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Jours tranquilles à Paris
quentin tarantino
25 mai 2019

Festival de Cannes: Emmanuelle Seigner accuse Tarantino de «piétiner» la vie de son mari, Roman Polanski

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POLEMIQUE Mais elle n’a pas vu « Once Upon a Time… In Hollywood », en lice pour la Palme d’or

L'actrice Emmanuelle Seigner et le metteur en scène Roman Polanski sont mariés depuis 29 ans.

Présenté en compétition au Festival de Cannes, Once Upon a Time… In Hollywood, le nouveau film de Quentin Tarantino met en scène des personnages entre fiction et réalité.

Il est de notoriété publique que si Leonardo DiCaprio et Brad Pitt jouent des personnages inventés de toutes pièces, Margot Robbie, elle, interprète une personne ayant vraiment existé, Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, assassinée en 1969 par la « famille » de Charles Manson.

« Le concept me dérange »

Or, la femme actuelle du cinéaste, Emmanuelle Seigner, a critiqué l’existence même du projet sur Instagram. « Comment peut-on se servir de la vie tragique de quelqu’un tout en le piétinant, à méditer », écrit-elle en commentaire d’une photo noir et blanc de Roman Polanski et Sharon Tate.

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Face aux commentaires et à la potentielle polémique, l’actrice a tenu ensuite à préciser sa pensée : « Petit ajustement car je vois que des gens ne comprennent pas mon propos. Je ne critique pas le film. Je dis juste que cela ne les dérange pas de faire un film qui parle de Roman et de son histoire tragique, et donc de faire du business avec ça, alors que de l’autre côté, ils en ont fait un paria. Et tout cela sans le consulter bien sûr.

Que le film soit bien, heureusement, j‘ai envie de dire. Mais le concept me dérange. »

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23 mai 2019

"Once Upon A Time In Hollywood"

AlloCIné a eu la chance de rencontrer Quentin Tarantino pour son nouveau film "Once Upon A Time In Hollywood", situé en 1969, une date qui n'a pas été choisie à la légère par le réalisateur.

Toujours passionné, Quentin Tarantino a partagé à notre micro son excitation à représenter l'année 1969 dans son film Once Upon A Time in Hollywood, présenté en compétition officielle au 72ème Festival de Cannes. Une année dont il garde quelques souvenirs vaillants :

Le film sort le 14 août prochain dans les salles

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22 mai 2019

« Once Upon a Time… in Hollywood » : les ratés de la machine à remonter le temps de Tarantino

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Le réalisateur a présenté, mardi, à Cannes son dernier long-métrage : trois heures passées à brûler sous les projecteurs de Californie en compagnie de deux personnages de fiction et d’une cohorte de figures qui hantent aujourd’hui les histoires du cinéma.

Sélection officielle

En compétition

Il avait 6 ans, cet été-là, celui d’Apollo XI et de Woodstock. Le temps est mal fait, Quentin Tarantino aurait voulu avoir 20 ou 35 ans en 1969. Ce moderne Aladin dispose de son génie à lui, et Hollywood a exaucé son vœu, dont le Festival de Cannes a découvert l’accomplissement : Once Upon a Time… in Hollywood.

Trois heures passées à brûler sous le soleil et les projecteurs de Californie du Sud en compagnie de deux personnages de fiction – Rick Dalton un acteur sur le déclin (Leonardo Di Caprio) et Cliff Booth son cascadeur et homme à tout faire (Brad Pitt) – et d’une cohorte de figures qui hantent aujourd’hui les histoires du cinéma, parmi lesquels l’actrice Sharon Tate (Margot Robbie), épouse de Roman Polanski, assassinée par des membres de la « famille » de Charles Manson dans la nuit du 8 au 9 août 1969.

