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Jours tranquilles à Paris
14 mai 2017

Normal Magazine

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14 mai 2017

"Le destin des Hommes" - Gérard Rancinan expose à la Collégiale Saint André - Chartres - vu hier - derniers jours

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Photos : Jacques Snap

14 mai 2017

"Je ne céderai sur rien dans les engagements pris devant les Français" : regardez le discours d'investiture d'Emmanuel Macron

Il avait assuré qu'il s'agirait d'un moment "simple, clair et amical". Une semaine après le second tour de l'élection présidentielle, dimanche 14 mai, François Hollande a remis les clés de l'Elysée à son successeur, Emmanuel Macron, avant de quitter le palais présidentiel.

14 mai 2017

Remonter les Champs-Elysées dans un 4x4 militaire, tout un symbole...

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Une première. C’est à bord d’un véhicule militaire qu’Emmanuel Macron, tout juste officiellement investi président de la République, a remonté les Champs-Elysées pour aller raviver la flamme du Soldat inconnu. Le symbole est fort. Alors que des doutes s’étaient élevés lors de la campagne du candidat Macron sur sa capacité à traiter des dossiers régaliens et de Défense, le nouveau président a tout de suite endossé son costume de chef des armées. Malgré l’état d’urgence, c’est dans ce 4X4 entièrement découvert qu’il a tenu à saluer la foule. Une façon d’affirmer qu’il entend clairement assumer les risques liés à ses fonctions. Alors bien sûr, la pluie, qui avait marqué dès le début le quinquennat Hollande, n’a pas été totalement absente de cette cérémonie, mais Macron a voulu montrer d’emblée que le changement, c’est bien maintenant. 

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14 mai 2017

la passation.... départ de François Hollande

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14 mai 2017

La passation de pouvoirs... arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée

14 mai 2017

Investiture d'Emmanuel Macron

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14 mai 2017

L’ancienne prof de français devient Première dame

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Sa rencontre avec Emmanuel Macron avait, déjà, été un coup de tonnerre dans sa vie tranquille et anonyme de prof, mariée à un banquier et mère de trois ados. Se doutait-elle, Brigitte Auzière, qu’elle l’emmènerait à l’Élysée, comme femme de Président ?

Amiens, 1993. Elle a bientôt 40 ans, lui 15. Brigitte Auzière, mariée à un banquier, mère de trois ados, enseigne le français et le théâtre au lycée la Providence. Emmanuel Macron est un élève brillant, déjà singulier par l’agilité de son intelligence et l’intensité de ses échanges avec les autres. L’amour les saisit.« J’ai senti que je glissais, lui aussi » , confie-telle à Paris Match en avril 2016. Mais il faudra des années pour imposer ce couple, et sans doute bien des déchirures, familiales notamment, sur lesquelles elle est restée,« par pudeur » , très discrète. Des déchirures et des regards de biais dans les rues de la capitale picarde. Violence du conformisme. Car ses parents sont des notables. La famille de Brigitte est connue pour ses macarons : la chocolaterie Trogneux est une institution depuis 1872.« Brigitte, c’est elle, la vraie transgressive » , dit Emmanuel Macron (1) .Quand ils se marient en 2007 au Touquet (Pas-de-Calais), où cette benjamine d’une fratrie de six enfants a hérité de la villa Monejan, Emmanuel remercie ses amis, de l’Ena notamment, de les avoir accueillis comme ils étaient, ce couple« pas tout à fait normal, même si, préciset-il,je n’aime pas trop ce mot » (2) .

« C’est elle, la vraie transgressive »

