Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

17 septembre 2020

Explosion à Brest....

bombe brest

Un grand boum attendu en rade de Brest...

Article de Didier Déniel

Une mine marine allemande de 970 kg, immergée depuis plus de 70 ans dans le port de Brest, va être détruite ce mardi. Cette opération délicate a été confiée aux démineurs de la Sécurité civile et au groupe des plongeurs démineurs (GPD) de la Marine nationale.

Cette mine a été retrouvée par des plongeurs, effectuant des relevés techniques, en plein cœur du port de commerce de Brest, fin août. D’après nos informations, l’engin de 970 kg - 815 kg d’explosifs équivalent TNT - repose par plusieurs mètres de fond, dans la vase, à proximité des quais, dans la partie la plus occidentale du port de commerce. « Cela fait donc plus de 70 ans qu’elle est là. On peut dire que certains marins ont eu de la chance. Avant d’équiper les plus gros bateaux de propulseurs d’étrave, il était d’usage de mouiller une ancre pour se rapprocher au mieux des quais. Des ancres qui pouvaient peser cinq tonnes et qui auraient pu, en la frappant, déclencher le détonateur », souligne un fin connaisseur de la vie maritime.

Immergée dans le port

Plusieurs plongées ont ensuite été réalisées, du 24 au 28 août, autour de la mine. « Elles ont permis de définir le mode opératoire le mieux approprié pour traiter cette munition en toute sécurité », expliquent les préfectures maritime et du Finistère.

Cette munition ne sera pas neutralisée à quai, à l’air libre comme le sont la plupart des explosifs retrouvés. Car son état, extrêmement dégradé, empêche toute intervention humaine sur le déclencheur mais aussi un long déplacement hors de la rade. Il se peut aussi que l’enveloppe de la bombe ait été considérablement altérée par l’eau de mer qui a pu s’infiltrer et rentrer en contact avec la poudre, rendant l’engin inoffensif. « Nous ne retenons jamais ce scénario, explique-t-on en préfecture maritime. Nous partons toujours du principe qu’un engin peut exploser ».

Les experts ont conclu qu’il était préférable de remorquer l’engin, du port jusqu’à une zone située au sud de la ville, entre la pointe des Espagnols et le bout de la presqu’île de Plougastel-Daoulas. C’est l’équipe de la Sécurité civile qui aura en charge les opérations de relevage de l’engin dans le port et de son remorquage en rade. Puis, le GPD Atlantique prendra la relève pour l’amener sur zone et procédera alors à sa destruction sous l’eau, en y fixant une charge explosive. L’onde de l’explosion pourrait être ressentie par les riverains. Des mesures d’effarouchement acoustique seront prises afin d’écarter les mammifères marins.

Des périmètres de sécurité à terre et en mer

Toute activité nautique de loisir (kayak, plongée, planche à voile, baignade etc.) sera interdite sur une vaste zone de la rade, de 14 h 30 à 20 h 30. Les bateaux de commerce, eux, devront s’écarter à plus de 1 500 m du contre-minage. Les bateaux de plaisance et de pêche seront tenus de respecter une distance de 720 m autour de l’engin. Au port de commerce, un périmètre de sécurité d’un rayon de 360 m sera délimité dans lequel toute circulation sera interdite de 14 h à 18 h. Les bateaux se trouvant à quai à proximité de la mine seront tenus de quitter le bassin, le temps des opérations de remorquage. « Le fonctionnement du port, chargement ou déchargement, ne sera pas affecté, précise la capitainerie. Nous avons eu le temps de tout planifier pour ne pas que ces activités soient impactées ».

C’est la première fois qu’un explosif d’une telle puissance est retrouvé à Brest. D’habitude, ce sont des bombes américaines ou anglaises de la Seconde Guerre mondiale qui sont mises régulièrement au jour, la ville ayant fait l’objet d’intenses bombardements alliés pour venir à bout des installations des Allemands qui avaient fait main basse sur le port et d’autres infrastructures.