Lire aussi  Loach, les frères Dardenne, Tarantino…, les réalisateurs en compétition à Cannes totalisent déjà 7 Palmes d’or et 55 sélections

A la sortie de la projection, en 35 mm, on avait compris pourquoi Tarantino avait fait lire, avant que les lumières ne s’éteignent, le message comminatoire qui circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux : « les acteurs et l’équipe ont beaucoup travaillé à vous offrir quelque chose d’original, et je me contente de demander à tous d’éviter de révéler quoi que ce soit qui empêcherait les futurs spectateurs de faire la même expérience du film. »

Sans briser le tabou imposé par le shaman, on rappellera que la formulation « once upon a time » (il était une fois) est celle des contes de fées et affranchit des lois du réel, que ce soit chez Charles Perrault ou Sergio Leone. Once Upon a Time… in Hollywood est un rêve. Pour en apprécier le récit, il faut l’avoir fait, au moins un peu, soi-même. Ce qui suppose, à moins d’avoir été jeune adulte à Los Angeles en 1969, d’être amateur de cinéma de genre, de musiques pop et de faits divers horrifiques. Appartenir au genre masculin sera sans doute d’un grand secours, également.

Position subalterne dévolue aux personnages féminins

Pour appâter le chaland, Quentin Tarantino égrène les notations culturelles, ressuscitant Paul Revere and the Raiders, superstars du garage rock, ou Matt Helm, succédané de James Bond. Il le fait plus à la manière du Petit Poucet qui trace le chemin vers la maison de l’ogre que de celle de l’historien qui veut distiller la vérité d’une époque.

L’an 1969 de Quentin Tarantino est une contrée magique, peuplée de créatures terrifiantes (Charles Manson et sa « famille »), d’une gente dame, Sharon Tate (Margot Robbie) dont on ne saura pas grand-chose, et de la paire de chevaliers errants déjà mentionnés. Car il se trouve que Rick Dalton a profité de son heure de gloire pour acquérir un ranch avec piscine sur Cielo Drive, juste en dessous de celui où Roman Polanski et Sharon Tate ont succédé à Dennis Wilson, des Beach Boys, dans l’entourage duquel Charles Manson s’était introduit.

Tarantino ne témoigne pas d’autre intérêt pour l’histoire, pour la réalité des vies passées et brisées que de les mettre au service de sa fiction, de ses pulsions. Ces dernières tournent toutes autour du duo Di Caprio-Pitt, unis par une amitié indéfectible construite contre les puissants, mais aussi contre les femmes.

Sharon Tate n’apparaît que par intermittence, entre autres dans une très belle séquence qui la montre quémandant une place gratuite à l’entrée d’un cinéma pour découvrir Matt Helm règle son comte, dans lequel elle tient un second rôle. Cette position subalterne est dévolue à tous les personnages féminins, ce qui déçoit un peu du réalisateur du Boulevard de la mort.

Aujourd’hui, Tarantino préfère s’intéresser à Rick Dalton, la star devenue un peu visqueuse à force de s’apitoyer sur elle-même, un homme plein de talent qui n’a pas su l’utiliser, qui a cru pouvoir être le nouveau John Wayne alors que l’époque attendait Steve McQueen (on verra passer ce dernier, à l’occasion d’une fête à la Playboy Mansion, il a les traits de Damian Lewis). S’il n’a pas tout à fait sombré dans l’alcool c’est grâce au soutien indéfectible de Cliff Booth, qui, lui, a su préserver son physique. Tarantino prête au personnage un passé trouble – il a été accusé, puis innocenté du meurtre de sa femme.

Recoins les plus obscurs de la culture populaire

C’est Cliff qui conduit Rick sur les plateaux des séries télévisées dans lesquels il joue les méchants, systématiquement mis à mal par les héros. Lancer (imité d’un western du même titre tourné pour la télévision) par exemple, est pour l’acteur vieillissant l’occasion d’une pauvre épiphanie (il acceptera de partir en Italie tourner un western spaghetti sous la direction de Sergio Corbucci) et surtout pour Tarantino celle de porter un produit de consommation courante au niveau des grands moments du genre.

La durée du film permet ces digressions parfois magnifiques. Parce qu’il a pris une jolie adolescente en auto-stop, Cliff revient sur un ancien décor de western devenu fief de la « famille » Manson (détail géographique emprunté à l’histoire), et Tarantino s’offre un flirt avec le film de terreur, en plein jour, en plein soleil.

