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Jours tranquilles à Paris
29 juin 2018

L'intérieur d'un bouquiniste à Vannes !!!

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29 juin 2018

Extrait d'un shooting - nu masqué

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Dans mon studio (Paris 15)

29 juin 2018

Vagues de chaleur...

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29 juin 2018

Marche des fiertés: François de Rugy va faire flotter le drapeau arc-en-ciel sur l'Assemblée nationale

À Paris comme ailleurs, les marques de soutien à la cause LGBT et contre les violences homophobes se multiplient. La capitale s'est par exemple parée de drapeaux arc-en-ciel sur certains de ses passages piétons. Et l'Assemblée nationale, par le biais de son président François de Rugy s'engage elle aussi.

Le président de la chambre basse a ainsi déclaré ce jeudi 28 juin que le "rainbow flag" flotterait sur l'Assemblée nationale lors de la marche des fiertés qui se déroulera samedi 30 juin à Paris. "C'est un combat qui est souvent passé par l'Assemblée nationale. Qui a parfois été assez agité. Mais aujourd'hui on voit que ce sont plutôt des sujets qui rassemblent. Il y aura, samedi prochain, pour la marche des fiertés, ce pavoisement du palais Bourbon", a détaillé le président de l'Assemblée nationale sur LCP. Un engagement qui fait écho à celui de la mairie de Paris. Plusieurs carrefours du quartier du Marais, où sont concentrés la majorité des bars et boîtes de nuit gays de Paris, ont été ornés de passages piétons aux couleurs multicolores LGBT avant la "Gay Pride". L'un d'entre eux avait été dégradé et recouvert d'insultes homophobes en début de semaine.

Pour répondre à ces dégradations, Anne Hidalgo a annoncé sa décision d'en créer deux supplémentaires et de les rendre permanents.

29 juin 2018

Vernissage - Concorde Art Gallery

CONCORDE ART GALLERY

Vous convie au

VERNISSAGE

De l'exposition

SENSUAL PAINTING 6 

Le VENDREDI 29 JUIN à partir de 19H

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28 juin 2018

28 juin 1914 - Assassinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo...

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28 juin 2018

Extrait d'un shooting

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28 juin 2018

L’oiseau Paradis fait son nid

Par Jacques Mandelbaum - Le Monde

La chanteuse et actrice incarne une productrice de films pornos gays dans le film de Yann Gonzalez « Un couteau dans le cœur ».

Premier rôle d’Un couteau dans le cœur, de Yann Gonzalez, Vanessa Paradis y interprète Anne, une productrice de films pornos gay, en 1979, à Paris. Dans ce film maniériste, pop et provocateur, l’actrice détonne, étonne. Sans être inédit, ce genre d’écart n’est pas si fréquent dans une carrière tripartite (chanteuse, actrice, mannequin) qui roule si bien et depuis si longtemps qu’elle semble dépourvue d’aspérités, onto­logiquement ­inté­grée au paysage de la renommée nationale.

Sans être nécessairement fan, sans s’intéresser particuliè­re­ment ni à la chanson ni au cinéma, on se remémore sans mal les étapes de cette ascension. En 1981, « L’Ecole des fans », de Jacques Martin, où elle interprète, à 7 ans, Emilie Jolie, de Philippe ­Chatel. Joe le taxi, mégatube (3 millions de disques vendus), à 14 ans. Premier rôle au cinéma à 16 ans au côté de Bruno Cremer, dans le sulfureux Noce blanche, chef-d’œuvre et succès populaire (près de 2 ­millions d’entrées) de Jean-Claude Brisseau. Ne lui reste plus, à 18 ans, qu’à devenir l’égérie du parfum Coco de Chanel, dans un clip de Jean-Paul Goude qui la ­représente moulée de noir, sifflotant dans une cage dorée, sous les yeux d’un matou blanc.

Une star près de chez vous

Dès lors, cela ne s’arrête plus. Côté chanson, Serge Gainsbourg, Lenny Kravitz, Matthieu Chedid, Alain Bashung, Alain Chamfort, Brigitte Fontaine écrivent pour elle. Côté cinéma, elle tourne sous la direction de Jean Becker (Elisa, 1995), de Patrice Leconte (La Fille sur le pont, 1999), de Pascal Chaumeil (L’Arnacœur, 2010). Un même tropisme régit apparemment sa vie privée, qui navigue entre Florent Pagny, Lenny Kravitz, Stanislas Merhar, Johnny Depp, Benjamin Biolay ou Samuel Benchetrit. D’acteur en chanteur, de chanteur en acteur, l’oiseau Paradis fait son nid. Il n’est pas jusqu’à sa fille, Lily-Rose Melody Depp, qui ne se destine à son tour à la carrière.

On se dit qu’une telle personne, à ce point enfermée dans la bulle de la célébrité, ne peut qu’ignorer le « tourbillon de la vie », quand bien même elle le chanterait de manière très sensible, en ­hommage à Jeanne Moreau, et en tandem, sur la scène du Festival de Cannes en 1995. Mais il y a chez elle autre chose. Une sorte de tranquillité dilettante dans la ­gestion de sa carrière, une absence de cette hystérie ostensible qui affecte tant de « people », en un mot un maintien, une tenue qui la rendent ­proche, ­accessible, aimable. Une star près de chez vous, qui n’en perd pas pour autant son mystère.

Tout cela ne serait-il à son tour qu’image ? Rien, en l’approchant, ne permet d’en décider. En ce matin de juin à Paris, l’image de la simplicité est plus que jamais de mise. Chapeau de paille, jean ­fatigué, godillots, teint au naturel. Discrétion, parole facile, tabac à rouler : tout ici semble rallié à la bannière du sans-apprêt.

A cet exemple, le discours met en ­valeur une force bienfaisante du destin, une route bordée de rencontres fortuites mais propices. Les parents « tellement magni­fiques, tellement intelligents, tellement comme il faut ». L’oncle parisien providentiel, qui lui ouvre sans forcer le monde du show-business. La rencontre du compositeur Franck Langolff, un « homme formidable » qui lui propose au ­débotté de chanter dans des chœurs. Et à cette aune, toutes les rencontres qui suivront. Lui demande-t-on si – en vertu de l’âge tendre auquel elle a choisi cette voie de l’exposition de soi – elle l’emprunterait à nouveau ? Qu’elle répond du tac au tac : « Mais c’est la voie qui m’a choisie. »

Personnage de la nuit

On en déduit que le côté tao de ­Vanessa a parlé. Celui-là même qui lui a fait surmonter la violence consécutive au succès de Joe le taxi : « Elle était permanente, je prenais le RER pour aller à l’école, c’était des moqueries, des insultes, des injures, des tags sur la maison, on m’a traitée de tous les noms. J’adore la France, mais je crois qu’on n’aime pas trop le succès dans notre pays. » Celui-là encore qui l’a fait tenir stoïquement lors du tournage de Noce Blanche, sous la férule du professeur Brisseau : « C’est la productrice Margaret Ménégoz qui a arrangé la rencontre. Il est venu chez moi, il a été tout de suite très désagréable, il m’a bien bousculée, et ça a continué pendant tout le tournage, à Saint-Etienne, il ne m’a absolument pas ménagée. »

Paradoxalement, une violence a effacé l’autre. Le rôle de Noce blanche, en dépit de sa dureté (une adolescente prostituée et toxico qui vampirise son professeur), lui vaut une considération artistique qu’elle n’avait jamais réellement connue. Il s’en faut de beaucoup, pourtant, que sa carrière cinématographique, un moment prise en main par le producteur Christian Fechner, reste à cette hauteur.

Une fois de plus, c’est à la faveur de rencontres fortuites et du désir qu’elle inspire qu’une récente inflexion se produit. Trois rôles ciselés qui la remettent ­impromptu dans le sillage d’un ­cinéma plus expérimental et qui la font regarder soudain d’un autre œil. Frost, de Sarunas Bartas (2017), dérive glaciale sur fond de guerre civile en Ukraine, où, l’espace d’une scène improvisée en anglais, elle magnétise le plan. Chien, de Samuel Benchetrit (2017), fable kafkaïenne dans laquelle elle incarne avec la froideur d’une lame une femme devenue allergique à son mari. Aujour­d’hui, chez Yann Gonzalez, dans Un ­couteau dans le cœur, elle s’impose comme une femme brisée qui force son destin, dans un rôle antithétique à tout ce qu’elle prétend être, notamment au cinéma, « une interprète qui adore se mettre au service du réalisateur ».

C’est précisément ce hiatus qui a présidé à l’invite du réalisateur Yann Gonzalez : « Vanessa est aux yeux du grand public un personnage solaire, proche, qui irradie la simplicité. Je trouvais intéressant d’en faire un personnage de la nuit, torturé, en cela proche de l’image que je me faisais d’elle quand j’écoutais, garçonnet de 10 ans, Joe le taxi, avec son côté attirant, un peu dangereux. Le personnage qu’elle incarne dans mon film, puisque nous avons en ­quelque sorte grandi ensemble elle et moi, me permettait de conserver ce rapport à l’enfance, qui est déterminant dans Un couteau dans le cœur, ainsi que cette ­capacité qu’ont les gens qui doutent, comme elle et moi, de plonger dans la nuit. »

« Un couteau dans le cœur », de Yann Gonzalez, avec Vanessa Paradis, Kate Moran, Nicolas Maury (1 h 42).

