Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

16 septembre 2020

VÉHICULES ÉLECTRIQUES - De belles anciennes au cœur électrique

2cv électrique

Article de Catherine Pacary

A Cassis, un pionnier du « rétrofit » transforme d’antiques Citroën 2 CV et Méhari en véhicules « zéro émission »

Cassis, son petit port de pêche, ses calanques, son cap Canaille… Sur les hauteurs de la ville des Bouches-du-Rhône, le cadre beaucoup moins glamour du Technoparc du Brégadan abrite une autre curiosité locale : les véhicules électriques du 2 CV Méhari Club. Cette entreprise réputée de longue date pour l’entretien et la rénovation de ces deux modèles Citroën patrimoniaux s’est convertie au « rétrofit ». Comprendre : adapter un moteur électrique à bord d’un véhicule ancien.

Administrativement parlant, les Méhari électriques, baptisées « Eden », sont des « quadricycles lourds de catégorie L7e », précise Julien Vagner, directeur général du 2 CV Méhari Club, repris avec son ami Stéphane Wimez il y a six ans. C’est sous ce statut qu’elles ont été produites et vendues à une cinquantaine d’exemplaires depuis trois ans, à une période où la conversion d’un modèle thermique en électrique ne pouvait faire l’objet d’une immatriculation en bonne et due forme, à moins d’être homologuée à l’étranger. Pour cette raison, les 2 CV dites « R-Fit » garées à côté et équipées d’un « kit » rétrofit sont des prototypes.

Le 3 avril, le décret du 13 mars 2020 encadrant et autorisant le rétrofit a été publié au Journal officiel. Désormais les véhicules essence ou diesel de plus de 5 ans, et les deux et trois-roues motorisés de plus de 3 ans, peuvent passer au 100 % électrique, à condition de respecter quelques règles comme le maintien d’un poids constant et le passage par un atelier homologué. Une dizaine de jeunes entreprises sont sur les rangs de ce micromarché, regroupées dans l’association Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique (AIRe), dont Julien Vagner est vice-président et qui a mené un lobbying actif pour faire évoluer la législation.

« Et ça a la patate ? »

Reste à décrocher l’ultime sésame, l’homologation. A cette fin, un prototype 2 CV R-Fit est actuellement soumis à une série de tests à l’issue desquels l’atelier du club aura l’autorisation d’installer en série le kit moteur-batteries, d’apposer sa plaque minéralogique et de délivrer une carte grise. « Le Covid nous a fait perdre trois à six mois, concède Julien Vagner, mais nous pensons pouvoir prendre les commandes pour Noël. » En attendant, « la vente de pièces détachées représente encore 80 % de notre chiffre d’affaires ». Parmi ses clients amoureux de belles anciennes, une centaine se disent intéressés par le passage à l’électrique, convaincus de la nécessaire évolution de la voiture vers une motorisation décarbonée, mais aussi par l’agrément de la conduite et l’envie de préserver le patrimoine automobile.

« Et ça a la patate ? », demande un père de famille, alors que Julien Vagner soulève le capot pour dévoiler le parallélépipède noir propulseur (les batteries sont à l’arrière). Au volant, l’Eden à boîtier automatique affiche 136 km d’autonomie (admirez la précision !) et 3 h 30 de recharge sur une prise standard, mais elle reste avant tout une Méhari. Ouverte, amusante, chaloupée et parfaite sur le pourtour méditerranéen pour relier la maison à la plage ou à la boulangerie, à 45 km/h maxi. « Une quatrième voiture », s’amuse M. Vagner, qui pense même, pour accentuer le côté fun, ajouter un bruit de cigale à la motorisation électrique trop silencieuse.

Par comparaison, la 2 CV R-Fit est une bombe avec ses 85 km/h propulsés par un moteur de 15 kW (20 ch), avec une autonomie de 100 km. D’autant que les routes escarpées des calanques et les rares petites rues autorisées aux voitures du cœur de Cassis sont limitées à 30 km/h ou 50 km/h. L’iconique levier de vitesse à boule reste présent, à ceci près qu’il ne sert pas à grand chose. « On se met en troisième et on peut passer partout », insiste Julien Vagner. En effet, la transmission d’origine a été volontairement conservée pour rester dans l’esprit « deudeuche », ce qui n’empêche pas la 2 CV électrique de grimper les côtes avec plus d’aisance que ses aïeules thermiques et de « gîter » toujours autant dans les virages. « On pourrait faire plus rapide, avec une autonomie plus importante, mais ce serait beaucoup plus cher », dit-il. Difficilement envisageable. Même avec l’aide de l’Etat (de 5 000 euros à 9 000 euros), le kit R-Fit (pack batterie lithium-fer-phosphate, moteur électrique) est facturé 14 000 euros, main-d’œuvre incluse. Compter 23 000 euros pour une 2 CV entièrement restaurée et 24 000 euros pour une Eden neuve. De quoi hésiter.

« L’électrique, c’est schizophrène ! », s’exclame Julien Vagner. « C’est vrai, poursuit-il. Si toutes les voitures passaient à l’électrique, on ne pourrait pas fournir l’électricité nécessaire. » Affirmation inexacte. Selon le rapport du 15 mai 2019 de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, le système électrique français pourrait tout à fait répondre aux besoins. En revanche, RTE et Julien Vagner se retrouvent sur le long terme pour tabler sur l’hydrogène, solution technique d’ailleurs prévue dans le cadre de la récente homologation du rétrofit.

« Si la France décroche la timbale de l’hydrogène, s’enthousiasme à son tour Arnaud Pigounides, fondateur de Retrofuture Electric Vehicles et président de l’AIRe, cela veut dire des piles à combustible moins chères, un système de batteries plus petites et un réservoir à hydrogène que l’on pourra recharger tous les 500 km comme si on faisait un plein de carburant. » Dans ce cas, n’est-il pas paradoxal de s’investir autant dans le rétrofit ? « L’électrique est une très bonne transition, on en a pour vingt ans ! », assure Julien Vagner.

Publicité
16 septembre 2020

Souvenir : FLESH avec Joe Dallesandro

blesh

16 septembre 2020

“Antoinette dans les Cévennes” meilleure comédie de la rentrée ?

Pour son premier rôle principal, la drôle et touchante Laure Calamy s’embarque dans une longue marche avec un âne rétif...  La comédie la plus réussie de cette rentrée et un joli néo-western féministe.

Alors que débutent les vacances d'été, Antoinette, maîtresse d'école et du père d'une de ses élèves, s'apprête à partir avec son amant. Mais ce dernier lui fait faux bond au dernier moment et lui annonce qu'il part finalement faire une randonnée de 220 km avec sa femme et sa fille dans les Cévennes, sur le chemin de Stevenson (l'auteur de L'Ile au trésor en a dessiné le tracé en 1878). Antoinette décide alors de partir au même endroit et d'effectuer le même trajet, dans l'espoir de le croiser au détour d'un chemin. Marcheuse fort peu aguerrie, elle est flanquée de Patrick, un âne récalcitrant et cabochard.

Comédie la plus réussie de cette rentrée, Antoinette dans les Cévennes marque le retour à la réalisation de Caroline Vignal, dont le premier film, Les Autres Filles, sortait il y a exactement vingt ans. Le film offre surtout à Laure Calamy son premier rôle principal. Dans ce personnage d'amante délaissée, qui rappelle celui qu'elle campait dans la série Dix pour cent, son jeu tout en drôlerie burlesque et en gênance, derrière lesquelles affleure le tragique d'une solitude sentimentale déchirante, se déploie à merveille.

La plus belle idée du film, labellisé Cannes 2020, est de faire de ses deux références à l'imaginaire cinéphile une délicate mécanique du rire. D'un côté, la cinégénie de l'âne, cette façon de tirer parti de l'extrême mélancolie qui se dégage de l'altérité de cet animal, c'est Au hasard Balthazar de Robert Bresson (1966). De l'autre, ce personnage de femme seule qui doit recomposer ses vacances d'été à l'aune d'une déception et alors qu'une dépression l'assaille, c'est évidemment Le Rayon vert d'Eric Rohmer (1986).

Caroline Vignal le cite d'ailleurs ouvertement à travers un personnage secondaire incarné par Marie Rivière, actrice mythique du film de Rohmer. Lors d'une scène de repas en extérieur et comme si c'était son personnage du Rayon vert qui revenait à la vie pour conseiller sa semblable, elle encourage Antoinette à poursuivre sa lutte contre sa solitude estivale et vante le courage dont elle fait preuve en prenant en main son destin.

Elle accomplit une forme d'émancipation thérapeutique et finit par s'affranchir de la lâcheté de son amant

Et comme dans le film de Rohmer, c'est de la confrontation avec le paysage que viendra le salut de son héroïne. Tout au long de cette longue marche avec Patrick, elle accomplit une forme d'émancipation thérapeutique par la nature et finit par s'affranchir de la lâcheté de son amant. Néo-western féministe mené au pas, cette comédie se verrait bien assortie du proverbe “Mieux vaut marcher sans savoir où aller que rester assis sans rien faire”.

Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal, avec Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte (Fr., 2020, 1h35)

16 septembre 2020

Fanny Müller

fanny57

16 septembre 2020

LA CRISE EN BIÉLORUSSIE - Loukachenko dans les mains de Poutine

bielorussie poutine

Article de Benoît Vitkine

Le président russe a reçu, lundi, son homologue biélorusse, qui affronte une forte contestation. Moscou met la pression sur l’autocrate en attendant de voir l’évolution de la situation

MOSCOU - correspondant

Alexandre Loukachenko a effectué en Russie, lundi 14 septembre, son premier déplacement à l’étranger depuis sa réélection contestée du 9 août. Rien ne dit que sa rencontre avec Vladimir Poutine aura un effet décisif sur son maintien au pouvoir. Mais au moins le président biélorusse a-t-il pu montrer qu’il était plus qu’un autocrate enfermé dans son palais assiégé, kalachnikov à la main. Comme si tout revenait à la normale, M. Loukachenko s’est même permis, dans les échanges diffusés par la télévision russe, de disserter sur la sévérité de la deuxième vague de Covid-19, lui qui s’était distingué en niant l’existence de la pandémie.

L’image qu’aura donnée M. Loukachenko est surtout celle de sa déférence. Reçu à Sotchi, le sort réservé aux amis ou aux obligés, il a été accueilli sur le tarmac par un simple gouverneur régional. Au cours de leur bref échange devant les caméras, le chef de l’Etat biélorusse a remercié à six reprises son homologue russe, à tous propos, et redit l’amitié de son peuple pour le « grand frère » russe, une formule éculée mais qui ne peut que sonner doux aux oreilles de Vladimir Poutine.

A Sotchi, M. Loukachenko a pu exposer une nouvelle fois sa vision très personnelle de la crise : « Chez nous, le week-end, les gens sortent dans la rue, et nous leur libérons une partie de Minsk pour qu’ils puissent circuler. » Malgré cette présentation bonhomme, qui oublie de mentionner la répression impitoyable des manifestations, leur caractère massif ou encore les tortures commises en prison, le Biélorusse continue de voir dans ces « sorties » le résultat d’un complot ourdi par l’OTAN, une manœuvre face à laquelle il convient de « ne pas répéter les erreurs de la seconde guerre mondiale en tentant d’apaiser l’ennemi » – autre douceur adressée à M. Poutine.

Pour les observateurs, cette visite vaut confirmation : c’est à Moscou et uniquement à Moscou que M. Loukachenko voit son salut. Oubliées, donc, les accusations d’ingérence russes qui avaient précédé le scrutin du 9 août, oubliées les tentatives de se concilier les bonnes grâces des Européens et les années passées à éviter de se mettre dans la main du Kremlin. La reddition est complète, sans que son prix ne soit exorbitant pour Moscou.

« Ne pas être du côté du perdant »

Le président biélorusse a eu droit aux encouragements de rigueur de la part de M. Poutine : « Je suis convaincu qu’avec votre expérience politique vous allez atteindre de nouveaux horizons dans le développement du pays », a dit le président russe. Pour le reste, la partie russe avait averti qu’aucun accord ne serait signé, et aucune conclusion rendue publique. Au titre des annonces concrètes, Vladimir Poutine a seulement annoncé un prêt de 1,3 milliard d’euros, qui pourrait s’accompagner d’une restructuration de l’importante dette biélorusse. Les négociations engagées la semaine passée autour d’une reprise des livraisons d’hydrocarbures à prix réduits, qui ont depuis des années permis à la Russie de subventionner son voisin et d’acheter sa loyauté, vont dans le même sens.

Depuis le début de la crise, le soutien russe au régime vacillant de M. Loukachenko, au pouvoir depuis vingt-six ans, faisait peu de doute. Pour le Kremlin, l’idée qu’un président élu, qui plus est un allié, puisse être renversé par une contestation populaire est inacceptable, tout autant que de laisser le champ libre aux Occidentaux, sommés de « ne pas s’ingérer » dans ce qui semble relever d’une affaire intérieure russe.

Il a toutefois fallu attendre que M. Loukachenko démontre sa détermination et sa capacité à garder le pouvoir pour que Moscou s’engage. « Poutine ne veut pas être du côté du perdant », résume le politiste Mikhaïl Vinogradov. Le président russe a clairement fait part de ses intentions le 27 août, lorsqu’il a indiqué avoir formé une « réserve d’agents des forces de l’ordre » prêts à intervenir en soutien des forces biélorusses. Lundi soir, le Kremlin a indiqué que cette force était renvoyée à ses casernes, sans qu’il soit possible d’y voir un signe de confiance ou au contraire de défiance vis-à-vis de Minsk.

De fait, ces grands principes posés, la stratégie russe ne paraît pas encore totalement définie. Moscou n’a jamais fermé la porte à une solution négociée, voire à une transition contrôlée. C’est ainsi que peuvent être interprétés les appels réguliers à lancer une « réforme constitutionnelle ». L’expression, certes vague, est régulièrement employée par le ministère russe des affaires étrangères, et elle a été reprise lundi soir par Vladimir Poutine. Du côté de M. Loukachenko, qui aurait, selon le Kremlin, donné son accord, une telle réforme relèverait plutôt de la manœuvre dilatoire.