On trouve dans ces détours des raisons d’aimer, d’admirer aussi bien la virtuosité du filmeur que la minutie monacale des emprunts aux recoins les plus obscurs de la culture populaire. Pour évoquer le goût déplaisant que laisse Once Upon a Time… in Hollywood, il faudrait dévider jusqu’au bout le scénario et briser l’ukase de « Tsarantino ». Le film ne mérite pas tant d’indignité.

« Once Upon a Time… in Hollywood », film américain de Quentin Tarantino, avec Leonardo Di Caprio, Brad Pitt, Margot Robbie, Al Pacino, Kurt Russell, Lena Dunham (2 h 39).

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2 mai 2019

Festival de Cannes: C'est officiel, le nouveau Quentin Tarantino sera en compétition

Il était attendu, très attendu, et c’est confirmé, le nouveau film de Quentin Tarantino, Once Upon a Time... in Hollywood, est prêt et sera donc en compétition au prochain festival de Cannes. « On a craint, que le film, ne sortant que fin juillet, ne soit pas prêt mais Quentin Tarantino, qui n’a pas quitté sa salle de montage depuis quatre mois, est un vrai enfant de Cannes, fidèle et ponctuel », a commenté Thierry Frémaut dans un communiqué.

« Comme pour Inglourious Basterds, ajoute le délégué général du festival, il sera bien là, vingt-cinq ans après la Palme d’or de Pulp Fiction, avec un film terminé, projeté en 35mm et en présence de sa troupe d’acteurs : Leonardo DiCaprio, Margot Robbie, Brad Pitt. Son film est une déclaration d’amour au Hollywood de son enfance, une visite rock à l’année 1969 et une ode au cinéma tout entier. » Un film de deux heures et 45 minutes.

 

20 mars 2019

"Once Upon A Time"

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30 janvier 2018

Quentin Tarantino...en talons hauts

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17 juillet 2017

Jennifer Lawrence pas assez jolie pour jouer dans le prochain Tarantino ?

Quentin Tarantino a récemment annoné la préparation d'un film sur la vie de Charles Manson. Pour intepréter le rôle de Sharon Tate, l'une des femmes assassinée par l'ancien chef de secte, la soeur de la défunte a balayé le nom de Jennifer Lawrence... en raison de son physique.

Jennifer Lawrence pas assez jolie pour jouer dans le prochain Tarantino ? Le célèbre réalisateur américain, qui vient de demander sa petite amie la chanteuse Daniella Pick en mariage, va réaliser un long-métrage sur l'histoire du criminel américain Charles Manson. L'homme condamné à perpétuité et aujourd'hui âgé de 82 ans pour le meurtre de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski alors enceinte de 8 mois, ainsi que quatre autres personnes.

Pour jouer le rôle de la victime, jolie blonde, les noms de deux actrices ont circulé : Jennifer Lawrence (Hunger Games) et Margot Robbie (Le loup de Wall Street). Le seul hic ? La première n'est pas au goût de la soeur de Sharon Tate, Debra Tate. Ce quelle a fait savoir dans les médias. "Ce sont des actrices toutes les deux extrêmement talentueuses mais mon choix irait pour Margot, simplement en raison de sa beauté physique. Sa prestance est également similaire à celle de Sharon", a déclaré Debra Tetra au site américain TMZ.

Debra Tetra tranchera

En possession des droits de l'image et de la représentation de sa soeur, c'est elle qui aura le dernier mot. Jennifer Lawrence devra attendre encore un peu pour jouer dans un film de Quentin Tarantino !

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Sharon Tate et Roman Polanski

Couple mythique de la fin des années 1960, Roman Polanski et Sharon Tate ont vu leur bonheur détruit par Charles Manson et ses adeptes. Le 9 août 1969 à Los Angeles, la sublime actrice de 26 ans est assassinée par la "famille" de Manson, poignardée à seize reprises alors qu'elle est enceinte de 8 huit mois et demi. Dans la tuerie qui traumatisa les Etats-Unis, quatre de ses amis trouvent également la mort. Le réalisateur polonais est alors en repérage à Londres.

