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Jours tranquilles à Paris

15 septembre 2020

Partis par la mer, douze fugitifs de Hongkong détenus en Chine

Article de Florence De Changy

Les jeunes militants prodémocratie avaient tenté de rallier clandestinement Taïwan avant d’être interceptés par les gardes-côtes chinois

HONGKONG - correspondance

Je voudrais juste pouvoir lui parler, lui faire passer ses médicaments. Je ne sais même pas s’il est toujours vivant », a supplié devant la presse, samedi 12 septembre, la mère de l’un de douze jeunes fugitifs hongkongais aux mains des autorités chinoises. Interceptés par les gardes-côtes chinois alors qu’ils tentaient de fuir Hongkong de manière clandestine, ils sont dans le centre de détention du district de Yantian, à l’est de Shenzhen, depuis le 23 août. Jusque-là, les familles avaient cru préférable d’œuvrer discrètement. Mais rongées par l’angoisse, sans nouvelles de leurs enfants, six des douze familles ont finalement choisi de partager leur détresse publiquement.

Peu de détails sont connus quant à l’organisation de cette tentative de fuite audacieuse. Les gardes-côtes chinois de la province du Guangdong ont fait savoir, quatre jours après l’opération, qu’ils avaient intercepté un hors-bord le dimanche 23 août et arrêté « plus de dix Hongkongais qui se trouvaient à bord, pour entrée illégale en Chine ». Selon la presse locale, certains de ces jeunes, âgés de 16 à 33 ans – parmi lesquels un ressortissant portugais et deux détenteurs de passeport britannique d’outre-mer –, sont des manifestants de première ligne, surnommés les « frontliners » dans le jargon de la révolte. Ils allaient « au contact » avec les forces de l’ordre. Tous étaient en liberté conditionnelle à la suite d’interpellations lors des manifestations de 2019.

L’un d’eux, Andy Li, était pour sa part visé par une procédure engagée le 10 août dans le cadre de la nouvelle loi draconienne de sécurité nationale imposée par Pékin, qui sanctionne quatre nouveaux types de crimes, dont la sécession (séparatisme), la sédition, la collusion avec des puissances étrangères et le terrorisme.

Avocats « proposés » par Pékin

Selon divers rapports de presse, ces candidats à l’exil auraient embarqué à Saikung, village de tourisme qui est le point d’accès vers plusieurs plages sauvages situées à l’est de la partie continentale de Hongkong. Ils auraient appris comment manœuvrer leur embarcation et en réparer le moteur, avec l’espoir de rallier Taïwan, île située à 620 kilomètres à l’est. Leur interception, quelques heures seulement après leur départ, incite à penser qu’ils ont été dénoncés. Car d’autres opérations du même type ont déjà eu lieu avec succès. Taïwan est en effet devenu la terre d’asile de nombreux dissidents hongkongais depuis que la présidente, Tsai Ing-wen, a formulé en juin son souhait d’accueillir les jeunes Hongkongais menacés de poursuites judiciaires en raison de leur engagement politique pro-démocratie. Mais la traversée par la mer au moteur sur ce genre d’embarcation prend au moins deux à trois jours et elle n’est pas sans danger, notamment en pleine saison de typhons. Il est également possible, au vu de la position de leur interception, à cinquante miles nautiques au sud-est de Hongkong, qu’ils aient envisagé d’aller d’abord aux îles Pratas, plus proches de Hongkong, où Taïwan exerce son autorité administrative et a secouru une embarcation similaire transportant cinq jeunes hongkongais le 24 août.

Camouflés par une superposition de cagoules, masques, chapeaux et lunettes noires, les parents ont demandé samedi que le gouvernement de Hongkong intervienne et que les avocats nommés par les familles aient accès aux détenus. Ils souhaitent aussi que les trois jeunes sous suivi médical – pour asthme et pour troubles psychiques – puissent avoir leur traitement et, surtout, qu’ils répondent de leurs délits devant la justice hongkongaise. Après avoir exigé diverses preuves inhabituelles aux avocats mandatés par les familles, les autorités chinoises ont fait savoir que les détenus avaient finalement déjà choisi leurs avocats, proposés par le gouvernement chinois. Cette méthode permet, en Chine, aux autorités judiciaires de s’assurer de la coopération de la défense avec l’accusation.

