Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
londres
15 juin 2016

« Brexit »: début de panique dans le camp des pro-Européens

Surtout, dissiper l’impression de panique. « Les sondages ? Je n’y prête pas tellement attention, affirme contre toute évidence James McGrory, porte-parole de la campagne Britain Stronger in Europe installé dans un immeuble de la City, qui héberge un centre d’appels pro-Union européenne (UE). Ils montent et descendent et se sont plantés aux élections de 2015. » Mais tout porte à croire au contraire que l’alarme a bien sonné dans le camp du « in » (« rester dans l’UE »), mardi 14 juin, à neuf jours du référendum sur le maintien ou la sortie (« Brexit ») du Royaume-Uni au sein de l’UE.

Désespérément plat depuis des mois, le sismographe des enquêtes d’opinion s’est mis soudain à s’affoler, faisant chuter la Bourse de Londres et la livre sterling. Coup sur coup, quatre sondages ont donné gagnant les partisans du « Brexit » avec une confortable marge inconnue jusqu’alors : 54 %-46 % pour le Times, 53 %-47 % pour la double enquête (par téléphone et Internet) du Guardian, 55 %-45 % pour The Independent.

Glissade vers le « out » au Labour

Pour les proeuropéens, cette volée de chiffres n’est pas totalement une surprise. Les échos du porte-à-porte dans les villes défavorisées du nord de l’Angleterre rapportaient l’accueil froid, voire hostile réservé aux militants du « in ». Loin de la bulle cosmopolite et libérale de Londres, l’opinion populaire tend à adhérer au message central du « out » qui présente la sortie de l’UE comme le plus sûr moyen de stopper l’afflux de travailleurs est-européens.

Alors que la campagne a été monopolisée par le duel entre les frères ennemis conservateurs, le premier ministre, David Cameron (« in »), et l’ancien maire de Londres, Boris Johnson (« out »), les enquêtes d’opinion confirment la glissade vers le « out » des électeurs de gauche. Plus d’un sympathisant du Labour sur trois (35 %) se prononce pour le Brexit, alors que leurs voix sont indispensables pour faire pencher la balance en faveur de l’Europe et compenser l’euroscepticisme des électeurs conservateurs dont 54 % approuvent le « Brexit ».

Cette faiblesse du Labour met directement en cause l’attitude de son chef, Jeremy Corbyn, eurosceptique contrarié qui, absent de tous les débats télévisés, défend le vote « in » du bout des lèvres. Lors de l’une de ses rares prestations dans une émission de divertissement, il a évalué à « 7,5 sur 10 » son degré d’enthousiasme pour le maintien de son pays dans l’UE.

Comme s’il s’agissait d’une élection et non d’un référendum, il refuse systématiquement toute apparition avec David Cameron et ne se prive pas de critiquer le gouvernement à propos de l’Europe. Comme s’il oubliait que la victoire du « Brexit » risquait d’amener l’ultralibéral et antieuropéen Boris Johnson au pouvoir.

Mardi, M. Corbyn, critiqué en interne par les députés travaillistes, pro-UE à 96 %, a pris la parole devant les militants de la confédération syndicale Trade Union Congress (TUC, 6 millions d’adhérents). « Voter “out”, c’est mettre en péril le National Health Service [NHS, le système national de santé] », a-t-il lancé en qualifiant les porte-drapeaux du « out » Boris Johnson et Nigel Farage de « loups habillés en moutons ».

Ces derniers, qui ont défendu dans le passé la privatisation du NHS, promettent aujourd’hui de le renflouer avec les fonds « économisés » grâce à une sortie de l’UE. L’espace de quelques heures, David Cameron s’est abstenu d’apparaître dans les médias afin de ne pas parasiter les efforts de mobilisation du Labour

Brown, chevalier du « in »

Reflet de l’étrange mise en retrait de Jeremy Corbyn, c’est l’ancien premier ministre, Gordon Brown, qui mène la campagne la plus enthousiaste en faveur du maintien dans l’UE. Resté dans les mémoires pour avoir « sauvé » l’Ecosse de l’indépendance lors d’un discours profond et lyrique à la veille du référendum de 2014, il s’est lancé dans une tournée de conférences passionnées.

Sur le thème « Lead, not leave » (le Royaume-Uni doit diriger l’Europe et non la quitter), il y développe l’une des très rares défenses de l’idée européenne entendues dans cette campagne. « Quel message enverrions-nous au monde, clame-t-il, si nous, les Britanniques, qui nous considérons comme l’un des peuples le plus ouvert sur le monde (…) décidions de tourner le dos à nos plus proches voisins ? »

Alors que M. Corbyn a toujours estimé que le Royaume-Uni « ne peut pas et ne doit pas » fermer ses frontières aux travailleurs européens, ses opposants modérés au sein du Parti travailliste, alarmés par les protestations de leurs électeurs, commencent à durcir leur discours sur l’immigration. Tom Watson, le numéro deux du Labour, a déclaré mardi que les règles sur la libre circulation en Europe « devront être réexaminées » à l’échelle européenne, suggérant que le Royaume-Uni devrait en prendre l’initiative lorsqu’il assurera la présidence de l’UE en 2017. Mais il n’est pas sûr que le réveil tardif du Labour sur la question de l’immigration empêche la catastrophe que les sondages annoncent pour les proeuropéens.