15 juillet 2017

Quentin Tarantino is making a film about the Manson Family

Quentin Tarantino, who said a year ago that he would only be making two more films before retirement, is putting together a movie about the Manson Family. According to The Hollywood Reporter the project, whose title is currently unknown, will be both written and directed by Tarantino. We don’t yet know the full details of the plot, but it will deal with a series of murders that were carried out by fanatic followers of Charles Manson in the 1960s. Deadline reports that Margot Robbie has been approached to play Sharon Tate, the pregnant wife of Roman Polanski who was slaughtered by the Manson Family in 1969. The film promises to be a “unique take” on the story.

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2 mars 2017

Quentin Tarantino

16 janvier 2017

Hier soir : «Django Unchained» censuré ?... Pourquoi TF1 n'a pas diffusé la version cinéma du film

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Jamie Foxx et Leonardo DiCaprio dans «Django Unchained». - The Weinstein Company

Django Unchained est un hommage de Quentin Tarantino au western spaghetti. Mais avec beaucoup de sauce tomate. Sorti en 2013 en France, ce film qui réserve son lot de fusillades, d’énucléation et de bain de sang avait à l’époque été interdit aux moins de 12 ans. Sa violence est telle que TF1 l’a diffusé dimanche soir en présentant une version « modifiée », différente de celle qui fut montrée dans les cinémas. Cette décision a ulcéré plusieurs téléspectateurs qui s’en sont émus sur les réseaux sociaux, parfois en allant jusqu’à parler de « censure ». « C’est Sony [le distributeur] et Quentin Tarantino qui ont légèrement retravaillé deux scènes. TF1 n’est pas intervenue sur ce travail », explique ce lundi la chaîne à 20 Minutes. Les séquences concernées sont celles dans laquelle un esclave est dévoré par des chiens ainsi que la fusillade se déroulant à Candyland, la plantation appartenant au personnage incarné par Leonardo DiCaprio. Ces deux passages ont donc été expurgés des plans les plus dérangeants. TF1 précise que les coupes « représentent une minute et onze secondes du film » qui dure 165 minutes.

« Le CSA n'intervient qu'à posteriori »

« Après visionnage de cette version, nous avons pu le proposer à 20h55 avec le pictogramme "- de 12 ans" », ajoute la première chaîne. Car, si TF1 avait diffusé Django Unchained dans sa version « cinéma », elle se serait peut-être exposée aux foudres du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Un film interdit aux moins de 12 ans en salle est considéré par le gendarme du petit écran comme un programme de catégorie III. Ceux-ci ne peuvent généralement pas être diffusés avant 22 h à la télévision mais une recommandation du CSA avance qu’à « titre exceptionnel, il peut être admis une diffusion après 20h30 de programmes de cette catégorie (…) sauf les mardis, vendredis, samedis, veilles de jours fériés et pendant les périodes de vacances scolaires ». Par ailleurs, une chaîne ne peut pas programmer plus de quatre longs-métrages interdits en salle aux moins de 12 ans par an.

TF1 a donc tenu à rester dans les clous pour se prémunir de toute récrimination de l’instance de contrôle. « Le CSA n’intervient qu’a posteriori [après la diffusion d’un programme], souligne Christophe Triollet, auteur du livre Le Contrôle cinématographique en France (L’Harmattan). C’est la chaîne qui a choisi de diffuser ce film en première partie de soirée. Elle aurait pu le programmer en deuxième partie de soirée dans sa version "salle", mais cela lui aurait apporté moins de revenus publicitaires. » D’autant plus que le film de Tarantino dure près de trois heures – les téléspectateurs auraient forcément été moins nombreux à le suivre à une heure plus tardive.

Django Unchained, suivi par 5.5 millions de téléspectateurs, a permis dimanche à TF1 de se classer en tête des audiences de la soirée devant France 2 qui diffusait Gone Girl. Le thriller de David Fincher a tenu en haleine 4.4 millions de personnes... qui ont été mises en garde par la chaîne au sujet d'une scène particulièrement violente.

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