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Jours tranquilles à Paris
26 janvier 2020

Nouvel An Chinois

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26 janvier 2020

Coronavirus : pourquoi il ne faut pas céder à la psychose

Même si les autorités sanitaires prévoient que d’autres cas de malades sont possibles sur notre territoire, elles se montrent rassurantes. Les trois patients infectés, à Paris et Bordeaux, vont bien.

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Devant la tour Eiffel ce samedi, de nombreux touristes portaient un masque pour éviter tout risque de contagion par le coronavirus. LP/Aurélie Audureau

Par Florence Méréo

Une poussée de fièvre, des courbatures, de la toux… Pour cette étudiante de 18 ans, réceptionniste dans un hôtel accueillant des touristes chinois, le coupable était idéal : coronavirus. « Elle y a tout de suite pensé et était très inquiète », confie le Dr Gérald Kierzek, urgentiste à l'Hôtel-Dieu, à Paris, où la patiente est venue consulter ce vendredi soir.

Si la jeune femme en est quitte pour quelques jours de grippe, elle est symptomatique de l'autre effet indésirable du mystérieux virus qui secoue le monde : le risque de céder à la panique alors que trois premiers cas de nCoV, son surnom, ont été confirmés en France.

Coronavirus : pourquoi il ne faut pas céder à la psychose

« L'enjeu est aussi de maîtriser la psychose des gens et de leur délivrer les bons messages », insiste le médecin. Le premier est de ne justement pas se rendre aux urgences ou chez son médecin de ville mais d' appeler le 15 en cas de symptômes. « Rappelons que le virus est suspecté uniquement en cas de contact direct avec une personne infectée ou s'il y a eu un séjour en Chine », résume Gérald Kierzek.

Si le ton des médecins, comme des autorités de santé, se veut rassurant, c'est aussi parce qu'en France, les deux hommes et la femme contaminés, « vont bien ». Devant l'hôpital parisien Bichat, le professeur Yazdan Yazdanpanah, le dit dans un grand sourire. Ici, un couple de jeunes trentenaires, d'origine chinoise et revenant de Wuhan (l'épicentre de l'épidémie), a été pris en charge vers midi ce vendredi, après avoir contacté le 15. À 20 heures, le test - un recueil de matières dans la gorge ou un simple crachat - était clair : tous deux étaient positifs au coronavirus.

«La France est très bien préparée»

Même si chacun a été placé en quarantaine, dans deux chambres séparées où l'air entre mais ne ressort pas, ils sont très en forme, physiquement comme psychologiquement. Idem à Bordeaux, où un homme de 48 ans, qui en janvier avait effectué un déplacement professionnel dans l'Empire du milieu, a été infecté mais ne présente pas de forme grave de la maladie. Les festivités du Nouvel An chinois, qui devaient se tenir ce dimanche dans la cité bordelaise ont tout de même été annulées, par « principe de précaution ». LE PARISIEN

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25 janvier 2020

NOUVEL AN CHINOIS

nouvel an

25 janvier 2020

Nouvel An chinois : tout ce qu’il faut savoir sur l’année du Rat

nouvel an chinois

THE DAILY TELEGRAPH (LONDRES)

En 2020, le Nouvel An chinois tombe le 25 janvier. Le quotidien britannique The Telegraph résume tout ce qu’il faut faire et ne pas faire ce jour-là selon la tradition. Et fait le point sur ce que nous réserve l’année du Rat.

Le Nouvel An chinois approche à grands pas, avec son lot de superstitions censées déterminer la façon dont les douze prochains mois vont se dérouler pour chacun d’entre nous. Faire la lessive, utiliser des ciseaux ou laver le sol font partie des pratiques de mauvais augure les plus faciles à éviter. En revanche, les parents risquent d’avoir du mal à empêcher leur enfant de pleurer, et, pire encore, ne pas pouvoir sortir de chez elle de la journée risque de poser de sérieux problèmes à une femme.

Selon les superstitions chinoises, faire ce genre de choses le 25 janvier (le jour du Nouvel An chinois en 2020) porte en effet malheur le reste de l’année. Mais tout n’est pas catastrophique : 2020 est l’année du Rat, un animal qui symbolise la richesse et le début de jours nouveaux.

Voici tout ce que vous devez savoir sur cette fête annuelle et les raisons pour lesquelles l’année du Rat portera davantage chance à certains qu’à d’autres.

Quand tombe le Nouvel An chinois ?

Ces festivités annuelles débutent le jour de la nouvelle lune entre le 21 janvier et le 20 février. En 2020, la nouvelle année chinoise commence le 25 janvier et se terminera le 11 février 2021, avec l’entrée dans l’année du Bœuf.

