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Jours tranquilles à Paris
7 mars 2015

Il y a 390 ans, la statue de Sainte-Anne était découverte

L’histoire

C’est par un soir du 7 mars 1625, qu’Yvon Nicolazic, paysan breton, découvre la statue de Sainte-Anne, enfouie dans le champ du Bocéno, dans le village de Ker Anna.« Cette découverte vient confirmer le bruit qui courrait, de génération en génération, qu’une chapelle avait alors été érigée en ce lieu », explique le père André Guillevic, recteur de la basilique et de la paroisse de SainteAnne-d’Auray. Ce champ semblait d’ailleurs être béni. Toutes les récoltes qui y étaient faites abondaient, et il n’était pas nécessaire de le mettre en jachère comme les autres champs. Mais autre fait étrange, les bœufs avaient toujours refusé d’y mener la charrue. Nicolazic lui-même y avait, en une seule journée, cassé deux attelages. Il fallait donc faire le travail à la main.« Et c’est à cet endroit même qu’il a découvert la statue, là où, il y avait aussi quelques pierres, issues des ruines de cette ancienne chapelle dévouée à sainte Anne. » Mais Yvon Nicolazic n’a pas découvert seul cette statue. C’est bien sainte Anne qui le lui a indiqué.

Une dame majestueuse

Pour cela il faut remonter deux ans auparavant, au moment où ce brave homme, juste, honnête et travailleur, est témoin des apparitions. La première a lieu à la fontaine en août 1623. Après le travail, Nicolazic menait ses bœufs à l’abreuvoir quand il voit une dame majestueuse, rayonnante de lumière, qui souriait mais ne parlait pas. Les mois suivants, sainte Anne se manifestera à plusieurs reprises à Nicolazic. Soit à la fontaine, soit chez lui, ou encore près de la croix, sur la route de Pluneret, appelée depuis lors Croix Nicolazic. Pressé par son recteur, Nicolazic demande son nom à la majestueuse dame. Celle-ci se fait connaître dans la nuit du 25 au 26 juillet 1624 et délivra ce précieux message :« Yvon Nicolazic, ne craignez pas : je suis Anne, mère de Marie. Dites à votre recteur qu’il y a eu autrefois, dans la pièce de terre appelée le Bocéno, avant même qu’il y ait eu aucun village, une chapelle, la première qui me fût dédiée dans le pays des Bretons. Il y a aujourd’hui 924 ans et 6 mois qu’elle est ruinée. Je désire qu’elle soit rebâtie au plus tôt, et que vous preniez soin vous-même de cela. Dieu veut que je sois honorée ici. »

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22 février 2015

Plouharnel - c'est ce matin...

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17 janvier 2015

"Charlie Hebdo" : le monde musulman proteste contre les caricatures de Mahomet

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Le mouvement de solidarité avec le mot d'ordre "Je suis en Charlie" s'est mondialisé. Mais le mouvement de protestation contre la une du dernier numéro de Charlie Hebdo, montrant une caricature du prophète Mahomet, s'est également internationalisé, vendredi 16 janvier. Avec parfois des débordements mortels. Francetv info résume les principales manifestations.

Au Niger : 4 morts et 45 blessés

Les rassemblements ont eu lieu à Zinder, la deuxième ville du pays. Parmi les quatre victimes figurent trois civils et un gendarme, a déclaré Massaoudou Hassoumi. Vingt-deux agents des forces de l'ordre ont été blessés, ainsi que 23 manifestants, a-t-il détaillé sur les ondes de la radio nationale.

Le Centre culturel franco-nigérien (CCFN) de Zinder a été incendié par des manifestants, a annoncé son directeur. Trois églises, une catholique et deux protestantes évangéliques, ont été saccagées, selon les autorités de Zinder.

En Algérie : un drapeau français brûlé

A Alger, la capitale, 2 000 à 3 000 manifestants se sont rassemblés. Détournant le slogan "Je suis Charlie" utilisé par les défenseurs de la liberté d'expression, certains scandaient : "Nous sommes tous des Mahomet" ou encore "Je suis Kouachi", du nom des frères Kouachi, les jihadistes ayant attaqué le journal satirique français.

Au Pakistan : au moins deux blessés

Après avoir condamné, la semaine passée, l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo, le Pakistan, pays qui compte la deuxième communauté musulmane la plus importante au monde, condamne la nouvelle couverture du journal satirique. Le Parlement a unanimement condamné la publication de "caricatures blasphématoires".