Accusation de « séparatisme »

« Si les détenus sont défendus par les avocats du gouvernement, il y a un gros risque que les familles perdent tout contact avec eux. Leur cas risque de tomber dans un trou noir, et on n’aura plus de nouvelles pendant des mois, voire des années, comme dans tant d’autres cas de droits de l’homme en Chine », estime le député d’opposition Eddie Chu, co-organisateur de la conférence. Jusqu’à présent, la chef de l’exécutif de Hongkong, Carrie Lam, s’est magistralement désolidarisée du sort des douze Hongkongais, déclarant que « puisqu’ils avaient violé des lois chinoises, ils seront soumis à la justice chinoise » et que Hongkong ferait tout pour assister… la Chine. Leurs avocats hongkongais estiment, au contraire, que puisqu’ils fuyaient la justice de Hongkong, c’est à Hongkong qu’ils doivent être jugés. « Les accuser d’avoir voulu rentrer en Chine illégalement est absurde, c’était bien la dernière de leurs intentions », s’alarme James To, député du Parti démocratique et avocat des droits de l’homme.

Selon la police, les détenus pourraient désormais être jugés non seulement pour être rentrés en Chine illégalement, mais aussi pour avoir organisé le passage illégal de la frontière pour autrui, un chef d’accusation passible de prison à perpétuité. La porte-parole du gouvernement chinois, Hua Chunying, a pour sa part indiqué dans un Tweet, lundi, qu’il ne s’agissait pas de militants prodémocratie mais bien de « séparatistes », dont le but était de couper Hongkong de la Chine.

A Hongkong, certains membres des familles ont indiqué qu’ils ne savaient même pas que leur fils était parti en mer, d’autres croyant qu’ils étaient juste allés pêcher, une distraction locale populaire. Certains de ces jeunes étaient d’ailleurs en froid avec leurs parents, qui leur reprochaient leur engagement.

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15 septembre 2020

La liberté d'expression...

liberte expression

15 septembre 2020

Ces jeunes qui refusent d’avoir des enfants

Article de Léa Iribarnegaray

S’il peut constituer un acte écologique, le choix de ne pas procréer recouvre souvent des considérations diverses

Diminuer sa consommation de viande, éviter l’avion, renoncer à une voiture… Autant de mesures individuelles fortes pour réduire son empreinte carbone et lutter contre le réchauffement climatique. Mais le changement de comportement le plus efficace, selon des chercheurs de l’université de Lund (Suède) et de l’université de la Colombie-Britannique (Canada), reste encore de faire moins d’enfants. Un bébé pèserait en effet 58 tonnes de CO2 par an, tandis que le cumul d’un régime végétarien (en moyenne 0,8 tonne par an), de l’arrêt des voyages en avion (1,6 tonne) et de l’usage d’une voiture (2,4 tonnes) permettrait d’économiser au total 4,8 tonnes par an.

Ne pas avoir d’enfant – ou n’en avoir qu’un – pour sauver la planète ? Si le phénomène est difficilement quantifiable, le discours résonne chez une partie de la jeunesse de plus en plus préoccupée par les questions environnementales. Qu’ils aillent au bout ou non de la démarche, ce questionnement témoigne d’un regard nouveau sur les conséquences de la parentalité.

Aux Etats-Unis, ces jeunes ont même un nom : les « Ginks », pour « Green Inclination, No Kids » (« engagement vert, pas d’enfant »). « Ce monde sera meilleur s’il est moins peuplé », estiment-ils. « Si nous voulons sauver cette planète, nous n’avons pas d’autre choix que d’aborder le problème de la surpopulation humaine », assume Leilani Münter, ex-pilote de course automobile américaine, dont les vidéos sont largement partagées sur les réseaux sociaux. Très active également, l’ONG britannique Population Matters s’est spécialisée dans la promotion d’une vie « sans enfant », ou avec « moins d’enfants ».