Le Nouvel An chinois, également connu en Chine sous l’expression de “Fête du printemps”, suit le calendrier luni-solaire chinois. Sa date [dans le calendrier grégorien] varie donc d’une année à l’autre. Les festivités commencent habituellement la veille et durent jusqu’à la Fête des lanternes, le 15e jour de la nouvelle année.

Le zodiaque chinois est divisé en douze maisons astrologiques, comme son équivalent occidental. La principale différence avec ce dernier est que chaque maison dure non pas un mois, mais un an. Chaque nouvelle année chinoise porte le nom d’un des douze animaux du zodiaque chinois, l’an dernier étant par exemple l’année du Cochon.

De quel signe du zodiaque chinois êtes-vous ?

Tout dépend de l’année au cours de laquelle vous êtes né dans le calendrier lunaire chinois :

Rat : 2020, 2008, 1996, 1984, 1972, 1960

Bœuf : 2009, 1997, 1985, 1973, 1961

Tigre : 2010, 1998, 1986, 1974, 1962

Lièvre : 2011, 1999, 1987, 1975, 1963

Dragon : 2012, 2000, 1988, 1976, 1964

Serpent : 2013, 2001, 1989, 1977, 1965

Cheval : 2014, 2002, 1990, 1978, 1966

Mouton : 2015, 2003, 1991, 1979, 1967

Singe : 2016, 2004, 1992, 1980, 1968

Coq : 2017, 2005, 1993, 1981, 1969

Chien : 2018, 2006, 1994, 1982, 1970

Cochon : 2019, 2007, 1995, 1983, 1971

Les années ci-dessus sont données à titre indicatif, car il ne faut pas oublier que les choses peuvent être un peu différentes pour quelqu’un né en janvier ou février, étant donné que le début de la nouvelle année varie entre le 21 janvier et le 20 février.

Les années ont été attribuées à chaque animal en fonction d’un ordre très précis. Selon une légende populaire chinoise, l’Empereur de jade aurait convoqué treize animaux en leur annonçant que les années du calendrier seraient baptisées d’après leur ordre d’arrivée sur le lieu de réunion. C’est ce qui avait donné lieu à “la grande course”.

Le rat aurait ainsi fait le trajet sur le dos du bœuf avant de sauter à terre au dernier moment pour lui piquer la première place. Le cochon se serait arrêté en chemin pour manger un peu et faire une sieste, ce qui lui aurait valu d’arriver dernier. Un chat aurait également participé à la course, mais il se serait noyé en chemin, d’où la présence de seulement douze animaux dans le zodiaque.

Qui doit se tenir sur ses gardes cette année ?

L’astrologie chinoise considère les années du signe de naissance d’une personne comme les années les plus calamiteuses pour elle. En effet, durant son année zodiacale, celle-ci offense en quelque sorte Tai Sui, le dieu de l’âge, et encourt par conséquent sa malédiction.

Parmi les célébrités qui devraient se méfier cette année, citons [le journaliste] Jeremy Clarkson (1960) et [l’acteur et producteur] Idris Elba (1972), ainsi que le duc de Sussex [le prince Harry], [la chanteuse] Katy Perry et [l’actrice] Scarlett Johansson (toutes deux nées en 1984).

[Le musicien et chanteur écossais] Lewis Capaldi (1996) est également né l’année du Rat, ainsi que [le footballeur] Gary Lineker et [le producteur] Jonathan Ross (tous deux nés en 1960).

Les signes de chance du Rat

Les numéros de chance pour les personnes nées dans l’année du Rat sont le 2 et le 3. Leurs couleurs de chance : le bleu, le vert et l’or. Leurs fleurs porte-bonheur sont le lis et la violette d’Afrique, tandis que leurs directions de chance sont l’ouest, le nord-ouest et le sud-ouest.

Les traits de personnalité du Rat

Les personnes nées l’année du Rat se distinguent par leur intelligence, leur débrouillardise et leur vivacité d’esprit. Dotées d’une grande imagination et perspicacité, elles sont capables de tirer pleinement profit des possibilités offertes. Même si elles peuvent parfois paraître impolies faute de bien savoir communiquer, ce sont des personnes gentilles et sensibles aux émotions des autres. Elles aiment aussi faire de bonnes affaires, mais ce trait de personnalité peut parfois les amener à gaspiller leur argent pour des choses inutiles.

Leurs points forts : l’intelligence, l’optimisme et l’adaptabilité.

Leurs points faibles : l’entêtement, la timidité et la gourmandise.

Pourquoi les Chinois apprécient le Rat ?

Pour les Chinois, le Rat symbolise la richesse, l’intelligence, le succès et la sagesse. Selon la théorie du Yin et du Yang, le Rat est yang et signifie l’arrivée de jours nouveaux. L’heure du Rat se situe autour de minuit et il correspond au rameau terrestre Zi.

