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Jours tranquilles à Paris
17 avril 2016

Pape François

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28 mars 2016

Pâques. Le pape dénonce le «refus» des migrants

Le pape François a condamné, ce dimanche, lors de son message de Pâques « Urbi et Orbi » (« à la ville et au monde ») le « refus » de ceux qui « pourraient offrir un accueil et de l'aide » aux migrants dans les pays occidentaux. Le souverain pontife a aussi condamné le terrorisme et exprimé sa confiance dans les efforts de paix en Syrie. En dépit de la peur diffuse d'attentats, des dizaines de milliers de fidèles ont répondu présent, hier, sur la place Saint-Pierre et la via della Conciliazione qui y conduit, pour entendre le message « urbi et orbi » du pape. Un important dispositif de sécurité avait été déployé pour que Jorge Bergoglio, 79 ans, puisse effectuer son long parcours dans la foule enthousiaste à bord de sa « papamobile » découverte. « La file toujours plus nombreuse de migrants et de réfugiés fuyant la guerre, la faim, la pauvreté et l'injustice ne doit pas être oubliée. Ces frères et soeurs rencontrent trop souvent en chemin la mort ou un refus de ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l'aide », a martelé le souverain pontife, dans un nouvel appel pressant aux responsables des pays développés, notamment européens, à ne pas fermer leurs frontières. « Gouffres spirituels » Dans ce message plutôt sombre, le pape argentin a eu une note d'espérance pour la Syrie, exprimant son plein soutien aux négociations de Genève, et prié pour l'Irak, le Yémen, la Libye, le conflit israélo-palestinien et les conflits civils au Burundi, au Mozambique, en RD Congo et au Sud-Soudan. Condamnant la forme aveugle et atroce de la violence » que constitue le terrorisme, le chef de l'Église catholique a également évoqué la Belgique, la Turquie, le Nigeria, le Tchad, le Cameroun, la Côte d'Ivoire et l'Irak, frappés par des attentats, et fustigé les « gouffres spirituels et moraux », les « vides qui provoquent la haine et la mort ». « Le monde est rempli de personnes qui souffrent dans leur corps, dans leur esprit », « de crimes atroces », de « conflits armés qui soumettent des populations entières à ses souffrances indicibles », a-t-il énoncé. François s'est aussi exprimé pour « les personnes âgées écrasées par la solitude » et « les jeunes qui ne pensent pas avoir d'avenir ».

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Repas de "migrant" distribué par Emmaüs Solidarité

27 mars 2016

C'est Pâques !

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22 mars 2016

Affaires de pédophilie dans l'Eglise Catholique

22 février 2016

Le pape veut la fin de la peine de mort dans le monde - vaste programme !

Hier, place Saint-Pierre, le pape François « en a appelé aux consciences de ceux qui gouvernent, afin qu ’ ils parviennent à un consensus international pour abolir la peine capitale » . Selon lui, des moyens modernes existent pour « réprimer efficacement le crime sans dénier définitivement à celui qui l’a commis la possibilité de se racheter »

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6 février 2016

Entre érotisme et bestialité, ces temples millénaires reflètent les mœurs passées d’une Inde aujourd’hui pudique

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 L’Inde, le berceau du Kamasutra, est un pays extrêmement pudique. Pourtant, il convient de rappeler qu’il fut un temps où le plaisir charnel n’était pas la bête noire du savoir-vivre et de la religion pour les Indiens. Et l’art érotique lève très certainement plus de sourcils aujourd’hui qu’à l’époque où il a été créé. SooCurious vous présente quelques vestiges de cette période où l’on célébrait la sexualité.

En Inde, la sexualité est un tabou qui n’est pas sans conséquences sur le vivre ensemble. En décembre 2013, la Cour suprême du pays a statué l’homosexualité comme une « offense criminelle ». Plus tard, en août 2015, le gouvernement a imposé la suppression de 800 sites pornographiques.

Sous l’influence du puritanisme de différents groupes, dont les dynasties islamiques et les suzerains britanniques, il va sans dire que le pays est devenu de plus en plus conservateur.

Néanmoins, les normes sexuelles du pays n’ont pas toujours été si restreintes. Avant le XIIIe siècle après J.-C., elles étaient même très libérales, au point que la sexualité faisait partie de l’éducation officielle. Le légendaire Kamasutra, premier et plus complet des traités sur la sexualité, a été écrit aux alentours du Ve siècle après J.-C.

Et la tradition érotique de cette période révolue a laissé quelques traces. Les temples hindous situés au Khajuraho, dans l’État central indien de Madhya Pradesh, illustrent parfaitement le rapport que l’ancienne Inde entretenait avec la sexualité.

Ces temples ont été construits par la dynastie Chandela entre 950 et 1050 après J.-C., et ont été classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1986. Sur 85 des temples construits, seulement 22 ont résisté aux siècles.

Ces édifices sont connus pour leurs statues érotiques décomplexées. Elles représentent des scènes de sexe aux positions inimaginables et des orgies d’une bestialité assumée.