« Précarisation de la jeunesse »

Quelle est la réalité de ce discours, de plus en plus relayé dans les médias et chez une partie de la jeunesse ? « Il faut distinguer les personnes qui vont avoir une méfiance temporaire vis-à-vis de la maternité et celles qui sont fermes et définitives dans leur choix. On a une marge, un flou difficilement quantifiable, surtout chez les jeunes, précise Magali Mazuy, chargée de recherche à l’Institut national d’études démographiques (INED). Mais il est possible que la période de forte austérité et de précarisation de la jeunesse que nous connaissons actuellement ait un impact sur la manière dont ils vont se projeter, même si les injonctions à avoir des enfants restent très puissantes. »

Car le taux de fécondité en France est toujours le plus élevé d’Europe, avec une moyenne de 1,88 enfant par femme – résultat, notamment, d’importantes politiques natalistes. Les derniers chiffres concernant le non-désir d’enfant datent de l’enquête Fecond, réalisée en 2010 par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’INED. A l’époque, 5 % des femmes et des hommes ne voulaient pas expérimenter la parentalité. On sait néanmoins que le nombre de naissances ne cesse de baisser en France depuis plusieurs années. Selon la revue Population, publiée par l’INED en 2019, « la baisse de la fécondité concerne principalement les 20-29 ans, et est marquée par l’augmentation de l’infécondité (proportion de femmes sans enfant) à ces âges, sans que l’on puisse encore déterminer si c’est le fait d’un recul de l’âge à l’entrée en parentalité, éventuellement compensé plus tard, ou si l’infécondité sera définitive dans ces générations. »

En réalité, les motivations de celles qui assument véritablement cette décision sont complexes et variées. Rares sont les jeunes femmes qui affirment renoncer à la maternité par pur militantisme pro-environnement. Après une deuxième année d’IUT de journalisme à Cannes, Lisa Noyal, 21 ans, végétarienne depuis plusieurs années, désormais végane, boycotte les voyages en avion… et les bébés. « Le réchauffement climatique, les animaux qui disparaissent, les pandémies… Pour moi, l’écologie est l’argument principal pour ne pas faire d’enfant. Après, je n’ai jamais ressenti cette envie de transmission », reconnaît-elle.

Le choix, en tout cas, continue de déranger. Car toutes les jeunes femmes que nous avons interrogées rapportent les mêmes propos, qu’elles encaissent au détour d’un repas de famille, d’une soirée entre copines, d’une consultation chez un médecin : « On me répond toujours : “Il faut grandir, tu verras dans dix ans, tu en voudras un comme toutes les femmes du monde !” » ; « Une maman m’a dit : “T’inquiète, ça viendra. Moi non plus, à ton âge, je n’y pensais pas !” » ; « Un gynéco m’a sorti : “Je vous jure que vous allez changer d’avis. Et si votre futur compagnon en a envie ?”»

A 25 ans, Marie se sent constamment pointée du doigt. « Dire qu’on ne veut pas d’enfant ne semble pas normal. On n’entre pas dans la case. On a un problème, un boulon qui manque, fustige-t-elle. Bon gré mal gré, ça devient une lutte, alors que ça devrait juste être une décision personnelle. Personne ne demande à une femme enceinte pourquoi elle a fait ce choix ! C’est comme ça, c’est en moi. »

« Je tiens à ma liberté ! »

Comme beaucoup d’autres, Marie a dû développer une large panoplie d’arguments, « en mode stratégie de survie ». L’explication qui frappe le plus ses interlocuteurs : faire des enfants pollue une planète déjà malade et surpeuplée ; refuser d’en faire est un acte écologique puissant. « Cet argument peut faire taire une réprobation puisqu’il est moral. Là, on ne peut plus accuser ces femmes d’égoïsme », souligne Edith Vallée, pionnière sur les recherches autour de la non-maternité et autrice, en 1981, de Pas d’enfant, dit-elle… (Editions Tierce). « Le désir d’avoir un enfant est aussi intime et profond que le désir de ne pas en avoir », estime la docteure en psychologie.

Dans un pays comme la France, où la valeur « famille » reste forte, les jeunes qui revendiquent leur non-désir d’enfant doivent ainsi « combattre une idéologie dominante », selon les termes de Laurence Santantonios, autrice de Libre à elles, le choix de ne pas être mère (Editions du Mauconduit, 2018).

« Un pays fécond était un pays puissant face à l’ennemi allemand », rappelle Corinne Maier, autrice de l’ouvrage No Kid, quarante raisons de ne pas avoir d’enfant (Editions Michalon, 2007), qui dénonce avec humour l’asservissement que représenterait la maternité pour les femmes.