Une personne née l’année du Rat est censée être intelligente, optimiste et appréciée de tous. En particulier, les hommes nés cette année-là sont capables de s’adapter à de nouvelles situations, tandis que les femmes ont une approche bienveillante et organisée.

Comme les rats ont une forte capacité de reproduction, les Chinois affirment qu’ils sont signe de virilité et des couples mariés les prient parfois pour avoir un enfant. De fait, les spécialistes de l’astrologie chinoise estiment que 2020, l’année du Rat de métal, est un bon moment pour engendrer car le métal symbolise la stabilité et la longévité. Les personnes nées l’année du Rat de métal devraient connaître une vie stable et savoir tirer parti de circonstances défavorables.

Que faut-il attendre des différents signes du zodiaque chinois

En astrologie chinoise, les douze animaux du zodiaque chinois ont chacun des traits propres :

Le Rat : intelligence, adaptabilité, vivacité d’esprit, charme, talent artistique, esprit grégaire.

Le Bœuf : loyauté, fiabilité, rigueur, force, sagesse, constance, détermination.

Le Tigre : enthousiasme, courage, ambition, leadership, confiance, charisme.

Le Lièvre : confiance, empathie, modestie, diplomatie, sincérité, sociabilité.

Le Dragon : chance, flexibilité, excentricité, imagination, talent artistique, spiritualité, charisme.

Le Serpent : philosophe, il est organisé, intelligent, intuitif, élégant, attentif, décisif.

Le Cheval : adaptable, loyal, courageux, il est aussi ambitieux, intelligent, aventureux, fort.

Le Mouton : raffiné, rusé, chaleureux, élégant, charmant, intuitif, il est sensible et calme.

Le Singe : vif d’esprit, il est charmeur, chanceux, adaptable, brillant, polyvalent, plein d’entrain, intelligent.

Le Coq : honnête, énergique, intelligent, il est aussi flamboyant, flexible, varié, confiant.

Le Chien : loyal, sociable, courageux, il est appliqué, stable, plein d’entrain, adaptable, intelligent.

Le Cochon : honorable et philanthrope, il est déterminé, optimiste, sincère et sociable.

Les formules de vœux chinoises les plus courantes

Si vous avez envie de vous joindre au mouvement mais si vous n’avez pas la moindre idée de la façon de déchiffrer les caractères chinois, voici notre guide pratique des phrases essentielles :

1. 新年快乐 / 新年快樂 (xīn nián kuài lè) “Joyeuse année !”

En mandarin : /sshin-nyen kweye-luh/

En cantonais : /san nin fai lok/

2. 新年好 / 新年好 (Xīn nián hǎo) “Bonne année !”

En mandarin : /sshin-nyen haoww/

En cantonais : /san-nin haow/

3. 恭喜发财 / 恭喜發財 (Gōngxǐ fācái) “Meilleurs vœux de bonheur et de richesse !”

En mandarin : /gong-sshee faa-tseye/

En cantonais : Kunghei fatchoy/

4. 步步高升 / 步步高陞 (Bùbù gāoshēng) “Gravissez bien les échelons !”

En mandarin : /boo-boo gaoww-shnng/

En cantonais : /boh-boh goh-sshin/

Les traditions du Nouvel An chinois

En prévision de la nouvelle année, les Chinois nettoient leurs maisons et installent des décorations et des lanternes rouges. Le coup d’envoi officiel des célébrations est donné la veille du Jour de l’an par le réveillon en famille au cours duquel sont servis du poisson et des boulettes, gages de prospérité.

La coutume du Shou Sui, qui consiste à veiller en attendant le Nouvel An, suit le festin traditionnel : les familles restent éveillées toute la nuit et se rassemblent lors de feux d’artifice lancés à minuit pour repousser les démons.

Le Nouvel An chinois est également l’occasion pour les adultes de donner aux enfants des enveloppes rouges contenant de l’argent pour les aider à échapper au mal et leur souhaiter une bonne santé.

24 janvier 2020

Vu de l’étranger - La France dit non à un “janvier sans alcool”, et c’est bien dommage

janvier alcool

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Venu du Royaume-Uni, le défi du “Dry january” consiste à cesser de boire de l’alcool au mois de janvier. Une idée qui peine à faire son chemin en France, torpillée par le président Macron en novembre, puis par plusieurs dizaines de personnalités issues de divers domaines. La presse étrangère a bien du mal à comprendre cette attitude.

“Macron ne veut pas d’un mois sans alcool”, titre La Vanguardia le 20 janvier. Le quotidien espagnol revient sur un épisode du mois de novembre 2019, lorsque, au cours d’un déplacement du président français à Épernay, celui-ci avait déclaré : “Vous pouvez faire savoir qu’il n’y aura pas de ‘Janvier Sec’”. L’agence Santé Publique France a tenté d’importer dans l’Hexagone cette idée d’un “dry january” – qui consiste à cesser de boire de l’alcool pendant le mois de janvier et nous vient du Royaume-Uni – mais les lobbys de l’alcool s’y sont fermement opposés et ont obtenu gain de cause.