explo18

explo19

explo20

Publicité
17 septembre 2020

La convention climat amère après la sortie d’Emmanuel Macron

Les 150 citoyens dénoncent un « pied de nez » du chef de l’Etat, alors qu’un moratoire sur la 5G figure parmi leurs propositions C’ est une boutade qu’ont peu goûtée les membres de la convention citoyenne pour le climat. « Oui, la France va prendre le tournant de la 5G », a lancé Emmanuel Macron, lundi 14 septembre, devant des entreprises du numérique, en ironisant sur ceux qui préféreraient « le modèle amish » et le « retour à la lampe à huile », au lendemain de la demande de moratoire de 70 élus de gauche et écologistes. « Cette demande masque mal les arrièrepensées politiques qui la sous­tendent », a renchéri Cédric O, le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, dans Le Monde, lui opposant une fin de non­recevoir. Mais cette demande de moratoire fait partie des 149 mesures de la convention, cette expérience de démocratie participative mise en place par le président pour apporter des solutions à la crise climatique. Or, fin juin, le chef de l’Etat s’est engagé à toutes les reprendre à l’exception de trois « jokers », dont ne fait pas partie la 5G. « Cela ressemble fort à un quatrième joker, regrette Grégoire Fraty, coprésident de l’association Les 150, qui regroupe les citoyens de la convention. Nous demandons le respect de la parole donnée et de la consultation citoyenne. » « C’est un pied de nez à nos mesures et à la démocratie », abonde Agnès Catoire, gestionnaire de paye, rappelant que 98 % des citoyens de la convention ont voté pour cette proposition de moratoire. Les 150 Français tirés au sort ne sont « pas foncièrement contre la 5G, et certains parmi nous y sont favorables », assure­t­elle, mais ils demandent une étude d’impact sanitaire et environnemental avant d’accorder des licences. Deux organismes devraient s’en charger, l’Agence de la transition écologique, d’ici novembre, et l’Agence nationale de sécurité sanitaire, d’ici mars 2021. Pour l’un des garants de la convention, le réalisateur Cyril Dion, « cela signifie que le gouvernement ne mettra jamais la question climatique au premier plan face aux enjeux de compétitivité, que seules les propositions compatibles avec la “croissance verte” prônée par le premier ministre seront reprises ». « Petites phrases » L’inquiétude et l’incompréhension des citoyens, amplifiée par les accusations de reniement portées par les ONG, ne sont pas passées inaperçues au sommet de l’Etat. Mardi soir, Emmanuel Macron a répondu à la convention citoyenne, sur Twitter, que « la 5G sera déployée en pleine transparence, avec à chaque étape toutes les garanties environnementales et sanitaires », appelant à ne pas créer de « polémique ». Une « exigence » confirmée, dans la foulée, par la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, tandis que Cédric O s’engageait à rencontrer les citoyens de la convention. Cette réponse coordonnée n’a pas suffi à rassurer. « On se demande si ça va être pareil avec les 145 autres propositions, s’interroge Grégoire Fraty. Ces petites phrases usent la patience des citoyens et ancrent des rapports de force qui n’ont pas lieu d’être car nous ne sommes pas des politiques. » Et de citer la dernière attaque en date, celle du ministre délégué aux transports, Jean­Baptiste Djebbari, qui a jugé sur Europe 1, lundi, qu’une écotaxe sur les vols aériens, au programme de la convention, « aurait des impacts tout à fait délétères ». Ce désaveu s’inscrit dans un contexte qui se tend autour de la convention climat, dont les membres sont associés au processus d’élaboration d’un projet de loi qui doit reprendre un tiers de leurs propositions. Samedi 12 septembre, une réunion de concertation sur le trafic aérien, organisée par le ministère de la transitionécologique, a été reportée à mercredi à la demande de citoyens et d’ONG jugeant que « l’équilibre entre les participants » n’était pas assuré, la réunion n’accordant pas suffisamment de place aux représentants de la société civile. Rémi Barroux et Audrey Garric

17 septembre 2020

Charlie Hebdo

charleitests

17 septembre 2020

Le Dinard Film Festival finalement annulé

La crise sanitaire aura eu finalement le dernier mot. Une semaine après avoir dévoilé la programmation de cet évènement, le maire de Dinard (35) et les organisateurs ont annoncé, mercredi, l’annulation de la 31e édition du Dinard Film Festival qui devait se tenir du 30 septembre au 4 octobre.