Beaucoup de théories ont été émises sur ces statues. L’une d’entre elles est que les rois Chandela suivaient les principes du tantrisme, qui dicte l’équilibre entre les forces de l’homme et de la femme.  Les rois auraient promu leur foi dans les temples qu’ils ont créés.

D’autres théories concernent le rôle des temples eux-mêmes pendant cette période. Selon les guides, ils étaient considérés comme des lieux d’apprentissage autant que des lieux de culte. On y apprenait les arts raffinés, dont celui de faire l’amour. Certains pensent que la représentation d’activités sexuelles dans les temples était considérée comme un bon présage, car cela renvoie au recommencement et à la nouvelle vie.

Plus largement, l’hindouisme a traditionnellement considéré la sexualité comme une partie essentielle de la vie. Cela pourrait expliquer que ses représentations soient aux côtés de scènes très variées comme celles de guerre ou de prière. Le fait est que ces statues érotiques sont mises en avant plutôt que d’être cachées dans des coins sombres. Ce qui semble suggérer que leurs créateurs les voulaient vus de tous.

Ces temples luxurieux ont réussi à échapper aux indignations morales des forces de l’ordre indiennes, qui ont déjà interdit ou détruit plusieurs objets culturels, tels que des livres de Salman Rushdie ou des tableaux de M.F. Husain. On accorde leur conservation à l’isolation des temples pendant des centaines d’années dans une région autrefois recouverte d’épaisses forêts.

Ces statues sont révélatrices de l’évolution des moeurs. Là où la sexualité était considérée comme une partie intégrante du quotidien, elle est aujourd’hui cachée et parfois réprimée. La culture indienne s’est complètement renversée. Si l’Inde traditionnelle vous intéresse, partez à la rencontre des dernières femmes de la tribu Apatani qui arborent fièrement leurs traditions ancestrales.

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28 décembre 2015

« Les fondamentalistes ne sont pas les vrais détenteurs du message coranique »

Les nouvelles revendications et réaffirmations des adeptes du fondamentalisme qui sont en train de surgir dans le monde déstabilisent l’Occident. L’objet et l’enjeu de leurs réaffirmations religieuses échappent aux observateurs : les uns parlent de déshonneur de l’islam, les autres tiennent le fondamentalisme pour l’islam véritable ; sans oublier certains sociologues, qui remettent en question l’intégration des enfants de migrants et montrent du doigt l’échec du modèle français.

Ces approches sont vides de sens pour comprendre les événements auxquels on assiste. Dans une « Lettre ouverte au monde musulman » diffusée sur Internet, le philosophe Abdennour Bidar demande aux musulmans d’ôter à haute voix toute islamité à ces fondamentalistes, en annonçant, très fermement : ils ne sont pas des musulmans, car l’islam est une religion de paix.

Sur le bord opposé, certains affirment que l’interprétation littérale des radicaux musulmans de l’écriture correspond au sens véritable de l’islam. Ils estiment que, au-delà de cette acception primitive, tout relève de l’invention des musulmans occidentalisés, incapables de saisir le message coranique, par intérêt ou par faiblesse mentale. Ces approches ont, certes, la capacité de décrire la confusion des sociétés occidentales devant ces revendications religieuses, mais elles sont théologiquement et philosophiquement problématiques.

Enfermé dans la rigidité d’un savoir canonisé

Théologiquement, d’abord, car personne, en islam, n’aura l’autorité d’ôter l’islamité à un individu ou à un groupe d’individus. Les déclarations d’apostasie des ayatollahs chiites ou des oulémas sunnites n’ont jamais reposé sur un fondement théologique valide. Et si le clergé n’est pas qualifié pour exclure quiconque de l’islam, qui le sera ?

Philosophiquement, ensuite, car désigner les fondamentalistes comme les vrais détenteurs du message coranique ne semble pas relever de l’autorité des observateurs occidentaux, si prestigieux soient-ils. Les religions constituent une succession de différentes interprétations au fil de leur trajectoire historique et elles ne sont ni modernes ni rétrogrades, elles sont à l’image des hommes qui y croient et des sociétés où elles sont pratiquées.

Or attribuer la détention du sens véritable d’une religion à un groupe d’individus ou à une époque précise relève de la logique qui a animé les guerres de religion tout au long de l’histoire de l’humanité. Enfin, si le modèle d’intégration français est loin d’être parfait, il serait absurde de lui attribuer la violence des jeunes fondamentalistes musulmans sans tenir compte des facteurs internes qui les motivent.

Ainsi, l’incompréhension du fait religieux, en général, et la confusion sur le phénomène du fondamentalisme, en particulier, discréditent ce type d’analyses. Alors que, depuis le XIXe siècle, le judaïsme et le christianisme se sont ouverts à l’exégèse scientifique, l’exégèse du Coran, elle, demeure interdite aux musulmans. Depuis le XIIIe siècle, l’exclusivité du droit de l’interprétation du fait coranique revient aux oulémas (détenteurs du savoir religieux, ou prétendus tels) qui ont soustrait la religion à la raison interrogative, contribuant ainsi à la dispersion de penseurs libres.

