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Jours tranquilles à Paris

7 mars 2019

Condamnation et démission du cardinal Barbarin

religion22

Quatre questions sur le coup de tonnerre qui frappe l'Eglise française après la condamnation et la démission du cardinal Barbarin

Le cardinal Philippe Barbarin a annoncé jeudi qu'il allait remettre sa démission au pape "dans les prochains jours", après avoir "pris acte" de sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les abus sexuels d'un prêtre lyonnais.

Quatre questions sur le coup de tonnerre qui frappe l'Eglise française après la condamnation et la démission du cardinal Barbarin

L'Eglise française est secouée. Le cardinal Philippe Barbarin a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Lyon, jeudi 7 mars, pour "non-dénonciation de mauvais traitements". Le prélat a été jugé en janvier pour ne pas avoir dénoncé les agressions pédophiles du père Preynat au sein de son diocèse. Les avocats du prélat ont immédiatement annoncé faire appel. Quelques heures après l'annonce de la décision du tribunal, le primat des Gaules a indiqué qu'il allait remettre sa démission au pape "dans les prochains jours". Que reproche la justice à Philippe Barbarin ? Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Franceinfo vous aide à comprendre les enjeux de cette affaire.

barbarin

Que reproche la justice au cardinal Barbarin ?

Le jugement est sévère à l'égard du prélat : "Alors même que ses fonctions lui donnaient accès à toutes les informations et qu'il avait la capacité de les analyser et les communiquer utilement, Philippe Barbarin a fait le choix en conscience, pour préserver l'institution à laquelle il appartient, de ne pas les transmettre à la justice."

"En voulant éviter le scandale, causé par les faits d'abus sexuels multiples commis par un prêtre, mais sans doute aussi par la mise à jour de décisions bien peu adéquates prises par les évêques qui le précédaient, Philippe Barbarin a préféré prendre le risque d'empêcher la découverte de très nombreuses victimes d'abus sexuels par la justice, et d'interdire l'expression de leur douleur", poursuit le jugement.

Pourquoi est-ce une décision "historique" ?

"C'est pour nous une décision historique", estime Emmanuelle Haziza, avocate d'une victime du père Preynat. Auprès de franceinfo, elle salue "une décision qui fera date. Il y aura un avant et un après".

On espère que l'omerta qui règne dans l'institution sera enfin brisée.

Me Emmanuelle Haziza, avocate de Pierre-Emmanuel Germain-Thil

à franceinfo

"Les temps ont changé", se félicite François Devaux, l'un des plaignants, interrogé par l'AFP. Président de l'association La Parole libérée, qui rassemble les victimes du prêtre Bernard Preynat, il estime également que la condamnation de Philippe Barbarin est "un signal, un message fort envoyé à l'Eglise de France et du monde, et au pape François de toute évidence."

"A travers le cardinal Barbarin, c'est aussi le système ecclésial qui est condamné", souligne de son côté Gino Hoel, rédacteur à la revue catholique progressiste  Golias, auprès de franceinfo. Pour Gino Hoel, avec cette affaire, il y a "une prise en compte de la parole des victimes. On les a entendues", dit-il saluant le rôle de l'association La Parole libérée. Au cours du procès, les témoignages des victimes du père Preynat, restées silencieuses pendant des années, ont bouleversé la salle d'audience.

Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire catholique La Vie, considère que la condamnation du cardinal Barbarin est "un pas de plus qui est franchi par la justice et honnêtement on ne s'y attendait pas vraiment." "C'est peut-être aussi une prise en compte de l'évolution de l'opinion publique. Le procès a été exemplaire au-delà du cardinal Barbarin, et ce que l'institution paye c'est l'énorme retard avec lequel elle a réagi. Cela fait quand même une vingtaine d'années que l'Église traîne ces affaires-là et je crois qu'aujourd’hui c'est la facture de ce retard qui est présentée par la justice", ajoute Jean-Pierre Denis.

Un évêque condamné dans ce type d'affaires, c'est une première ?

Un évêque condamné pour son silence est un fait rarissime mais pas inédit. Deux autres évêques ont été condamnés dans des dossiers similaires. En 2001, l'évêque de Bayeux-Lisieux, Pierre Pican, a été condamné à trois mois d'emprisonnement avec sursis pour non-dénonciation de crimes et d'atteintes sexuelles sur mineur de 15 ans. Il fut le premier évêque français condamné par la justice depuis la Révolution, rappelle Le Parisien. Pierre Pican est accusé de "n'avoir pas fait cesser les agissements d'un prêtre pédophile", indique La Croix (article abonnés), il n'a pas non plus alerté la justice des actes pédophiles que lui avait avoués le prêtre.