Mais pourquoi ce choix, appuyé par des arguments écologiques, semble-t-il gagner du terrain chez les jeunes ? Plutôt qu’une rupture vis-à-vis du monde ou d’un passé douloureux – qu’elle observe chez certaines femmes refusant d’avoir des enfants à partir des années 1970 – Edith Vallée souligne le besoin, chez cette nouvelle génération, de « se réaliser autrement ».

« Aujourd’hui, les jeunes sont peut-être plus nombreux à se dire qu’il est possible de ne pas avoir d’enfant et que leur vie serait quand même réussie », suggère la sociologue Charlotte Debest, autrice de l’ouvrage Le Choix d’une vie sans enfant (Presses universitaires de Rennes, 2014).

« Je tiens à ma liberté ! Je ne veux pas avoir quelque chose qui me retiendrait à terre, résume ainsi Anne-Laure, 21 ans, étudiante à l’Ecole nationale supérieure maritime du Havre, future officière de la marine marchande. Pour être honnête, l’écologie n’est qu’une flèche de plus à mon arc. Un enfant représenterait un poids financier et, surtout, un frein à ma carrière. »

Ce choix s’articule avec des convictions féministes de plus en plus développées chez les jeunes femmes. Car si elle est depuis belle lurette idéalisée, la maternité cristallise aussi une répartition des tâches inégalitaires. « Les jeunes femmes ne se voient pas assumer seules toutes les tâches de soin, de maternage, de ménage… et savent que ce sont elles qui les portent avant tout », explique Magali Mazuy.

Une nouvelle prise de conscience car, en 2007, lorsque Corinne Maier publie No Kid, son livre est perçu comme pure provocation. « Avant, on ne parlait jamais du sacrifice qu’une grossesse représente pour les femmes, rappelle l’essayiste. Mais c’est un sacerdoce, une charge accablante, un investissement gigantesque qu’il faut concilier avec un travail. Le tout pour des semaines de soixante-dix heures et une utilité collective discutable. »

Les femmes diplômées sont d’ailleurs celles qui se projettent le plus en dehors de la maternité. Avec une scolarité plus longue, une entrée en maternité plus tardive (en France, en 2019, la moyenne d’âge à l’accouchement est de 30 ans et demi), elles s’investissent dans d’autres sphères et peuvent remettre en question ce choix plus longtemps.

Stérilisation à visée contraceptive

« Il faut un certain statut, des outils et des modèles pour qu’une femme puisse se sentir valorisée sans passer par la maternité », rappelle Charlotte Debest. Qui remarque qu’avoir des enfants est une façon, notamment pour les jeunes des classes populaires, « d’obtenir une position sociale » : « La maternité apporte des droits et permet de s’émanciper des parents, de prendre son autonomie… » Mais les conditions matérielles d’entrée dans la vie d’adulte, d’accès à un emploi stable, à la propriété d’un logement, ne sont plus les mêmes qu’il y a vingt ans. Alors, face à un avenir incertain, face à la crise économique, fonder une famille n’apparaît plus comme une évidence.

« Dans les conditions actuelles, ça me paraît inimaginable de mettre une personne au monde alors qu’elle n’a rien demandé et qu’elle va galérer », estime Laura Schwab, 26 ans. Installée depuis peu à Joux-la-Ville (Yonne), en poste dans une bibliothèque à Auxerre, Laura a décidé, après les quatre mois de réflexion imposés par la loi, de passer le cap de la stérilisation à visée contraceptive. Elle s’est fait opérer pour ne jamais tomber enceinte. « Libérée » et sûre, cette fois, d’être prise au sérieux.

A 33 ans, Tristan est allé aussi au bout de la démarche. Lui qui a parfois « une amoureuse et des amantes » (en ce moment « que des amantes ») ne veut pas d’enfant, pour des questions écologiques, mais surtout parce qu’il « adore son boulot » et n’a « pas le temps ». « Ça ruinerait ma vie », dit-il. Intermittent du spectacle, en déplacement professionnel permanent, il regarde avec légèreté sa récente vasectomie et les résultats de son dernier spermogramme : « Tout va bien. Il n’y a plus de nageurs dans la piscine. »

15 septembre 2020

Moulin du Narbon - Erdeven

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15 septembre 2020

«JE SKATE PLUTÔT NUE QUE PORTER DE LA FOURRURE» UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE «JEAN-MARC AZNAR» {NSFW / ÉDITORIAL EXCLUSIF}

Le photographe Jean-Marc Aznar  et le mannequin Margaux P. se sont  associés pour l' éditorial exclusif de NAKID d' aujourd'hui intitulé « Je préfère patiner nu que porter de la fourrure ». Photographe français basé et élevé sur la Côte d'Azur. Jean-Marc n'est pas contre le progrès technique, c'est-à-dire la progression numérique en photographie, mais est profondément fidèle à la photographie argentique et analogique. Son travail montre une émotion et une attention portée à ses sujets qui donnent vie à chaque image.