Des milliers de Pakistanais sont descendus, après la traditionnelle prière du vendredi, dans les rues de Karachi, plus grande ville du pays, la capitale Islamabad ou encore Lahore pour condamner le dessin de Mahomet en train de pleurer. Des heurts ont éclaté dans la capitale, lors d'un rassemblement.

Au Mali : rassemblement pacifique

Après la grande prière de vendredi, plusieurs milliers de manifestants ont convergé, à Bamako, vers le boulevard de l'Indépendance, point névralgique des manifestations politiques dans le centre de la capitale. Ils ont répondu à l'appel de prédicateurs célèbres et du Haut conseil islamique du Mali, principale organisation islamique de ce pays à 90% musulman. Les meneurs ont parlé d'"affront à l'islam".

"Je ne suis pas Charlie", "Touche pas à mon prophète", "L'islam victime du terrorisme international", "Je suis musulman et j'aime mon prophète", "Le prophète n'est pas à caricaturer", étaient les slogans scandés dans la foule en français, en bambara et en arabe.

Au Sénégal : "Je suis Kouachi"

Au moins un millier de manifestants ont protesté à Dakar, la capitale, après la prière du vendredi. Un drapeau français a été brûlé devant l'ambassade de France, dans le centre de Dakar, par un groupe de manifestants qui ont scandé des slogans à la gloire du prophète Mahomet et contre Charlie Hebdo, selon des journalistes de l'AFP.

"Au diable Charlie", "Ne touche pas à mon prophète", "la liberté de blasphémer tue la liberté d'expression" ou encore "Je suis Kouachi", pouvait-on lire sur des banderoles et pancartes. Un drapeau français a également été brûlé.

En Tunisie : protestation après un prêche de tolérance

A Tunis, la capitale, des fidèles ont quitté la mosquée El-Fath pour marquer leur désaccord avec un imam, ancien ministre des Affaires religieuses. "Nous sommes contre toute atteinte à notre prophète mais cela n'est pas une excuse pour tuer les gens", prêchait-il, à quoi ils ont rétorqué que les journalistes de Charlie Hebdo "méritaient d'être tués".

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4 janvier 2015

Affaire Asia Bibi

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L'affaire Asia Bibi est une affaire judiciaire pakistanaise dans laquelle une femme chrétienne, Asia Bibi, a été condamnée à mort en première instance en novembre 2010, accusée d'avoir commis un blasphème en juin 2009. Ayant interjeté appel de la décision devant la Haute Cour de Lahore, Asia Bibi voit sa condamnation à mort confirmée par la Cour le 16 octobre 2014, la Cour rejetant les arguments tendant à voir les témoins du plaignant désavoués et rejetant les allégations de faux témoignages.

L'affaire est très médiatisée au Pakistan et dans le reste du monde. Elle provoque au Pakistan une polémique concernant la loi de 1986 interdisant le blasphème, et suscite de vives tensions entre les islamistes et les autorités. Différentes manifestations se sont formées pour et contre la loi, ainsi que des grèves, après que des membres du parti au pouvoir, le Parti du peuple pakistanais (PPP), aient appelé à la modification de la loi.

Le 4 janvier 2011, le gouverneur du Pendjab Salman Taseer, qui avait publiquement défendu Asia Bibi, est assassiné. Le 2 mars, le ministre fédéral des Minorités religieuses, Shahbaz Bhatti, de confession catholique, qui l'avait lui aussi publiquement soutenue, et avait appelé à un amendement de la loi sur le blasphème, est à son tour assassiné, par des hommes se réclamant d'une mouvance islamiste.

Depuis l'établissement de la loi interdisant le blasphème en 1986, plusieurs personnes ont été condamnées à mort mais aucune n'a jamais été exécutée, ayant été acquittées en appel ou graciées par décision du président. Les opposants à la loi affirment que celle-ci est détournée par ceux qui l'invoquent pour régler des comptes personnels.

5 novembre 2014

Une copie de la statue ploërmelaise du Pape à Paris

Depuis une semaine, une réplique de la statue ploërmelaise de JeanPaul II trône à côté de Notre-Dame de Paris. Elle a été inaugurée le 25 octobre dernier dans le square Jean XXIII, juste à côté de la cathédrale NotreDame de Paris. Offerte, comme à Ploërmel, par le sculpteur russe Zourab Tsereteli, la statue, haute de 3,6 mètres, n’est cette fois pas surmontée d’une arche et de la croix qui avait tant fait polémique à son inauguration en décembre 2006 à Ploërmel. À Paris, son implantation n’a pas fait polémique. Le coût de l’installation de la statue a été intégralement pris en charge par la mission catholique polonaise de France, mais il lui a fallu tout de même près de quatre ans pour lui trouver une place.