En 2018, c'est André Fort, ancien évêque d'Orléans, qui a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour non-dénonciation de crimes et d'atteintes sexuelles sur mineur de 15 ans. Evêque du diocèse de 2002 à 2010, André Fort n'avait pas informé la justice d'une lettre adressée par une victime, en 2008, relatant des attouchements subis en 1993 lors d'un camp du Mouvement eucharistique des jeunes, où l'abbé de Castelet était aumônier. Sans réponse de l'évêché, la victime a ensuite rencontré l'évêque d'Orléans en lui précisant qu'une dizaine de personnes avaient pu être victimes du prêtre, toujours sans effet. En 2010, c'est le nouvel évêque du diocèse qui, prévenu à son tour, a saisi la justice sans attendre.

Etait-il contraint à la démission ?

L'Eglise française n'avait pas de jurisprudence en la matière. Condamné pour des faits similaires en 2001, Pierre Pican est resté à la tête du diocèse de Bayeux-Lisieux jusqu'en 2010. Mais les temps ont changé. Depuis trois ans, le cardinal Barbarin incarne en France la crise de l'Église face à la pédophilie, qui vient de faire l'objet d'un sommet inédit de la hiérarchie catholique au Vatican. Cette affaire lyonnaise a eu un écho retentissant avec, dernier événement en date, le film de François Ozon Grâce à Dieu, en référence à une expression maladroite du cardinal Barbarin.

Conséquence : certaines voix s'élevaient pour réclamer sa démission. "Si le cardinal Barbarin ne présente pas sa démission, ce serait absolument impensable. S'il ne le fait pas et que Rome n'agit pas, ce serait encore plus impensable. Il faut que Rome décharge le cardinal de sa charge d'archevêque de Lyon", réagissait jeudi matin sur franceinfo, un membre de la rédaction de Golias.

Plusieurs responsables de l'association La Parole libérée avaient appelé à la démission du cardinal Barbarin. En août 2018, un prêtre de Valence (Drôme) avait lancé une pétition réclamant la démission du prélat. "Si l'Église ne réagit pas face au tsunami qu'elle est en train de vivre, ceux qui porteront la responsabilité de l'effondrement de l'institution sont ceux qui aujourd'hui ne prennent pas position et n'agissent pas", avait réagi au même moment François Devaux, président de l'association La Parole libérée, appelant le pape François à prendre ses responsabilités et estimant que la démission du cardinal Barbarin était "attendue de longue date".

En avril 2016, aux débuts de l'affaire, le prélat avait déjà proposé sa démission mais celle-ci avait été refusée par le pape. Jeudi, Philippe Barbarin a dit "prendre acte de la décision du tribunal", ajoutant : "J'ai décidé d'aller voir le Saint Père pour lui remettre ma démission. Il me recevra dans quelques jours." Quasi-instantanément, la Conférence des évêques de France a transmis un communiqué dans lequel elle estime que le choix du primat des Gaules de présenter sa démission relevait "de sa conscience personnelle".

religion

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7 mars 2019

Erdeven

erdeven24

7 mars 2019

Cardinal Barbarin

barbarin22

Eglise-Justice: Six mois de prison avec sursis pour le cardinal Barbarin qui n’avait pas dénoncé des abus sexuels
Le tribunal correctionnel de Lyon condamne le cardinal Philippe Barbarin à 6 mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d’abus sexuel sur mineurs par un prêtre de son diocèse.
Le cardinal Barbarin va faire appel de ce jugement.
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ALERTE-Eglise-Justice: Le cardinal Barbarin démissionne
Coup de tonnerre dans l’Eglise. Lors d’une conférence de presse, le cardinal Philippe Barbarin annonce qu’il va remettre sa démission au pape après sa condamnation en première instance.
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné ce matin le cardinal Barbarin à 6 mois de prison avec sursis pour non dénonciation d’abus sexuel sur mineurs par un prêtre de son diocèse.
Les avocats de Philippe Barbarin ont annoncé qu’ils allaient interjeter appel de cette condamnation.
7 mars 2019