Les mouvements libres au sein de l’islam n’arrivent pas à s’affirmer

Aujourd’hui encore, l’islam est enfermé dans la rigidité d’un savoir canonisé, qui empêche la lecture critique des textes sacrés. Le Coran est réduit à un ensemble de définitions, de normes dogmatiques et de conduites contraignantes. Les musulmans sont censés être fidèles à un savoir juridique canonisé, qui les enferme dans un dogme où nul n’est autorisé à accéder à l’étude critique de la tradition religieuse.

La référence systématique au Livre saint est à l’œuvre, sans tenir compte du caractère symbolique du texte et, encore moins, du contexte historique, social et politique de l’époque où il a été révélé. Toute lecture critique des textes de la tradition religieuse est susceptible d’entraîner la désacralisation de cette tradition, et toute réflexion sur le sens ultime des textes fondateurs signifie le rejet du message divin.

Limiter le fait religieux à une dimension uniquement canonique – entendons par là juridique – ôte aux croyants le droit à la réflexion sur le sens du religieux. Cette interdiction de l’exégèse des textes sacrés conduit inévitablement aux contresens et emprisonne les musulmans dans l’ignorance. Ils prennent les versets du Coran à la lettre et s’y référent avec la même simplicité qu’à un livre de cuisine, comme si le message divin ne comportait aucun mystère ni énigme. Confondant le sens spirituel et l’allégorie, ils réduisent le Coran à un manuel technique ou juridique qui offre des solutions précises aux problèmes pratiques de la vie.

Les musulmans, pour beaucoup d’entre eux, identifient le texte écrit du Coran (mushaf) à la Parole transcendante de Dieu, sans prendre en considération les processus successifs de transmission orale et la transformation de la parole en texte écrit. L’approche traditionaliste n’accepte aucune réflexion spéculative de la part des croyants sur le sens de l’appartenance du fait coranique à la sphère orale laisse la place à l’interprétation, alors que dans sa fixation écrite, surtout dans l’interprétation figée que véhicule l’orthodoxie, le message divin perd sa signification ouverte.

Il en résulte que les mouvements libres au sein de l’islam n’ont pas pu s’affirmer et ils ont été systématiquement réduits au silence, au moment où les fondamentalistes propagent la violence au nom de l’islam partout dans le monde.

Mahnaz Shirali est sociologue à Sciences Po. Née à Téhéran en 1965, elle a publié La Jeunesse iranienne : une génération en crise (PUF, 2001), et La Malédiction du religieux. La défaite de la pensée démocratique en Iran (François Bourin éditeur, 2012).

27 décembre 2015

Mosquées = portes ouvertes un week-end en janvier

25 décembre 2015

Message de Noël du Pape François

Le pape a célébré le troisième Noël de son pontificat en condamnant les actions terroristes et en appelant à la compassion, à la miséricorde et à la justice.

Le traditionnel message Urbi et Orbi (« à la ville et au monde »), adressé par le pape le jour de Noël, est toujours l ’ occasion de dénoncer des situations de conflit et d ’ injustice d’intensité particulière. Hier, place Saint-Pierre, le pape a condamné « les atroces actions terroristes » commises en Syrie, en Irak, au Yémen et dans l ’ Afrique subsaharienne, ainsi que « sous les cieux d’Égypte, à Beyrouth, Paris, Bamako et Tunis » . Il a appelé la communauté internationale à « faire cesser les atrocités » . Les exactions des terroristes, a expliqué le pape, « fauchent encore de nombreuses victimes, causent d’effroyables souffrances et n’épargnent pas non plus le patrimoine historique et culturel de peuples entiers » .

Appel à l’ouverture aux réfugiés

François n’a toutefois pas nommément visé le groupe État islamique (EI), à la différence de l ’ archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, chef des 80 millions d ’ Anglicans du monde entier. Traitant l’EI d’ « Hérode d’aujourd’hui » , Mgr Welby a estimé qu’ « à cause de lui, les chrétiens sont menacés de disparition dans la région même où la foi chrétienne est apparue » . François a aussi appelé de ses vœux la paix en République démocratique du Congo, au Burundi, au Sud Soudan, en Ukraine et en Colombie. Le pape a, par ailleurs, lancé un nouvel appel insistant pour l ’ ouverture des sociétés occidentales aux migrants et réfugiés du sud, demandant d’ « abondantes bénédictions pour tous ceux, qui, simples particuliers et États, s’emploient, avec générosité, à les secourir et les accueillir […], les aidant à s’intégrer » . La veille, célébrant la messe de la nuit de Noël au Vatican, le souverain pontife avait souhaité « que notre style de vie soit plein de piété, d’empathie, de compassion, de miséricorde, puisées chaque jour au puits de la prière. Dans un monde qui est trop souvent dur avec le pécheur et mou avec le péché, avait-il poursuivi, il faut cultiver un fort sens de la justice, de la recherche et de la mise en pratique de la volonté de Dieu. » Autour du Vatican, ces deux derniers jours, les rangs des fidèles étaient plus clairsemés, la peur d ’ hypothétiques actions de l ’ EI ayant entraîné de nombreuses annulations de voyages, en dépit du Jubilé de la miséricorde ouvert le 8 décembre.

21 décembre 2015

Mère Teresa

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