La crise sanitaire aura finalement eu le dernier mot. Une semaine après avoir dévoilé la programmation de cet évènement, le maire de Dinard (35), Arnaud Salmon, et les organisateurs ont annoncé, ce mercredi, l’annulation de la 31e édition du Dinard Film Festival, qui devait se tenir du 30 septembre au 4 octobre. Une décision prise eu égard à la situation sanitaire actuelle et en raison de la recrudescence des cas de covid-19 dans le département d’Ille-et-Vilaine, qui a été classé en zone de circulation active du virus (rouge) le 13 septembre.

« Notre volonté était de soutenir la culture et l’économie locale, en jonglant avec la rigueur sanitaire qui s’impose ». C’est donc à contrecœur qu’Arnaud Salmon a annoncé cette annulation. « Au vu des chiffres inquiétants, en constante augmentation, il serait irresponsable d’exposer la santé de nos administrés, notre public, invités, équipes, bénévoles, prestataires et partenaires ».

« Nous allons rebondir »

Le risque de dégradation des conditions sanitaires et l’éventualité d’une annulation 72 heures avant, qui aurait entraîné de très graves conséquences financières pour la Ville, n’a pas été pris. Car les indicateurs sanitaires ne sont pas bons et plus on avance, plus la ville s’engage financièrement. « Aujourd’hui la ville s’est engagée à hauteur de 190 000 €, mais, sans anticipation, nous pourrions perdre entre 300 000 € et 350 000 € », ajoute Arnaud Salmon.

Les restrictions actuelles quant aux rassemblements, capacités (réduction de la jauge des salles à 50 %) et conditions d’accueil du public « ne nous permettent plus de maintenir l’esprit convivial de ce festival », ajoute Vincent Rémy, adjoint à la culture qui parle de situation cruelle. « Mais nous ne devons pas rester sur ce sentiment d’injustice. Nous allons rebondir. Et vite surmonter cette crise ! Afin de faire rayonner, peut-être avec de nouvelles formes, la culture britannique ».

Pour Dominique Green, la nouvelle directrice artistique, c’est forcément « une triste nouvelle, pour moi, pour l’équipe, pour les cinéastes et la ville, mais c’est une sage décision ».

17 septembre 2020

Ailona Hulahoop

ailo

Publicité
16 septembre 2020

Téléphérique de Brest : réunion décisive ce mercredi soir

Une réunion au sommet se tient ce mercredi soir entre le constructeur du téléphérique et Brest métropole. François Cuillandre perd patience, alors que l’équipement est à l’arrêt depuis mai dernier.

La collectivité avait évoqué la mi-septembre pour la date de reprise du téléphérique de Brest, mais les cabines sont toujours à l’arrêt. Alors qu’une réunion au sommet se tient ce mercredi 16 septembre, en soirée, entre Brest métropole et les constructeurs du téléphérique pour évoquer les dysfonctionnements récurrents de l’outil, le maire de la cité du Ponant et président de la Métropole, François Cuillandre, ne s’en est pas caché, ce mercredi matin, lors de son point presse de rentrée : « J’ai tapé du poing sur la table auprès de BMF, le constructeur, en lui disant ça suffit ! On a passé un marché sur un prototype un peu révolutionnaire. Moi, je ne suis pas technicien, c’est au constructeur de régler les problèmes ».

« Nous subissons une perte d’image »

Au-delà des problèmes techniques « qui succèdent aux problèmes techniques », le président de la métropole brestoise rappelle le préjudice financier. « Ce sont des pertes de recettes pour l’exploitant, donc pour la collectivité. D’autant qu’on est aussi amenés à exonérer de loyer les locataires des Capucins, car on sait très bien que le téléphérique est indispensable au bon fonctionnement des commerces. Et puis que dire de la perte d’image ? Nous subissons tout ça, avec une perte de confiance du grand public à l’égard du téléphérique ». Une mauvaise publicité bien dommageable, alors que l’équipement était un vrai succès jusqu’alors.

« Le problème n’est pas insoluble »

Le résultat de l’expertise commandée par la collectivité est aujourd’hui connu. Si François Cuillandre n’entre pas dans le détail, avant la réunion de ce mercredi soir, « l’existence de problèmes techniques, notamment la mise en crabe des cabines, est clairement identifiée ». Et toujours selon le maire de Brest, le rapport mentionne aussi que « le problème n’est pas insoluble. Après tout, on est bien allé sur la Lune ».

S’il se dit toujours aussi convaincu de la nécessité du téléphérique, François Cuillandre avoue être moins confiant sur une date de reprise. « Je ne m’avancerai pas sur une date sans avoir la certitude que tous les problèmes sont réglés. L’État est saisi, via le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés. C’est lui qui donnera l’autorisation ». Mais si jamais les délais s’allongeaient une nouvelle fois de façon déraisonnable, François Cuillandre se dit prêt à lancer une procédure contre le constructeur.

16 septembre 2020

Milo à la mer... Photos : Peter Palm

milo mer (1)

milo mer (2)

milo mer (3)

milo mer (4)

milo mer (5)

milo mer (6)

milo mer (7)

16 septembre 2020

Courants Verts à l'Espace Fondation EDF

edf19

Avertir, agir et rêver : 3 axes pour une gigantesque exposition réunissant des artistes internationaux engagés dans le combat écologique. Installations, photographies, vidéos et dessins nous invitent à affronter les défis que pose l’Anthropocène : ce moment où les activités humaines perturbent en profondeur les processus naturels impose à l’humanité de nouveaux comportements, un rapport à l’environnement, une culture et des mentalités à refondre. À ne pas manquer.

Courants Verts, Créer pour l'environnement

Espace Fondation EDF

6 Rue Juliette Récamier -7e

Du 16 septembre au 31 janvier 2020

edf20

edf21

edf23

edf24

edf25

16 septembre 2020

Navalny empoisonné : le diagnostic confirmé

Des laboratoires français et suédois ont confirmé le diagnostic fait par l’Allemagne d’un empoisonnement d’Alexeï Navalny par un puissant agent neurotoxique. Après l’Allemagne, les Etats-Unis, l’UE et le G7, Emmanuel Macron a demandé lundi des comptes à Vladimir Poutine.

Des laboratoires français et suédois ont analysé des « échantillons prélevés » sur l’opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé à Berlin, et confirmé un empoisonnement par un agent neurotoxique de type Novitchok, a annoncé, lundi, le gouvernement allemand. Un laboratoire militaire allemand avait déjà conclu, le 3 septembre, à l’empoisonnement de l’opposant russe, âgé de 44 ans, par ce puissant agent neurotoxique, ce que Moscou continue de contester.

L’utilisation de Novitchok « constitue une grave violation de la Convention sur les armes chimiques », a rappelé le porte-parole allemand.

« Il peut quitter son lit »

Berlin a « donc sollicité l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dans l’analyse des preuves dans l’affaire Navalny ».

L’OIAC a ainsi prélevé, à son tour, « des échantillons de M. Navalny et a pris les mesures nécessaires pour les faire analyser par les laboratoires de référence de l’OIAC », ont précisé les autorités allemandes qui renouvèlent « l’appel lancé à la Russie pour qu’elle apporte des éclaircissements à ce qu’il s’est passé ».

La Russie a demandé que Berlin remette l’ensemble de son dossier sur l’opposant russe, notamment les analyses d’un laboratoire militaire allemand. Les autorités russes affirment que leurs analyses, effectuées lors de l’hospitalisation d’Alexeï Navalny à Omsk (Sibérie), avant son transfert vers l’Allemagne, n’avaient révélé aucune substance toxique dans son organisme. À noter que l’état de santé d’Alexeï Navalny continue de « s’améliorer », a annoncé, lundi, l’hôpital berlinois de la Charité, précisant qu’il pouvait désormais « temporairement quitter son lit ».

« Des accusations malvenues »

Lors d’un entretien téléphonique, le président français a demandé à son homologue russe que « toute la lumière soit faite, sans délai », sur la « tentative d’assassinat » d’Alexeï Navalny, qu’il a qualifiée « d’empoisonnement », a annoncé l’Elysée.

Jusqu’à présent, la France s’était exprimée sur cette affaire dans le cadre du G7 et de l’UE au niveau du ministère des Affaires étrangères.

Répondant à Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a dénoncé des accusations « non étayées ». Ils les a jugées « malvenues » et a une nouvelle fois réclamé que Berlin fournisse « les échantillons biologiques » ayant permis aux spécialistes allemands de pointer du doigt une substance de type Novitchok.

16 septembre 2020

Pauline Moulettes - Photos : Nicolas Guérin

pauline50

pauline51

Publicité
Publicité