Débarquement en Normandie

debarquement

7 mars 2019

Récit: Carlos Ghosn, 107 jours de détention, une caution hors normes et une liberté relative en résidence très surveillée

carlos22

Après 107 jours de détention, Carlos Ghosn entrevoit enfin le bout du tunnel. L’ancien PDG de Renault-Nissan et ex-président du conseil d’administration de Mitsubishi Motors a pu quitter sa minuscule cellule de la prison de Kosuge, au nord de Tokyo, où il était incarcéré depuis 3 mois. 
Dans un communiqué, Carlos Ghosn s'est dit « infiniment reconnaissant» envers « ses amis et sa famille » mais aucun mot pour le gouvernement français qui l’a remplacé à la tête de Renault. Carlos Ghosn se dit aussi déterminé à se « défendre vigoureusement dans un procès équitable ». Car ce n’est pas le clap de fin d’un long cauchemar. L’ancien grand patron a toujours au dessus de la tête l’épée de Damoclès que représente un procès et une possible condamnation lourde, qui plus est à l’autre bout du monde.
L’image de Carlos Ghosn sortant de prison a fait le tour de la planète. Les photographes auront été frustrés, l’ex-PDG étant coiffé d’une casquette bleue, le visage caché par un masque de chirurgien que les Japonais affectionnent. Autour de lui, une nuée de policiers également masqués. Cette image d’un homme, hier encore très puissant, encadré par des policiers n’est pas sans rappeler celle de DSK à New-York. Même si les faits reprochés aux deux hommes n’ont rien à voir.
Puis Carlos Ghosn s’est engouffré dans un mini-van envoyé par l’ambassade de France, direction la résidence que sa famille a dû louer puisque Carlos Ghosn ne peut plus jouir de son ancien appartement de fonction. Résidence sous la surveillance de caméras vidéo. Là encore on pense forcément à DSK, d’autant que la famille Ghosn a été confrontée aux mêmes difficultés que l’a été Anne Sinclair, personne ou presque ne souhaitant louer un appartement à l’ancien patron du FMI comme à l’ancien patron de Nissan.
En France, la justice accorde souvent aux « VIP » détenus (prévenus, accusés ou condamnés) quelques « privilèges », vestiges sans doute de l’Ancien régime. Au Japon, rien de tout cela. Au centre pénitentiaire de Kosuge, Carlos Ghosn « cotoyait » les condamnés à mort. Les conditions y sont très dures. Un futon, des toilettes ouvertes dans la minuscule cellule, une petite table basse, et c’est tout. 
Les détenus sont seuls, sans possibilité de parler. Il est interdit de mettre le dos contre le mur et l’on doit rester assis en tailleur de 9h à 17h. Pas de lecture non plus, encore moins de musique ou de télévision. Silence total et lumière allumée jour et nuit.
Sa remise en liberté a été rendue possible après un bras de fer entre le procureur et les avocats, arbitré par le tribunal. Il aura fallu attendre la 3e demande, de sérieuses garanties pour éviter toute fuite du Japon et surtout le versement d’une caution astronomique, à la hauteur des énormes revenus de Carlos Ghosn. Une caution d’un milliard de yens (7,9 millions d’euros) !  
Carlos Ghosn va pouvoir maintenant rencontrer plus souvent ses avocats afin de préparer sa défense. Le cabinet des avocats sera aussi le seul lieu où il aura un accès à Internet puisqu’il en est privé dans sa résidence surveillée. L’objectif est bien sûr d'éviter les 10 ans de prison qu’il encourt s’il était reconnu coupable de malversations financières.
La justice japonaise lui reproche trois choses. D’abord, d’avoir minoré ses revenus chez Nissan pendant 10 ans. En clair, il aurait dissimulé 5 milliards de yens, puis 4 autres, soit 71 millions d’euros au total. Pour sa défense, Carlos Ghosn explique que certains revenus étaient différés, versés sur plusieurs années. Il lui est également reproché d’avoir fait aménager par Nissan ou ses filiales plusieurs résidences à travers le monde. En France, aux Pays-Bas, à Rio de Janeiro au Brésil et à Beyrouth au Liban. Au total, l’addition atteindrait 17,8 millions de dollars (15,75 millions d’euros).
Enfin, la justice japonaise soupçonne Carlos Ghosn d’avoir fait éponger ses pertes financières personnelles par Nissan. L’intéressé nie tout
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7 mars 2019

Algérie

algerie

7 mars 2019

Pédophilie dans l'Eglise

barbarin23

Le verdict est tombé. Le cardinal Barbarin a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Lyon, jeudi 7 mars, pour non-dénonciation d'agressions sexuelles pédophile au sein de son diocèse. L'audience de début janvier avait marqué les esprits, tant le prélat incarne depuis trois ans en France la crise de l'Église face à la pédophilie.

7 mars 2019

Break in case of love

in love

7 mars 2019

Exposition Miss Tic - save the date

misstic65

7 mars 2019

Rue Bonaparte - Paris

rue bonaparte

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