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15 septembre 2020

Serge Gainsbourg

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Pour Lio, Serge Gainsbourg est « le Harvey Weinstein de la chanson »

La chanteuse est revenue sur sa carrière lors d’une interview pour Arte Radio, et n’a pas hésité à assimiler Serge Gainsbourg à un harceleur.

Au cours de la discussion, la chanteuse revient sur l’histoire de son hit « Banana Split » en affirmant que la référence au sexe qui y est faite est assumée et réalisée en accord avec son parolier, Jacques Duval, qui ne l’aurait « jamais trahie. »

Gainsbourg et Weinstein se ressemblent dans leur manière de traiter les femmes. C’est la comparaison qu’a établi Lio lors d’une interview pour le podcast Transmission d’Arte radio. Au cours de la discussion, la chanteuse revient sur l’histoire de son hit « Banana Split », en affirmant que la référence au sexe qui y est faite est assumée et réalisée en accord avec son parolier, Jacques Duval, qui ne l’aurait « jamais trahie. »

Elle revient alors sur la chanson, elle aussi tendancieuse, qu’a écrite Serge Gainsbourg pour France Gall : « Les Sucettes ». À sa sortie en 1967, l’œuvre suscite la polémique pour ses paroles ambiguës que l’interprète affirme n’avoir jamais compris en ce sens.

« Gainsbourg, lui, oui, a trahi France Gall en lui faisant chanter "Les Sucettes à l’anis". Elle n’avait pas compris à l’époque. Il est le Weinstein de la chanson, même si à l’époque je trouvais très intéressant ce qu’il écrivait pour les femmes », déclare ainsi Lio.

À l’époque, France Gall pensait que « Les Sucettes » ne retranscrivait que ses souvenirs de vacances à Noirmoutier qu’elle avait raconté au chanteur. Elle a donc chanté la chanson au premier degré sans se douter de la réelle signification des paroles. Serge Gainsbourg, lui même, déclara plus tard qu’il s’agissait en réalité d’une description de la fellation.

À la suite du scandale, France Gall, humiliée, n’a plus jamais interprété l’œuvre. Pour Lio, cet épisode de la carrière de la jeune femme s’apparente à un viol : « Gainsbourg se comportait mal avec les jeunes femmes, il était un harceleur. J’en ai été témoin plusieurs fois. Et France Gall a été abusée, avec cette chanson, par des adultes sans respect. C’est un viol. Que les gens du métier en rient, je ne l’accepte pas. »

15 septembre 2020

Allez prendre un grand bol d'air avec "Antoinette dans les Cévennes", premier grand rôle au cinéma pour Laure Calamy

antoinette cevennes

Ce conte drôle et tendre nous embarque dans une aventure drôle et touchante sur les sentiers escarpés des Cévennes, en compagnie d'un âne.

Vingt ans après Les autres filles, le deuxième long métrage de Caroline Vignal, Antoinette dans les Cévennes, sort en salles le mercredi 16 septembre. Cette comédie réjouissante, dans la sélection officielle du festival de Cannes 2020, offre à l'actrice Laure Calamy un rôle en or.

L'amant, la maîtresse et l'âne

Antoinette (Laure Calamy) est une maîtresse d'école pleine de vie. Elle est aussi la maîtresse passionnée de Vladimir (Benjamin Lavernhe), le père d'une de ses anciennes élèves. La fin de l'année arrive et les amants ont prévu de passer une semaine ensemble. Seulement voilà, Vladimir lui annonce à la dernière minute que sa femme lui a fait une surprise : ils partent faire une randonnée en famille dans les Cévennes. La semaine de vacances en amoureux d'Antoinette tombe tout bonnement à l'eau.

La jeune temme est désespérée mais ne se laisse pas abattre. Elle décide d'aller chercher Vladimir dans les Cévennes. En attendant de le retrouver, elle se lance dans une folle aventure avec Patrick… un âne.