L’attitude d’Emmanuel Macron à cet égard “n’a pas été bien accueillie par les responsables de la santé publique et les dizaines d’organisations qui luttent contre les addictions et alertent sur les dangers de l’alcool”, commente le journal espagnol. Pourtant, les autorités françaises auraient eu tout intérêt à encourager l’initiative, “au moment où vont tomber les chiffres officiels sur la consommation d’alcool dans l’Hexagone.”

Le président français n’est d’ailleurs pas le seul à avoir entrepris de dénigrer l’idée d’un mois sans alcool, rappelle The Times : “S’abstenir de boire de l’alcool après Noël pourrait entraîner la fin de la civilisation française, à en croire de nombreuses personnalités du monde des arts, des universitaires et des sportifs, qui incitent leurs compatriotes à continuer à s’alcooliser”. Le quotidien britannique fait ici référence à une tribune signée par 42 personnalités françaises et publiée par Le Figaro à la mi-décembre 2019. Lancée par le chef français Cyril Lignac, cette campagne hostile au “dry january” insiste sur la “culture” et le “patrimoine” français, dont le vin fait partie intégrante.

Un problème de santé publique à ne pas négliger

La consommation annuelle d’alcool des Français adultes est en moyenne de 11,7 litres par personne – en Espagne, à titre de comparaison, cette moyenne est de 9,2 litres. Bien que ces chiffres “soient en baisse depuis les années 1970, rapporte La Vanguardia, ils n’en demeurent pas moins préoccupants, car l’alcool est la cause de dizaines de milliers de morts prématurées chaque année.”

Cité par le journal espagnol, Mickaël Naassila, président de la Société française de l’Alcoologie (SFA), explique que les lobbys de l’alcool tentent d’influencer les décisions du gouvernement pour empêcher les campagnes de ce type : “Ils pensent que dénigrer l’alcool va avoir des conséquences négatives sur un secteur économique à la valeur historique et culturelle indéniable”.

Mais en réalité, affirme le spécialiste, “le vrai problème, c’est le risque de mortalité, et il faut en informer la population, comme on l’a fait pour le tabac à l’époque”.

Mélanie Chenouard

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23 janvier 2020

Journée mondiale contre la solitude

solitude

En ce jeudi, journée mondiale contre la solitude, Djelloul Belbachir, délégué général de l’association Astrée, dresse un état des lieux en France. Et pointe notamment la situation des 15-30 ans.

«Deux millions de jeunes sont isolés ou risquent de l’être»

La solitude, un bien joli mot quand elle est choisie, le pire, sans doute, quand elle est subie. Dans notre pays de 67 millions d’habitants, 13 % de la population serait touchée par ce qu’il est convenu d’appeler un fléau, selon une étude publiée l’an dernier par l’institut BVA pour l’association Astrée, qui lance ce jeudi la 3e journée mondiale de la solitude, sous le patronage du ministère des Solidarités et de la Santé. Selon l’association, fondée il y a plus de trente ans par Gilbert Cotteau, la solitude est en forte augmentation. Et les plus touchés par cette situation sont sans équivoque les jeunes, qui représentent «60 % des personnes concernées», selon l’étude.

Evidemment, les journées mondiales ne permettent pas de trouver des solutions immédiates, mais elles remettent l’éclairage sur toutes les formes de solitudes, et sur les pistes pour en sortir. Entretien avec Djelloul Belbachir, délégué général d’Astrée.

Pouvez-vous nous parler de l’association ?

Notre volonté est de rompre les solitudes, quel que soit l’âge, grâce à des bénévoles formés à l’accompagnement. Chaque bénévole s’engage à rencontrer physiquement une personne isolée, toujours la même, toutes les semaines et dans la durée. L’association est présente dans 17 villes et agit grâce à un réseau de 550 bénévoles. Les personnes isolées sont de tous âges avec majoritairement des femmes. Cela peut s’expliquer par une plus grande facilité des femmes à demander de l’aide. La solitude est souvent associée à un sentiment de honte, de ne pas avoir de valeur. Il est essentiel de déculpabiliser ceux et celles qui vivent ces situations pour qu’elles osent en parler.

La solitude toucherait toutes les catégories et tous les âges de la population, selon les enquêtes que vous avez menées ?

La moyenne d’âge des gens que nous accompagnons est de 50 ans. Certaines d’entre elles ont 18 ans et d’autres 80. C’est un phénomène qui n’épargne personne et touche 13 % de la population. La Fondation de France, qui nous donne ce chiffre dans le cadre de ses enquêtes régulières, définit comme isolées les personnes ne rencontrant jamais physiquement les membres de tous leurs réseaux de sociabilité, au nombre de cinq : famille, amis, voisins, collègues de travail ou activité associative ou ayant uniquement des contacts très épisodiques avec ces différents réseaux.

