Ingrid Betancourt - Bravo M. Sarkozy !
Je dois l'avouer, je salue l'action de notre Président de la République dans ce dossier. Voici le texte du message télévisé adressé par le président français Nicolas Sarkozy au chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) Manuel Marulanda.
"Je veux m'adresser à Manuel
Marulanda, le chef des FARC.
"Les images des otages, les
lettres à leurs familles ont bouleversé le monde. La vidéo d'Ingrid Betancourt,
en particulier, la lettre si profondément émouvante et désespérée qu'elle a
adressée à sa mère ne peuvent laisser personne indifférent. La flamme est en
train de s'éteindre dans cette femme dont l'énergie, dont l'audace, dont le
courage forcent l'admiration de ceux qui la connaissent. Où est donc passé son
sourire?
"Cette femme est à bout de
résistance.
"Monsieur Marulanda, vous le
savez, je ne partage pas vos idées et je condamne vos méthodes, notamment les
enlèvements qui plongent tant de familles dans le malheur. Aucune lutte n'a de
sens sans le respect de la dignité de l'être humain, qui est la seule fin
possible de toute action politique.
"Monsieur Marulanda, je vous
demande solennellement de relâcher Ingrid Betancourt et de ne pas porter sur
votre conscience le risque que ferait peser sa disparition. C'est aujourd'hui
une femme à bout de forces.
"Je m'engage de mon côté à
continuer à m'impliquer personnellement dans la recherche d'une solution
humanitaire, pour la libération de tous les autres séquestrés. Au-delà, je
m'engage à redoubler d'efforts, si cela est souhaité, pour contribuer à trouver
une issue au conflit colombien.
"Mais pour l'heure, Monsieur
Marulanda, il faut sauver une femme en danger de mort.
"Je forme un rêve: celui de
voir Ingrid au milieu des siens pour Noël.
"Monsieur Manuel Marulanda,
vous pouvez réaliser ce rêve, vous pouvez sauver cette femme, vous pouvez
montrer au monde que les FARC comprennent les impératifs humanitaires. Monsieur
Marulanda, vous portez une lourde responsabilité.
Je vous demande de
l'assumer."
Photos du tournage sur le "Terrain vague"
Ingrid Betancourt
Plusieurs passages télévisés des enfants d'Ingrid Betancourt aujourd’hui :
- Lorenzo BETANCOURT sera l'invité du Grand Journal de Canal+, ce mercredi, à 19H20/25, en présence sur le plateau de David MARTINON.
- Mélanie BETANCOURT sera l'invitée du journal de 20H00 de TF1 où elle répondra aux questions en duplex depuis New York.
D'autre part, le dévoilement du nouveau portrait d'Ingrid Betancourt devant l'Hôtel de Ville, a lieu à 17H15, en présence de Lorenzo, Fabrice Delloye, Bertrand Delanoë et Samuel Moreno (Maire de Bogota).
Paris en couleurs
A l'occasion du centenaire de la commercialisation de l'autochrome, procédé industriel de photographie couleurs inventé par les Frères Lumière, sera présentée du 4 décembre 2007 au 31 mars 2008, à l'Hôtel de Ville à Paris, l'exposition "Paris en couleurs des Frères Lumière à Martin Parr".
Paris en Couleurs, Des Frères Lumière à Martin Parr
Salle Saint Jean de l'Hôtel de Ville
5 rue Lobau
75004 Paris
Du 4 décembre 2007 au 31 mars 2008
Gratuit
Site : www.paris.fr
"Paris en couleurs" de
1907 à aujourd'hui à l'Hôtel de Ville
PARIS (AFP) — Une exposition de
300 photographies en couleurs inédites de la capitale, prises entre 1907 et nos
jours, s'installe à l'Hôtel de Ville du 4 décembre jusqu'au 31 mars.
"Paris en couleurs, des
frères Lumière à Martin Parr" a été montée pour le centenaire de la
commercialisation de l'autochrome, premier procédé industriel de photographie
en couleurs sur plaque de verre, inventé par les frères Lumière.
Dans ce procédé, "des grains
de fécule de pomme de terre font office de filtre pour reproduire la lumière
naturelle", explique Virginie Chardin, commissaire de l'exposition.
"Ce sont des reproductions qui sont exposées, montrées sous forme
lumineuse, car les plaques sont très fragiles".
La fraîcheur des couleurs et la
qualité du détail surprennent. Les premières images de Paris en couleurs, telle
cette réception des souverains norvégiens sur le parvis de l'Hôtel de ville,
datent de juin 1907.
Dès 1913, Léon Gimpel a pu saisir
des images en mouvement nécessitant plusieurs secondes de pose (Collections de
la société française de photographie).
On découvre le petit peuple de
Paris, la publicité omniprésente sur les murs de la ville, parfois sur
plusieurs étages d'immeubles. Les affiches Kub, Meunier, Byrrh ou Suze
habillent les façades et les enseignes en lettres d'or attirent le chaland,
comme sur "l'entrée du passage du Caire" en juillet 1914.
Le carreau des Halles en 1913
paraît familier avec sa foule de marchands. Les photos proviennent notamment
des "archives de la planète" du banquier Albert Kahn.
Après une série sur le Paris de
l'Occupation, prises notamment par un soldat allemand, Walter Dreizner, on
passe à l'après-guerre avec des clichés accrocheurs comme "la jolie fille
et le ramoneur" de Lucien Lorelle, pris sur un toit vers 1955.
Robert Capa a immortalisé en 1948
le glamour des mannequins Dior et les photographes de Vogue (Guy Bourdin,
Helmut Newton, Peter Lindbergh) magnifient les décors parisiens à travers la
mode, alors que Robert Doisneau fixe en 1959 une série d'affiches
publicitaires.
La période d'après 1968 propose
une vision grinçante des paysages urbains, notamment avec le Britannique Martin
Parr ou l'Italien Massimo Vitali.
L'exposition, gratuite, s'accompagne d'un ouvrage "Paris en couleurs de 1907 à nos jours" (éditions du Seuil, 216 pages, 39 euros).