Laetitia Casta photographiée par Mario Testino pour Dolce & Gabbana
A 34 ans, Laetitia Casta revient sur le devant de la scène avec une collaboration qui met en lumière ses racines méditerranéennes. Pour son grand retour beauté, notre Corse préférée a choisi le chic du duo de créateurs Dolce & Gabbana…
Pour femme, voici en toute simplicité le nom du parfum signé Dolce & Gabbana que Laetitia Casta incarne. Une image ultraglamour de mama italienne épanouie, débordante de sensualité, du sur-mesure pour notre ravissante mannequin devenue actrice. «Laetitia nous a toujours ensorcelée avec sa sensualité et son charisme naturels, confient Domenico et Stefano. Elle est l’interprétation parfaite de la femme Dolce & Gabbana aujourd’hui.» Et qui mieux que celle qui a incarné notre Marianne en 2000 peut représenter l’essence de la féminité?
Et la campagne shootée par Mario Testino figure deux clichés, l’un ou l’on découvre la jeune femme sur fond de mur de pierre patiné par le temps, le regard vert perçant, la bouche gourmande entrouverte, seulement vêtue d’un bustier noir à dentelles sublimant ses formes voluptueuses, l’autre, caliente, dans lequel elle flirte avec le bellâtre des runways Noah Mills.
Jeux Olympiques 2012 - Londres
Save the date : Nuit Européenne de la chauve-souris
Chaque année, la Nuit européenne de la chauve-souris est l'occasion de fêter cette espèce partout en Europe et en France. Ainsi, les samedi 25 août 2012, de nombreuses animations vont être organisées afin de faire découvrir cet animal au grand public.
Voir mon billet du 19 août 2009
Jeux Olympiques 2012 - Londres
Les Jeux de Londres se sont ouverts vendredi sous le signe de l’humour et de l’imagination débridée, qui par temps de crise économique est venue à point porter une cérémonie inventive et décalée puisant profondément dans l’identité britannique.
Le président du comité d’organisation Sebastian Coe avait relevé vendredi qu’il ne pouvait «concevoir ce que cela doit être que de passer ne serait-ce qu’une demi-heure dans la tête de Danny Boyle», grand ordonnateur du spectacle.
La reine Elizabeth II, près de soixante-dix chefs d’Etat et de gouvernement et les 80 000 spectateurs du stade de Stratford et le monde rivé devant sa télévision en ont eu un aperçu vendredi soir.
Des moutons gambadant dans un paysage bucolique, d’immenses cheminées d’usine surgissant du sol, des tambours, une forge de l’enfer, un orchestre symphonique... Il faudrait dérouler un inventaire à la Prévert pour cueillir tous les fruits de l’esprit fertile du réalisateur du film «Slumdog Millionaire».
Il semblait de toute façon impossible, et par ces temps de restriction, indécent, de vouloir égaler la démonstration de force millimétrée des Jeux de Pékin 2008, au budget quasi-illimité.
Avec ses 34 millions d’euros en poche, Boyle a sollicité 10 000 volontaires, compté sur des invités exceptionnels - comme l’auteur JK Rowling, le comique Roy Atkinson (Mister Bean), Paul McCartney - et misé, comme il était attendu d’un Britannique, sur l’humour et l’excentricité. Avec audace, puisque même la Reine, largement ovationnée, a été mise à contribution, en jouant pour la première fois dans un court film aux côtés de James Bond (Daniel Craig).
Boyle n’a pas hésité à transformer le stade en gigantesque boîte de nuit, grâce à des palettes luminescentes agitées avec bonheur par les spectateurs.
Joyeux bazar
Sous les yeux de la Première dame américaine Michelle Obama, du Premier ministre russe Dmitri Medvedev ou encore du Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, le récent vainqueur du Tour de France Bradley Wiggins a fait résonner une énorme cloche peu après 21h00 locales (20h00 GMT), donnant ainsi le départ réel de la cérémonie.
Le tableau initial, évoquant un Royaume-Uni rural d’un antan fantasmé n’a pas tardé à être bousculé par la Révolution industrielle, dans un fracas de percussions et harmonies grandiloquentes.
Dans un joyeux bazar évoquant les conséquences de ce bouleversement, défilaient des gueules noires, des suffragettes, mais aussi des sous-marins jaunes gonflables (Yellow Submarine), hommage aux Beatles issus de la ville industrielle de Liverpool.
Puis quatre anneaux olympiques glissaient sur des filins placés sur le toit du stade rejoints par un cinquième qui, sorti des hauts fourneaux au milieu de la scène, s'élevait vers l’empyrée, encore incandescent.
Dizaines de Mary Poppins
Après un interlude solennel pour l’entrée de la Reine, un deuxième grand tableau a fait honneur au National Health Service (NHS), le service de santé publique.
Dans une fantasmagorie tournoyante, des infirmières et leurs patients - des enfants - devaient affronter les démons de la littérature britannique, tel le Capitaine crochet. C'était sans compter l’intervention de dizaines de Mary Poppins, descendues du ciel.
Le spectacle a ensuite pris une tournure nettement plus festive, avec un jouissif tour d’horizon du patrimoine musical britannique, des Rolling Stones à Dizzee Rascal en passant par David Bowie.
Les toutes petites nations, comme la Palestine, mais aussi l’Irlande, les Etats-Unis et bien sûr la Grande-Bretagne ont remporté un franc succès lors du défilé des 205 délégations, les porte-drapeau Usain Bolt (Jamaïque) - exubérant - Novak Djokovic (Serbie) - radieux - et bien sûr Chris Hoy (Grande-Bretagne) - ému - s’imposant à l’applaudimètre.
Le clou a évidemment été l’arrivée de la flamme olympique, transmise par le footballeur David Beckham à la légende de l’aviron Steve Redgrave, vainqueur de cinq médailles d’or en cinq JO, à qui est revenu l’honneur de la faire entrer dans le stade.
L’ultime relais était ensuite constitué de sept jeunes athlètes britanniques, qui ont enflammé un calice de 205 pétales, dans un final chargé en émotions. (AFP)