Beaucoup de ceux qui viennent à nous ramènent cette solitude à des ruptures : le décès d’un proche, le divorce ou la séparation, la perte d’emploi et des difficultés financières… D’autres nous parlent de maladie et de perte d’autonomie. Contrairement à ce que l’on pourrait penser avec la multiplication des technologies de communication, la solitude ne baisse pas : elle a augmenté de 3 % en trois ans, selon les chiffres de l’étude annuelle du Credoc pour la Fondation de France. Il semblerait que cette solitude soit structurelle dans nos sociétés modernes.

Comment avez-vous pris la mesure de la solitude des jeunes, qui sont pourtant par définition dans des groupes scolaires, sportifs, ludiques ?

Deux millions de jeunes entre 15 et 30 ans sont isolés ou en risque de l’être en fonction de la fréquence des contacts avec les cinq réseaux de sociabilité. De surcroît, ce sont les jeunes qui sont le plus sensibles au sentiment de solitude, même pour les adolescents de moins de 15 ans. La solitude peut exister même lorsque quelqu’un est entouré. Dans ces situations, ce n’est pas la quantité des relations qui questionne, mais la qualité. C’est la raison pour laquelle nous organisons des interventions dans les collèges, afin de favoriser la bienveillance, l’empathie et le soutien entre les adolescents. Pour les 15-30 ans, quitter le cocon familial, l’éloignement géographique pour les études ou encore l’insertion dans la vie professionnelle peuvent être des facteurs de solitude. Quant aux adolescents, il s’agit de solitude ressentie dont une explication pourrait être l’addiction aux écrans.

Justement, n’y a-t-il pas un paradoxe écrasant avec les portables, Internet, Facebook, Instagram, WhatsApp, etc. qui donnent un sentiment d’appartenance à une communauté ?

Il semble que plus on passe de temps sur les réseaux sociaux et autres moyens de communication numériques passifs et plus le sentiment de solitude s’amplifie. Il ne s’agit pas de dire que les réseaux sociaux sont à l’origine du sentiment de solitude mais il existe un lien entre ce sentiment et l’utilisation accrue de ces outils. Cela semble cohérent dans le sens où ce temps passé dans le virtuel n’est pas consacré aux «vraies» relations. Le virtuel ne remplace pas le réel et par ailleurs, le sentiment de solitude vient quand la qualité des relations n’est pas au rendez-vous. Ces relations par le biais d’écrans ne sont sans doute pas aussi satisfaisantes que les relations réelles. Si ces contacts virtuels sont recherchés, c’est sans doute pour leur facilité, leur instantanéité. Ils permettent de réduire la crainte du rejet de soi par les autres.

Comment ces jeunes décrivent-ils leur solitude ?

Elle est souvent associée à l’exclusion, à un sentiment de non-appartenance au groupe, au rejet et en particulier au rejet de la différence. Cette question de la différence revient souvent : on est trop ceci ou pas assez cela, pas assez dans le système très normatif de cette classe d’âge. Ou alors les ados nous disent qu’ils voient d’autres jeunes manger seuls ou être isolés dans la cour. Naturellement, ce sont des situations qui entraînent du mal-être, touchent à l’image de soi et peuvent conduire au repli. Pour que ces adolescents se sentent sécurisés et en confiance, nous proposons aux collèges un programme de soutien par les pairs. En pratique, des élèves volontaires que nous formons ont comme première mission de faciliter le début de la scolarité des élèves de 6e. Ensuite, ces élèves identifiés comme personnes-ressources interviennent, comme une équipe de soutien auprès de ceux qu’ils identifient en risque d’isolement ou d’exclusion. C’est important de faire confiance aux jeunes, en les appuyant pour qu’ils soient activement solidaires de ceux qui vivent des difficultés.

Emmanuèle Peyret

23 janvier 2020

De nouvelles formes d’action se multiplient contre la réforme des retraites

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Par Nabil Wakim, Bertrand Bissuel, Raphaëlle Besse Desmoulières, Aline Leclerc

Tandis que la grève reconductible qui a porté le mouvement s’éteint à la SNCF et à la RATP, des minorités très actives d’opposants ne désarment pas. Leurs actions sont dénoncées par le gouvernement comme des violences, des notions à manier avec prudence pointent des chercheurs.