28 juin 2018

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28 juin 2018

Simone Veil

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Simone et Antoine Veil entrent, ce dimanche, au Panthéon. Une cérémonie tout aussi solennelle que minutée dont Le Parisien - Aujourd’hui en France dévoile le déroulé en exclusivité.

Une cérémonie exceptionnelle pour un événement historique. Ce dimanche, le couple Veil aura l’honneur d’entrer au Panthéon. Les cercueils de Simone Veil, décédée il y a un an, le 30 juin 2017, et de son mari Antoine, disparu en 2013, vont être inhumés conjointement dans l’édifice des « Grands hommes ».

Emmanuel Macron, qui avait prononcé l’éloge funèbre de Simone Veil il y a un an dans la cour des Invalides, lui rendra à nouveau hommage devant un parterre de 1 000 invités, triés sur le volet. Les anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande seront notamment présents. Valéry Giscard d’Estaing, en revanche, sera absent, retenu par l’inauguration, en province, d’une exposition qui lui est dédiée. Egalement invités : les membres du gouvernement, les parlementaires et des personnalités européennes…

Autant d’invités prestigieux pour rendre un dernier hommage à l’ancienne déportée, devenue ministre, dont la loi sur l’IVG, votée en 1975 et dépénalisant l’avortement en France, constitue aujourd’hui encore une avancée sociétale majeure.

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Un hommage ouvert au plus grand nombre

Simone Veil sera la cinquième femme à avoir l’honneur d’être panthéonisée, après Marie Curie ou la résistante Germaine Tillion. Et preuve de l’importance que revêt cet événement et conformément à la devise du Panthéon « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », cette cérémonie a été orchestrée dans les moindres détails par l’Élysée, qui souhaite que l’hommage soit ouvert au plus grand nombre.

Les deux cercueils seront d’abord exposés au Mémorial de la Shoah (Paris IV) vendredi et samedi avant d’être escortés dimanche matin par un cortège d’une quinzaine de motards jusqu’à la place Edmond-Rostand, sur l’autre rive de la Seine, et de remonter, portés par la Garde républicaine, jusqu’au Panthéon sur un tapis de moquette bleue, couleur qui symbolise selon l’Élysée « la paix, l’entente entre les peuples et l’Europe ».

Un cortège qui avancera au rythme - entre autres - de « Nuit et brouillard » de Jean Ferrat. Quatre écrans géants disposés sur le parcours permettront au public de suivre la cérémonie.

L’Élysée espère une affluence d’autant plus importante que les prévisions météo sont bonnes. Un cinquième écran sera d’ailleurs installé dans le jardin voisin du Luxembourg.

Après l’entrée des cercueils au Panthéon , escortés par la famille Veil et le couple Macron, le public pourra entrer dans la nef rendre un dernier hommage au couple - le 3e à y faire une entrée conjointe -, à partir de 16 heures le dimanche. Ce n’est que le lundi matin que les cercueils seront descendus, dans l’intimité familiale, dans le prestigieux caveau VI, où reposent déjà deux grands résistants, Jean Moulin et André Malraux, le « père de l’Europe » Jean Monnet et le prix Nobel de la Paix René Cassin. Résistance, Europe, paix… Autant de fragments de la vie de Simone Veil.

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UNE PIÈCE DE 2 EUROS EN HOMMAGE À SIMONE VEIL

La mise en circulation est prévue pour début juillet. LP/Philippe de Poulpiquet

Jeudi 14 juin, Monnaie de Paris, quai de Conti. Dans l’imposante salle du Grand monnayage, là même où était frappée la monnaie des rois après 1775, les deux fils ainsi qu’une partie de la famille de Simone Veil sont présents. C’est ce jour-là qu’a lieu la frappe inaugurale de la pièce de deux euros à l’effigie de la Grande femme politique, décédée l’an dernier.

Une pièce qui comporte notamment le numéro de déportée de Simone Veil à Auschwitz, ainsi que le chiffre 1975 - date de la loi sur la dépénalisation de l’avortement. L’imposante presse, une fois mise en route, crache ses pièces dans un petit panier, qui sera ensuite renversé dans un plus grand. L’ambiance est à la fois pleine d’émotion et chaleureuse : « On pourra se promener avec maman en poche », plaisante Jean Veil, l’un de ses fils.

Ensuite, la production des autres pièces se fera à Pessac, où 15 millions de pièces de 2 euros seront frappées. La mise en circulation est prévue pour début juillet. C’est le 1er juillet que Simone Veil entrera au Panthéon.

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