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Jours tranquilles à Paris
prix nobel de la paix
14 juillet 2017

Chine. Décès du prix Nobel Liu Xiaobo

Le dissident Liu Xiaobo, premier Chinois à avoir obtenu le prix Nobel de la paix, est décédé, hier, d'un cancer, sans que le régime communiste ne le laisse finir ses jours en liberté à l'étranger. Le comité Nobel de la paix a accusé la Chine de porter « une lourde responsabilité » dans la mort « prématurée » de l'opposant en le privant de soins médicaux adaptés. Âgé de 61 ans, ce symbole de la lutte pour la démocratie avait été admis à l'Hôpital universitaire N° 1 de Shenyang après plus de huit années passées en détention. Liu Xiaobo avait été arrêté, en décembre 2008, puis condamné, un an plus tard, à onze ans de prison, pour subversion. Le régime lui reprochait d'avoir corédigé un manifeste, la « Charte 08 », prônant des élections libres. Ancienne figure de proue du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989, bête noire du régime communiste, l'écrivain et professeur de littérature avait bénéficié d'une mise en liberté conditionnelle après le diagnostic, en mai, d'un cancer du foie en phase terminale.

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16 octobre 2016

Un poète antique nommé Bob Dylan

Point de vue. Par Jean-François Bouthors, éditeur et écrivain.

Jean-François Bouthors. Bob Dylan au sommet de la littérature mondiale ! Une demi-surprise, en réalité : son nom avait été évoqué parmi les nobélisables, il y a quelques années. Ce n’est pas un showman que le jury d’Oslo vient d’honorer, mais un poète. D’ailleurs le chanteur, s’il aime monter sur scène, n’a jamais conçu ses concerts comme des spectacles à grands effets, ni sa relation au public comme une opération de séduction. Il n’a toujours été dédié qu’à sa poésie et à la musique dans laquelle il la donnait. D’où, souvent, l’incompréhension de ceux qui venaient chercher auprès de lui des émotions telles que celles que pouvaient offrir un David Bowie, un Elton John ou un James Brown. D’où la déception de ceux qui venaient écouter les tubes et les standards qu’il ne reprenait que parcimonieusement, et jamais de la même manière. D’où ses impossibles conférences de presse, où il n’avait rien à dire, l’essentiel se trouvant pour lui dans l’acte poétique. Tout cela avait été admirablement saisi l’an dernier, dans le spectacle d’ouverture de la saison de la Comédie Française au Studio Théâtre à Paris, créé par Marie Rémond et Sébastien Dupeyrou : Comme une pierre reconstituait la création de Like a Rolling Stone, son tube planétaire .Les spectateurs pouvaient découvrir la puissance poétique du chanteur, mais aussi l’isolement, pour ne pas dire l’autisme, dans lequel naissait sa poésie. À la source de l’inspiration de Dylan, il y a la chanson populaire américaine : Woody Guthrie – l’inventeur du protest song – le gospel, la ballade et le blues, voire même récemment Frank Sinatra…

Attentif au mystère de notre condition

Si l’auteur de Blowin’ in the Wind ne s’est pas enfermé dans la chanson politique, s’il a un jour quitté la guitare acoustique – au grand dam de ses fans de l’époque – pour la formation rock électrifiée, s’il a sans cesse fait des pas de côtés, c’est parce qu’il a toujours cherché à faire écho dans sa création au battement des émotions du monde. Comme tout poète, il écoute une voix qui parle en lui, qui vient de loin et qu’il projette plus loin encore. C’est pourquoi c’est à peine s’il chante. Il dit, déclame… C’est un slameur bien avant que le slam et le rap n’aient eu pignon sur rue. On ne comprend pas Dylan si on ne le rattache pas à la tradition poétique antique, celle des vers d’Homère et des Psaumes bibliques. Le créateur de Just like a woman et de The Times They are A-Changin se moque de « l’ entertainment » comme de sa première guitare. Ce qui l’intéresse, c’est le mystère de la condition humaine, depuis les émotions intimes jusqu’au tragique de la guerre, c’est l’indicible du destin, c’est le drame de la liberté, ce sont les paradoxes de l’amour. Ainsi n’est-il pas si loin de Shakespeare. Dans une tirade de Macbeth , ce dernier lance :« La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. » Mais ce constat désabusé est contredit par le simple fait que nous lisons encore cette tirade. Il suffit de la dire pour comprendre qu’un poète, un créateur, est précisément celui qui tire du bruit et de la fureur une œuvre qui fait sens, qui émeut, qui interroge… Et la réussite de Bob Dylan, celle qu’honore le prix Nobel, c’est d’avoir su donner à son art une dimension populaire : il a offert, à tous ceux qui entendent l’anglo-américain, l’accès à une profondeur poétique que la culture de masse, souvent, ignore ou écrase, quand elle ne la ridiculise pas. Source : Ouest France

16 octobre 2015

Prix Nobel de la Paix

10 octobre 2015

Prix Nobel de la Paix 2015

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15 décembre 2014

Les Nobel de la paix redoutent une guerre nucléaire

Les lauréats du prix Nobel de la paix, réunis à Rome, ont exprimé, dans un texte commun, dimanche, leur « profonde inquiétude » devant la menace que font peser « certaines grandes puissances » qui font usage de la force, au risque d’une « nouvelle Guerre froide encore plus dangereuse ». Ils ont dit « leur profonde inquiétude en raison des risques croissants de guerre, y compris d’une guerre nucléaire, entre de grands États ». Réunis depuis vendredi dans la capitale italienne, ils ont également dénoncé « le fanatisme déguisé en religion ».

