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Jours tranquilles à Paris
30 janvier 2018

C'est tout moi..... parait-il ?

cest moi

Photo : Noémie

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30 janvier 2018

« Pentagon Papers » : l’honneur journalistique par Spielberg

Depuis presque une décennie, Steven Spielberg semble avoir amorcé un voyage dans l’histoire du cinéma américain, ici le film journalistique que le cinéaste aborde sur son versant classique et populiste.

Encore jamais adapté au cinéma et précédant l’affaire du Watergate, les « Pentagon Papers » est le nom donné à un dossier classé secret-défense publié au tournant des années 1970 dans le Washington Post, qui n’était alors qu’un petit journal rêvant de devenir grand. Contenant trente ans de mensonges étatiques et des informations cruciales sur l’implication des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, leur divulgation au peuple américain achèvera de détériorer le soutien de l’opinion publique à l’interventionnisme américain.

Cette histoire, que le film recentre sur une décision à prendre – faut-il ou non publier le scoop –, rencontre très naturellement le revirement classique du cinéaste. Cet épisode crucial de l’histoire de la presse américaine nous est conté d’abord à travers l’itinéraire de la directrice du Post, Katharine Graham, propulsée à la tête du journal après la mort de son père et le suicide de son mari. Toute la force émotionnelle de Pentagon Papers consiste à faire du film journalistique un écrin au splendide portrait de femme qui surgit silencieusement de l’arrière-plan et à sa lente conversion à ce mouvement euphorique du journalisme qui n’est autre que celui de la démocratie. Murielle Joudet

« Pentagon Papers », film américain de Steven Spielberg. Avec Meryl Streep, Tom Hanks (1 h 55).

30 janvier 2018

Monica Bellucci

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monica peter lind

30 janvier 2018

Quelques stars...

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29 janvier 2018

« La Douleur » : un film majeur sur l’Occupation - vu ce soir

Quand est paru le livre La Douleur, au printemps 1985, le feuilletoniste littéraire de ce journal, Bertrand Poirot-Delpech, fut frappé par la « violence glaçante » de ces textes, une violence qui tenait à l’écriture de Marguerite Duras, mais aussi à l’assurance de véracité dont celle-ci avait accompagné la publication de l’ouvrage.

Le scénario de Finkiel combine les deux premiers textes du livre de Duras : le premier, intitulé La Douleur, est le récit de l’attente du retour de Robert Antelme, le mari de l’écrivaine, arrêté et déporté juste avant la Libération ; le second, Monsieur X. dit ici Pierre Rabier raconte le commerce forcé qu’entretint Duras avec un agent français de la Gestapo, dans l’espoir d’obtenir des informations sur le sort de son mari.

Ce matériau compact, qui semblait impossible à travailler, s’est déployé pour devenir un film d’une beauté un peu sévère, d’une délicatesse qui rend justement accessible la « violence glacée ». Cette voix si reconnaissable qu’on entendait à chaque page du livre est devenue celle d’une autre – la Marguerite qu’incarne, avec une puissance jusqu’ici insoupçonnée, Mélanie Thierry. Thomas Sotinel

« La douleur », film français d’Emmanuel Finkiel, avec Mélanie Thierry, Benoît Magimel, Benjamin Biolay, Grégoire Leprince-Ringuet (2 h 06).

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29 janvier 2018

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29 janvier 2018

Kaia Gerber

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29 janvier 2018

Crues : la Seine a atteint son pic à Paris et amorce une lente décrue

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La Seine a atteint à Paris son pic de crue, lundi 29 janvier, loin du record historique, et la décrue s'annonce très lente. Les riverains devront s'armer de patience pendant plusieurs jours encore avant un retour à la normale. La crue a culminé à 5,84 m dans la capitale, soit moins qu'en juin 2016 (6,10 m), selon l'organisme de surveillance Vigicrues.

 Une amorce de décrue à partir de mardi. "C'est une crue très lente, donc on ne peut pas parler de pic. On préfère dire que le plateau a atteint son maximum. Il va perdurer toute la journée de lundi avant d'amorcer une descente mardi", a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'organisme de surveillance Vigicrues, Rachel Puechberty. Le pire est donc évité cette fois-ci, à savoir le scénario catastrophe d'une crue historique comme celle de 1910, où la Seine avait atteint 8,62 m à Paris. Mais les interrogations demeurent sur les dégâts potentiels pour la région parisienne.

29 janvier 2018

Vu sur instagram

jaime40

29 janvier 2018

Russie : la stratégie risquée de l’opposant Alexeï Navalny

Par Isabelle Mandraud, Moscou, correspondante Le Monde

Arrêté dimanche à Moscou, le principal adversaire du Kremlin appelle au boycottage de l’élection présidentielle du 18 mars, sans parvenir à souder l’opposition autour de lui.

