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Jours tranquilles à Paris
4 novembre 2013

Prix Goncourt = Pierre Lemaitre

Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013 ►►► http://bit.ly/1cGsjsf
L’écrivain Pierre Lemaitre vient de se voir décerner le prix Goncourt 2013 pour son roman Au revoir là-haut, paru chez Albin Michel. Une récompense qui tombe à propos, alors que débutent la plupart des commémorations autour de la Grande Guerre.
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4 novembre 2013

Prix Goncourt

Le Goncourt 2013 sera connu ce midi. Sur son blog Bibliothérapie, notre journaliste Anne Brigaudeau se penche sur ce prestigieux prix qui fabrique des best-sellers depuis 110 ans.

4 novembre 2013

C'est le dernier SAS...

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25 octobre 2013

ASTERIX aux Galeries Lafayette... aujourd'hui

14 h 30 VENDREDI « Astérix chez les Pictes » dédicacé par ses auteurs.

Didier Conrad et Jean-Yves Fem, qui ont signé le nouvel album des aventures d'Astérix, dédicacent l'édition de luxe (qui comprend un dossier de 33 pages sur les coulisses de la conception de cet opus), cet après-midi aux Galeries Lafayette.

Accès libre. De 14h30à 17 h 30, aux Galeries Lafayette, 40, boulevard Haussmann, Paris 9e. M° Chausséed'Antin-La-Fayette ou Opéra.

24 octobre 2013

Le nouvel album d'ASTERIX est sorti...

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23 octobre 2013

Demain à Vannes - Irène Frain dédicace son nouveau livre

Trois questions à... Irène Frain, écrivaine, journaliste et historienne.

Quel est le sujet de votre livre ?

Il retrace l'histoire de mon père. qui a grandi dans une grande pauvreté. C'était le dixième de la famille. De l'âge de 11 à 14 ans, il a vécu dans le grenier d'une porcherie à Cléguérec, près de Pontivy. C'était l'enfant à tout faire. Ensuite, il est parti travailler à Jersey. Quand il est revenu, il ne parlait plus français. Avec l'argent de sa première paye de maçon, il s'est acheté un livre de grammaire. Plus tard, pendant la guerre, il a été prisonnier en Allemagne. Là-bas, il a appris la langue du pays. Sa lutte contre l'adversité, c'était les mots. Il s'est construit grâce aux livres. Ce roman aborde aussi la transmission entre père et fille.

Qu'est-ce qui vous a motivé à l'écrire ?

L'élément détonateur, c'est la parole d'un journaliste sur un plateau de télévision. Il m'a adressé ces mots : vous qui êtes sortie de rien... Je me suis alors interrogée sur ce qu'était ce rien », sur mes origines, mon prénom... Je suis partie enquêter sur le parcours de mon père, en Bretagne. Au départ, je n'avais pas pour idée d'en faire un livre. Dans les mêmes temps, mon éditeur m'a demandé de faire quelque chose sur l'histoire de ma famille. Quelque temps après, j'ai commencé à écrire.

Avez-vous d'autres projets en tête ? 

Pour l'instant, je m'occupe de Sorti de rien . J'ai fait quatre livres en cinq ans. Même si j'ai écrit le dernier assez vite, j'ai besoin de temps. Ça m'a demandé beaucoup d'énergie. Dans l'écriture bien sûr mais aussi sur le plan émotionnel.

Source Ouest France

Jeudi 24 octobre , à partir de 17 h 15, à la librairie Cheminant, rue Joseph-Le Brix à Vannes. La dédicace est suivie à 19 h d'un café littéraire à l'hôtel de ville de Vannes.

Voir mon billet du 5 octobre 2013

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10 octobre 2013

Histoire d'O

5 octobre 2013

Irène Frain à Cléguerec hier soir

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Irène Frain

Bientôt à Vannes...

Le 24 octobre, retrouvez Irène Frain à Vannes pour une séance de dédicaces de 17h à 18h à la librairie Cheminant et un café littéraire à 19h à l'Hôtel de Ville.

Venez nombreux!

Librairie Cheminant

19, Rue Joseph le Brix 56000 Vannes

 

Sorti de rien

Un jour, un journaliste m’interpelle : « Vous qui êtes sortie de rien… »

Quel rien ? La misère qui fut celle de mon père ?

Je retourne en Bretagne. Le fil du passé n’est pas encore rompu, les gens se souviennent, un monde stupéfiant ressuscite, un lignage archaïque dont j’ignorais l’existence, rudesse et merveilles, austérité et truculence, cocasserie, poésie. L’esprit même de mon père, l’humilié qui ne plia jamais devant l’adversité.

