldas sont ode à la féminité, hommage à la photographie - surréaliste entre autres - culte voué à la « beauté             convulsive » qui ici s’apaise »

Patrick Le Fur, critique d’art, Artension magazine, janv. 2019

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« Olga Caldas souligne quelque chose d’essentiel en photographie : ce qui est caché se voit mieux, ou plus intensément.

En effet, les personnages d’Olga Caldas ne nous regardent pas, mais ils nous voient, même de dos, même s’ils ont le visage dissimulé. (…)

Les figures d’Olga Caldas errent dans des lieux familiers et étrangement inquiétants. (…) la sensation est bien celle d’assister à une scène singulière, un rituel moderne et quotidien à la fois. »

Elora Weil-Engerer, Manifesto XXI, déc. 2017

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« And the body frees itself»

For ten years, Olga Caldas works on the staging of the body but also on the way to put it in fiction. Whether it be in « Daydreams » where she gives free rein to a dreamed autobiography, or in « Et le corps se délie » (« And the body frees itself»), she transcribes her experience of the intimate as closely as possible to the flesh, the one of other person, or her own.

No pornography in her work but there is no repression of the erotic processus either.

Poetic, the photographic work of Olga Caldas, can’t be explained.

If it makes us think, it is not as we can imagine, but rather as a reflected mirror. She arouses an unexpected face to face coming from deep down within ourselves.

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Olga Caldas travaille depuis une dizaine d’années sur la mise en scène du corps, et aussi sur sa mise en fiction.

Que ce soit dans « Daydreams*» où elle donne cours à une autobiographie rêvée, ou dans « Et le corps se délie » (qu’on peut entendre : « Et le corps, ce délit »), elle transcrit son expérience de l’intime au plus près de la chair, celle de l’autre ou la sienne propre. Aucune pornographie, mais pas de refoulement non plus du processus érotique par lequel l’homme et la femme, séparément mais implicitement unis, mesurent leur présence au monde.

Poétique, l’œuvre photographique d’Olga Caldas ne s’explique pas. Si elle fait réfléchir, ce n’est pas comme on l’imagine, mais plutôt comme un miroir réfléchit. En suscitant du fond de nous-mêmes un face-à-face imprévu.

* La série Daydreams (2016) a été réalisée en collaboration à la prise de vue avec Eric Paulin.

Martine Lecoq, critique d’art. Paris, déc. 2016

En savoir plus sur l’artiste : olgacaldas.me

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11 mai 2019

Emily Ratajkowski

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11 mai 2019

Festival Européen de la Photo de Nu - ARLES

Pierre Sage

‘’ SAGE… l’est-il vraiment Pierre ?

Sous ses airs de garçon bien élevé à qui l’on donnerait le bon dieu sans confession, il lève le voile sur les dessous des nuits lyonnaises. Tout juste achevée, la série « Les Fleurs du Mâle » déshabille les non-dits, expose les regards dérobés et nous dépouille de ce costume que l’on endosse au moment de sortir le soir.

Pierre Sage a choisi treize des plus beaux établissements de nuit de Lyon, sa ville, dont il dévoile des dessous inattendus. Dans l’atmosphère feutrée de cette ville bourgeoise, les comédiens interprètent inlassablement le même thème. Pierre SAGE pousse les curseurs du masculin et du féminin jusqu’à l’archétype, jusqu’à la caricature, avec une forme de lucidité et de dérision sans concession.

© Carole Huyvenaar – Men’s Up Magazine

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Sous les feux de sa rampe, spectateurs de ces huit clos intenses, le voyage des sens commence.

L’artiste tisse sa lumière érotique, et hisse un langage où le désir en coulisse est mouvement. Sous ces auras minutieusement orchestrés, les tonalités des couleurs frissonnent, les émotions prennent corps dans un vertige à mi-maux avoué d’une séduction codifiée.

Dans ces empreintes visuelles, rien n’est vraiment figé. La volupté est narration d’érotisme et interpelle l’onirisme. Tantôt ténébreuse, parfois enjôleuse ou audacieuse, la lumière épouse les regards, sculpte les corps d’un charme flamboyant.

Entre art et technique, Pierre SAGE est metteur en scène d’un spectacle couronné d’émotions lumineuses intenses. Entre ombres et lumières, laissez-vous transporter au cœur de l’univers capiteux de ces nuits fantasmées.

L’empreinte a une touche, la créativité une identité, celle de l’art singulier de Pierre SAGE.

© Inna Bordable

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Reconnu pour son univers scénique et son empreinte visuelle aux lumières travaillées, il a notamment exposé à PARIS, ARLES et plus récemment à PEKIN en Chine.

En savoir plus sur l’artiste : https://www.pierre-sage.com et https://nightcall-lyon.fr

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11 mai 2019

Gilets Jaunes

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