Plus un jour sans son action spectaculaire. C’est une coupure de courant affectant une dizaine de communes autour de l’aéroport d’Orly, mardi 21 janvier aux aurores. C’est le procès symbolique de l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay par des « gilets jaunes » renvoyé au terme d’une audience rocambolesque, lundi. C’est encore la fermeture du musée du Louvre au nez de centaines de touristes, ou bien des concerts en plein air offerts par l’Opéra de Paris. Ou l’intrusion, par deux fois, de grévistes au siège de la Confédération française démocratique du travail (CFDT).

Ce sont aussi des députés de la majorité et des ministres chahutés dans leur cérémonie de vœux. Et le président de la République Emmanuel Macron et son épouse qui voient des manifestants perturber leur sortie au théâtre des Bouffes du Nord à Paris.

Des actions coups de poing, des coups d’éclats. La lutte sociale se fait guérilla. C’est qu’après bientôt cinquante jours, les opposants au projet de réforme des retraites savent que la grève reconductible à la SNCF et à la RATP, qui a porté la mobilisation, vit ses derniers instants. Le trafic ne cesse de s’améliorer en région parisienne ; les assemblées générales des cheminots et agents RATP se réduisent ou disparaissent. « Il n’y a plus qu’un noyau dur aux AG. Sans qu’on le veuille, nos discussions ressemblent un peu à des bilans, il y a une phase qui s’arrête », constate malgré lui Rémi, 32 ans, cheminot du comité de grève de la gare Saint-Lazare.

Eric Beynel, l’un des porte-parole de Solidaires, le reconnaît. « On a fait le pari de la grève reconductible et de son élargissement, ça n’a pas eu lieu pour l’instant, admet-il. Mais l’idée de la grève s’est installée et c’est un appui pour la suite. » Ce dernier reste cependant persuadé que « ce n’est pas un conflit qui s’essouffle mais qui reprend son souffle » : « A la SNCF et à la RATP, les taux de grévistes s’annoncent forts pour vendredi. »

« Il y a une colère, une haine, je n’ai jamais vu ça »

Ce jour-là, alors que le projet de loi réformant le système de retraite doit être présenté en conseil des ministres, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation. Dès jeudi soir, des retraites aux flambeaux seront organisées dans plusieurs villes, dont Paris.

« Ce qui se joue dans une part croissante du mouvement, c’est une réflexion sur les moyens. Que faire quand le dialogue est limité à amender des points de détails d’un projet à la fois ficelé à l’avance et plein de choses cachées ? Que faire quand les manifestations, sans être ridicules, stagnent en nombre et n’ont guère d’impact ?, interroge Erik Neveu, sociologue, spécialiste des mouvements sociaux. Une partie des acteurs du mouvement explore donc des formes d’action dont ils pensent qu’elles pourraient être plus efficaces. »

On n’avait jamais vu ainsi en cascade des avocats lancer leur robe aux pieds de leur ministre, des personnels soignants leur blouse blanche, des agents du mobilier national déposer leurs outils, des inspecteurs du travail leur code, des enseignants jeter des manuels scolaires. « Il y a beaucoup de symboles. Jeter son emblème, ça dit l’immensité du mépris ressenti pour notre travail, on casse nos métiers, confie Sabine, professeure des écoles en grève à Montpellier. Et qu’aucun représentant du pouvoir ne puisse plus se déplacer sans se faire houspiller ça dit que plus personne ne croit leur discours. Il y a une colère, une haine, je n’ai jamais vu ça. »

Ces actions émanent souvent de réseaux très locaux : des assemblées interprofessionnelles ou des comités de grève qui ont pris forme dans des entreprises, des quartiers, des villes. On y range son étiquette syndicale « dans sa poche ». Et c’est là, ainsi que sur les centaines de groupes WhatsApp qui ont fleuri depuis le 5 décembre 2019, que s’organise aussi, désormais, la contestation.

« Minorités très actives qui ne désarment pas »

« La base ne s’aligne plus avec la tête des confédérations. Les mecs de la CGT [Confédération générale du travail] qui font les coupures et les actions sont superchauds, mais ils ne le font pas avec l’assentiment de la direction de la CGT, qui est très embêtée, confie ainsi un dirigeant d’un syndicat réformiste chez EDF qui désapprouve ces pratiques. Ces méthodes viennent vraiment du bas et je crains qu’ils n’aient pas fini d’inventer des nouveaux trucs ».

« Il y a des minorités très actives qui ne désarment pas, constate également Rémi, le cheminot de Saint-Lazare. Combien de temps ça peut durer ? Qu’est-ce que ça peut donner ? On verra. »

Les irruptions comme celle au théâtre des Bouffes du Nord ont provoqué l’ire du gouvernement et de ses soutiens qui ont dénoncé des « violences », des attitudes « antidémocratiques ». Pour s’y soustraire, certains ont préféré annuler leur cérémonie de vœux, à l’image du ministre de la culture, Franck Riester.