« Ils renversent l’image traditionnelle du couple, encore prégnante dans la société, qui veut que l’homme épouse une femme plus jeune que lui, en âge de lui donner des héritiers, à qui il pourra transmettre son patrimoine », dit Mariette Sineau, politologue spécialiste des questions de genre. Dans sa vie privée – comme lui le revendique en politique –, le couple Macron casse les codes. Libre. Casser les codes ? Pas tout à fait. Dès avril 2016, Brigitte et Emmanuel Macron se montrent à la une des magazines people. Cinq « unes » de Paris Match , dix de VSD … En pantalon cuir slim, en robe courte ou en maillot, elle affiche sa ligne fine, son teint hâlé, ses jambes interminables, sa blondeur au carré. Les vieilles recettes de la vieille politique, pestent ses opposants. Une manière de faire campagne jusque« dans les salons de coiffure » , justifie une proche. People, ils le sont aussi par leurs fréquentations : Fabrice Luchini, François Berléand, Stéphane Bern, Line Renaud… Férue d’auteurs classiques, Baudelaire, Beaumarchais, Molière, et, en tête, Flaubert, Brigitte Macron est une femme que l’on juge partout« sympathique » .« Très agréable, posée, ouverte ,confiait une députée.Et toujours bienveillante. » Spontanée, voire« candide » , pour certains. Elle a aussi de l’humour, s’inquiétant de la« gueule » qu’elle aura dans cinq ans pour justifier la nécessité qu’« Emmanuel » l’emporte en 2017. Laurent Poupart, directeur du lycée jésuite Saint-Louis-de-Gonzague 1953 Naissance le 13 avril à Amiens (Somme) 1974 Mariage avec AndréLouis Auzière 1975 Naissance de son premier enfant, deux autres suivront en 1977 et 1984 2006 Divorce 2007 Mariage avec Emmanuel Macron 2007 Enseigne au lycée SaintLouis-de-Gonzague, à Paris 2015 En disponibilité de l’Éducation nationale dans le XVIe à Paris, où elle a enseigné de 2007 à 2015, se souvenait, en 2015, dans L’ Express , d’une« prof exceptionnelle. Une femme d’une culture inouïe, joyeuse […], attachée à obtenir de chaque élève le meilleur de lui-même. Un tourbillon ! Jamais blasée, jamais dans la routine ! » En campagne,« Bibi » comme disent les intimes, ne participe pas aux comités politiques, mais accompagne, partout, son mari candidat, surveillant son agenda.« Laissez-le souffler », suggère-t-elle à ses lieutenants. Certains s’en irritent.« Mais où est Brigitte ? » demande, de son côté, Macron. Elle relit ses discours, les critique :« Trop long ! » (2) Débriefe chaque soir ce qu’elle a entendu. Ce qu’on est venu lui dire. Car dans la frénésie de la campagne, des proches ont compris que mieux vaut passer par elle pour l’approcher, lui. Un couple« fusionnel » , selon Jacques Attali. Brigitte ? Sa «part non négociable » , répète Emmanuel. Ils sont main dans la main, au propre comme au figuré. Elle est son unique coup de foudre, le seul amour qu’on lui connaisse.« Emmanuel n’était pas du tout quelqu’un dont parlaient les filles, parce qu’Emmanuel était avec Brigitte , se souvient une condisciple de l’Ena.Elle venait le rejoindre le vendredi en fin de journée, pour partager un verre avec les autres étudiants. Avenante, naturelle. » Et adorée des amis.

« Elle aura une existence, une voix »

Le couple se retrouve régulièrement au Touquet, avec les trois enfants (et sept petits-enfants) que Brigitte a eus de son premier mari, André-Louis Auzière, ses« enfants de cœur » , à lui. Sébastien, Laurence et Tiphaine, respectivement ingénieur, cardiologue, et avocate. Une famille« recomposée » ordinaire, dit Tiphaine, qui s’est engagée dans la campagne de son beau-père, au Touquet. Quelle femme de Président sera Brigitte Macron, qui, en juin 2015, s’est mise en disponibilité de l’Éducation nationale pour accompagner son mari ?« Elle aura une existence, une voix, un regard » , a dit Emmanuel Macron, un« rôle public » , non rémunéré. Un rôle politique ?« Cela me paraît difficile, prévient Mariette Sineau.La « Première dame » n’a aucune existence dans la Constitution. En démocratie, on élit un individu, et non un couple. » Difficile, en réalité, de sortir d’un rôle traditionnel, de représentation. Et cantonné aux sujets liés à l’éducation, l’humanitaire… Beaucoup n’ont pas été heureuses à l’Élysée, elle le sait. Leur couple d’amoureux y sera mis à l’épreuve. À 64 ans, un nouveau chapitre du destin insolite de Brigitte Macron s’ouvre aujourd’hui.

Carine JANIN.

 

(1)   « Emmanuel Macron. Un jeune homme si parfait » , Anne Fulda, 288 pages, 15,90 €. (2) « La stratégie du météore » , documentaire de Pierre Hurel.