Pendant ce temps, le camp pro-Brexit multiplie les promesses de largesses budgétaires grâce à « l’argent de Bruxelles », comme s’il dirigeait déjà le pays. Et savoure le réel succès de son slogan « Take control » (« Prenons le contrôle ») qui, dans ses discours, s’applique aux frontières du pays, mais pourrait bien décrire aussi sa propre emprise sur la campagne du référendum. Article de Philippe Bernard (Londres, correspondant Le Monde)

Publicité
13 juin 2016

In memorem - Bombardement de Londres par des V1

snip_20160613170630

5 juin 2016

Milo Moiré était en direct de Londres (Trafalgar Square) hier soir sur Facebook

6 mai 2016

Mairie de Londres

27 février 2016

Fashion Week de Londres

12747635_950026638384193_2079906116_n

La féerie de @worldmcqueen repérée par @katell.p à la Fashion Week de Londres dizzysparkles #london #londonfashionweek #lfw #alexandermcqueen

Publicité
24 février 2016

Londres

12446046_460134077519397_1511455168_n

18 septembre 2015

Le dissident Ai Weiwei expose en toute liberté

Assigné à résidence en 2010, emprisonné en 2011, puis privé de passeport jusqu’à l’été dernier, l’artiste dissident chinois Ai Weiwei vit aujourd’hui en partie à Berlin. Mais il expose ses œuvres à Londres, à partir demain, en toute liberté. L’exposition que lui consacre la Royal Academy of Arts retrace la carrière de l’artiste depuis 1993. Ai Weiwei, architecte, plasticien et défenseur des droits de l’homme, met sous le nez des visiteurs les preuves incontestables de la nature oppressive du régime, dont lui et des centaines de millions de Chinois sont victimes. À partir des ruines de son studio de Pékin, détruit par les autorités en 2011, Ai Weiwei a construit avec beaucoup d’application un tas de briques. L’artiste a agrémenté les gravats d’un cadre en bois très travaillé. Mais la petite construction sans portes ni fenêtres n’a rien d’une fantaisie : c’est une pièce à conviction contre le régime chinois, exposée en plein cœur de Londres. Cette rétrospective est aussi un événement, car Ai Weiwei a pu se déplacer à Londres pour participer à sa préparation. Après que les autorités chinoises lui ont rendu son passeport, il a quand même fallu un mouvement de protestation sur Twitter pour que le gouvernement britannique lui accorde un visa… Article de Amandine ALEXANDRE.

Rétrospective Ai Weiwei (depuis 1993) du 19 septembre jusqu’au 13 décembre, à Londres, à la Royal Academy of Arts. www.royalacademy.org.uk, #aiweiwei sur Twitter.

wei

wei01

13 mars 2015

Daesh menace de faire "sauter la Tour Eiffel"

Le porte-parole officiel de l'Etat Islamique Abou Mohammad Al-Adnani a déclaré vouloir faire "sauter la Maison Blanche, Big Ben et la Tour Eiffel" dans un message audio diffusé ce jeudi.

Un message audio enregistré par le porte-parole officiel de l'Etat Islamique Abou Mohammed Al-Adnani d'une durée de 27,52 minutes a été diffusé jeudi 12 mars. Dans celui-ci, il indique vouloir  faire "sauter la Maison Blanche, Big Ben et la Tour Eiffel".

Abou Mohammed Al-Adnani ne s'était pas exprimé depuis deux mois. Il a également listé les villes visées par l'organisation terroriste : Paris, Rome, Jérusalem et Kaboul. Ces menaces ont été relayées par les tweets d'un jihadiste britannique, Abu Abdullah Britani, qui s'est adressé aux Britanniques ainsi qu'aux Français.

DSC_0030

tweets

23 février 2015

LES BARBU(E)S S'EXPOSENT À LONDRES (bientôt)

PAR MARINE DELCAMBRE

80 clichés d'hommes (on compte même une femme) barbu(e)s, signés Brock Elbank, seront exposés du 3 au 29 mars prochain à la Somerset House de Londres.

Les pogonophiles (se dit de quelqu'un qui aime les barbes, qui leur fait honneur) vont être ravis. En mars prochain, la Somerset House de Londres rendra hommage aux barbus en exposant une série de portraits réalisés par le photographe Brock Elbank. Loin de vouloir louer le style des hipsters et la pilosité faciale bien fournie qui va avec, le "photographe de barbes", comme on aime l'appeler (lui n'aime pas trop, apprend-on dans The Guardian), utilise les poils de ceux qui posent pour lui pour sensibiliser l'opinion publique. Son projet photographique, le #Project60, est né de sa rencontre avec Jimmy Niggles. Un Australien qui, après le décès d'un de ses proches du cancer de la peau, a décidé de se laisser pousser la barbe (jusqu'à la taille...) et de s'en servir pour engager la discussion sur la prévention de cette maladie (sa campagne "Beard Season" est à la barbe ce que Movember est à la moustache). Hommes et femme (Harnaam Kaur souffre du syndrome des ovaires polykystiques dont l'un des symptômes est la sur-pilosité faciale), jeunes et moins jeunes, tatoueurs et tatoués, acteurs et mannequins... En tout, 60 personnes seront alors photographiées. Et les portraits rapidement diffusés sur la toile auront permis à Niggles de diffuser son message à plus grande échelle. À ces clichés s'ajoutent une nouvelle série d'images shootée tout spécialement pour l'exposition par le photographe britannique. Poilant mais pas barbant.

L'exposition "Beard" est à découvrir du 3 au 29 mars prochain à la Somerset House à Londres.

10533033_916705411675940_8623619398471510884_n

expo_barbus_3302

4 octobre 2014

La cabine anglaise passe du rouge au vert

Bon, il va falloir s’y faire… La seule chance de survie des célèbres cabines téléphoniques londoniennes, c’est de passer du rouge au vert. Mercredi, la toute première d’une série de Solarbox a été inaugurée. Elle est équipée d’un panneau solaire. À l’intérieur, pas de combiné, mais quatre prises pour recharger, gratuitement, un téléphone portable ou une tablette…

cabine

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité