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Jours tranquilles à Paris
10 mai 2020

Pour des prélats catholiques, la pandémie est un « prétexte » pour limiter les libertés

christ gros

Par Cécile Chambraud

Plusieurs cardinaux, archevêques et évêques émérites ont signé et publié, jeudi, un texte stupéfiant lancé par l’ancien nonce apostolique Carlo Maria Vigano.

A la faveur de la pandémie de Covid-19, le complotisme se serait-il emparé de certains hauts responsables de l’Eglise catholique ? Plusieurs cardinaux, archevêques et évêques émérites ont signé un texte, fortement teinté de conspirationnisme, sur les politiques sanitaires déployées ces dernières semaines dans de nombreux pays. Présenté comme une pétition, il a été publié, jeudi 7 mai au soir, sur un site créé à cet effet. Cet « appel aux hommes de bonne volonté » accuse les Etats d’avoir pris « prétexte » de l’épidémie pour limiter « d’une manière disproportionnée et injustifiée [les] libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte », alors même que, selon eux, « les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus ».

« Nous avons des raisons de croire (…) qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitation inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes (…), prélude inquiétant à la création d’un gouvernement mondial hors de tout contrôle », affirme le texte. Les prélats signataires revendiquent la liberté de célébrer la messe à leur guise. « L’Etat n’a pas le droit de s’ingérer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l’Eglise » et donc d’interdire ou de limiter le culte public, affirment-ils.

« Choisir son camp : avec le Christ, ou contre le Christ »

Convaincus de « lutter contre un ennemi invisible » qui est bien davantage qu’un virus, ils appellent à « choisir son camp : avec le Christ, ou contre le Christ ». « Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient anéantis sous le prétexte d’un virus, en laissant s’établir une tyrannie technologique haineuse », affirment les auteurs. « Que la très Sainte Vierge, auxiliatrice des chrétiens, écrase la tête de l’ancien serpent, confonde et déroute les plans des enfants des ténèbres », concluent-ils.

La cheville ouvrière de ce texte stupéfiant n’est autre que l’archevêque Carlo Maria Vigano, l’ancien nonce apostolique qui avait appelé à la démission le pape François, en août 2018, l’accusant d’avoir couvert l’ancien cardinal américain Theodore McCarrick, défroqué depuis, sur fond d’accusations de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles sur mineurs. Vient ensuite le cardinal allemand Gerhard Müller, qui fut le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l’organisme chargé de lutter contre les déviances, notamment doctrinales, dans l’Eglise catholique. Il a occupé cette fonction éminente de 2012 à 2017. L’évêque émérite de Hongkong Joseph Zen, grand pourfendeur de la politique de rapprochement avec Pékin conduite par le Vatican de François, est également signataire, tout comme d’autres représentants, clercs et laïques, de l’aile conservatrice.

Un imbroglio s’est ajouté vendredi concernant le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de congrégation chargée de la liturgie et figure des milieux conservateurs, présenté initialement comme signataire de la pétition. Mais, peu après sa publication, ce haut responsable a affirmé sur Twitter ne pas l’avoir signée. Plus précisément, il a indiqué avoir « demandé aux auteurs de la pétition (…) de ne pas [le] mentionner » car « un cardinal préfet de la curie romaine doit observer une certaine réserve en matière politique ». Il n’a d’ailleurs pas critiqué le contenu du texte dont il dit « partager à titre personnel certaines des interrogations ou inquiétudes qui sont soulevées en matière de restrictions des libertés fondamentales ». Mais vendredi, Carlo Maria Vigano a maintenu que le cardinal guinéen avait bien signé et qu’il lui pardonnait ce « grave tort contre la vérité » due à « la faiblesse humaine ».

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12 avril 2020

Coronavirus : le pape propose d’annuler la dette des pays pauvres

pape fffff

Dans son message de Pâques, le pape François a proposé « d’annuler » la dette des pays pauvres et appelé à un « cessez-le-feu mondial », dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Solidarité coronavirus Bretagne

Le pape a proposé ce dimanche dans son message de Pâques « de réduire » voire « d’annuler » la dette des pays pauvres, et lancé un appel à un allègement des sanctions internationales et à la solidarité de l’Europe face à la pandémie de coronavirus.