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1 novembre 2014

La Toussaint demeure une tradition bien vivante

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Photos prises aujourd'hui au cimétière du Montparnasse

Cimetière Montparnasse, Paris 14e, 3 boulevard Edgar Quinet : C’est l’un des plus grands espaces verts de la ville, qui s’étend sur pas moins de 19 hectares, plantés de 1 200 arbres. Il abrite les tombes de nombreux personnages illustres du monde des arts, de la vie politique ou historique du pays. On compte par exemple celle de Baudelaire, de Gainsbourg, recouverte de tickets de métro et de paquets de cigarettes, de Jean-Paul Sartre ou d’Alfred Dreyfus. Les visiteurs qui le souhaitent peuvent récupérer à l’entrée un plan indiquant l’emplacement des tombes les plus demandées.

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Au-delà des visites au cimetière, la Toussaint exprime le lien que l’on entretient avec nos défunts. Marie-Christine Bernard, enseignante à la Catho d’Angers, nous fait partager l’espérance des chrétiens.

Entretien : Marie-Christine Bernard, théologienne, spécialisée en anthropologie fondamentale.

Pourquoi la Toussaint est-elle encore une tradition bien vivante ?

Parce qu’elle offre l’occasion de manifester le lien que nous conservons avec les défunts. Ça, c’est très spécifique aux humains. On fait hommage à la mémoire du disparu. Le sens donné peut être très différent d’une personne à l’autre.

Avec un côté rituel…

Effectivement, même si la date pour commémorer les défunts est fixée par l’Église catholique au 2 novembre. Mais le jour de la Toussaint est devenu dans notre société celui où l’on manifeste son attachement à la mémoire du défunt, en nettoyant et en fleurissant sa tombe, par exemple, en parlant de lui…

Pourquoi l’Église reste-t-elle toujours aussi liée à ces circonstances ?

Elle présente à tous, croyants ou pas, un des rares lieux qui, à travers des rites, symbolise le lien au transcendant de ce qui nous tient à cœur. Elle a des gestes, des mots pour ça. C’est ce qui explique, par exemple, la présence à la messe de la Toussaint, de personnes qui ne fréquentent pas habituellement les églises.

Comme aux enterrements…

L’ensemble – bâtiment et cérémonial – même si l’on ne comprend pas tout, participe à ce lien qui nous dépasse. Qu’on l’appelle Dieu ou pas.

Pourquoi considérez-vous la Toussaint comme une fête joyeuse ?

Fête de tous les saints, elle nous pousse à être meilleurs, à désirer être « tous-saints ». C’est-à-dire vivants de l’Esprit de Dieu, malgré nos imperfections, à faire le bien…

Face à la mort, la foi chrétienne est-elle une aide ?

Oui, mais cela ne veut pas dire que le chagrin est moins important. Les chrétiens ne sont pas des surhommes. Mais ils croient que la vie continue autrement pour les défunts, et qu’on les retrouvera après la mort.

Ça reste une hypothèse…

Bien sûr, mais notre vie n’est pas réductible à sa dimension biologique. Nous transcendons notre corps. Nous le vivons déjà. Et cette vie-là, que devient-elle après la mort ? Pour l’Église catholique, ce n’est pas une hypothèse. Notre identité – aimée et crée par Dieu – ne peut pas mourir définitivement. La mort n’a pas le dernier mot. Nous restons vivants, mais dans une autre dimension. Cette espérance chrétienne s’enracine complètement dans l’expérience première de Jésus ressuscité. Recueilli par François VERCELLETTO.

Marie-Christine Bernard est l’auteur de Au rythme des fêtes chrétiennes , aux Éditions du Cerf, 192 pages, 14 €.