« Moscou n’est pas contre le dialogue, mais pas dans les termes proposés par l’Occident, et pas avec les représentants actuels de l’opposition », souligne le professeur Dmitri Souslov, de l’Ecole supérieure d’économie de Moscou. M. Loukachenko exile ou met en prison toute personnalité qui pourrait incarner un tel dialogue, avec d’autant plus d’empressement qu’elle paraît acceptable au Kremlin.

Parallèlement existe à Moscou la tentation d’obtenir le maximum d’un Loukachenko finissant, et de lui arracher les abandons de souveraineté auxquels il s’est toujours refusé. Cette position défendue en particulier par les « faucons », s’appuie sur le traité d’union signé entre les deux pays en 1999, et dont M. Poutine a toujours voulu tirer le maximum. Le très court menu de la rencontre de Sotchi mentionnait bien « les perspectives d’une intégration plus poussée » entre Moscou et Minsk et l’approfondissement des « coopérations ».

Un atlas de l’année 1866 en cadeau

Dans le même temps, le 10 septembre, l’ambassadeur russe à Minsk faisait à M. Loukachenko un cadeau très remarqué : un atlas de l’année 1866, époque où une partie des provinces biélorusses appartenaient à l’Empire tsariste. De quoi relativiser les assurances du porte-parole du Kremlin selon lequel aucune « absorption » n’est à l’ordre du jour.

Ces craintes ont poussé la chef de l’opposition biélorusse, Svetlana Tsikhanovskaïa, à avertir M. Poutine, lundi, que « toutes les discussions que vous pourrez avoir et tous les accords que vous pourrez conclure avec un président illégitime n’auront aucune valeur légale et seront reconsidérés par le peuple biélorusse ».

On ignore le contenu des discussions entre les deux dirigeants, mais ces mises en garde illustrent bien le risque, pour Moscou, d’un tel jeu : celui de s’aliéner une population biélorusse qui n’est pour l’heure pas hostile. Soit la répétition des erreurs commises en Ukraine ou en Géorgie, pour ne prendre que les exemples les plus récents. « Ce serait trop tôt et trop risqué pour les deux parties de parler publiquement de nouveaux accords, ou même de l’approfondissement des accords existants, confirme Dmitri Souslov. Cela ne veut pas dire que de tels projets n’existent pas, mais en attendant la priorité russe est de stabiliser au maximum la situation. »

En clair, comme les autres acteurs, Moscou est condamné à attendre de voir le rapport de force évoluer en Biélorussie même, où quelques milliards ne suffiront pas à étouffer la contestation. Le politiste russe Kirill Rogov résume cet état de fait en se référant à un jeu, les échecs, que les deux présidents connaissent. « Les trois acteurs – Loukachenko, la Russie, les manifestants – sont en situation de pat, écrit-il. Aucun des trois ne peut gagner seul, mais personne ne peut se permettre de laisser la victoire à l’un des deux autres. »

Publicité
16 septembre 2020

Vu sur internet

mavrin natacha

16 septembre 2020

Valéry Giscard d’Estaing souffre d’une « légère infection »

L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, hospitalisé lundi à Paris, n’a pas contracté le coronavirus et « il se sent bien » malgré une « légère infection aux poumons », a indiqué son cabinet mardi, dans un communiqué. L’ex-chef de l’État (1974-1981), âgé de 94 ans, a été admis à l’hôpital Georges Pompidou. Selon le communiqué, Valéry Giscard d’Estaing « suit un traitement de quelques jours. » L’ancien Président avait, « par précaution », été admis en réanimation, où une batterie de tests a été menée, a ensuite précisé son cabinet.

16 septembre 2020

'LATE NIGHTS WITH ERIN MAE' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE 'ALL THE THRILLS' {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

erin20

Le photographe ALL THE THRILLS  et le mannequin Erin Mae se sont associés pour l' éditorial exclusif d'aujourd'hui de NAKID intitulé « Late Nights with Erin Mae ». All The Thrills est l'alias du photographe et réalisateur vidéo Jordan Edwards, basé à Brooklyn. Ses crédits incluent Popdust, Bravo, Vulture et GIPHY Arts. Erin Mae est une mannequin new-yorkaise connue pour ses poses créatives et ses expériences avec la lumière.

erin21

erin22

erin23

erin24

erin25

15 septembre 2020

VGE hospitalisé...

VGE hospitalisé

15 septembre 2020

Francis Bacon

bacon50

Publicité
Publicité