Save the date....
Jean Luc Mélenchon
Quand tu découvres un sondage dans lequel t'es à 16%, ... à seulement 1 point de Fillon. pic.twitter.com/xmvtEKBtNl
— Ornikkar ™ (@ornikkar) 31 mars 2017
Gérard Rancinan
Normal Magazine
Vernissage ce soir de l'exposition GAINSBOURG à la Galerie Art and Sound
"L'exposition GAINSBOURG a, pendant un an, fêté les 25 ans de la disparition de l'homme à la tête de choux. Nous vous attendons pour le vernissage de cette exposition qui clôturera cette belle année. Vous y découvriez les photos d'Odile Montserrat prises entre 1968 et 1978 et les oeuvres numériques réalisées en collaboration avec sa fille, l'artiste cinétique Valeria Attinelli."
La photographe Odile Montserrat et sa fille Valeria Attinelli - Exposition "Gainsbourg Intime" à l'occasion de la sortie en avant-première du livre "Gainsbourg" à la galerie du Lucernaire à Paris le 10 octobre 2016. © Veeren/Bestimage
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Dans les années 60, les femmes photographes de presse sont rares. Odile Montserrat fut l’une d’entre elles.
Sa passion naît lorsque ses parents lui offrent la fameuse boîte « Brownie Flash Kodak » pour ses dix ans. A l’époque, elle vit au Maroc, les sujets ne manquent donc pas…
Engagée en France aux « informations UNESCO », elle fait la rencontre de Lucio Attinelli qui écrivait pour « Le Ore », un magazine romain aujourd’hui disparu. Elle l’accompagne sur des reportages pour le magazine et rencontre Serge Gainsbourg en 1967. Entre eux naît une amitié sincère pendant laquelle elle fige des instants intimes. A cette époque, le photographe n’est pas un ennemi, mais au contraire un confident à qui l’on dévoile son intimité.
C’est ce qu’Odile Montserrat a vécu auprès de Serge, Jane Birkin et leurs enfants. Elle a conservé ces photos sans jamais les exposer au grand public.
Odile Montserrat a photographié toutes les plus grandes stars mondiales avant d’occuper le poste de chef de l’editing international du matériel « people » au sein de l’agence SYGMA.
Ci-dessus photos de Gainbourg prises par Odile Montserrat et exposées actuellement à la Galerie Art and Sound
Voir la video : https://vimeo.com/210862798
Ci-dessus : oeuvres de Valeria Attinelli
Reportage photographique : Jacques Snap
Mes précédents billets sur Serge Gainsbourg
Affaire Fillon : soupçons d’emplois fictifs - Penelope Fillon mise en examen
L’épouse du candidat de la droite était convoquée par les juges d’instruction mardi. Elle a été mise en examen, notamment pour « complicité et recel de détournement de fonds publics ».
Après François Fillon, c’est au tour de son épouse, Penelope, d’être mise en examen, mardi 28 mars, par les juges d’instruction pour « complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de bien sociaux et recel d’escroquerie aggravée ».
« Les magistrats instructeurs ont décidé de mettre en examen Penelope Fillon, dans la logique d’une enquête et d’une instruction conduites exclusivement à charge, au mépris de la séparation des pouvoirs et de la présomption d’innocence, dans des délais de rapidité hors norme. Lorsque cette affaire sera examinée dans la sérénité et le respect des principes de droit, je maintiens que l’innocence de Penelope et de François Fillon sera reconnue », s’est insurgé l’avocat de Mme Fillon, Me Pierre Cornut-Gentille, dans un communiqué diffusé par l’équipe du candidat à la présidentielle.
Les magistrats, saisis par le parquet national financier à la fin de février, ont cherché à savoir si Mme Fillon avait bien travaillé lorsqu’elle était employée par son époux, puis par le suppléant de ce dernier, Marc Joulaud, comme assistante parlementaire entre 1986 et 2013. Ce dernier a d’ailleurs également été mis en examen vendredi.
Lors de son audition par la police judiciaire, Penelope Fillon a détaillé son activité auprès de son époux : « Je lui préparais des fiches », « il m’arrivait de le représenter » dans des manifestations culturelles, a-t-elle entre autres affirmé, selon des informations du Monde.
Soupçons d’emploi fictif à « La Revue des deux mondes »
Le Journal du dimanche a également publié, dimanche, son système de défense dans les locaux du groupe d’intervention régional à Versailles. Sur l’emploi auprès de son mari, elle affirme qu’elle s’occupait du « courrier arrivant à [notre] domicile », des « demandes d’administrés, problèmes personnels de gens en difficulté, sollicitations diverses ». Elle aurait également rédigé des « fiches et des mémos » pour M. Fillon concernant des manifestations locales.
Des soupçons d’emploi fictif pèsent également sur ses missions au sein de La Revue des deux mondes entre mai 2012 et décembre 2013. Pour Michel Crépu, qui dirigeait à l’époque la revue littéraire, l’épouse de François Fillon « a bien signé deux ou peut-être trois notes de lecture », mais « à aucun moment (…) je n’ai eu la moindre trace de ce qui pourrait ressembler à un travail de conseiller littéraire ». Selon le propriétaire de la revue et proche de M. Fillon, Marc Ladreit de Lacharrière, l’épouse de l’ancien premier ministre avait également un rôle de conseillère auprès de lui.