21 octobre 2014

La béatification de Paul VI, pape des temps modernes

Ce n’est évidemment pas un hasard si François a décidé de béatifier, dimanche dernier, en clôture du synode sur la famille, l’un de ses prédécesseurs qu’il cite fréquemment comme l’une de ses références. Cette étape, préalable à la reconnaissance de la sainteté, est un hommage à ses positions sur la famille et, plus largement, à un artisan de Vatican II. C’est bien Paul VI, en effet, qui a mené à son terme le concile (19621965) inauguré par Jean XXIII, avec le souci de l’ancrer dans la modernité. Un concile qui a ouvert l’Église catholique sur le monde et jeté les bases du dialogue avec les autres religions. Paul VI, véritable pape des temps modernes, est pourtant largement éclipsé, aujourd’hui par Jean-Paul II. En raison, peut-être, de son caractère. Réputé froid et tourmenté, il contraste avec la bonhomie du bon pape Jean dont il va prendre la suite en 1963. À 65 ans, prêtre depuis quarantetrois ans, le cardinal Montini n’est pas un inconnu. Après avoir grandi dans une famille lombarde aisée, il fait l’essentiel de sa carrière au Vatican à la secrétairerie d’État, tout en étant aumônier de la Fédération des étudiants catholiques italiens. Il y rencontre le futur président du Conseil, Aldo Moro, assassiné par les Brigades rouges en 1978. Proche collaborateur de Pie XII, il est nommé au poste prestigieux d’archevêque de Milan, en 1954, où il travaille auprès du monde ouvrier. Il joue un rôle important au cours de la Seconde Guerre mondiale. Plutôt connu pour ses positions « progressistes », il sera confronté, une fois élu pape, à un « après concile » difficile. Une période marquée par le départ de nombreux prêtres et la contestation intégriste. Désireux de réconcilier l’Église avec le monde moderne, il s’est voulu, en même temps, le garant d’une tradition bimillénaire. Très cultivé, il a été l’ami des philosophes français Jacques Maritain et Jean Guitton. Si on a pu lui reprocher un manque de charisme, Paul VI s’est illustré par sa recherche permanente du dialogue. En interne, mais aussi en dehors du monde catholique.

Contraception condamnée

Ce sera le premier pape pèlerin, le premier à utiliser l’avion, avec notamment neuf grands voyages à son actif. Il se sera beaucoup mobilisé pour la paix et le développement. Son discours aux Nations Unies, en 1965, marquera les esprits. L’histoire aretenu également son entrevue, en 1967, avec le patriarche orthodoxe Athénagoras. Mais en 1968, Paul VI se rend impopulaire par l’encyclique Humanae vitae , qui condamne le recours à la contraception. Une décision contraire aux vœux majoritaires des commissions qu’il avait réunies sur ce dossier. Cet enseignement provoquera l’éloignement de l’Église de bon nombre de fidèles, des femmes tout particulièrement. Sa béatification vient pourtant, comme un point d’orgue, clôturer deux semaines de débats intenses sur la famille. Article de François VERCELLETTO.

11 septembre 2014

La Chine entend perpétuer elle-même la lignée des dalaï-lamas

La Chine a accusé, mercredi 10 septembre, le dalaï-lama de « chercher à pervertir l'histoire » et lui a nié tout droit de décider de mettre fin à la tradition pluriséculaire de réincarnation des chefs spirituels tibétains.

Tenzin Gyatso, 79 ans, avait affirmé dimanche dans un entretien au journal allemand Die Welt am Sonntag qu'il entendait être le dernier chef spirituel tibétain et mettre un terme à une tradition religieuse vieille de plusieurs siècles.

Interrogé sur le fait de savoir si les Tibétains avaient toujours besoin d'un dalaï-lama, il avait répondu au journal : « L'institution du dalaï-lama existe maintenant depuis près de cinq siècles. Cette tradition peut maintenant s'arrêter avec le 14e dalaï-lama qui est très aimé. » « Si un 15e dalaï-lama venait et faisait honte à la fonction, l'institution du dalaï-lama serait ridiculisée », avait-il ajouté en riant, selon une transcription de l'entretien en anglais.

« Le titre de dalaï-lama est conféré par le gouvernement central, selon une histoire séculaire », a déclaré Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise, en affirmant que ce n'était pas à l'actuel 14e dalaï-lama de choisir s'il aurait, ou pas, un successeur. « La Chine suit une politique de liberté de croyance et de culte, dans laquelle s'inscrit le respect et la protection de la transmission du bouddhisme », a poursuivi Mme Hua, en accusant le Prix Nobel de la paix de « desseins cachés » portant atteinte à cette religion.

En mai 1995, le dalaï-lama avait provoqué la colère des Chinois en annonçant la désignation de Gedün Chökyi Nyima, un garçon originaire du nord du Tibet, comme réincarnation du 10e panchen-lama, le deuxième plus haut titre dans le bouddhisme tibétain. Ce dernier mourut en 1989 après avoir été un allié critique des Chinois. Pékin avait riposté en faisant disparaître le candidat du dalaï-lama et en désignant à sa place Gyeltsen Norbu. De très nombreux Tibétains considèrent ce panchen-lama nommé par Pékin comme un imposteur.

