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Jours tranquilles à Paris
jacques snap
21 juillet 2020

Extrait d'un shooting - photos : Jacques Snap

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11 juillet 2020

Extrait d'un shooting

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6 juillet 2020

Extrait d'un shooting - photos : Jacques Snap

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5 juillet 2020

Extrait d'un shooting - photo : Jacques Snap

shooting nu censuré

1 juillet 2020

Extrait d'un shooting - Photos ; Jacques Snap

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28 juin 2020

Sélection - La salopette, de Dorothea Lange à Mario en passant par Coluche

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Par Gonzague Dupleix

Toutes les tendances ont une histoire. Qu’elle soit grande ou petite, « M » s’amuse à la raconter. A sa façon. Cette semaine, un pantalon dont la naissance remonte à l’ère de l’industrialisation.

On situe généralement l’apparition de la salopette au XIXe siècle, lors de sa ­production à grande échelle, d’abord par Lafont en France au mitan du siècle puis, à sa toute fin, par Levi Strauss aux Etats-Unis. Si le jeans est le véhicule du rêve américain et le symbole de la conquête de l’Ouest, la salopette est, elle, depuis l’origine, ancrée dans l’histoire sociale des pays industrialisés.

Charlie Chaplin, bien entendu, les photographes de la Grande Dépression Walker Evans et Dorothea Lange, le peintre Grant Wood ou l’écrivain John Steinbeck enrichissent à leur manière son iconographie en parlant ou en donnant la parole à l’Amérique ouvrière, métayère, déplacée au gré des cyclones économiques. Quand la seconde guerre mondiale éclate, les hommes en âge de combattre partent, les femmes endossent leurs salopettes et entrent à l’usine. Mais l’engagement de ce vêtement ne s’arrête pas avec la paix. En 1963, lors de la marche sur Washington, des militants du mouvement des droits civiques font de la salopette un symbole politique.

Contestation qui vire à la satire

Dans le même ordre d’idées, en France, en Mai 68, l’image de l’ouvrier en salopette est au cœur la contestation sociale. Contestation qui virera à la satire, dans les années 1970, avec Jean Yanne ou Coluche. La décennie est aussi celle de la récupération de la salopette par les hippies et par les nouveaux noms de la mode. agnès b., puis Jean Paul Gautier, dans les années 1980, témoignent d’une nouvelle époque au cours de laquelle la figure de l’ouvrier disparaît progressivement. De Lady Di à Mario Bros, la salopette perd alors de sa radicalité et sature l’espace. Hommes, femmes, enfants, elle rhabille confortablement toute la famille.

Dans les années 1990, qui voient les marques de mode s’intéresser de très près au denim, et la télécommunication intensifier le pouvoir des images, le hip-hop américain la remet au goût du jour, jusqu’aux années 2000. C’est alors la ­silhouette slim qui s’impose sans partage. Ces derniers temps, après la combi chic de garagiste, la veste d’ouvrier ou le jeans boyfriend, revoilà la salopette, fin prête à ressortir des ateliers. Mais nul ne connaît encore le message qu’elle souhaite délivrer.

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28 juin 2020

Autoportrait sur la plage de Carnac le 27 juin au soir

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26 juin 2020

Extrait d'un shooting - photo : Jacques Snap

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24 juin 2020

Extrait d'un shooting - photos : Jacques Snap

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21 juin 2020

Autoportrait 20 juin 2020

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