 

14 mai 2017

François Hollande => Emmanuel Macron

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14 mai 2017

Des photos dans le rétro

Par Jean-Michel Normand

Sous l’œil des grands photographes, l’automobile devient objet de désir et d’histoires. A découvrir à la Fondation Cartier jusqu’au 24 septembre.

Autophoto n’est pas une exposition sur l’automobile. C’est une exposition sur l’automobile vue à travers le prisme de la photographie, et l’on en sort avec une sorte de vertige légèrement euphorique.

La voiture a profondément marqué le XXe siècle et cette manifestation, organisée jusqu’au 24 septembre à Paris à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, en livre une vision foisonnante.

Dès les années 1900, le premier défi lancé aux photographes est technique : capturer le mouvement de cet engin qui file à des allures parfaitement inusitées. Saisie en 1912 lors du Grand Prix de Dieppe, la photo d’une Delage fonçant vers la ligne d’arrivée est coupée en deux et sa roue arrière déformée par la vitesse. Son auteur, Jacques Henri Lartigue, la considérera comme ratée avant qu’elle ne devienne un classique de la photographie automobile.

Elle prend la pose

En s’installant dans l’imaginaire collectif, la voiture s’impose comme un objet essentiel de statut social. Elle prend la pose, tout comme ses heureux propriétaires, qui n’ont peut-être pas tout à fait conscience qu’ils mettent en valeur l’objet de leur désir plutôt que le contraire.

Une série de clichés réalisés en studio dans les années 1950 montre des Chinois posant dans des voitures de carton-pâte, seul moyen de caresser le rêve d’accéder à l’automobile. Ironie du sort, aujourd’hui, la Chine immatricule plus de 25 millions de véhicules chaque année et est devenue le premier marché mondial.

L’exposition entraîne le visiteur vers des rivages plus décalés, comme cette photo de mariage fournie par les services de police car déclenchée à dessein par le photographe Jeff Guess et sa femme, flashés le jour de leur mariage pied au plancher devant un radar. Ou ces conducteurs tuant l’ennui au feu rouge, ces gros plans sur des voitures réparées à la va-vite ou la poésie un peu malsaine des clichés d’accidents de la route accumulés par un gendarme suisse tout au long de sa carrière, de tôles froissées en très gros plan.

Une petite sociologie personnelle

Lee Friedlander, inlassable portraitiste de l’Amérique, se sert lui de la voiture pour traduire le paysage contemporain façon kaléidoscope : il photographie depuis l’intérieur de l’habitacle d’une automobile, avec la double vision simultanée qu’offrent le pare-brise et le rétroviseur.

Andrew Bush, de son côté, a installé son appareil sur la vitre de sa voiture afin d’alimenter sa petite sociologie personnelle, s’interrogeant sur ce qu’un véhicule dit de celui ou de celle qui la conduit. Pour lui, « on impose au conducteur et aux passagers des histoires nées de notre propre vécu et de notre besoin de donner un sens au monde ».

Alejandro Cartagena a choisi un autre angle de vue. Il s’est posté sur une passerelle qui enjambe une route à grande circulation, au Mexique, pour photographier à la verticale le chargement – des hommes entassés dans la benne, au milieu de marchandises – des pick-up de passage.

Les dictatures, aussi, ont leur culture automobile. Fernando Gutiérrez aligne les photographies nocturnes et un brin lugubres de Ford Falcon abandonnées à travers l’Argentine. Une façon de rappeler que c’était ce modèle qu’utilisaient les forces de sécurité et les groupes paramilitaires dans les années 1976-1983. Une voiture qui reste comme l’un des symboles de la dictature militaire.

D’autres images, issues de reconstitutions organisées par la police est-allemande, racontent l’arrestation de dissidents ayant tenté de fuir la RDA cachés à l’arrière d’une voiture. Des photos essentiellement prises pour l’exemple et diffusées à des fins de dissuasion.

Autophoto, de 1900 à nos jours, rassemble plus de 500 œuvres de 100 photographes. L’exposition se tient à la Fondation Cartier pour l’art contemporain (261, boulevard Raspail, Paris 14e) jusqu’au 24 septembre. Entrée : 10,50 €. Tarif réduit : 7 €. « Autophoto », éd. Xavier Barral/Fondation Cartier, sous la direction de Xavier Barral et Philippe Séclier, 464 pages, 600 photographies. 49 €.

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