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Jours tranquilles à Paris
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18 janvier 2013

Guerre du Mali

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17 janvier 2013

Guerre du Mali

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16 janvier 2013

Guerre du Mali

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14 janvier 2013

La Une de Libération ce matin : les raisons de la guerre...

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13 janvier 2013

Dominique de Villepin : "Non, la guerre ce n’est pas la France"

70932199TRIBUNE - Par Dominique de Villepin, ancien Premier ministre.

Le Mali, pays ami, s’effondre. Les djihadistes avancent vers le sud, l’urgence est là. Mais ne cédons pas au réflexe de la guerre pour la guerre. L’unanimisme des va-t-en-guerre, la précipitation apparente, le déjà-vu des arguments de la "guerre contre le terrorisme"  m’inquiètent. Ce n’est pas la France. Tirons les leçons de la décennie des guerres perdues, en Afghanistan, en Irak, en Libye. Jamais ces guerres n’ont bâti un Etat solide et démocratique. Au contraire, elles favorisent les séparatismes, les Etats faillis, la loi d’airain des milices armées. Jamais ces guerres n’ont permis de venir à bout de terroristes essaimant dans la région. Au contraire, elles légitiment les plus radicaux. Jamais ces guerres n’ont permis la paix régionale. Au contraire, l’intervention occidentale permet à chacun de se défausser de ses responsabilités. Pire encore, ces guerres sont un engrenage. Chacune crée les conditions de la suivante. Elles sont les batailles d’une seule et même guerre qui fait tache d’huile, de l’Irak vers la Libye et la Syrie, de la Libye vers le Mali en inondant le Sahara d’armes de contrebande. Il faut en finir. Au Mali, aucune des conditions de la réussite n’est réunie. Nous nous battrons à l’aveuglette, faute de but de guerre. Arrêter la progression des djihadistes vers le sud, reconquérir le nord du pays, éradiquer les bases d’AQMI sont autant de guerres différentes. Nous nous battrons seuls, faute de partenaire malien solide. Eviction du président en mars et du premier ministre en décembre, effondrement d’une armée malienne divisée, défaillance générale de l’Etat, sur qui nous appuierons-nous? Nous nous battrons dans le vide, faute  d’appui régional solide. La Communauté des Etats de l’Afrique Occidentale reste en arrière de la main et l’Algérie a marqué ses réticences. Un processus politique est seul capable d’amener la paix au Mali. Il faut une dynamique nationale pour reconstruire l’Etat malien. Misons sur l’union nationale, les pressions sur la junte militaire et un processus de garanties démocratiques et de l’Etat de droit à travers des politiques de coopération fortes. Il faut aussi une dynamique régionale, en  mobilisant l’acteur central qu’est l’Algérie et la CEDEAO en faveur d’un plan de stabilisation du Sahel. Il faut enfin une dynamique politique pour négocier en isolant les islamistes en ralliant les touaregs à une solution raisonnable. Comment le virus néoconservateur a-t-il pu gagner ainsi tous les esprits? Non, la guerre ce n’est pas la France. Il est temps d’en finir avec une décennie de guerres perdues. Il y a dix ans, presque jour pour jour, nous étions réunis à l’ONU pour intensifier la lutte contre le terrorisme. Deux mois plus tard commençait l’intervention en Irak. Je n’ai depuis jamais cessé de m’engager pour la résolution politique des crises et contre le cercle vicieux de la force. Aujourd’hui notre pays peut ouvrir la voie pour sortir de l’impasse guerrière, si elle invente un nouveau modèle d’engagement, fondé sur les réalités de l’histoire, sur les aspirations des peuples et le respect des identités.  Telle est la responsabilité de la France devant l’histoire.

Dominique de Villepin

samedi 12 janvier 2013

A paraitre dans le JDD de ce matin

 

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12 janvier 2013

MALI : Jean Yves Le Drian, un BRETON sur le pont !

Un pilote français d'hélicoptère a été "mortellement blessé" dans les "combats intenses" au Mali, hier, selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Un soldat a été tué dans une opération en Somalie pour tenter de libérer l'otage Denis Allex. Tout porte à penser que ce dernier a aussi été tué, alors qu'un autre soldat est porté disparu, annonce le ministre de la Défense.

Le ministre de la Défense n'a pas donné de délai pour l'opération en cours au Mali. Elle s'appelle Serval, un petit félin africain.

 

6a00e00980028588330167667a6642970b_800wiPour mieux connaitre Jean Yves Le Drian - Ministre de la Défense

Pourquoi la France entre en guerre au Mali

12 janvier 2013

Terrorisme : au Mali, la France entre en guerre

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La une de Libération ce matin

 

Le président de la République, François Hollande, a confirmé hier vendredi 11 janvier, que la France était engagée aux côtés des troupes gouvernementales maliennes pour mener une contre-offensive destinée à chasser les troupes islamistes armées qui menacent de fondre sur la capitale Bamako. Que sait-on vraiment ?

Pourquoi la France intervient ?

"Il en va donc aujourd'hui de l'existence même de cet Etat ami, le Mali". Lors d'une courte allocution télévisée, François Hollande a confirmé que la France apportait depuis vendredi une aide militaire à l'armée malienne pour repousser les groupes islamistes armés. Le chef de l'Etat considère que la poussée jihadiste vers le sud du pays nécessite une riposte rapide et déterminée. "Les forces armées françaises ont apporté cet après-midi leur soutien aux unités maliennes pour lutter contre les éléments terroristes", a annoncé le chef de l'Etat, en réponse "à la demande d'aide du président du Mali, appuyé par les pays africains de l'ouest". Cette opération, a ajouté le chef de l'Etat, "durera le temps nécessaire", pour repousser les combattants islamistes, assurer la sécurité de la population malienne et celle des 6.000 ressortissants français présents dans le pays. Mais le président français n'a pas précisé quelles étaient la nature et l'ampleur des forces françaises déployées au Mali contre les groupes islamistes armés, parmi lesquels Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui contrôlent le nord du Mali.

Quel rôle sur le terrain ?

Y a-t-il eu une intervention aérienne de la France ? Dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a confirmé que l'aviation aérienne française avait été saisie "d'une demande d'appui aérien et militaire" par le Mali. "Les troupes maliennes sont là. Elles ont demandé l'appui de la France. La Cédéao aussi. L'Union Africaine a demandé cet appui. Mais actuellement ce sont les Français qui sont en soutien des troupes maliennes", a ajouté le chef de la Diplomatie.

Dans quel cadre la France agit-elle ?

Paris, qui plaidait pour une intervention d'une force africaine avec le soutien de la France et de la communauté internationale, a décidé de s'engager directement pour stopper l'avancée islamiste. Mais François Hollande l'assure : la France agit "strictement" dans le cadre des résolutions de l'ONU. La décision d'intervenir, selon le président Hollande, a été prise vendredi matin "dans le cadre de la légalité internationale", et "en accord avec le président malien Dioncounda Traoré". Dans une déclaration unanime, le Conseil de sécurité de l'ONU avait demandé jeudi soir un "déploiement rapide" de la force internationale prévue au Mali mais dont l'intervention devait prendre des mois.

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Berlin derrière la France

Washington, Londres et Berlin approuvent l'intervention française. Le Royaume-Uni "soutient la décision française d'apporter une assistance au gouvernement malien face aux rebelles", a déclaré vendredi le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, sur son compte Twitter. Il s'agit "seulement d'un soutien politique", a cependant indiqué une source gouvernementale britannique. Même approbation de l'autre côté du Rhin où le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a souligné que Paris "agi à la demande" de Bamako, selon un communiqué. "La France agit à la demande du gouvernement malien. La France agit sur la base du (droit international)", a réagi le chef de la diplomatie allemande après l'intervention télévisée du président français François Hollande. Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a affirmé qu'elle partageait les objectifs de la France au Mali. "Nous avons pris note du fait que le gouvernement malien avait demandé de l'aide, et nous partageons l'objectif français d'empêcher des terroristes de bénéficier d'un sanctuaire dans la région", a déclaré Tommy Vietor, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

Et les Otages ?

Les familles des 8 otages français retenus au Sahel craignent que l'intervention militaire de la France ne fasse courir un danger pour leur vie. Mais Paris se veut confiant : la France fera "tout pour sauver" ses otages au Mali, a réaffirmé ce vendredi soir le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. "Ces sont les mêmes groupes qui sont à la fois les preneurs d'otages et les groupes terroristes qui descendent vers le sud du pays", a précisé le chef de la diplomatie française. "En empêchant la progression des groupes terroristes vers le sud, en leur répondant de façon ferme, nous pensons que c'est la même cause que nous servons pour libérer nos otages", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse organisée peu après l'annonce présidentiel de François Hollande. A plusieurs reprises, les ravisseurs ont menacé de tuer leurs otages en cas d'intervention militaire française au Mali.

Le Parlement consulté, Ayrault va recevoir

Les différentes forces politiques françaises seront consultées en début de semaine prochaine sur la situation au Mali. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recevra lundi "l'ensemble des responsables politiques", a annoncé dans la soirée le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. "Le Premier ministre recevra lundi avec le ministre de la Défense et moi-même l'ensemble des responsables politiques", a indiqué le chef de la diplomatie lors d'une conférence de presse. "Le Parlement pourra nous entendre" à son gré, a-t-il ajouté, indiquant que la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a évoqué la date de mercredi pour une telle audition. Le président Hollande a par ailleurs indiqué que "le Parlement sera saisi dès lundi" de cette décision.

Soutien quasi-unanime de la classe politique française

Droite et gauche font front commun... ou presque. A l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon ont approuvé la décision présidentielle. "Il était grand temps d'agir" pour "entraver l'établissement d'un Etat narcoterroriste", a déclaré Jean-François Copé dans un communiqué, tandis que, pour François Fillon, "la lutte contre le terrorisme exige l'unité de la Nation au-delà des clivages partisans". Si Marine Le Pen et le PS ont également apporté leur soutien, ce n'est pas le cas de Jean-Luc Mélenchon, qui juge "discutable" une telle initiative. Source : Le Nouvel Observateur - G.S avec AFP

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23 décembre 2012

Mali. Des islamistes détruisent les derniers mausolées de Tombouctou

Elle est surnommée "la cité des 333 saints". Mais la ville de Tombouctou, au Mali, voit ses mausolées détruits un à un par les islamistes du groupe Ansar Dine, qui contrôlent le nord du pays depuis début avril. Des témoins affirment que les islamistes ont commencé à détruire les derniers mausolées de la ville, dimanche 23 décembre.

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