« C’est dans le débat et la discussion, et jamais dans la violence, qu’une démocratie avance », a pour sa part estimé, lundi, le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire. « Ce qui s’est passé aux Bouffes du Nord est inacceptable. La démocratie n’est pas, et ne sera jamais, la force et la violence qui font loi », a aussi tweeté la députée (La République en marche) des Yvelines Aurore Bergé.

« Radicalisation symbolique »

« Il s’agit d’initiatives extrêmement minoritaires mais que l’on ne voyait pas il y a quelques jours, observe Cyril Chabanier, le président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). Il ne faudrait pas que ça se développe. »

Le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Yves Veyrier, a un avis balancé sur le sujet. « J’aurais du mal à dire qu’il n’y a pas de violences du tout, indique-t-il. Mais si on dézoome, j’ai l’impression qu’il y a une distorsion de la réalité et du ressenti qu’on en donne si on compare à d’autres épisodes comme Mai-68. » Pour lui, il y a la tentation « de parier sur l’épuisement du mouvement et de mettre en exergue ce qui pourrait être moins compris et accepté pour essayer de réduire la contestation à ce qui est marginal ».

« Il s’agit plus d’une radicalisation symbolique que d’une radicalisation au sens propre : il n’y a pas de violences physiques, on est plus dans de l’action illégale, estime Baptiste Giraud, maître de conférences en science politique à l’université d’Aix-Marseille. Avec toujours le risque de donner une image négative de la mobilisation ou de renvoyer celle d’une minorité plus déterminée mais qui s’isole dans sa manière de contester. »

« La plus grande prudence s’impose sur ces notions de radicalisation ou de violence, renchérit Jean-Michel Denis, professeur de sociologie à l’université Paris Est-Marne-la-Vallée. En réalité, il n’y a rien de bien nouveau dans ces agissements, et les conflits sociaux qui ont éclaté durant les années 1970 dans les bassins miniers ou les entreprises de la sidérurgie, étaient bien plus durs. » Il est cependant certain qu’une mobilisation très longue, sans véritable débouché, risque de se traduire « par une forme de dégradation », complète-t-il. « Le mouvement des “gilets jaunes” est passé par là, en sécrétant l’idée qu’une forme de radicalité permet d’obtenir des avancées et qu’aucune organisation n’a à fédérer un mouvement social. »

« La responsabilité de l’exécutif »

Les opérations comme celles contre la CFDT « amoindrissent le mouvement social et nous les condamnons sans réserve », confie François Hommeril, président de la CFE-CGC : « Mais on ne peut pas oublier la responsabilité de l’exécutif, ajoute-t-il. Il a contribué à créer ce climat-là, en s’abstenant de faire une analyse loyale et sincère de toutes les questions soulevées par son projet. On est manipulés, ça rend les gens dingues. »

A ce type de critiques, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, avait répondu, dimanche sur BFMTV : « Si provoquer de la violence, c’est faire les réformes pour lesquelles vous avez été élu, de ce point de vue là, je peux l’assumer. »

L’intersyndicale, qui réunit la CGT, FO, la CFE-CGC, Solidaires, la FSU et des organisations de jeunesse, devait se retrouver mercredi soir pour décider de la suite, au-delà de vendredi. L’exercice s’annonce compliqué. Si certains comme Solidaires aimeraient programmer une nouvelle date interprofessionnelle le jeudi 30 janvier, d’autres comme FO sont réticents à l’idée de retomber dans des journées « saute-mouton » qui finissent par user.

Mais pour M. Veyrier, « c’est loin d’être fini » : « Après le conseil des ministres, il y a le débat parlementaire et même si le gouvernement finit par faire adopter sa loi, rien ne sera figé avant un moment. »

22 janvier 2020

Martinez prépare la manif....de vendredi prochain !

greve11

20 janvier 2020

Elle découvre que son appartement, loué sur Airbnb, a servi de décor pour un film de Jacquie et Michel

porno tournage

Après le tournage à son insu d'un film pour adultes dans son appartement, une propriétaire attaque Airbnb en justice. Retour sur cette histoire des plus surprenantes.

Mauvaise surprise pour cette propriétaire, après la mise en location de son appartement sur Airbnb. Son domicile, situé dans le 16ème arrondissement parisien, a servi de décor pour un film pornographique, en 2017.

Dans un premier temps, elle apprend par le gardien de son immeuble que ses voisins "ont été dérangés par des nuisances sonores importantes d’ordre sexuel", comme elle l'explique au Figaro. Elle découvre ensuite, une vidéo pornographique, tournée dans son appartement, sur le site internet Jacquie et Michel.

La propriétaire n’a pourtant aucun doute au moment de laisser son appartement à une autre femme en qui elle croit pouvoir faire confiance. "Nos échanges se sont bien passés, la locataire était très courtoise et aimable et rien ne laissait présager ce qui allait arriver" précise-t-elle d'ailleurs au quotidien.

