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Jours tranquilles à Paris
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9 décembre 2017

LUI Magazine

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7 décembre 2017

LUI Magazine

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6 décembre 2017

LUI MAGAZINE en kiosque demain...

 

J-1 🔥 EN KIOSQUES DEMAIN ! OUT TOMORROW ! Lui, numéro 3, hiver 2018. Model : @golden_barbie Photographer : @mschwartzphoto Art director : @ericbeckman66 Casting director : @cococasting Fashion editor : @dfsablon Hair : @kaylamichelehair Make up : @georgisandev Nail art : @geraldineholford #luimagazine #luigirl #covergirl #luicalendar2018 #luicalendrier2018 #goldenbarbie #newissue #enkiosques



1,058 Likes, 15 Comments - Lui Magazine (@luimagazine) on Instagram: "J-1 🔥 EN KIOSQUES DEMAIN ! OUT TOMORROW ! Lui, numéro 3, hiver 2018. Model : @golden_barbie..."

 

4 novembre 2017

LUI Magazine...

22 octobre 2017

LUI Magazine...

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Photos : Gaspar Noe

Modèle : Raica Oliveira

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21 octobre 2017

Francis Giacobetti

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FRÉDÉRIC BEIGBEDER 

Francis Giacobetti est l’un des plus grands photographes français vivants. Il a photographié les plus belles femmes du monde, les plus grandes stars, et a été l’ami des plus grands artistes, dont César et Francis Bacon. Il est avant tout, pour beaucoup de français, l’homme derrière la photographie de l’affiche du film Emmanuelle. Le 17 octobre 2017, Artcurial, à Paris, propose ainsi à toute une génération qui a grandi avec son vocabulaire stylistique une vente événement et monographique de ses images. Pour la première fois, le photographe disperse aux enchères 33 clichés emblématiques, piochés dans plus de 55 ans de carrière.

« Giaco » pour les intimes... Ce nom évoque toute une légende... Déjà, il est à une consonne près celui d’Alberto Giacometti, grand amateur de silhouettes filiformes... Francis Giacobetti les aimait plus généreuses. Il est l’homme discret qui remplissait tout le magazine Lui de séries sublimes, sous différents pseudonymes... Toute une époque où la fête et l’art ne faisait qu’un... Un monde de légèreté, d’hédonisme : l’après-guerre, les sixties, la libération de la France puis de la femme et – simultanément – de la sexualité... Jane Birkin, Brigitte Bardot, Mireille Darc... Giaco eut un fils avec Carole Bouquet... Je n’ai jamais compris pourquoi les féministes militaient contre Lui.

Il est tellement clair aujourd’hui que, pendant les années soixante et soixante-dix, le féminisme et la libération sexuelle étaient un seul et même combat. Giaco faisait partie de la bande à « Daniel » Filipacchi (avec Demachy Dumoulin, Pagniez)... Tout leur réussissait... Comme je regrette de n’être pas né deux décennies plus tôt... Peut-être aurais-je eu la chance de les suivre sur des plages de bonheur. Mais nous nous sommes (un peu) rattrapés, sur le tard. C’est important, ces passages de témoin entre générations. Sans mémoire, l'art se meurt.

Actuellement, tous les jeunes photographes se réclament du travail de Francis Giacobetti. Quel photographe a été plus copié, plagié, détourné, imité ? Il est la référence en matière de beauté alanguie, d’érotisme balnéaire, de courbes moites, d’ombres qui révèlent. Il utilisait très peu de lumières artificielles, ou pas du tout. Il choisissait des îles exotiques (les Seychelles, Maurice, les Bahamas), avec quelques belles personnes cambrées. Dieu faisait l’essentiel du boulot : les corps et l’éclairage, et Francis appuyait sur le déclencheur au moment de jouir !

Giaco a imaginé des couvertures qui ont fait scandale. Il a fait deux calendriers Pirelli d’affilée (1970 et 1971, il est le seul avec Avedon et Lindbergh) et de nombreuses expositions primées autour du monde. Il nous a fait rêver durant trente ans, et puis il a exploré d’autres horizons. Il a photographié Fidel Castro, Francis Bacon, le dalaï-lama, Stephen Hawking. Il a aidé Issey Miyake à révolutionner l’image de mode. Il a collectionné les rétines de stars, ou plutôt : il a su voir des planètes inconnues dans les pupilles des étoiles.

Certaines de ces images ont fait le tour du monde mais elles étaient perdues dans des hangars, des archives fermées au public, en voie de saccage et d’oubli. Après des années de procédure, les voici enfin libérées, ces photos qui ont libéré tellement de gens.

Merci à Francis Giacobetti d’avoir rendu hommage au travail de Dieu. Telle est la mission des artistes les plus grands, c’est-à-dire les plus humbles. Mais assez bavardé. La meilleure chose à faire avec ces photographies, c’est de se taire.

Frédéric Beigbeder

Frédéric Beigbeder est un écrivain, critique littéraire et réalisateur français. Il est le créateur du prix de Flore, dont il préside le jury. Il est également l’actuel directeur de la rédaction du magazine Lui.

21 octobre 2017

Le mannequin Sara Sampaio accuse le magazine LUI de l'avoir forcée à poser nue

Le magazine français aurait utilisé une photo dénudée de l'ange Victoria's Secret pour sa une, et ce, sans son accord.

Alors que l'affaire Weinstein délie les langues des victimes de harcèlement et agression sexuels à Hollywood, le milieu de la mode sort lui aussi de son silence. Jeudi soir, le mannequin Sara Sampaio a parlé sur son compte Instagram d'une mauvaise expérience lors d'un shooting. La jeune femme de 26 ans accuse le magazine LUI, dont elle fait la couverture du dernier numéro, de l'avoir forcée à poser nue malgré un contrat l'interdisant, et à avoir exploité les photos sans son accord.

"Mon agence et moi avions insisté pour la mise en place d'un accord clair afin de me protéger et contrôler le choix que j'ai fait de ne plus poser nue", raconte-t-elle. "Mais malgré la clause de 'non nudité' de mon contrat avec LUI, j'ai été victime au studio d'une pression agressive pour poser nue, on m'a demandé pourquoi je ne voulais pas montrer mes tétons ou être complètement nue".

Des photos ensuite publiées sans son accord

Le top model Victoria's Secret explique avoir dû "constamment" se défendre et "rappeler les limites fixées" pendant toute la séance photo réalisée par le photographe David Bellemere, essayant de se couvrir comme elle le pouvait.

"Quand j'ai vu les images finales, j'ai remarqué qu'il y avait des parties de mon corps exposées de manière accidentelle, que je ne voulais pas montrer. Je l'ai signalé et on m'a assuré que ces photos ne seraient pas utilisées. Le magazine a menti et a publié une image de moi nue en couverture, ce qui était une violation claire de notre accord", ajoute Sara Sampaio.

Le numéro du magazine en question, actuellement en kiosques, montre effectivement le mannequin avec la poitrine découverte. Dans les pages intérieures, une autre photo où elle apparaît topless a été publiée.

"Je suis à l'aise avec mon corps et avec l'idée d'être nue lorsque je considère que c'est de l'art", poursuit le top model. "Ce n'est pas parce que j'ai posée nue par le passé que cela donne le droit à n'importe qui de penser que je le ferai n'importe quand. J'ai le droit de montrer mon corps comment, quand, où et dans quelles circonstances je le souhaite. C'est mon choix".

I was reluctant even scared about posting this but now more than ever is important to speak out! As models and as women, we need to stand together and demand the respect we deserve. Keep ➡️➡️ #MyJobShouldNotIncludeAbuse



10.2k Likes, 291 Comments - Sara Sampaio (@sarasampaio) on Instagram: "I was reluctant even scared about posting this but now more than ever is important to speak out!..."

 

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7 octobre 2017

LUI est paru...

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1 octobre 2017

Francis Giacobetti

Il est timide et pudique. Il est né à Marseille d'une famille Corse. Il a été le directeur artistique du magazine masculin Lui pendant 40 ans. Il a donné un second souffle à la photographie de genre et dialogué avec les plus grands photographes de sa génération... A l'aube de ses 78 ans, un bel hommage est rendu à cet artiste au sens esthétique affûté à travers un ouvrage éponyme de photographies de charme.

Éloge de la féminité. Françis Giacobetti a longtemps promené son regard bienveillant, drôle et aimant sur les femmes de son époque. Son livre à paraître en octobre 2017 est une oeuvre picturale. Une chronique en image d’un nom aujourd’hui élevé au panthéon des grands de la photographie. Des clichés qui étendent le champ de création de la photographie érotique et donnent à voir une force esthétique particulière, en parfaite adéquation avec son époque.

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 “Giacobetti”, éd. Assouline, 2017.

En tant que principal contributeur du mensuel Lui en 1963 – date de création du mensuel et de l’avènement de la civilisation du nu impulsé par Jean-Luc Godard – le magazine va rapidement dépasser les frontières nationales. Si le succès de Lui tient bien sûr à des images sexy chic, snob, mode, elles révèlent un véritable artiste qui compose un monde avec élégance.

La “pin-up” transcendée par le modèle français 

Avec son style baigné de kitsch et d’humour, Francis Giacobetti réinterprète la figure incontournable des “pin-ups”, les “filles qu’on épingle”. Des jeunes femmes plutôt déshabillées qui étaient placardées dans les baraquements des soldats de la Seconde Guerre mondiale. C’est le début de la photographie aguichante, plus sensuelle que pornographique, excitante mais socialement acceptable.

L’image sublimée de la femme moderne

Des clichés américains, Giacobetti s’en détache complètement et mystifie dans un univers quasi fantastique ses créatures vivantes. Il met en valeur cette éthique de travail, aux antipodes de la photographie érotique, grâce à des sujets choisis pour leur féminité sans distinction basée sur un contexte socioculturel. Alors que Helmut Newton immortalise des célébrités à l’allure sportive et masculinisée, Giacobetti travaille également avec des vendeuses de chaussures, des boulangères ou des marchandes de journaux.

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 “Lisa Lyon”, Francis Giacobetti, Paris Studio, Lui Magazine, 1984.

La posture adoptée par ses sujets met en lumière des femmes modernes émancipées. C’est cette image de la femme séductrice dans sa liberté que le photographe a voulu montrer.

Francis Giacobetti, une technique peu orthodoxe

« En photographie on dessine avec la lumière ; en maquillage avec les couleurs ».  Le secret de fabrication de l’artiste c’est la lumière. Avant que ces images ne soient reprises par des post publicitaires, il crée des contrastes en soulignant les traits de lumière sur la peau.  « Je suis un technicien de la lumière, c’est le plus important. C’est toujours moi qui n’en charge. Le reste, je n’y connais rien, je veux qu’on me donne un appareil qui marche, c’est tout. » Si l’artisan façonne ses images de ciels sombres dégradés ou de lunettes de soleil devant l’objectif, il n’y fait aucune retouche. Cette technique est doublée d’un choix du lieu qui est primordial « Les Bahamas, c’est un filtre idéal, d’ailleurs les filtres photos sont faits avec du sable»  explique-t-il.

La fierté de l’artiste c’est sa série des Zébras. En 1983, il réalise la première photo monochrome “rayée”, acclamée par la critique. Mais 16 ans après, cette nouvelle technique à fait la notoriété d’un autre photographe de l’hexagone. C’est dans une ressemblance déconcertante du premier cliché de la série Zèbre, que Lucien Clergue réalise à New York une photo reprenant les codes de lumière naturelle de Giacobetti. Des œuvres picturales à regarder à plusieurs reprises pour savoir si il s’agit de peinture ou de photographie. 

Un impair qui n’aura pas perturbé le photographe faisant la une des plus grands calendriers érotiques et continue de triompher dans la presse de charme. L’artisan à su expérimenter la beauté du corps humain par des procédés qui l’ont élevé au rang des maîtres de l’art.

“Giacobetti”, textes de Jérôme Neutres, éd. Assouline, 305 pages, 95 €.

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7 juin 2017

David Bellemere (photographe) pour LUI Magazine

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