Voir mes précédents billets sur le Dalaï Lama : 21/02/2014, 18/01/2014, 27/10/2013, 19/08/2013, 14/08/2013, 11/08/2013, 13/06/2013, 22/02/2013, 13/02/2013, 29/01/2013, 13/08/2011, 11/08/2011, 08/08/2011, 17/07/2011, 28/04/2011, 10/03/2011, 08/03/2011, 07/07/2010, 25/02/2010, 12/02/2010, 05/02/2010, 07/06/2009.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

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Le Dalaï Lama à Plouray (Morbihan)

Voir mon billet du 14 août 2008

19 juin 2014

Des reliques sacrées au centre bouddhique de Plouray

Le centre bouddhique accueillera ce week-end une exposition de reliques sacrées du Bouddha et de nombreux maîtres bouddhistes. Cette précieuse collection voyage autour du monde depuis dix ans. L’exposition offre une occasion unique de voir ces reliques, qui, pour certaines, trouvées dans les cendres de crémation des plus grands maîtres bouddhistes, ressemblent à des cristaux en forme de perles.« Nous sommes heureux et honorés du passage de cette tournée par notre centre », se réjouit Joël Huguet, le président de l’association des bénévoles qui soutiennent le centre bouddhique de Plouray, fondé il y a 25 ans. Après leur tour du monde, les reliques seront placées, en Inde, au cœur d’une statue du Bouddha Maytreya, le futur Bouddha. Vendredi 20 juin, cérémonie d’ouverture à 18 h, suivie de l’exposition des reliques jusqu’à 20 h. Samedi 21 : 10 h-19 h. Dimanche 22 : 10 h - 17 h (cérémonie de clôture). L’entrée au centre bouddhique et à l’exposition est libre et gratuite.

Cela me rappelle la visite du Dalaï Lama au Centre de Plouray le 14 août 2008.

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Voir mes anciens billets sur le Dalaï Lama : 21/02/2014, 18/01/2014, 27/10/2013, 19/08/2013, 14/08/2013, 11/08/2013, 13/06/2013, 22/02/2013, 13/02/2013, 29/01/2013, 13/08/2011, 11/08/2011, 08/08/2011, 17/07/2011, 28/04/2011, 10/03/2011, 08/03/2011, 07/07/2010, 25/02/2010, 12/02/2010, 05/02/2010, 07/06/2009.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

8 juin 2014

La Pentecôte, fête de l’Esprit Saint

Ce dimanche, les catholiques commémorent le don de l’Esprit aux apôtres, cinquante jours après Pâques.

Qu’est-ce que la Pentecôte ? Le mot vient du grec pentecostè , cinquantième. Il désigne à la fois la période de cinquante jours qui suit Pâques, et le dimanche qui marque l’achèvement de cette période. Les Juifs contemporains de Jésus célébraient, ce jour-là, Shavouot , à la fois une fête de la moisson et l’anniversaire du don de la Loi (les dix commandements) à Moïse sur le mont Sinaï. Selon l’Évangile de Luc, les apôtres, qui étaient« réunis ensemble » à cette occasion, ont reçu la force de l’Esprit Saint. Elle leur est apparue, est-il écrit, sous la forme de« langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux » . Les apôtres trouvent alors le courage de sortir du Cénacle – le lieu où Jésus avait pris son dernier repas – où ils s’étaient enfermés. À partir de ce moment-là, ils commencent à témoigner de la résurrection du Christ et de l’amour de Dieu pour tout homme. Selon la Bible, les apôtres ont reçu le don de parler en d’autres langues ou glossolalie. Mystérieusement, tous ceux qui écoutent leur enseignement les comprennent. La Pentecôte marque ainsi la naissance de l’Église. Rassemblements et pèlerinages. De nombreuses initiatives se déroulent, ce week-end, pour fêter la Pentecôte, en famille ou entre jeunes, en musique ou en silence… ou en marchant. Dans l’Ouest, par exemple, les Fraternités de Jérusalem proposent aux 18-35 ans, un week-end au Mont-Saint-Michel. http://jerusalem. cef.fr/mont-saint-michel-abbatiale. Les catholiques traditionalistes organisent leur 32e pèlerinage de Paris à Chartres ( www.nd-chretiente.com )Sur Internet. Après le succès de Psaumes dans la Ville, les Frères Dominicains de la Province de France lancent un nouveau site le jour du lundi de Pentecôte : www.signedanslabible.org .

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