Une comédie aux accents rohmériens

Ce second film de Caroline Vignard offre à Laure Calamy, révélée au grand public avec la série Dix pour cent, son vrai premier rôle principal. La comédienne de théâtre passée par le conservatoire campe avec une énergie réjouissante son Antoinette, une jeune femme généreuse et attachante, personnage fantasque et malchanceux en amour. Une Antoinette qui au fil de l'aventure et grâce à l'oreille attentive de Patrick, semble trouver son propre chemin et la voie de son émancipation, notamment vis-à-vis des hommes.

Alliant comique de situation et dialogues savoureux, le film, servi par des comédiens plus vrais que nature (une palme pour l'âne Patrick) oscille entre comédie populaire et naturalisme rohmérien. On retrouve d'ailleurs l'actrice Marie Rivière (clin d'oeil ?) qui incarnait dans Le Rayon vert (1986) une héroïne en errance amoureuse perdue dans des plans de vacances contrariés, ici extra dans le rôle d'une randonneuse un peu baba, complice bienveillante d'Antoinette.

En ces temps masqués et confinés, ce conte tendre et drôle, qui fleure bon l'amour, la liberté et la joie, avec pour décor les paysages grandioses des montagnes cévenoles, magnifiquement filmés, est un film totalement relaxant, une vraie bouffée d'oxygène.

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Affiche de \"Antoinette dans les Cévennes\", de Caroline Vignal, septembre 2020Affiche de "Antoinette dans les Cévennes", de Caroline Vignal, septembre 2020 (Diaphana Distribution)

Genre : Comédie

Réalisateur : Caroline Vignal

Avec : Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte

Pays : France

Durée : 1h 35min

Sortie : 16 septembre

Distributeur : Diaphana Distribution

Synopsis : des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Alors quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple…

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15 septembre 2020

'12 MINUTES TO MIDNIGHT 'UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE' ALEKSANDRS VOLKS '{NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

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Le photographe allemand Aleksandrs Volks  et le mannequin Tara se sont associés pour l' éditorial exclusif de NAKID d' aujourd'hui intitulé « 12 MINUTES TO MIDNIGHT ».

15 septembre 2020

Clara Morgane

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15 septembre 2020

Erdeven - Plages et dunes : appel pour un coup de propre

Un appel à bénévoles est lancé pour le nettoyage de la côte à Erdeven. Rendez-vous le mercredi 16 septembre à Kerhillio et à Kerouriec.

Un double appel aux bénévoles est lancé pour deux nettoyages des côtes à Erdeven, mercredi 16 septembre, jour du lancement du World CleanUp Day, journée mondiale du nettoyage de notre planète.

À 9 h 30 à Kerhillio, Erd’Evenement Vôtre invite à un nettoyage de la plage, avec la participation d’Aqta. En amont, ses ambassadeurs du tri mettront en évidence les décennies, voire les siècles, nécessaires à la planète pour résorber les déchets. En aval, ils mettront en œuvre le tri et pesage de ce qui aura été ramassé.

« Ce nettoyage est vraiment nécessaire après les grandes marées d’août et celles du tourisme, pas toujours citoyen. « À cette période, ça fera du bien », observe Pierrick Lofficial, de l’association.

En parallèle, Embellir et Bien Vivre à Erdeven reporte son nettoyage des dunes, effectué habituellement au printemps et annulé à cause de la pandémie. Le départ est fixé à 9 h à Kerouriec pour une arrivée à Kerhillio.

Au départ des nettoyages, un garde littoral du Grand-Site apportera ses recommandations.

Balade et pique-nique

À 11 h, l’animateur Nicolas Le Garff mènera une balade commentée au départ de Kerhillio à la découverte de la faune et de la flore des dunes (Sur inscription au Tél. 06 47 89 59 80. Tarif : 3, 80 € +12 ans). À 12 h 30, un temps pique-nique tiré du sac est proposé à Kerhillio. « L’objectif est qu’il soit zéro-déchet ». Des idées de pique-nique seront proposées sur la page Facebook de Erd’Evènement Vôtre.

Un autre nettoyage des côtes est proposé dimanche 20 septembre à Sainte-Barbe (à Plouharnel) par Les mains dans le Sable.

Contact

erdevenementvotre@gmail.com Tél. 06 33 61 85 68.

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