Dans un monde « opprimé par la pandémie, qui met à dure épreuve notre grande famille humaine », il a appelé à répondre par « la contagion de l’espérance », dans ce message prononcé dans une basilique Saint-Pierre vide.

Il a souhaité « que soient relâchées les sanctions internationales qui empêchent aux pays qui en sont l’objet de fournir un soutien convenable à leurs citoyens » et appelé à la solidarité internationale « en réduisant, si non carrément en annulant, la dette qui pèse sur les budgets des pays les plus pauvres ».

Les États-Unis refusent par exemple de lever les sanctions économiques imposées à l’Iran, pays durement touché par la pandémie.

« Cessez-le-feu mondial »

François a aussi répété son appel à « un cessez-le-feu mondial et immédiat dans toutes les régions du monde ». « Ce n’est pas le temps de continuer à fabriquer et à trafiquer des armes, dépensant des capitaux énormes qui devraient être utilisés pour soigner les personnes et sauver des vies », a-t-il affirmé dans ce message du chef spirituel d’1,3 milliard de catholiques, diffusé en direct dans le monde entier.

Le pape a notamment évoqué le Yemen et la Syrie, mais aussi l’Irak, le Liban, le conflit israélo-palestinien, l’est de l’Ukraine, « les attaques terroristes perpétrées contre tant de personnes innocentes » en Afrique, le drame des migrants et la situation humanitaire dans le nord du Mozambique.

Il a aussi souhaité que « des solutions concrètes et immédiates » soient trouvées au Venezuela, « pour accorder l’aide internationale à la population ».

Il a choisi de lancer un appel spécifique à l’Europe qui doit retrouver « un esprit concret de solidarité qui lui a permis de dépasser les rivalités du passé », notamment après la Deuxième guerre mondiale.

Oublier les « égoïsmes »

Face à la pandémie mondiale qui frappe durement des pays comme l’Italie, l’Espagne ou la France, il faut avoir recours « à des solutions innovantes » et oublier « les égoïsmes ».

Même si elle s’est mise d’accord sur un fonds de 500 milliards d’euros, l’Union européenne est apparue divisée sur la réponse à apporter aux conséquences économiques de la pandémie. Les pays du sud, derrière l’Italie et l’Espagne, souhaitent la mise en place d’un système de mutualisation de la dette que refuse le nord, notamment l’Allemagne et les Pays-Bas.

« Que ces frères et sœurs plus faibles, qui peuplent les villes et les périphéries de toutes les parties du monde, ne soient pas laissés seuls », a exhorté le souverain pontife.

Il a eu une pensée particulière pour les « personnes âgées et les personnes seules », « les médecins et les infirmiers », « les forces de l’ordre et les militaires », tous ceux « qui travaillent dans les maisons de santé, ou qui « vivent dans les casernes et dans les prisons ».

« Pour beaucoup, c’est une Pâques de solitude, vécue dans les deuils et les nombreuses difficultés que la pandémie provoque, des souffrances physiques aux problèmes économiques », a-t-il souligné.

12 avril 2020

C'est Pâques...

paques dimanche

paques

12 avril 2020

Des fêtes de Pâques en solitaire pour le pape François et les Chrétiens.

pape françois

“L’obscurité et la mort n’ont pas le dernier mot”, a déclaré le pape François dans une homélie prononcée samedi soir dans une basilique Saint-Pierre déserte, à la veille de Pâques, rapporte La Stampa. Dimanche matin, la bénédiction “urbi et orbi”, normalement prononcée devant 70 000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre, sera confinée à l’image de l’Italie : le pape la prononcera dans la basilique, entouré d’un minuscule groupe de célébrants, tandis que les fidèles pourront la suivre en Mondovision ou sur internet. À Jérusalem, pour la première fois en plus d’un siècle, le Saint Sépulcre, considéré comme le lieu le plus sacré du christianisme, sera fermé au public durant tout le week-end pascal. Une messe de Pâques y sera célébrée, mais sans public.

10 avril 2020

Aujourd'hui VENDREDI SAINT

vendredi67

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10 avril 2020

Le catholicisme en Bretagne

catholicisme bretagne

23 mars 2020

France-Coronavirus: Pas de rassemblement autorisé pour Pâques, Pessah et le début du ramadan (Emmanuel Macron)

Lors d’une visio conférence, le président de la République a prévenu les représentants des cultes que les fêtes religieuses, qui ont lieu cette année début avril, ne pourront pas donner lieu à des rassemblements.