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10 octobre 2014

Le prix Nobel de la paix décerné à la Pakistanaise Malala Yousafzai et à l'Indien Kailash Satyarthi

L'Institut Nobel d'Oslo (Norvège) a révélé les deux noms, vendredi 10 octobre. Agée de 17 ans, Malala Yousafzai est la plus jeune lauréate de ce prix. Elle milite notamment pour l'éducation des jeunes filles au Pakistan.

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Malala Yousafzai

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Le prix Nobel de la paix a été décerné à la Pakistanaise Malala Yousafzai et à l'Indien Kailash Satyarthi, vendredi 10 octobre à l'Institut Nobel d'Oslo (Norvège). "C'est une condition préalable au développement pacifique du monde que les droits des enfants et des jeunes soient respectés", précise le comité Nobel norvégien.

"Le comité a tenu à remettre le prix à un hindou et à un musulman, qui sont aussi respectivement un Indien et une Pakistanaise, dans un combat commun pour l'éducation et contre les extrémismes", ajoute le comité. 

La plus jeune prix Nobel de la paix

A 17 ans, la jeune militante pour le droit à l'éducation Malala Yousafzai devient la plus jeune personne à recevoir le prix Nobel de la paix et la seizième femme récompensée, selon Le Monde. 

Pas moins de 278 individus et organisations étaient en lice cette année, un nombre record de candidatures. Parmi les favoris, figuraient également le journal russe d'opposition Novaïa Gazeta ou encore le syndicat turc UGTT.

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11 octobre 2013

Le prix Nobel de la Paix décerné à l'OIAC

C'est officiel. Le prix Nobel de la Paix 2013 a été attribué ce vendredi à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. Cette institution veille à la bonne application de la convention internationale sur les armes chimiques et est chargée, entre autres, de superviser le démantèlement de l’arsenal syrien.

La Pakistanaise Malala Yousafzaï, un temps pressentie pour l'attribution de ce Nobel, n'est donc pas récompensée par le comité norvégien. Elle a été couronnée hier du prix Sakharov par le Parlement européen pour l'honorer de son combat contre les talibans, pour sa défense des libertés, et pour le droit des filles à l'éducation. Son jeune âge, 16 ans,  a peut-être constitué un frein dans l'attribution du prix Nobel de la Paix.

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7 avril 2013

Nelson Mandela est sorti de l'hôpital

murciano_mandelaL'ancien président sud-africain Nelson Mandela, 94 ans et de santé très fragile, a quitté samedi l'hôpital de Prétoria où il a été admis il y a neuf jours en raison d'une pneumonie. "Il va maintenant recevoir des soins à domicile", précise le communiqué. La décision de le renvoyer chez lui, probablement dans sa résidence de Johannesburg, a été prise "en raison d'une amélioration constante et graduelle de son état général", indique la présidence. Le président Jacob Zuma a remercié les médecins, ainsi que "tous les Sud-Africains et les amis de l'Afrique du Sud dans le monde pour leur soutien". Le prix Nobel de la paix 1993 avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 puis en décembre 2012 pour des infections pulmonaires, probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime de l'apartheid. En décembre 2012, alors qu'il vivait retiré dans son village d'enfance de Qunu, dans la région du Cap oriental, il avait été ramené en avion à Pretoria. Il avait alors passé 18 jours à l'hôpital avant d'être autorisé à regagner son domicile de Johannesburg, à proximité des centres de soins les meilleurs du pays. Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays, élu alors que la majorité noire venait d'obtenir pour la première fois le droit de vote. Il est complètement retiré de la vie politique et, en raison de sa santé déclinante, il n'est plus apparu en public depuis la finale de la Coupe du monde de football, en juillet 2010 à Johannesburg.

Photo : Mandela par Patrice Murciano

11 décembre 2012

Le prix Nobel de la Paix officiellement remis

Le prix Nobel de la Paix a été officiellement remis à l’Union européenne (UE) lundi. C’est à l’hôtel de ville d’Oslo, en Norvège et devant une vingtaine de chefs d’Etat, que cette récompense a été confiée à trois représentants de l’UE. Les discours n’ont pas passé sous silence la grave crise qui secoue l’Europe depuis des mois, mais les dirigeants ont salué la transformation d’« un continent de guerre en continent de paix », et ont encouragé l’Union à aller de l’avant.

9 décembre 2012

Le casse-tête de la remise du prix Nobel de la paix à l'UE

L'Union européenne va solennellement recevoir son prix Nobel de la paix, pourtant elle n'arrivera pas tout à fait apaisée au city hall d'Olso. Derrière l'hommage rendu à un accomplissement historique, les discordes sur l'avenir et les susceptibilités de personnes seront immanquablement scrutées lundi à partir de 13 heures, par ceux qui doutent de l'Europe comme par ceux qui contestent la récompense.

Cette défiance, malgré l'honneur fait à l'UE après Barack Obama et le dissident chinois Liu Xiaobo, agace au plus haut point le trio qui va incarner le récipiendaire: le président du parlement Martin Schulz, le patron de la Commission José Manuel Barroso et le président du Conseil Herman Van Rompuy. Ce dernier, chargé de donner le ton en entamant le traditionnel discours du lauréat, entend d'ailleurs désamorcer la rumeur d'une féroce compétition entre les trois hommes: il insistera sur l'humilité de la charge face à l'espoir porté par 500 millions d'Européens.

Voir mon billet du 12 octobre 2012

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