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Jours tranquilles à Paris
6 septembre 2017

Jus d'orange du matin...

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6 septembre 2017

Du lait SVP...

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6 septembre 2017

Amalric et Balibar, duo multiface

Par Isabelle Regnier - Le Monde

Dans « Barbara », le réalisateur et l’atrice jouent de complicité pour un portrait en finesse.

Dans le café où nous avons rendez-vous, on repère d’abord Mathieu Amalric. Tapi dans l’ombre, pas rasé, lunettes sur le nez, crayon à la main et double expresso refroidissant sur le bord de la table, il est plongé dans la lecture d’un gros pavé. Robert Musil, nous soufflera-t-il, une nouvelle passion. Le temps de se dire bonjour, et Jeanne Balibar fait son entrée, fraîche comme la rosée dans sa blanche robe d’été, enveloppée d’un parfum de muguet.

Les personnages étant posés, le spectacle peut commencer. Deux heures durant, le cinéaste et son actrice, réunis pour le film Barbara, vont se livrer à un pas de deux agile, témoignant d’une profonde complicité et d’une grande intelligence commune, donnant d’eux-mêmes l’image d’un duo multifacettes où le réel ne se conçoit pas sans horizon fictionnel, ni la fiction sans un solide ancrage dans la réalité.

Jeanne Balibar et Mathieu Amalric se sont connus en 1996, sur le tournage de Comment je me suis disputé… ma vie sexuelle, d’Arnaud Desplechin, film générationnel et étendard d’un mouvement cinématographique romanesque, d’inspiration intellectuelle, qu’on a appelé « jeune cinéma français ». Ils sont tombés amoureux, ont eu deux enfants, et fait encore deux films ensemble, Mange ta soupe (1997) et Le Stade de Wimbledon (2001) qui lancèrent la carrière de réalisateur de Mathieu Amalric.

Des années après leur séparation, alors qu’il vient d’offrir à leur couple, avec Barbara, un écrin fictionnel de toute beauté, le cinéaste regarde son égérie avec les yeux d’un enfant subjugué par l’apparition d’une fée. Devant lui, elle se plaît à jouer tous les rôles : la muse, l’exégète, l’agent artistique, la documentaliste, l’actrice qui fait ses étirements du matin, la coach, l’ex-souveraine en son royaume… Sans oublier celui d’instigatrice du film.

Le mythe, cette prison

« Chaque année, on me propose un projet sur Barbara », dit-elle, légèrement blasée. Jeanne Balibar a longtemps attendu celui qui saurait lui plaire. Elle crut d’abord que ce serait Pierre Léon, avec qui elle a notamment tourné une adaptation de L’Idiot, de Dostoïevski, en 2009. Mais le projet n’a pas trouvé de financement. Mathieu Amalric a pris le relais lorsque le producteur Patrick Godeau, après l’avoir vue dans Grace de Monaco, lui a confié son envie de la voir jouer Barbara, et qu’elle les a présentés l’un à l’autre.

« Il a fallu du temps pour que je trouve ma nécessité de faire le film », admet volontiers le cinéaste. Avec son coscénariste habituel, l’écrivain Philippe Di Folco, il a peu à peu dérivé d’une idée initiale de biopic « frontal » vers ce portrait kaléidoscopique qui a donné sa forme au film.

Mathieu Amalric voulait « conserver son mystère au personnage », éviter cette impression que donnent tant de biopics de « résumer une vie » ou, pire, de faire mine de lui « donner un sens ». Il voulait empêcher que le mythe devienne une « prison » pour son actrice. En la faisant « osciller », comme il le fait, « entre Jeanne, Brigitte et Barbara », il a trouvé une manière « d’étendre son terrain de jeu ».

L’actrice et chanteuse a appris par cœur des montagnes de textes : des chansons de Barbara, des interviews qu’elle a pu donner, le scénario… « A tout moment, je pouvais puiser dans ce réservoir. Au tournage je basculais, hypervite, dans tous les sens, du pastiche à l’original… Je voulais retrouver ce côté stand-up que Barbara avait sur scène et le fabriquer, moi, pour la caméra de Mathieu. Il n’était pas question d’imiter le personnage, mais de trouver un état analogue. »

« Je voulais qu’on puisse inventer »

Le film a beau travailler l’archive, il est du côté du fantasme avec, en ligne de basse, le motif du Vertigo d’Hitchcock — « l’homme qui veut faire de son actrice une poupée pour retrouver son fétiche ». Délibérément, Mathieu Amalric a gardé pour la toute fin l’enquête journalistique qu’il lui fallait faire pour vérifier les détails. « Je voulais qu’on puisse inventer ce qu’on voulait. » Les costumes flamboyants de Brigitte, par exemple, l’actrice que joue Jeanne Balibar, sont ainsi inspirés du style de Rihanna. Ceux de Barbara, eux, sont imprégnés de l’ambiance du film Nosferatu de Murnau.

Autour d’un agencement de chansons, la fiction devait faire miroiter mille reflets de Balibar en Barbara, et/ou inversement. Pour expliquer sa démarche, le cinéaste parle d’une entreprise oulipienne, une tentative d’épuiser le genre biopic en intégrant à son film tous les dispositifs que le cinéma a pu produire : « Lola Montès c’est un biopic, Man on the Moon c’est un biopic, Molière c’est un biopic, Spinal Tap c’est un biopic… Plus que tout sans doute, on s’est beaucoup inspiré des films que le réalisateur Ken Russell a faits sur Debussy pour la télé… »

Ainsi décortiqué, le genre ne serait qu’une structure nue, propre à accueillir la vision d’un auteur avec un grand A. « Le film de Mathieu est d’une invraisemblable solitude », soutient Jeanne Balibar, qui voit une parenté entre Barbara et le père de ses enfants.

Si elle revendique d’avoir été impressionnée dans sa jeunesse par Barbara, comme par « toute une petite troupe d’artistes » (parmi lesquels Delphine Seyrig, Bryan Ferry, Jane Birkin ou Bernadette Lafont), la valeur du film, selon elle, n’est pas là. « L’éventuelle ressemblance entre le personnage et l’actrice n’est pas intéressante. Ce qui compte, c’est qu’il ressemble au réalisateur. »

6 septembre 2017

Zahia très (trop ?) sexy...

zahia28

6 septembre 2017

LE CRAZY HORSE POUR LA PREMIÈRE FOIS AUX JOURNÉES DU PATRIMOINE

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Voir un spectacle du Crazy Horse, lieu légendaire de la nuit parisienne depuis 1951, est déjà une expérience inoubliable en soi. Mais à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, c’est une invitation à approcher le mythe d’encore plus près à laquelle le Crazy Horse vous convie les samedi 16 et dimanche 17 septembre 2017, lors de visites de 30 minutes guidées par une danseuse de sa légendaire troupe.

C’est donc en compagnie de l’une de celles qui portent fièrement chaque soir les couleurs du Crazy Horse que vous découvrirez l’histoire du cabaret et ses anecdotes, jusqu’aux coulisses habituellement inaccessibles au public.

En savoir plus

LE CŒUR DU CRAZY HORSE RIEN QUE POUR VOUS !

Pour faire de ces visites, une expérience unique et exclusive en petits groupes de 16 personnes maximum, une inscription au préalable est nécessaire.

Pour ceux qui n’auront pas la chance de participer les 16 et 17 septembre prochain, le Crazy Horse propose régulièrement sa « Crazy Expérience » en format d'une heure avec cocktail en coulisses et spectacle en placement VIP inclus (tarif : 220€/ personne).

Dates disponibles ici

JE RÉSERVE +33 (0)1 47 23 32 32

reservation@lecrazyhorseparis.com

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6 septembre 2017

Terry Richardson (photographe)

terry55

terry568

6 septembre 2017

Playboy - Katia Martin

katia martin playboy

6 septembre 2017

Le cygne rose..... la mascotte de l'été

cygne rose

6 septembre 2017

Peter Lindbergh

Peter-Lindbergh-2002-Julia-Stiles

Peter-Lindbergh-2002-Mena-Suvari

Peter-Lindbergh-2002-Monet-Mazur

Le festival de St. Moritz Art Masters, qui se tient en Suisse du 26 août au 3 septembre, a lancé cette année sa dixième édition. Une fois de plus, ce festival d’art annuel a été le point culminant du programme d'été à St. Moritz: il offre non seulement un vaste programme artistique, mais aussi un lieu qui permet toutes sortes de rencontres créatives et professionnelles. Le célèbre photographe allemand Peter Lindbergh a exposé à l'hôtel Kempinski à Saint Moritz.

L'identité de la marque Pirelli est faite de passions: des pneus aux courses, de l'art au sport, du Design Pirelli au célèbre Calendrier. Formant un parcours bref mais évocateur dans l’univers de Pirelli, l'exposition se tenait dans le «salon Pirelli» de l'hôtel Kempinski à Saint Moritz du 25 août au 3 septembre.

L'exposition était en deux parties: la première comprenait soixante-dix images des trois Calendriers Pirelli photographiés par Peter Lindbergh dans une section spéciale consacrée à la collaboration du photographe avec The Cal ™, célébrant sa troisième contribution au célèbre calendrier: 1996, 2002, 2017. La seconde, "Pirelli Design", décrit l'évolution du projet Pirelli PZero, lancé par Pirelli au début des années 2000. Conformément à l'orientation stratégique de Pirelli sur la production de voitures haut de gamme, son objectif consiste à augmenter les capitaux de la marque Pirelli en s'appuyant sur son savoir-faire technologique pour développer des projets de conception ciblés, en collaboration avec un certain nombre de partenaires qui représentent l'excellence dans Leurs domaines d'activité respectifs. Au final, le but de cette opération est d'offrir des produits uniques et iconiques.

Peter Lindbergh

Du 25 août au 3 septembre 2017

Kempinski Hotel

Via Mezdi 27

7500 St. Moritz

Suisse

www.stmoritzartmasters.com

Peter-Lindbergh-2017-Alicia-Vikander

Peter-Lindbergh-2017-Julianne-Moore

Peter-Lindbergh-2017-Kate-Winslet

Peter-Lindbergh-2017-Penelope-Cruz

Peter-Lindbergh-2017-Robin-Wright

6 septembre 2017

LA PROBABILITÉ DU MIRACLE - Rancinan

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