C’est donc avec stupeur qu’elle reconnaît l’intérieur de son appartement ainsi que sa terrasse, sur la vidéo.  Elle porte plainte et contacte alors Airbnb qui lui verse 3 740 euros au titre des dommages matériels.

"Ils ont considéré qu’il s’agissait d’un simple incident. C’est pourtant très grave ! Est-ce normal qu’un film pornographique, vu par des millions de personnes, ait été tourné dans mon appartement sans mon accord ?", questionne-t-elle dans les colonnes du journal.

Airbnb se défend

Contacté par le quotidien, le site de location s’est défendu : "Nous avons retiré le compte du voyageur (de la locataire) de la plateforme et apporté notre assistance à l’hôte lorsque le cas a été porté à notre attention".

La société a ainsi prévu de nouvelles règles pour éviter que ce genre de situations ne se répètent :"des nouvelles mesures de sécurité incluant notamment une interdiction des fêtes et de la présence d'individus non autorisées ainsi qu’une vérification manuelle des réservations à haut risque".

La jeune femme, qui a perdu son procès en première instance en juin 2019, n’abandonne pas pour autant et continue son action en justice, à la fois contre les acteurs et Airbnb.

19 janvier 2020

Réforme des retraites : la grève à la RATP suspendue à partir de lundi sur une majorité des lignes de métro

Les conducteurs, en grève depuis 45 jours, ont voté la suspension, selon l’UNSA-RATP, qui veut « recharger les batteries » et « réorienter le mouvement illimité pour s’engager sur une autre forme d’action ».

C’est une première depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites le 5 décembre 2019. Les conducteurs en grève du métro parisien ont voté, vendredi 17 janvier, dans la plupart de leurs assemblées générales la suspension de leur mouvement à partir de lundi, a annoncé samedi l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA).

Très mobilisée depuis quarante-cinq jours, l’UNSA-RATP, premier syndicat dans l’entreprise de transports francilienne, a appelé à « réorienter, dès lundi, le mouvement illimité pour s’engager sur une autre forme d’action ».

Le communiqué publié samedi 18 janvier précise qu’il s’agit d’un arrêt provisoire de la mobilisation « en vue de reprendre des forces pour achever tous ensemble, Françaises, Français, ce combat ». Contacté par Le Parisien, Laurent Djebali, représentant des conducteurs de métro et de RER à l’UNSA-RATP, explique que « beaucoup d’agents ont besoin de souffler un peu et de recharger les batteries ».

La première branche professionnelle dans l’entreprise précise que l’UNSA-RATP reste « déterminée à poursuivre la lutte contre cette réforme injuste et comptable ». Appelant à manifester le 24 janvier, l’UNSA affirme vouloir mettre « tout en œuvre pour que ce mouvement s’amplifie et se généralise en même temps, dans toutes les entreprises du pays ».

« Certains collègues ont besoin de se renflouer »

Pour beaucoup de grévistes, cette décision a été décidée « pour des raisons pécuniaires » : « On peut comprendre que certains collègues aient besoin de se renflouer », a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) M. Djebali. Pour autant, « dès que les collègues sont prêts, on repart en illimité, en espérant une convergence des luttes ». « Il est hors de question qu’on appelle à cesser la grève illimitée, bien au contraire », a-t-il insisté.

Cette annonce devrait améliorer le trafic des métros, bus, tramways et RER, très perturbé depuis quarante-cinq jours. Samedi, si aucune ligne du métro parisien n’était totalement fermée, la plupart fonctionnaient toujours avec un trafic moindre, des horaires réduits et un grand nombre de stations fermées.

Le trafic devrait donc reprendre normalement lundi sur douze lignes de métro, ainsi que sur le RER A. Les lignes 5 et 13 ainsi que le RER B pourraient rester perturbés. Les lignes 1 et 14, automatiques, continueront à fonctionner normalement.

29 % des Français soutiennent toujours la grève. Selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche (JDD) du 19 janvier, les Français sont 29 % à soutenir les blocages des grévistes mobilisés contre la réforme des retraites (– 1 point par rapport à la semaine dernière), et 22 % éprouvent de la sympathie (+ 3 points). Ils sont 19 % à se dire opposés au mouvement de contestation et 14 % hostiles (– 1 point). Ils sont enfin 16 % à se déclarer indifférents (– 1 point). La tendance à un retour au niveau précédant les vacances se confirme donc, les usagers étant d’autant moins gênés dans leurs déplacements que les trafics SNCF et RATP sont en voie de normalisation. Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP, « on voit apparaître des doutes sur la réforme, notamment chez les sympathisants de La République en marche », dont 19 % ont de la sympathie pour le mouvement, contre 13 % la semaine passée.

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