Pour rappel la semaine sainte et le week-end de Pâques pour les chrétiens auront lieu cette année du 6 au 12 avril, et donc le lundi de Pâques le 13. Les fêtes de Pessah (Pâque juive) se dérouleront  du 9 au 16 avril et, pour les musulmans, le ramadan aura lieu (en fonction de la Lune) aux alentours du 24 avril.

23 mars 2020

Le pape François donnera exceptionnellement la bénédiction Urbi et orbi vendredi prochain

Vatican-Coronavirus: Le pape François donnera exceptionnellement la bénédiction Urbi et orbi vendredi prochain (agence I.Media)

L’agence I.Media annonce que le pape François présidera vendredi 27 mars à 18h une prière sur la place Saint-Pierre totalement vide. Prière à l’issue de laquelle il donnera exceptionnellement la bénédiction Urbi et Orbi (à la ville et au monde) habituellement réservée au premier de l’An et à Pâques

18 mars 2020

« SEIGNEUR, ARRÊTE-LA DE TA MAIN » PAPE FRANÇOIS

Le Pape a accordé un long au quotidien italien La Repubblica dans lequel il demande à chacun d’être proche de ceux qui ont perdu des êtres chers.

pape françois

Mercredi 18 mars 2020 ((rezonodwes.com))–«J’ai demandé au Seigneur de stopper l’épidémie: Seigneur, arrête-la de ta main. J’ai prié pour cela». C’est ce que révèle François au journaliste Paolo Rodari de La Repubblica lorsqu’il lui demande quelle avait été sa prière dimanche après-midi à Sainte Marie Majeure et San Marcello al Corso, au cœur de Rome.

Le Pape suggère comment vivre ces jours difficiles:

“Nous devons redécouvrir le caractère concret des petites choses, des petites attentions à avoir envers nos proches, nos parents, nos amis. Et comprendre que dans ces petites choses, il y a notre trésor. Il y a des gestes minimes, qui se perdent parfois dans l’anonymat du quotidien, des gestes de tendresse, d’affection, de compassion, qui sont pourtant décisifs, importants. Par exemple, un plat chaud, une caresse, un câlin, un appel téléphonique… Ce sont des gestes familiers d’attention aux petits détails de chaque jour qui donnent un sens à la vie et qui font qu’il y a communion et communication entre nous.”

Une attention spéciale pour ceux qui sont en première ligne

Le Pape adresse une pensée particulière pour le personnel de santé, pour les bénévoles et pour les familles des victimes : «Je remercie ceux qui se dépensent pour les autres. Ils sont un exemple de ce caractère concret. Et je demande que chacun soit proche de ceux qui ont perdu des êtres chers, en essayant de les accompagner de toutes les manières possibles. La consolation doit maintenant être l’engagement de tous». François se dit frappé, à cet égard, par un article récemment publié par un autre journaliste, Fabio Fazio, en particulier par le fait que «notre comportement influence toujours la vie des autres» en citant l’exemple de ceux qui, ne payant par leurs impôts, affaiblissent les services de santé.

Enfin, François invite tout le monde à espérer, même ceux qui ne croient pas : «Tous sont enfants de Dieu, et Dieu les regarde. Même ceux qui ne l’ont pas encore rencontré, qui n’ont pas le don de la foi, peuvent trouver là leur chemin, dans les belles choses auxquelles ils croient : ils peuvent trouver la force dans l’amour pour leurs enfants, pour leur famille, pour leurs frères et sœurs. Quelqu’un peut dire : ‘Je ne peux pas prier parce que je ne crois pas’. Mais en même temps, il peut croire en l’amour des gens qui l’entourent et là trouver de l’espérance».

source Vatican News

6 mars 2020

Le pape accepte la nouvelle demande de démission du cardinal Barbarin

barbarin

Un an après l'avoir refusée, le pape François a cette fois accepté la démission du cardinal Barbarin, annonce le diocèse de Lyon. Relaxé en appel des faits de non-dénonciation d'agressions pédophiles d'un ancien prêtre, Barbarin a de nouveau présenté sa démission au pape, pour «tourner la page» a-t-il expliqué au Point début février. Il s'était mis en retrait de ses fonctions indépendamment de la première décision du pape.

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