La mêlée a été de courte durée. A peine Alexeï Navalny avait-il posé un pied sur l’avenue Tverskaïa, la principale artère de Moscou, que des policiers l’ont embarqué sans ménagement dans un fourgon. Un retour certain à la case prison pour le principal opposant au Kremlin, qui avait appelé ses partisans, dimanche 28 janvier, à manifester partout en Russie contre la « supercherie » de l’élection présidentielle du 18 mars, pour laquelle il ne peut concourir. Sa candidature a été écartée en raison de condamnations pénales, qu’il réfute.

« On m’a libéré », a fait savoir sur Twitter l’opposant, plus de huit heures après avoir été interpellé. « Aujourd’hui était un jour important (…) Merci à tous ceux qui n’ont pas peur de se battre pour leurs droits. » Il a été inculpé pour « violation des procédures concernant l’organisation d’une manifestation », a indiqué la police moscovite dans un communiqué.

« Impeachment ! » scandé par les manifestants à Moscou

Pour la troisième fois en moins d’un an, les manifestants ont répondu présents à son appel dans plus d’une centaine de villes sur tout le territoire. Quoique moins nombreux que lors des précédents rassemblements des mois de mars et de juin, plusieurs milliers de personnes ont bravé les températures négatives et surmonté leur appréhension. Partout, les forces de police ont été déployées en nombre.

Trois heures avant le début des manifestations, jugées illicites par les autorités, la pression se faisait déjà sentir. A Moscou, la Fondation de lutte contre la corruption créée par Alexeï Navalny a été investie par la police, et le centre commercial dans lequel se trouvent ses locaux était totalement encerclé. Quelques jours plus tôt, la justice avait déjà prononcé la liquidation de cette organisation qui sert à financer l’équipe et les QG de l’opposant.

« Tant pis si je dois me faire arrêter, mais vingt-quatre ans [la longévité au pouvoir de Vladimir Poutine en cas de victoire à sa propre succession], c’est trop ! », martelait à Moscou, Pavel, un étudiant de 21 ans, tandis qu’autour de lui la foule, réunie sur la place Pouchkine, criait en anglais « Impeachment ! » ou, en russe, « ce ne sont pas des élections ! ». A Ekaterinbourg, le maire, Evgueni Roïzman, l’un des rares élus de l’opposition, reprenait ce slogan au micro. « Ce ne sont pas des élections, il ne faut pas y participer ! »

L’appel à boycotter la présidentielle ne fait pas l’unanimité

L’appel d’Alexeï Navalny, 41 ans, à boycotter le scrutin du 18 mars ne fait pourtant pas l’unanimité. L’opposition se divise sur cette stratégie. Elle est convaincue, pour une partie d’entre elle, que l’abstention n’aboutira, in fine, qu’à augmenter mécaniquement le score du chef du Kremlin. Depuis 2006, en effet, le seuil minimum de plus de 50 % de votants a été aboli. « Je suis ici pour montrer que l’opposition existe, mais je ne suis pas sûre que le boycott soit la meilleure solution », confiait timidement Karina, place Pouchkine.

Tout en apportant son soutien aux manifestations de dimanche contre le « spectacle » de l’élection présidentielle, le mouvement Russie ouverte, lancé par l’ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski, en exil en Europe, prône lui aussi un vote « pour tout autre candidat » que Vladimir Poutine, « plutôt qu’un boycott passif qui conférera une victoire incontestée à l’élite dirigeante ». « Il n’y a pas de boycott dans l’histoire qui ait conduit à un changement de pouvoir », souligne Alexandre Soloviev, président du mouvement.

« En dépit d’être le seul politicien véritablement remarquable en Russie aujourd’hui, Navalny ne parvient pas à rassembler tous les électeurs de l’opposition. Malgré tous ses efforts, il n’est pas Boris Eltsine, l’homme qui est devenu une figure unificatrice à la fin des années 1980, quand tout le monde a compris que la Russie devait rompre avec son idéologie communiste », note le politologue Andreï Kolesnikov, de la Fondation Carnegie à Moscou.

Alexeï Navalny doit en outre affronter une nouvelle concurrence avec l’arrivée dans le jeu de Ksenia Sobtchak, 36 ans. Certes, bien moins populaire, voire suscitant la méfiance d’une partie des « anti-Poutine », la fille de l’ancien maire de Saint-Pétersbourg Anatoli Sobtchak se pose elle aussi en opposante. Dimanche, en même temps que se déroulaient les manifestations des partisans de M. Navalny, la candidate s’est plantée seule sous l’œil de caméras avec une pancarte dans la ville de Grozny, en Tchétchénie. Elle réclamait la libération d’Ouioub Titïev, responsable de l’ONG des droits humains Mémorial, qui fait déjà l’objet, sur place, de multiples persécutions.

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