Une colère ancestrale prend alors la parole et me dicte, sans me laisser d’issue : « Cherche donc ce qu’il fut, ce Rien dont tu es la fille. Et dis-le. »

Je m’incline, je croise ce passé avec ce qu’il me reste de mon père : la légende familiale, ses récits, ses carnets, toutes ces lettres qu’il écrivit lorsqu’il était prisonnier des nazis. Des énigmes s’expliquent, des secrets se dévoilent. Oui, mon histoire — jusqu’à mon prénom — est bien fille de la sienne : le combat d’un Breton « sorti de rien ». Combien sont-ils encore, sur la planète, à vouloir sauver comme lui le seul trésor qui vaille : la dignité ?

Irène Frain est écrivain. Parmi ses romans : Le Nabab (Lattès, 1982), Secret de famille (Fayard, 1989), Devi (Fayard, 1993), L’Homme fatal (Fayard, 1995), Les Naufragés de l’île Tromelin (Michel Lafon, 2009).

Visitez le site officiel de l'auteur avec des informations et des contenus exclusifs: http://www.irenefrain.com/

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Irèle Frain hier soir à Cléguerec

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Les nombreuses personnes venues assister

à la "Rencontre avec Irène Frain" hier soir

à la médiathèque de Cleguerec

4 octobre 2013

Irène Frain

A l’occasion de la sortie nationale de son nouveau roman « Sorti de rien » (Seuil), Irène Frain sera à Cléguérec le vendredi 4 octobre pour un entretien au sujet de son livre, mais aussi afin de rencontrer le public local, la région de Cléguérec occupant une place importante dans ce dernier ouvrage…

La rencontre est bien entendu gratuite et ouverte à toutes et tous, ne manquez pas cette occasion !

Médiathèque de Cléguérec – Vendredi 4 octobre – 19h30

Rencontre organisée en partenariat avec le Conseil Général du Morbihan et la Médiathèque départementale, dont un des bibliothécaires, James Eveillard, animera cette soirée.

28 août 2013

Edie. la danse d’Icare de Véronique Bergen

Un nouveau roman de Véronique Bergen...

Un texte sur la vie d’Edie Sedgwick, qui fut l’égérie d’Andy Wharol, la compagne de Bob Dylan, et mannequin pour Vogue et LifeSortie le 17 septembre 2013.

Véronique Bergen

Entre roman, épopée et document, ce texte nous raconte la vie d’Edie Sedgwick, qui fut l’égérie d’Andy Wharol, la compagne de Bob Dylan, et mannequin pour Vogue et Life… Reine des nuits new yorkaises, princesse de la factory, fulgurance cramée dès la naissance par la folie d’un père richissime, homme de pouvoir cynique et psychopathe – elle s’est brûlée le corps et le cerveau dans une furie addictive sans limite. Elle fut chantée par le Velvet Ungerground, Patti Smith, Lloyd Cole, Étienne Daho, Alizée, The Cult et Dramarama… et plusieurs biographies lui furent consacrées, contribuant à étoffer son nom d’une dimension mythique de plus en plus riche.

Ce livre, présenté comme une autobiographie apocryphe – où l’écriture se fait chair –, est bien entendu un portrait d’Edie. Mais c’est également, à travers la voix de cette femme qui n’a pas eu d’autre choix que de vivre toujours plus vite pour fuir cette civilisation malade, un témoignage de la contre-culture américaine des années 60-70, et le portrait en creux d’une Amérique cynique et obscène.

Extrait : « Ma maladie vient de loin, ma maladie est estampillée dynastie Sedgwick, je suis la plus riche héritière de la Nouvelle Angleterre, la légataire de pathologies prestigieuses étalées sur six générations. La folie galope sous ma peau comme elle couvait sous celle de Zelda Fitzgerald. Puisque les dernières branches de notre arbre généalogique pur WASP sont pourries, je devrais vendre aux enchères le bel ADN maniaco-dépressif de Fuzzy. Pour laver mon sang de descendante de psychotiques, je le noie dans la coke et l’héro, je déloge à coups de speed le plasma parano, les plaquettes scatophiles, embarque la ménagerie autiste dans de fabuleux shoots. Un speedball toutes les deux heures réussit à éclaircir les idées caillées que mon père a déposées en moi. Mais c’est sur deux fronts que je dois me battre : contre les mitochondries tordues, les chromosomes schizosaturés des Sedgwick, des Minturn mais aussi contre l’or noir qui empoisonne mon corps. »

ed

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